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La Banque mondiale vient d’annoncer l’approbation d’un financement de 30 millions de dollars (plus de 16 milliards de francs CFA) en faveur du Togo.

Ce financement de l’IDA est destiné au Projet d’infrastructure et de développement urbain (PIDU). Le premier volet de ce projet s’attellera à rénover, réhabiliter et améliorer les infrastructures dans les quartiers mal desservis de trois villes (Lomé, Kara, Dapaong).  

Le second volet quant à lui, vise à renforcer les capacités institutionnelles des sept villes les plus peuplées du pays (Atakpamé, Dapaong, Lomé, Kara, Kpalimé, Sokodé, Tsévié), notamment grâce à une assistance technique et à des formations en gestion durable du développement urbain. « Le Togo connaît un développement urbain rapide, mais les services d’infrastructures sont inadéquats dans la plupart des villes secondaires. Avec ce nouvel investissement, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des habitants de certaines villes. Le projet va également aider à améliorer les services d’aménagement urbain, ce qui pourrait déboucher par la suite sur d’autres investissements », a expliqué Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo.

Environ 2,3 millions de personnes devraient bénéficier de cette initiative qui vise à réduire les lacunes dans la prestation des services publics dans les villes concernées.

Le gouvernement lance officiellement ce jeudi 19 juillet, les journées de la santé de l’enfant, qui se dérouleront sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au 22 juillet prochain.

L’initiative bénéficie de l’appui des partenaires au développement tels que l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), et le fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Elle a pour objectif, d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant, une priorité pour les autorités togolaises.

Ainsi à l’occasion, des interventions sanitaires seront administrées gratuitement aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 5 ans. Il s’agira du déparasitage à l’albendazole, de la vaccination des femmes enceintes contre le tétanos, de l’administration de vitamine A, et surtout de la prise en charge des enfants non vaccinés.

Pour José Nayo, Directrice régionale de la santé de Lomé commune, « la vitamine A sera administrée aux enfants de 6 à 59 mois, le déparasitage à l’albendazole à ceux de 12 à 59 mois ».

Ces vaccinations seront administrées, dans les centres de santé, les lieux de culte, les marchés et par le biais du porte à porte.

Par ailleurs, il est à noter que l’initiative des journées de la santé de l’enfant ont déjà permis au Togo d’enregistrer des progrès considérables dans la lutte contre la poliomyélite, la mortalité infantile, ainsi que celle de la femme enceinte. D’où l’appel lancé aux parents pour faire vacciner leurs enfants.

Le premier Ministre, Komi Sélom Klasssou, a présenté ce jeudi 17 juillet, à New York, à la tribune du forum ministériel de haut niveau, un exposé sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable au Togo.

La présentation, axée d’abord sur le nouveau Plan national de développement (PND), couvrant la période 2018-2022, a permis au Chef du Gouvernement, de passer en revue la vision de développement du Togo sur les 5 prochaines années. Des objectifs qui visent à faire du Togo, un hub logistique dans la sous-région ouest africaine, à favoriser le développement des pôles agricoles à travers l’initiation des projets des agropoles, et à faciliter l’inclusion financière des populations, surtout celles vivant dans les zones défavorables.

D’un autre côté, l’intervention du ministre a également porté sur les efforts du gouvernement dans l’amélioration de l’accès des populations à une énergie électrique de qualité et à moindre coût. Dans ce sens, une table ronde sur la stratégie d’électrification du Togo a été également organisée le 27 et 28 juin dernier, pour mobiliser le financement autour de l’initiative.

Dans le cadre de cette stratégie, le taux de couverture électrique devra passer dans un 1er temps, de 37%, le niveau actuel, à 50%  en 2020, à 75% en 2025, et  enfin 100% à l’horizon 2030. 

Les Etats Unis ont offert au Togo ce lundi 16 juillet, un lot de matériels anti-drogue, dans le cadre de la lutte contre le trafic des stupéfiants.

Une cérémonie de remise d’équipements a été organisée pour l’occasion en présence de David Gilmour, l’ambassadeur américain, et du Lieutenant-Colonel Akobi Mensah, Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.  

