Le gouvernement togolais a adressé hier, 03 août 2018, ses « très sincères et respectueuses félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République pour son leadership à la tête de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) entre juin 2017 et juillet 2018 ». C’était avant le début du Conseil des ministres.
Les avancées significatives enregistrées sous la présidence de SEM Faure Essozimna Gnassingbé à la CEDEAO, sont la 1ère raison de ces félicitations. Entre autres, dans le domaine de la libre circulation des personnes et des biens, ce qui est synonyme de plus d’intégration au niveau des peuples de l’espace CEDEAO, mais aussi gage du développement des pays membres.
La gestion efficiente des crises majeures survenues dans certains pays de l’espace CEDEAO ayant débouché sur le retour de la paix et de la stabilité dans ces zones, est le second acquis du bilan de la présidence du Chef de l’Etat togolais qui justifie les égards du gouvernement. A ce titre, il est à rappeler la crise en Guinée Bissau dont le processus de résolution a franchi un important palier avec la nomination d’un Premier ministre de consensus.
Le gouvernement a reconnu également le rôle primordial de Faure Gnassingbé dans la mise en commun des efforts des pays membres de la Cedeao en matière de lutte contre les menaces à la paix, à la sécurité et à la prolifération des groupes terroristes.
Le leadership de Faure Gnassingbé a été souligné compte tenu de la réussite de l’organisation simultanée des trois sommets (CEDEAO-CEEAC / UEMOA / CEDEAO) qui viennent de se tenir du 30 au 31 juillet 2018 dans notre pays. Le gouvernement voue « une totale admiration » au président de la République pour ce coup d’éclat.
Le succès éclatant de ces trois rencontres « est la preuve du leadership personnel du Président de la République », a indiqué le Premier ministre. Et d’ajouter : « L’histoire retiendra que c’est sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, que les deux organisations communautaires, la CEDEAO et la CEEAC, représentant plus de 50% des pays membres de l’Union Africaine ont pu tenir leur premier sommet conjoint ».
Cette réussite est la preuve, selon le gouvernement, que le Togo marque des points tangibles pour l’intégration effective des peuples, un vœu cher aux Pères fondateurs de l’UA. En réponse, le Chef de l’Etat s’est réjoui de la mobilisation du gouvernement et des populations togolaises et a attribué cette reconnaissance réaffirmée au pays tout entier, son image et sa réputation.
La Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illite des armes légères et de petit calibre (CNLPAL), appuyée par des experts français, a organisé les 02 et 03 août 2018, un séminaire d’identification des priorités nationales.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet (ATT-OPPII) d’appui à la mise en œuvre du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) sur la période 2018 à 2020.
A l’ouverture des travaux de cette assise, Colonel Messan Akobi, secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, a salué le choix porté sur le Togo pour la deuxième phase de réalisation de ce projet ATT-OPII de l’UE.
Selon le Centre pour la réduction de la violence armée, basé en Australie, chaque année, 500 000 personnes perdent la vie des suites de violences, dont 70 000 dans les zones en conflit. Selon ce même centre, le coût économique de la violence dans le monde se chiffre à 13% du PIB.
Il a donc essentiellement été question, au cours des deux jours d’échanges, selon Eric Steinmyller, représentant Expertise France, de définir les thèmes prioritaires en vue d’apporter au Togo des expertises dans les domaines de la sécurité, de la douane et de la gendarmerie. Ces expertises devront permettre au pays de mieux contrôler le trafic des armes.
L’organisation de cette rencontre cadre également avec le point 16 des objectifs de développement durable (ODD), axé sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable.
A ce jour, indique Eric Steinmyller, 96 pays sur 193 que compte l’ONU ont ratifié le TCA.
Don J. Clark, Vice-président du géant américain de la distribution de produits alimentaires bio Whole Food Market, désormais sous contrôle d’Amazon, a été reçu le jeudi 2 août par le Premier ministre Komi Selom Klassou.
Accompagné de l’ambassadeur des Etats-Unis, David Gilmour et du Togolais Olow-n’djo Tchala, PDG de l’ONG Alafia, le n°2 de l’enseigne américaine basée à Austin dans le Texas est allé rendre compte de son séjour au Chef du gouvernement togolais.
