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C’est désormais officiel. La capitale togolaise abritera du 22 au 25 octobre prochains, le 9ème Congrès Panafricain. Ces dates ont été dévoilées mardi 05 décembre à Prétoria par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

L’événement annoncé depuis plusieurs mois, réunira les Africains du continent, de la diaspora, et les afrodescendants autour du thème du renouveau du panafricanisme et de la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale.

En attendant le grand raout de Lomé, plusieurs conférences préparatoires se dérouleront dans chacune des régions du continent.

Au Togo, le projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Sokodé (Préfecture de Tchaoudjo) se précise et sera lancé bientôt. Une nouvelle étape a été franchie le lundi 04 décembre dernier à Dubaï, en marge des négociations de la COP28, avec la conclusion d’un nouvel accord en présence du chef de l’Etat.

Concrètement, une convention de concession d’une durée de 25 ans, a été signée entre le gouvernement, le groupe français Meridiam et son partenaire EDF, pour la conception, la construction, le financement, et l’exploitation de cette infrastructure d’une capacité de 64 MWc.

Les travaux, prévus pour démarrer à la mi-2024, permettront de créer plus de 200 emplois locaux et d’offrir à terme, de l’énergie propre et renouvelable à plus de 700.000 personnes vivant à Sokodé et dans d’autres localités environnantes dans la région.

Pour le Togo qui s’est doté il y a deux ans de la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest, il s’agit d’accélérer la mise en œuvre de l’ambition nationale d’accès universel à l’électricité d’ici à 2030 et surtout de diversification du mix énergétique.

En rappel, une autre centrale solaire est également prévue à Kara.

Au Togo, les écoles de formation d’officiers (EFO) se préparent pour le cycle continu 2024-2025. Le ministère des armées vient de lancer dans ce sens un appel à candidatures, pour le test de présélection du concours d’entrée.

Concrètement, trois écoles sont concernées : l’école spéciale militaire (ESM), l’école navale (EN) et l’école des commissaires des armées (ECA). Si des conditions spécifiques sont définies pour chacune de ces institutions, les candidats devront néanmoins être tous de nationalité togolaise, être célibataires sans enfant, être médicalement et physiquement aptes, ou encore disposer d’une formation universitaire.

Les dossiers de candidatures, dont les détails sont à retrouver sur le portail web du ministère des armées, doivent être déposés au plus tard le samedi 09 décembre prochain à midi à l’Etat-major général des Forces Armées Togolaises à Lomé, et à la Brigade territoriale de la Gendarmerie Nationale à Kara.

Le test de présélection aura lieu les 12 et 13 décembre.

Le Togo s’apprête à accueillir l’année prochaine le 9ème Congrès panafricain. Après le lancement officiel effectué en mai dernier à Lomé, les préparatifs ont désormais débuté.

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, est à cet effet, depuis ce lundi 04 décembre à Prétoria (Afrique du Sud), où se déroule la Conférence préparatoire régionale de l’Afrique Australe.

L’activité, qui est l’une des six du genre prévues dans les différentes régions, est placée sous le thème : « Panafricanisme, sciences, savoirs et technologie ». L’objectif est d’établir des ponts institutionnels entre les pays de la région australe et leurs diasporas en prélude au rendez-vous de Lomé, de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du Congrès, ou encore de faciliter la coopération Sud-Sud dans les différents volets de la thématique retenue.

Aux travaux qui s’achèvent ce mardi 05 décembre, succèderont cinq autres conférences régionales.

Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).

En séjour aux Emirats Arabes Unis (EAU) où il prend part aux travaux de la COP28, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu le dimanche 03 décembre dernier à Dubaï avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

La rencontre, qui intervenait quelques semaines après la visite de travail du chef de l’Etat à Oyo, a été consacrée à la coopération entre les deux pays.

