A l’initiative du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, un atelier de validation d’un document sur la stratégie de migration professionnelle, s’est tenu à Lomé ce lundi 13 novembre.
L’Union Européenne (UE) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), soutiennent financièrement cette assise qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Soutien à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’Ouest ».
Il a pour objectif d’optimiser le potentiel de développement de la libre circulation des personnes et de la migration en Afrique de l'Ouest, en soutenant la mise en œuvre effective du Protocole sur la libre circulation des personnes de la CEDEAO, ainsi que l’approche commune en matière de migration.
Le présent atelier consiste, pour ces deux partenaires, à accompagner le Togo dans l’élaboration de sa stratégie de migration professionnelle et de son plan d’action opérationnel. La prochaine étape étant l’adoption du document par le gouvernement togolais.
Le Togo est le point de départ de l’élaboration d’une politique régionale intégrée et coordonnée de la pêche et de l’aquaculture dans l’espace CEDEAO.
La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, consciente du rôle prépondérant que joue ce sous-secteur dans la lutte contre la faim et la malnutrition, a commandité une étude sur l’analyse de la contribution des politiques et stratégies nationales pour la sécurité alimentaire.
Ces 9 et 10 novembre, le cas du Togo fait l’objet d’un atelier de validation, sous la houlette du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de l’Hydraulique (MAEH).
L’étude, qui a duré un mois sur toute l’étendue du territoire national, a permis d’évaluer les forces, les opportunités, les faiblesses et les lacunes dudit secteur pour sa contribution à la sécurité alimentaire des populations locales. Aussi, le présent atelier servira à doter le Togo d’une politique dans le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture. Le document contribuera également à enrichir les travaux au niveau sous-régional et à mettre en œuvre une politique de la pêche et de l’aquaculture dans les Etats membres de l’espace communautaire.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a fait le déplacement de Monrovia ce mercredi 1er novembre 2017. Avec son homologue guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union Africaine (UA), il s’implique dans la crise politique qui prévaut dans ce pays des suites de l’élection présidentielle.
Après le premier tour, Georges Weah, ancien footballeur et Sénateur de l’Etat de Monrovia, a recueilli 39% des voix contre 29,1% pour Joseph Boakai, candidat du parti au pouvoir. Ce dernier conteste ces résultats, faisant craindre un basculement du pays dans la crise.
Pour le Chef de l’Etat Togolais qui a eu une séance de travail avec son homologue Alpha Condé et la présidente libérienne sortante Ellen Johnson Sirleaf, il est impérieux de « faire aboutir le processus de l’élection présidentielle dans la paix et la quiétude ».
La CEDEAO et l’UA, en consultant les différentes parties, appellent à la préservation de la paix au Libéria.
Le Pr Robert Dussey, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, a représenté le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à la première session du Conseil d’Association entre la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la Mauritanie, informe un communiqué publié ce dimanche 29 octobre.
Devenu Etat-associé depuis août dernier, la Mauritanie, après 17 ans d’absence, veut désormais faire partie intégrante de l’organisation sous régionale. C’est à cela qu’a servi la session tenue le 27 octobre dernier, à laquelle, outre le ministre togolais, président en exercice du Conseil des Ministres de la CEDEAO, ont pris part Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme de la Mauritanie, M. Isselkou Ahmed Izid Bih, chef de la diplomatie mauritanienne et M. Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO.
Il s’agissait pour les parties, de faire le point des besoins pour le démarrage effectif de l’accord d’association. Avant même sa ratification, un accent particulier a été porté sur la mise en œuvre, par la Mauritanie, du Tarif Extérieur Commun (TEC) et du Schéma de Libéralisation des Echanges (SLE) de la CEDEAO.
L’accélération des dispositions pour la mise en application de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux afin de faciliter les échanges, a été également mise en avant.
La CEDEAO et la Mauritanie poursuivront les échanges et les travaux en vue de l’application complète de l’Accord d’Association.
Les parlementaires de la CEDEAO ont ouvert à Cotonou, au Bénin, le 24 octobre, une réunion délocalisée de la Commission mixte : Infrastructure et Développement industriel, Agriculture, Environnement, Ressources en eau et Développement rural, du parlement communautaire.
Les travaux qui se poursuivent jusqu’au 28 octobre prochain portent sur les modalités de mise en œuvre du programme d’intégration régionale à travers la création des conditions favorables au développement du transport et du transit routier.
C’est dans ce cadre qu’une délégation conduite par l’honorable Moustapha Cissé, président du Parlement de la CEDEAO, a été reçue ce mercredi 25 octobre par le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale. Objectif : rendre compte du démarrage des travaux et faire le point sur la question du fonctionnement de l’instance, notamment les prérogatives du Contrôleur financier.