D’un coût global de 300 millions FCFA, ce don composé de microscopes, d’une étuve, d’une balance et autres accessoires, vient en appui aux équipements de laboratoire de la police scientifique togolaise. « Il permettra de détecter dans de brefs délais, les substances nocives qui arrivent d’autres pays à l’aéroport, de réaliser des tests de toxicologie, de détecter la différence entre les médicaments des pharmacies et ceux illicitement vendus sur marché », a déclaré le Commandant Comi Djobo, Directeur de la Cellule anti-drogue.

Pour le Lieutenant-Colonel Akobi Mensah, ce geste des Etats Unis vient renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays. Une coopération multisectorielle très dynamique. En témoignent les nombreux soutiens financiers et techniques du pays de l’Oncle Sam, lors des grandes décisions au niveau dans les instances internationales.

Par décret présidentiel N°2018-121/PR en date du 16 juillet 2018, le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a accordé une remise de la peine restant à courir à sept détenus à la prison civile de Lomé et de Kpalimé.

Cette décision présidentielle s’inscrit dans le cadre des mesures d’apaisement préconisées par les facilitateurs ghanéen et guinéen le 27 juin 2018, au terme des consultations qu'ils ont menées auprès du gouvernement, du parti au pouvoir et de la Coalition des 14 partis de l’opposition.

En effet, après avoir félicité le gouvernement pour les mesures d’apaisement déjà prises, ils l’ont encouragé à poursuivre la libération des personnes arrêtées au cours des récentes manifestations.  

A ces libérations par grâce présidentielle, s'ajoutent des décisions de mise en liberté provisoire au profit de 12 autres détenus à Mango.

Les deux facilitateurs ont promis de soumettre, au prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui devrait se tenir le 30 juillet 2018, les principales préoccupations exprimées par les divers acteurs en vue d’une normalisation définitive de la situation politique.

Le ministre de la santé et de la protection sociale, a apporté un démenti formel et a rassuré la population, suite aux rumeurs évoquant la présence de la fièvre Lassa au Togo.

Le 12 juillet dernier, un homme de 32 ans, conduit à l’hôpital du district sanitaire N°2 de Bè-Kpota, banlieue Est de Lomé, décédait suite à un vomissement abondant de sang.

C’est en réponse aux rumeurs qui ont alimenté cet évènement que le gouvernement, à travers le ministère de la santé et de la protection sociale, a publié un communiqué ce lundi 16 juillet 2018.  

Dans ce communiqué, le professeur Moustafa Mijiyawa a indiqué que les examens approfondis des prélèvements réalisés sur la dépouille « se sont révélées négatifs pour les fièvres hémorragiques notamment la fièvre Lassa ».

Aussi, précise le ministre, « le transport et l’enterrement du corps ont été effectués dans des conditions de protections sanitaires maximales », avant de rappeler « qu’aucun cas autochtone de fièvre Lassa n’a été enregistré depuis le début de l’année au Togo ». 

Le Professeur Mijiyawa a, toujours par le biais du communiqué, «exhorté la population à ne pas céder à la panique et la rassure que l’issue de la prise en charge des cas de fièvres de la dengue et Lassa est favorable dès lors qu’elle intervient précocement ». 

Il a ensuite invité la population à une vigilance accrue et à l’adoption de certains comportements pour éviter les fièvres virales hémorragiques : le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, la bonne protection des restes d’aliments et des réserves de nourritures dans les maisons, l’adoption des mesures d’hygiène et d’assainissement pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les maisons en éliminant notamment les ordures loin des habitations.

Le ministre recommande également d’éviter tout contact avec le sang, selles, urines, salives ou vomissures d’une personne suspecte ou malade d’une fièvre hémorragique ou encore de manipuler son corps sans mesures de protection adaptée, en cas de décès.

Pour finir, il exhorte à informer le personnel de santé de la formation sanitaire la plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate en cas de suspicion.