Au plan bilatéral, les deux leaders ont évoqué les accords de 2020 sur l’exemption réciproque de visa diplomatique et de service, ainsi que le développement du partenariat économique entre les ports de Lomé et de Pointe-Noire. Les discussions ont également porté sur les enjeux de la conférence climatique en cours, au cours de laquelle les deux pays entendent défendre leurs priorités et mobiliser des financements.

Ces dernières années, l’axe Lomé-Brazzaville s’est particulièrement renforcé, matérialisé par les fréquentes concertations entre les dirigeants.

Au Togo, les inscriptions sont désormais ouvertes pour le compte des élections des membres de l’assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo). Dans un communiqué publié en fin de semaine écoulée, la Commission électorale consulaire a dévoilé les conditions de participation ainsi que les pièces requises.

Concrètement, les futurs électeurs doivent être des opérateurs inscrits au Registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM), être en règle avec l’administration fiscale, sociale et les organes chargés de la régulation et du contrôle des marchés publics, et ne faire l’objet d’aucune procédure de faillite.

Pour les collèges électoraux, les candidatures autorisées au niveau national devront provenir des entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel de 400 millions FCFA (secteur du commerce et industrie) et celles ayant 150 millions FCFA (secteur de prestations de service). Au plan régional, les entreprises ayant 20 millions FCFA en chiffre d’affaires annuel sont acceptées.

Les informations complémentaires liées à la constitution des dossiers sont à retrouver auprès de la Commission consulaire, dans les bureaux de préfectures, ou encore au niveau des tribunaux des régions.

Au Togo, la période 2010-2022 a été marquée par de réelles avancées dans la lutte contre le VIH/SIDA. En un peu plus d’une décennie, le pays a en effet enregistré des performances significatives, selon les statistiques du dernier rapport publié par le Conseil national de lutte (CNLS), en marge de la journée mondiale du 1er décembre dernier.

Concrètement, les nouvelles infections ont fortement baissé de 65%, tout comme les décès liés au virus (64%), stables depuis plus de 5 ans désormais. Le taux de prévalence (nombre de cas de malades, englobant aussi bien les cas nouveaux que ceux anciens) est également en chute libre, et se situe actuellement autour de 1,8%, après avoir été de 4% en 2000.

18 millions de préservatifs distribués en 2022

L’année dernière, les différentes actions de sensibilisation des populations se sont poursuivies. Au total, pas moins de 57.000 personnes ont été ainsi dépistées, et 18 millions de préservatifs distribués sur tout le territoire.

En termes de traitements antirétroviraux, environ 87.000 personnes vivant avec le VIH ont été appuyées, tandis que 75% des patients sous traitement ont eu l'opportunité de tester leur charge virale, parmi lesquelles 90% ont atteint une suppression de la charge virale, a détaillé le Conseil. Enfin, la gestion de la co-infection Tuberculose/VIH reste maîtrisée, grâce aux programmes de prise en charge, mis en œuvre depuis plusieurs années.

Si ces résultats sont à saluer, l’ambition reste la même pour le Togo, celle de parvenir à l’atteinte de l’objectif ‘95-95-95’ : 95% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissant leur statut, 95% d’entre elles recevant un traitement antirétroviral (ARV) et 95% de celles-ci ayant une charge virale supprimée.

Selon les dernières statistiques, encore 110.000 personnes (dont plus de 60% de sexe féminin) vivaient avec le VIH en 2022 sur le territoire.

Près de huit mois après avoir ouvert ses portes, l’hôpital de référence Dogta Lafiè entame la mise en œuvre de sa politique de proximité. L’infrastructure hospitalière a officiellement ouvert le vendredi 1er décembre dernier, une annexe au sein de la Résidence Renaissance à Lomé (Golfe 3).

Le joyau, porté par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), est bâti, à l’issue de deux ans de travaux, sur une superficie de 1.200 m2 et propose à la population 16 spécialités parmi lesquelles la médecine générale, la cardiologie, la pédiatrie, l’ophtalmologie, ou encore les soins dentaires. Le centre doté d’équipements de pointe, dispose également d’un laboratoire, d’une lunetterie, et d’une pharmacie, entre autres.  

