La capitale togolaise abrite depuis lundi la 7ème réunion du comité technique du Projet régional de dialogue et d'investissement pour le pastoralisme et la transhumance (Predip). L’événement réunit pendant trois jours les acteurs du secteur du pastoralisme et de la transhumance de la Cedeao.
En effet, l’initiative vise à contribuer au renforcement de l’intégration régionale, mais aussi à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein de la communauté ouest-africaine. La rencontre de Lomé permet de faire le point sur les réalisations de ce projet, afin de mieux se projeter dans le futur.
Au Togo, le Predip a contribué à la mise en place de marchés à bétail, de couloirs de transhumance, de postes vétérinaires etc. “Nous souhaitons que ce projet se poursuive pour qu'au lieu que la transhumance constitue un problème, qu’elle soit plutôt une source de création d’emplois et de développement économique”, a déclaré Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du ministère de l’agriculture.
Exécuté sur la période de 2018 à 2023, le Predip couvre les zones transfrontalières et les pays côtiers de l’espace communautaire.
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Après le séminaire des parlementaires tenu en fin de semaine écoulée, Lomé abrite depuis lundi la deuxième session extraordinaire de l’année 2022 du Parlement de la Cedeao. Les travaux ont été officiellement lancés lors d’une cérémonie par la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsegan.
La Présidente de l’Assemblée nationale @CTsegan, a, au nom du Président de la République, SEM @FEGnassingbe, ouvert la deuxième session extraordinaire de l’année 2022 du parlement de la #CEDEAO ce 3 octobre 2022 à #Lomé.@ECOWASParliamnt @ecowas_cedeao https://t.co/5WSRRg5sOw pic.twitter.com/8wlmTRAUcv
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 4, 2022
La rencontre qui va durer toute cette semaine et qui se tient hors du siège du Parlement de l’organisation sous-régionale, vise à rendre publique ses activités et à interagir avec la population. “Le Togo est connu pour son engagement en faveur de l’intégration ouest-africaine depuis des décennies. Puis-je rappeler que l’idée de la création de notre organisation sous-régionale a été conçue ici à Lomé, par Son Excellence feu Président Gnassingbé Eyadema”, a rappelé le Président du Parlement de la Cedeao, Sidie Mohamed Tunis.
Au cours la session, les parlementaires vont réfléchir sur les actions à mener pour contribuer à la réalisation de la « Vision 2050 » de la Cedeao déclinée en cinq piliers fondamentaux notamment la paix, la sécurité et la stabilité, la gouvernance et l’État de droit, l’intégration économique et l’interconnectivité, la transformation et le développement inclusif et durable ainsi que l’inclusion sociale.
En effet, la Cedeao a pour ambition de faire émerger une Communauté de peuples pleinement intégrée, prospère et contribuant à un développement inclusif et durable. Pour ce faire, les parlementaires sont appelés à mutualiser leurs énergies. “Nous devons travailler d’arrache-pied à la mutualisation de nos énergies, œuvrer davantage et de manière plus efficace aux préoccupations d’intérêt commun sont la clé de l’avenir et du destin d’une Cedeao contemporaine”, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale.
Pour rappel, le Parlement de la Cedeao a été créé depuis 2006. Il est l’Assemblée des peuples de la Communauté.
La capitale togolaise abrite depuis jeudi un séminaire des parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l'Ouest (Cedeao). La rencontre de deux jours a pour objectif de renforcer les prérogatives du parlement de l’organisation régionale.
#Lomé, les #députés du Parlement de la CEDEAO s’approprient les nouveaux mécanismes de renforcement des prérogatives de leur institution.@ECOWASParliamnt @ecowas_cedeao
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 30, 2022
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Les travaux qui se tiennent en prélude à la deuxième session extraordinaire du parlement de la Cedeao s’inscrivent dans le cadre de la restructuration de la Commission et cadrent avec la vision de l’institution à l'horizon 2050. En effet, les parlementaires se penchent sur le système organisationnel dont la mise en œuvre des réformes institutionnelles. Selon le président du parlement de la Cedeao, Sidie Mohamed Tunis, la communauté est confrontée à différents défis qui “requièrent des stratégies novatrices garantissant que chaque institution s’acquitte de son rôle conformément aux prérogatives qui lui sont conférées”.
Pour rappel, le Parlement de la Cedeao est l’Assemblée des peuples de la Communauté. Il est composé des représentants de l’ensemble des citoyens de l’espace régional.
« Le climat politique au Togo est stable. Les tensions politiques qui ont prévalu au cours du dernier trimestre ont été apaisées depuis les élections législatives du 20 décembre 2018 ». C’était par ces propos que la députée Nassara Djobo-Ouro Bang’na, lors de la présentation du rapport pays, a introduit samedi 11 mai dernier, devant le Parlement de la Cedeao à Abuja, la situation politique qui règne au Togo.