L’honorable Moustapha Cissé et sa suite ont également échangé avec le président togolais sur la situation sociopolitique du pays. Appelant leurs pairs du Parlement togolais à mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation afin que se poursuive, dans un esprit de dialogue, le processus de réformes politiques en cours, les élus de la CEDEAO ont exprimé leur disponibilité à œuvrer pour l’aboutissement heureux du processus, dans un climat de paix et de cohésion sociale.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est attendu ce mardi 24 octobre à Niamey (Niger) où il prendra part à une réunion sur le projet de création de la monnaie unique.
Outre le président togolais et leur hôte Mahamadou Issoufou, placé par ses pairs à la tête de la Coordination de la coopération monétaire pour l’effectivité d’une monnaie unique de la CEDEAO, trois autres Chefs d’Etat seront présents à cette réunion au sommet : Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Muhammadu Buhari du Nigeria.
Dans la capitale nigérienne, les cinq chefs d’Etat échangeront sur la mise en place de stratégies en vue de renforcer et d’accélérer le processus de mise en place de la monnaie unique.
Engagé depuis 17 ans, le processus d’intégration monétaire sous régionale qui devrait aboutir à la création d’une monnaie unique connait quelques couacs. Il a déjà été reporté à quatre reprises, dont récemment le 14 août dernier par le Président de la commission de la CEDEAO.
Alors qu’une feuille de route annonçait 2020, Marcel de Souza au sortir d’une réunion avec le président Mahmadou Issoufou, déclarait qu’il faudra encore 5 à 10 ans pour que le projet de création d'une monnaie unique, propre à tout l'espace communautaire, soit réalisé.
Un communiqué en date du 21 octobre dernier et signé par le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) fait à nouveau cas de la situation politique togolaise.
Dans sa note, M. Marcel de Souza dit avoir appris avec une grande tristesse, les tragiques évènements de ces dernières semaines qui se sont soldés par le décès de « citoyens togolais, civils et militaires ».
Les condoléances de la CEDEAO sont allées aux familles éplorées, au peuple et au gouvernement togolais.
Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO s’est également adressé aux acteurs politiques et au peuple togolais. Un appel à la retenue a été lancé. A l’instar de ses précédents messages, la CEDEAO appelle à nouveau au dialogue afin de « préserver la paix, la cohésion et l’unité nationale, ciment d’un destin commun ».
Le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce jeudi 12 octobre un émissaire du Roi Mohammed VI du Maroc.
Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères du Royaume chérifien s’est entretenu avec le président togolais, président en exercice de la CEDEAO, sur divers sujets d’ordre bilatéral et continental. Les questions bilatérales, le renforcement des relations politiques et économiques ainsi que l’actualité du continent et la contribution des deux pays à son développement, ont notamment constitué le menu des échanges de ce jour.
Nasser Bourita chef de la diplomatie marocaine, était également porteur d’un message personnel du Roi Mohammed VI. Le Maroc, qui est dans l’antichambre de la Cedeao qu’il souhaite intégrer pleinement, poursuit ses contacts au sommet.
Lors du dernier sommet de Monrovia, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté ont donné leur accord de principe à l’adhésion du Maroc et tout devrait se jouer à Lomé en décembre prochain.
Une conférence régionale sur la situation sécuritaire au Mali, dans le Sahel et ses répercussions en Afrique de l’Ouest s’est ouverte le jeudi 12 octobre à Bamako. Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a rallié ce samedi 14 octobre la capitale malienne. Accueilli par son homologue Ibrahima Boubacar Keïta, il prendra part avec ses pairs à des travaux sur les voies et moyens d’enrayer la menace terroriste qui pèse sur la sous-région et au-delà.
Les chefs d’Etat de l’espace CEDEAO et du Sahel définiront à Bamako, des stratégies concertées pour mettre hors d’état de nuire les organisations terroristes et criminelles. Pour le Président togolais, « la protection de nos populations passe par des actions communes et concertées contre le terrorisme ».
Face à la menace terroriste croissante, les Etats ont individuellement pris des mesures et renforcé leur législation pour prévenir et combattre le terrorisme, mais le phénomène est loin de reculer, d’autant qu’il rejoint d’autres activités criminelles telles que le blanchiment de capitaux, la contrebande et la prolifération d’armes ou encore le trafic de stupéfiants et de personnes.
Lomé était, ce mercredi 11 octobre, la dernière étape d’une tournée sous régionale effectuée par le président béninois Patrice Talon. Il a été reçu à l’Aéroport International de Lomé par SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Le renforcement des relations bilatérales et les nombreux domaines d’intérêts communs entre leurs deux pays ont notamment animé les discussions entre les deux Chefs d’Etat. Les questions sous régionales et internationales liées à la sécurité, à la lutte contre le terrorisme et la situation socio politique qui prévaut au Togo n’étaient pas en reste.
Le Bénin et le Togo, pays frontaliers, entretiennent de séculaires et historiques liens d’amitié et de commerce. Le brassage entre les deux peuples et le dynamisme du flux commercial entre Lomé et Cotonou en sont la preuve.
Avant le Togo, Patrice Talon était en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Ghana. L’intégration sous régionale, notamment dans l'espace CEDEAO, et le renforcement des relations de coopération étaient les principaux sujets abordés avec ses homologues.