1 Awade

L’objectif, explique Ingrid Awade, directeur général de la Caisse, est de « décongestionner l’hôpital mère de référence, et de rapprocher les soins de santé des populations, conformément à la volonté du Président de la République », Faure Essozimna Gnassingbé. Du reste, poursuit la responsable, il s’agit également de doter les trois grandes résidences de la zone (Bénin, Millenium et Renaissance) qui constituent une grande communauté, de structures sanitaires de qualité.

L’annexe, désormais ouverte tous les jours, offrira des soins aux populations. En cas de nécessité d’hospitalisation, le patient sera transféré, soit à l’Hôpital mère, soit dans la structure sanitaire la plus proche, ou encore dans la formation de son choix.

Cap sur l’intérieur

Pour la CNSS et l’administration de Dogta Lafiè, la prochaine étape est le maillage du territoire. « Des discussions sont notamment prévues avec les structures sanitaires des régions pour avoir une vue globale sur leurs besoins », a annoncé Ingrid Awade. D’ores et déjà, les villes de Blitta et de Kara devraient bientôt bénéficier de nouveaux centres et équipements.

Pour rappel, la conception de l’hôpital de référence Dogta Lafiè s’inscrit dans le projet de renforcement du système sanitaire national, décliné par le chef de l’Etat dans ses engagements.  

dimanche, 03 décembre 2023 10:46

Nathalie Yao-Amuama, élue Miss Togo 2024

La beauté togolaise a une nouvelle ambassadrice. Nathalie Yao-Amuama, 22 ans, a été élue Miss Togo 2024 ce samedi 02 décembre, à l’issue de la 28ème édition du concours au Palais des Congrès de Lomé.

Candidate n°27 sur 27 prétendantes, la nouvelle reine, sacrée Miss Super-Régionale de Lomé en août dernier, a réussi à convaincre les membres du jury, à l’issue des différentes épreuves. Sur le podium, elle devance Prudence Angèle Eyou et Sabine Enyonam Awity, respectivement 1ère et 2ème dauphine.

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Au palmarès, Nathalie Yao-Amuama succède à Chimène Moladja pour un mandat d’un an, durant lequel elle mettra en œuvre un programme social, et représentera le Togo à l’international.

« Cette manifestation est l’un des grands rendez-vous de l’agenda culturel du Togo », a rappelé le ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou, qui a officiellement lancé la compétition.

Au Togo, la centrale solaire photovoltaïque de Blitta, déjà actuellement en extension, va encore connaître un nouveau développement. Le gouvernement et AMEA Power ont conclu ce samedi 02 décembre à Dubaï, un protocole d’accord de financement pour la construction d’une nouvelle extension de l’infrastructure, plus grande d’Afrique de l’Ouest.

Les documents ont été paraphés en présence du Président de la République, par la ministre déléguée en charge de l’énergie, Mila Aziable, et le n°1 de la société, Hussain Al Nowais, lors d’une cérémonie en marge des travaux de la COP 28.

Concrètement, l’accord permettra de doter la centrale d’une d’une capacité supplémentaire de 30 mégawatts et d’un stockage de batterie supplémentaire d’au moins 10 mégawatts heure. Ce qui portera sa capacité totale de production de 70 à 100 MW.

Pour l’exécutif, cette nouvelle augmentation de la capacité de production envisagée, s’inscrit dans la vision de diversification du mix énergétique portée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. Ces dernières années, le pays a d’ailleurs initié plusieurs projets dans ce sens : Cizo, installations de mini-centrales solaires et de mini grids, entre autres.

Pour rappel, l’ambition du Togo est d’atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici à 2030, et de réduire les émissions relatives à ce secteur à hauteur de 8 % à l’horizon 2025.

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