A cette occasion, la parlementaire a reconnu le rôle crucial de la commission de la CEDEAO: « La contribution du Parlement a en effet renforcé le rôle joué par la Commission de la CEDEAO, le président du Ghana, Nana Akufo Addo et le président de la Guinée, H.E. Alpha Condé. La délégation togolaise voudra donc saisir cette occasion pour exprimer sa profonde gratitude au Parlement de la CEDEAO, en particulier au Président Cissé, pour sa précieuse contribution à l’atténuation de la crise politique au Togo », a-t-elle déclaré.
Au cours de la présentation, les dernières actualités au plan politique n’ont pas été éludées, notamment la désignation d’une femme pour occuper le perchoir de l’Assemblée nationale. La désormais ex-lancinante question des réformes constitutionnelles et institutionnelles a également été abordée.
De fait, le sujet a connu depuis le 8 mai dernier une évolution majeure avec l’adoption du projet de loi introduit par le gouvernement à cette fin. Le vote à l’unanimité de ce texte portant révision constitutionnelle, acte ainsi la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois, le passage à un mode de scrutin à deux tours pour l’élection présidentielle et la réforme de la Cour constitutionnelle.
Le ministre togolais de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, Noël Koutera Bataka, est dans la capitale belge où il participe à une rencontre de haut niveau sur les crises alimentaires.
A cette rencontre qui prend fin ce 03 avril 2019, il a partagé avec la communauté internationale les initiatives que le gouvernement togolais met en œuvre pour la prévention des conflits liés à l'insécurité alimentaire. A cet effet, il a également mis l’accent sur les stratégies et solutions liées à la problématique du pastoralisme dans l’espace Cedeao.
Selon les données actuelles de la FAO, plus de 4 millions de personnes au Sahel et en Afrique de l’Ouest, sont actuellement en situation de crise alimentaire, dont 2 millions au Nigeria et 0,7 million au Niger.
Selon le Commissaire S. Sangaré de la Cedeao, pour atteindre l’objectif zéro famine, « les acteurs au niveau local, national et régional doivent être mobilisés ».
Le Togo s’est positionné, au cours de la rencontre, comme fournisseur de produits agricoles dans la sous- région pour lutter contre l’insécurité alimentaire.
Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, a procédé ce mardi 19 février 2019 à Lomé, à la présentation d’un livre retraçant le mandat du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à la tête de la Cedeao.
L’ouvrage, intitulé « Togo 2017-2018, Présidence en exercice de la Cedeao » revient en 56 pages, sur les grandes lignes de ce mandat, qualifié de « succès » par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement.
Rédigé en français et en anglais, il s’articule autour de 03 grands axes, la poursuite du processus des réformes institutionnelles au sein de la communauté, la quête de la paix et de la stabilité dans la sous-région et l’intégration, au cœur du mandat du Togo à la tête de l’institution.
Aussi, retrouve-t-on quelques initiatives phares de ce mandat comme l’organisation de ce sommet conjoint inédit Cedeao/Ceeac en faveur de la paix, ou la facilitation dans la crise bissau-guinéenne ayant abouti à la formation d’un gouvernement de consensus.
Le représentant permanent de la Cedeao au Togo, Garba Lompo, a salué cette initiative et souligné qu’elle inspirera d’autres pays de la sous-région.
En rappel, le Togo a passé le fanion au Nigéria à la tête de la Cedeao, depuis le 31 juillet dernier.
Réuni en conseil des ministres ce jeudi, le gouvernement s’est penché sur le projet d’ouverture de capital du holding Togolaise des communications électroniques (Togocom).
Ainsi, après avoir analysé et validé le dossier d’appel d’offres présenté par Cina Lawson, ministre des postes et de l’économie numérique, le Conseil a donné son feu vert pour l’organisation d’un appel d’offres international en vue de choisir un partenaire stratégique d’ici la fin du mois de mars 2019.
Pour l’exécutif, cette opération accélérera le développement et les investissements dans le secteur des télécommunications, offrant ainsi une meilleure qualité de service et des prix compétitifs, au bénéfice des populations et des entreprises, tout en soutenant la stratégie de développement.
L’un des chantiers phares de la nouvelle recrue sera d’accompagner « fortement » le groupe dans le développement de l’accès à l’internet très haut-débit d’ici 2020, grâce au développement de la 4G et de la fibre optique. Et, à terme, le hisser au rang des compagnies de référence dans la sous-région.
