Agence Ecofin) - En 2018, la capacité de production électrique de la centrale d’Asogli devrait connaître une augmentation considérable passant de 120 MW à 580 MW.
Selon des propos du ministre ghanéen de l’énergie, Boakye Agyarko, relayés par Ghana Web, cette augmentation sera portée par le gaz naturel liquéfié en provenance de la Guinée Equatoriale, dont la première partie est destinée à alimenter la centrale.
La semaine dernière, le Ghana a conclu un accord avec la Guinée Equatoriale pour l’importation de 150 à 200 millions de pieds cube par jour de GNL sur 15 ans. Le ministre a déclaré que l’infrastructure et le processus de regazéification qui permettront à l’ex Gold Coast de recevoir le volume convenu, devraient être achevés d’ici le deuxième trimestre 2018.
Louis-Nino Kansoun
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(Agence Ecofin) - L’exécutif ghanéen construira une usine de transformation d’ananas dans le district d’Ekumfi situé dans la région du Centre, rapporte businessdayghana.
Nécessitant un investissement d’environ 5 millions $, l’usine s’étendra sur 4 hectares et sera dédiée à la transformation et l’emballage de 25 600 tonnes d’ananas par an destinées à l'exportation et au marché national. Elle devrait permettre de créer 5 000 emplois directs et indirects.
La réalisation de l’infrastructure s’inscrit dans le cadre de l’initiative gouvernementale «One District One Factory (1D1F) », lancée le vendredi dernier et visant à accélérer le processus d’industrialisation avec le support du secteur privé.
Ce programme prévoit de créer 350 000 emplois directs et indirects à travers d’installation de 216 usines de moyenne et grande taille dans chaque district que compte le pays.
Le gouvernement a alloué une enveloppe de 456,3 millions de cédis ghanéen (103 millions $) au profit de l’initiative dans son budget 2017.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - Le Sénégal est en bonne voie vers la réalisation de l’autosuffisance en riz, cette année. C’est ce qu’a tenu à rappeler Papa Abdoulaye Seck (photo), ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, lors d’une tournée agricole récente dans la région de Diourbel, à l’ouest du pays.
Selon le responsable, cet objectif ambitieux fixé en 2014 et qui prévoit la production de 1,6 million de tonnes de riz paddy à partir des zones irriguées de la Vallée du fleuve Sénégal (VFS) et des zones pluviales, d’ici la fin de cette année, a déjà connu de nombreux résultats encourageants.
« En 2012, la production de riz était de 400 000 tonnes, elle a atteint, aujourd’hui [en 2016], les 950 000 tonnes [le plus haut niveau jamais atteint par le pays, ndlr] », explique M. Seck.
« Toutes les conditions sont réunies pour relever ce défi. Dans beaucoup de régions du pays à l’image de Fatick, Kaolack, Kaffrine, Diourbel, etc. les paysans sont en train de cultiver le riz.», ajoute le dirigeant.
Pour rappel, le riz est la principale denrée de base du Sénégal et le pays représente l’un des plus grands consommateurs de riz d’Afrique de l’Ouest avec une consommation par habitant d’environ 74 kg/an, selon les données du gouvernement.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - C’est l’essentiel de ce qu’il faut retenir du mini sommet organisé hier par la Présidence française. En présence des premières autorités allemande et italienne, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de mieux contrôler les flux migratoires venant de l’Afrique.
Une résolution qui passera, selon lui, par le traitement des dossiers de demande d’asile déjà sur le territoire africain (Niger et Tchad). « L’idée est d’identifier des zones sûres au Niger et au Tchad sous la supervision du Hcr» pour le traitement des dossiers d’asile et « pouvoir offrir cet asile en commençant la procédure dès le territoire africain», explique le président français qui a pris le soin d’esquiver le terme décrié de « hotspot ». Même si sa nouvelle politique migratoire vis-à-vis de l’Afrique reste intacte.
Dans la faisabilité, Paris compte déployer dans ces deux pays de transit des migrants, des fonctionnaires de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Ces missions seront détachées dans les sites du Haut commissariat des refugiés (Hcr) à Niamey et à Agadez (au nord) pour traiter les demandes d’asile.