Comme annoncé, le Premier ministre togolais présentera, ce mardi 17 juillet 2018 à New York, un rapport sur les progrès accomplis par son pays vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, mais également les défis à relever pour tenir le cap de 2030. Cette présentation va intervenir dans un contexte où les progrès, au niveau mondial, sont en recul et où de nombreux défis se posent à l’humanité entière.

En effet, à 12 ans de l’échéance, la dynamique est au ralenti, selon Amina Mohammed, Vice-secrétaire générale des Nations Unies et Miroslav Lajčák, président de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Aussi, à l’ouverture du Forum politique de haut niveau centré sur la thématique du développement durable, les deux responsables de l’ONU ont-ils demandé aux Etats d’amplifier leurs efforts. Le président de l’AG des Nations Unies a, en outre, convié les Etats à mobiliser davantage de financements en faveur des ODD. Au total, ce sont 17 objectifs qui sont dans le viseur des Etats. Le défi est donc de taille.

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou, représente le Togo au Forum ministériel de haut niveau sur les Objectifs de développement durable, qui débute aujourd’hui à New York, au siège des Nations Unies.

A ce titre, il va présenter demain 17 juillet 2018, les efforts du Togo dans l’atteinte des ODD. Un exercice volontaire auquel le pays participe pour la troisième fois consécutive.

Ainsi, en dehors de l’ODD relatif à une électricité de qualité et à moindre coût, son exposé portera  également sur l’accès des populations à l’eau potable, à la protection de l’environnement et à l’amélioration de l’écosystème.

L’idée à terme, est de favoriser l’exécution des projets de développement dans l’intérêt des populations pour l’atteinte des objectifs ci-dessus énumérés, à l’horizon 2030, et d’inscrire le développement du pays dans la durée.

Les travaux de la revue nationale annuelle, édition 2018, des réformes, politiques, programmes et projets communautaires, ont démarré ce lundi 16 juillet à Lomé, sous l’égide d’Abdallah Boureima (photo), président de la Commission de l’Uemoa.

Institué en 2014, il s’agit d’un dispositif institutionnel de suivi contribuant à l’harmonisation des législations nationales, à la coordination des politiques sectorielles nationales et à la bonne exécution des politiques, programmes et projets communautaires.

Cette évaluation intervient après une édition 2017 marquée par une amélioration de l’état général de mise en œuvre des réformes dans l’Union, avec un taux moyen de 62%.

A la suite de l’édition 2017, et sous l’impulsion du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo a engagé un certain nombre de réformes. Au nombre de ces mesures, on pourra citer :

  • la loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les Etats membres de l’UEMOA ;
  • le décret portant protection du patrimoine routier et des équipements connexes ;
  • le décret portant réglementation des transactions et services électroniques ;
  • le décret relatif au Service Universel des Communications électroniques. 

Grâce à ces textes, le nombre total des réformes communautaires effectuées par le Togo passe à 79 sur un ensemble de 122 réformes engagées au sein de l’Union, soit un taux de mise en œuvre de 65%, a indiqué Kossi Tofio, Directeur de Cabinet du ministre de l’économie et des finances, à l’ouverture des travaux. 

Fiacre E. Kakpo

Accusés de réserver leur espace de diffusion à une forte proportion de productions étrangères, les médias publics togolais font de plus en plus la promotion des productions locales. Ils consacrent désormais 40% de leur espace de diffusion aux différentes productions locales. Cette information émane d’un tweet du ministère de tutelle.

Par ce tweet, le ministère convie également les  acteurs artistiques et culturels à prendre contact avec la télévision togolaise pour la diffusion de leurs œuvres. Les cinéastes, les musiciens, dramaturges et producteurs togolais devraient saisir cette opportunité.

 La chaîne de télévision publique a en effet un programme très diversifié, tourné vers la promotion des arts et de la culture. Entre autres, Ciné Art pour la promotion du 7è art, Afric Design pour la mode et ceux qui la créent, et d’ESK’L pour relayer les annonces liées aux sorties d’album, de films, d’événements de toutes sortes dans le secteur artistique et culturel.