Par un communiqué rendu public le 18 novembre 2018, la Commission de la Cedeao a rappelé les grandes décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, tenue à Lomé le 31 juillet 2018.
A cet effet, elle rappelle l’adoption d’une feuille de route ayant vocation à préparer des élections législatives crédibles et transparentes, prévues le 20 décembre 2018, la mise en œuvre de réformes constitutionnelles et la recommandation faite à la commission de la Cedeao d’apporter son appui technique aux facilitateurs dans la mise en œuvre de la feuille de route.
Selon le communiqué, la Commission a recruté des observateurs électoraux, des auditeurs et un expert constitutionnaliste dont la mission consistera à proposer des réformes qui prennent en compte le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République, la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels, la recomposition de la cour constitutionnelle pour revoir sa composition et limiter le nombre de mandats de ses membres.
Cet expert constitutionnaliste devrait également s’assurer que les décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement du 31 juillet 2018 soient intégrées dans le projet de réformes constitutionnelles, s’assurer de la cohérence du projet de réformes, et de ce que le projet de constitution réponde aux normes régionales et internationales ; puis proposer un calendrier d’adoption du projet de constitution.
En application des termes de référence ci-dessus visés, indique le communiqué, « l’expert constitutionnaliste a préparé un rapport et l’a soumis à la commission ».
La commission juge le rapport en conformité avec les décisions du sommet du 31 juillet 2018 et avec la pratique en cours dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle ajoute que conformément au mandat qui lui a été donné par le sommet, « ce rapport qui seul fait foi, a été transmis par la Commission aux deux facilitateurs et aux acteurs togolais ».
Le Togo est le cinquième pays africain en termes de connectivité maritime, selon le rapport 2018 sur le transport maritime publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Avec un indice de 35,9, le pays se classe derrière le Maroc (71,5), grand champion, l’Egypte (70,3), l’Afrique du Sud (40,1) et Djibouti (37).
Cette performance est le résultat des nombreux investissements effectués ces dernières années par le gouvernement togolais en vue de moderniser les infrastructures logistiques du pays, notamment le Port de Lomé, le seul en eaux profondes de la sous-région.
Aidé par le hub de transbordement que représente l’infrastructure portuaire de Lomé, le Togo a connu une forte amélioration de son indice de connectivité de transport maritime depuis 2010, prenant désormais le leadership en termes de trafic de conteneurs dans la sous-région.
En moins d’une décennie, le pays a plus que doublé sa performance avec un net bond entre 2015 et 2016. Initialement de 14,2 en 2010, l’indice de connectivité maritime est passé à 33,9 en 2017, puis à 35,9 en 2018.
Ainsi, il maintient sa deuxième place au classement en Afrique subsaharienne, derrière l’Afrique du Sud et devant la première économie en termes de PIB du continent, le Nigeria (Djibouti étant classé en zone MENA).
A l’échelle mondiale, la Chine reste l’acteur majeur de la connectivité maritime, avec un indice de 187,8, loin devant Singapour (133,9) et la République de Corée (118,8) pour le trio de tête. Hong Kong (Chine) occupe la 4e place mondiale avec 133,5 points.
Ce rapport « Review Of Maritime Transport » est la principale publication des Nations unies analysant le commerce maritime, la flotte mondiale, les coûts du transport, le trafic portuaire et les derniers développements opérés dans les cadres juridique et réglementaire du transport maritime international.
Une délégation de parlementaires de la CEDEAO conduite par l’honorable Christophe Tchao, a effectué le vendredi 05 octobre 2018, une visite au siège de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) à Lomé.
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une série de visites destinées à s’enquérir du fonctionnement des institutions et agences de l’organisation sous-régionale.
A travers cette visite, les parlementaires ont pu s’informer sur les activités menées par cette agence pour le développement de l’agriculture dans l’espace CEDEAO. « Nous avons constaté que l’ARAA fait un travail remarquable », a souligné Christophe Tchao, chef de la mission.
Les députés ont cependant déploré que le fonds prévu par les chefs d’Etat pour un bon fonctionnement de l’agence ne soit pas opérationnel. Conséquence, l’ARAA fonctionne grâce aux dons des partenaires techniques et financiers. Ce qui ne permet pas de mettre en place, véritablement, la politique agricole de la CEDEAO.
Le Directeur exécutif de l’ARRA, Ousseini Salifou (photo), a saisi l’opportunité pour solliciter l’appui des parlementaires pour rendre enfin opérationnel le fonds. « C’est à travers ce fonds qu’on doit financer des projets sur le terrain », a-t-il expliqué.
L’ARAA a été créée en 2011 et lancée en 2013 à Lomé par la CEDEAO.