L’Allemagne et l’Italie, de leur côté, ont promis au Niger et au Tchad des aides pour mieux contrôler les frontières qu’ils partagent avec la Libye, dernier pays de transit des migrants pour rejoindre les côtes italiennes.
Des financements nécessaires
Niamey et N’Djamena, représentés par leurs chefs d’Etat, ont souligné à leurs homologues européens la nécessité de les soutenir. « Les causes profondes de la migration irrégulière sont la pauvreté, l’insécurité, le changement climatique, la pression démographique. Par rapport à cela, nous avons demandé qu’il faut renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité et aussi se préoccuper des problèmes de développement économique et social pour s’attaquer au mal à la racine», rapporte le Président Issoufou.
« Nous faisons le plaidoyer pour accroître le soutien au développement de nos différents pays, que ce soient les pays d’origine que les pays de transit. L’Union européenne apporte plus de 20 milliards d’euros au développement de l’Afrique. Il va falloir accroître ce soutien», a-t-il ajouté.
Pour lutter contre la migration irrégulière, le Niger a bénéficié d’un soutien de 10 millions d’euros de l’UE en juillet dernier. Niamey dit avoir réduit le flux migratoire au nord du pays de 80%. Toutefois, plus de 125 000 migrants ont traversé la Méditerranée, selon l’Onu, depuis le début de l’année.
Guevanis DOH
(Agence Ecofin) - Selon le cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers (PwC), une dévaluation du naira représente un risque majeur pour la viabilité de la dette extérieure du pays. Dans son dernier rapport sur le Nigeria, PwC, l'un des quatre grands cabinets de conseils au monde, a déclaré que le nouveau plan de refinancement du gouvernement fédéral devrait avoir un impact assez modeste sur la soutenabilité de la dette extérieure du géant africain.
« Bien que ce plan ne soit pas encore approuvé par l'Assemblée nationale, nous nous attendons à un impact modéré sur les indicateurs de la dette…Une dévaluation de la monnaie représente un risque important pour la viabilité de la dette extérieure. Cependant, ce risque est quelque peu compensé par la couverture fournie par la forte composition en devises des recettes publiques », indiquent les experts de PwC.
Conformément à sa stratégie de gestion de la dette publique, le gouvernement fédéral pour rééquilibrer son portefeuille associé (extérieur et intérieur), envisage de lever plus 3 milliards $ auprès des investisseurs étrangers. Une décision qui intervient dans un contexte assez particulier marqué par une pénurie accrue de dollars où les investisseurs demandent une dévaluation du naira.
Fiacre E. Kakpo
Tournant décisif, ce mardi 29 août, dans le processus d’adoption du statut particulier des enseignants. Le Comité ad’hoc de rédaction mis en place par le gouvernement le 31 mars 2017, a bouclé son travail. Le document final portant Projet de Statut a été remis ce jour au Premier Ministre, Komi Selom Klassou.
Les grands axes de ce projet de statut, issus de larges consultations nationales avec les acteurs de l’éducation, traitent de la professionnalisation du métier d’enseignant, de la formation continue, de l’éthique et de la déontologie ; de la carrière enseignante et de son évolution ; des droits et avantages ; des obligations et de la discipline ainsi que de la déconcentration.
Komi Selom Klassou a annoncé la suite du processus qui consistera pour le gouvernement à l’étude du document en adoptant la même démarche participative afin d’aboutir, « dans un délai raisonnable », à un document final favorisant une rentrée scolaire paisible.
La remise de ce document est la preuve pour le Premier Ministre que « tout problème peut trouver sa solution autour d’une table de négociation en vue d’un développement partagé ». Il a en outre félicité tous les acteurs du système éducatif national qui ont œuvré de sorte que l’année scolaire s’achève malgré un début marqué par des crises.
Dans un communiqué rendu public ce mardi 29 août, le Ministère de l’Administration indique avoir noté une « recrudescence de programmation au cours des semaines de travail, de manifestations pacifiques publiques », notamment de la part des partis politiques.