Les échanges ont tourné principalement autour de l’intérêt pour le Togo, de la compagnie qui disposent de près de 500 supermarchés dans le monde. Cet appétit pour le marché togolais motive ce séjour qui aura permis au responsable chez Whole Food Market, qui déjà entretient « un partenariat important avec l’ONG Alafia » de rencontrer d’autres entrepreneurs avec qui son entreprise pourra collaborer afin d’exporter les produits aux Etats-Unis.
« Nous avons également discuté des opportunités que nous pouvons saisir ici au Togo afin d’avoir d’autres partenariats en dehors de Alafia », a déclaré Don J. Clark à sa sortie d’audience.
Aussi n’a-t-il tari d’éloges à l’endroit de la vision du gouvernement togolais. « Nous avons apprécié l’exposé que le Premier ministre a fait de la vision du Chef de l’Etat.», a déclaré le responsable de la firme rachétée pour un peu plus de 13 milliards $ en juin 2017 par le mastodonte de la distribution en ligne Amazon.
Outre l’engouement de Whole Food Market, étaient également au menu, des discussions sur la coopération entre le Togo et les Etats-Unis. Particulièrement, il a été question, apprend-on, de la collaboration entre la compagnie aérienne Asky et son homologue Ethiopian Airlines, « qui constitue un grand partenaire par la société américaine Boeing ».
En rappel, le Togo à travers son plan national de développement qui couvre la période 2018-2022, ambitionne de devenir un pays émergent, avec une forte influence économique sur la sphère régionale.
Le Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, en partenariat avec la Bceao, a officiellement lancé ce jeudi 2 aout à Lomé, la phase nationale d’un dispositif de soutien au financement des Pme-Pmi dans l’Uemoa.
Ce dispositif a pour objectif de créer un écosystème favorable au financement bancaire des Pme, en vue d’accroitre leur contribution au PIB et la création d’emploi.
Il vient également apporter une réponse appropriée à la problématique de financement des petites et moyennes entreprises à travers des incitations offertes par la Bceao aux établissements de crédit. « Lorsque les financements sont accordés aux entreprises éligibles, la Bceao peut, en retour, refinancer ces crédits aux banques à des conditions beaucoup plus attractives », a signifié Kossi Ténou (photo), Directeur général Bceao-Togo.
La démarche vise d’une part, à promouvoir les petites et moyennes entreprises par l’amélioration de leur encadrement, et, d’autre part, à refinancer les créances bancaires sur les entreprises éligibles et à diversifier les instruments financiers adaptés à leur besoin.
Est éligible à ce mécanisme, toute entreprise non financière, productrice de biens ou de services marchands, disposant d’un chiffre d’affaires n’excédant pas 1 milliard FCFA et respectant l'obligation légale de produire des états financiers selon les dispositions en vigueur dans l’Union.
Pour permettre l’opérationnalisation de ce dispositif, la ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Legzim-Balouki, rassure : « Le gouvernement togolais, en ce qui le concerne, prendra toute les mesures requises à cet effet ». En rappel la mise en place du « dispositif Pme » entre dans le cadre du mandat donné à la Banque centrale en 2012 par les Chefs d’Etat de l’Uemoa, au titre du plan d’action de financement des économies.
Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le mercredi 1er Aout 2018 en audience au Palais de la Présidence, le ministre nigérian des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama.
La rencontre s’est tenue au lendemain du sommet de la Cedeao au cours duquel le n°1 togolais a transmis le fanion de président en exercice de l’organisation sous régionale à son homologue du Nigéria, Muhammadu Buhari.
Le chef de la diplomatie nigériane a félicité, au nom de M. Buhari, Faure Gnassingbé pour la qualité du travail abattu aux commandes de la Cedeao. « Le mandat du président Faure Gnassingbé a été une très grande réussite et tous les pays de l’institution sont reconnaissants de l’excellent travail accompli », a-t-il déclaré à l’issue de l’audience.
Geoffrey Onyeama a également déclaré que le Nigéria comptait s’inspirer de l’expérience togolaise à la tête de la Cedeao, afin de mieux réussir son mandat et poursuivre efficacement les grandes actions menées par le Chef de l’Etat togolais.
« Nous allons essayer de profiter de son expérience pendant cette période et apprendre de lui », a-t-il martelé à sa sortie d’audience.