Il en veut pour exemple celles organisés le 03 août dernier par un regroupement de partis d’opposition et ce jour, par le parti au pouvoir.
Déplorant les graves perturbations occasionnées par ces manifestations en semaine sur le fonctionnement des activités professionnelles dans le pays et les risques sécuritaires qu’elles entraînent, le Ministère de l’Administration territoriale exhorte leur programmation sur les fins de semaines (samedi et dimanche).
Dans ce contexte, le gouvernement n’a pas manqué de rappeler son attachement à la liberté constitutionnelle de manifester.
Un projet pilote d’actions en justice pour lutter contre la corruption a été lancé ce mardi 29 août à Lomé.
La touche officielle de cette manifestation a été donnée M. Essohana Wiyao, président de la Haute Autorité de Lutte contre la corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), organe gouvernementale qui, comme son nom l’indique, mène la riposte contre les détournements de deniers publics et autres crimes économiques.
Le présent projet soutenu financièrement par l’UE et la RADDHO (400 millions de FCFA), est une initiative de l’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement au Togo (ANCE-Togo).
Il revêt trois composantes : le renforcement des capacités de l’ANCE-Togo ; l’information et la formation des acteurs sur les instruments de lutte et de bonnes pratiques ; l’appui à la mise en mouvements des poursuites judiciaires contre les auteurs de corruption au Togo.
En termes de résultats attendus, la HALCIA et l’ANCE-Togo souhaitent que deux ou trois décisions de justice soient rendues sur des cas concrets de corruption, créant ainsi des jurisprudences sur lesquelles pourront se greffer d’autres actions de justice dans le futur, rompant ainsi la chaîne de l’impunité liée à de tels crimes.
Ledit projet vise également une synergie d’actions entre la HALCIA, l’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection générale de l’Etat (IGE), l’Inspection générale du trésor (IGT), l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), la HALCIA, le Réseau anti-corruption (RAC) et la justice pénale.
Le contenu de l’avant-projet de loi portant sur le programme de cantines scolaires fait l’objet d’un atelier à Kpalimé (120 km de Lomé). Des experts du Ministère du développement à la base étudient le texte qui sera soumis très prochainement au Conseil des Ministres pour adoption.
L’institutionnalisation du programme de cantines scolaires et la recherche des voies et moyens pour mobiliser des moyens financiers sous-tendent ce texte. Le gouvernement souhaite à travers son adoption, toucher un plus grand nombre d’élèves notamment dans les zones rurales et enclavées.
Le programme de cantines scolaires, qui consiste à offrir des repas gratuits aux élèves, a en effet fait ses preuves dans l’amélioration du taux de scolarisation et la réussite. Par le biais du ministère du développement à la base aidé de ses partenaires, 300 écoles bénéficient déjà du projet. Le gouvernement souhaite désormais atteindre 200 000 élèves sur les cinq prochaines années.
A travers une convention signée ce lundi 28 août entre le Ministre togolais de la Communication, de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et de la Formation civique, M. Guy Madjé Lorenzo (photo), et l’Ambassadeur de l’UE au Togo, M. Nicolas Berlanga Martinez, la salle de spectacles du ministère de la Culture sera rénovée à hauteur de 200 millions de FCFA. Une bonne nouvelle pour les acteurs du monde culturel, comédiens, peintres, artistes de la chanson, qui se réjouissent déjà de bénéficier d’un espace pour se produire et exposer leurs œuvres.
Concrètement, les 2/3 du financement de 200 millions de FCFA serviront à la rénovation proprement dite du bâtiment et le reste sera injecté dans des programmes culturels.
Le nouveau visage qu’offrira la salle de spectacles du ministère de la Culture sera celui d’un auditorium de 150 places au moins. Erigée sur trois niveaux, elle sera dotée de toutes les commodités modernes en son et en lumière. L’espace se déclinera en une salle de projection qui permettra la présentation régulière des productions cinématographiques, togolaises et d’ailleurs, et également en une salle de Conférence, annonce le Ministre.