Au cours de son mandat de douze mois aux rênes de la Communauté, Faure Gnassingbé a œuvré pour la préservation de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans l’espace sous régional, la création de la monnaie unique, ainsi que la résolution de plusieurs crises politiques dans les pays membres.
Des actions qui lui ont valu une note globale de 7,9 sur 10, accordée par les députés des 15 pays ouest-africains, selon un sondage.
Créée dans le sillage de la loi modifiant l’organisation judiciaire du Bénin, promulguée en juin 2018, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a désormais un personnel pour l’animer.
Le dernier conseil des ministres béninois a, en effet, nommé le président de cette juridiction spéciale ainsi que les juges et procureurs.
Ce sont en tout 16 magistrats qui auront la charge d’asseoir la légitimité de cette nouvelle cour sous le feu des projecteurs dans un contexte politico-juridique marqué par la lutte contre la délinquance économique.
La CRIET a, entre autres attributions, « la répression du crime du terrorisme, des délits ou crimes à caractère économique et les faits relatifs au trafic de stupéfiants ».
Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou et son homologue du Nigéria, Muhammadu Buhari, viennent de signer le mémorandum d'accord du gazoduc Nigeria-Niger incluant également des projets de raffinerie et l'inauguration d'un Comité directeur et technique, a indiqué la présidence du Niger dans un post publié ce jour.
Très concrètement, ce mémorandum d’entente a pour ressort principal, la construction d’un pipeline de pétrole brut partant du Niger au Nigeria, ainsi que la construction d’une nouvelle raffinerie dans une ville nigériane située à proximité de la frontière entre les deux pays, apprend-on.
Cette future infrastructure devra permettre d’accroître les échanges entre les deux pays voisins qui, rappelons-le, sont régulièrement en proie aux attaques du groupe terroriste Boko Haram.
Ce mémorandum est signé au cours de la visite de travail et d’amitié qu’effectue le président Issoufou depuis hier au Nigéria. Il est accompagné dans ce déplacement de son ministre, directeur de cabinet, Ouhoumoudou Mahamadou et du ministre du Pétrole, Foumakoye Gado.
La BRVM, le marché financier commun aux pays membres de l'UEMOA, n'exclut pas à moyen terme, d'introduire des produits financiers dérivés dans l'arsenal de ses offres aux investisseurs, a répondu l’un des responsables de cette institution, aux questions de l’Agence Ecofin. « Il s’agit d’un projet que la BRVM envisage de réaliser dans quelques années, avec pour objectif de favoriser la diversification de l’offre de titres. Il en est de même d’un marché pour les matières premières », a-t-il déclaré.
Selon plusieurs observateurs, la crise qu’a traversé le cacao ivoirien avec des pertes en centaines de milliards de FCFA, pour les planteurs et les autres acteurs de la filière, nécessite que soit lancé un marché de dérivés et de matières premières sur la bourse de l'UEMOA. Des banques comme Société Générale Côte d'Ivoire, ont déjà annoncé de nouveaux produits qui couvriront les producteurs de cacao contre des fluctuations futures sur les prix.
A la BRVM, on est sur plusieurs batailles dont la plus importante est la dynamisation des activités par les investisseurs. Récemment, le marché a reçu de nouvelles entreprises et a même acceuilli des produits financiers islamiques dans son compartiment dédié aux Obligations.
Toutefois, la mise en place d'un système de trading basé sur le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, verrait peut-être arriver une nouvelle catégorie d'investisseurs sur le marché financier régional. Mais il faudra préalablement développer la culture et l’information financières et surtout, promouvoir l’épargne et améliorer l’environnement des affaires.
Idriss Linge
Le Gouvernement, à travers le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a lancé le mercredi 1er Août 2018, à l’auditorium de l’Université de Lomé, le projet « Galilée ».
L’initiative vise à doter chaque étudiant des universités publiques du Togo (Kara et Lomé), d’ordinateurs performants de haute technologie et à moindre coût.
Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, cette facilité est une contribution majeure non seulement au développement estudiantin et universitaire, mais aussi au développement économique du Togo.
Elle permettra d’améliorer les recherches ainsi que la qualité de l’enseignement supérieur, a-t-il affirmé. L’ordinateur est, de fait, devenu incontournable dans l’amélioration des recherches et la communication, dans les études supérieures.
Selon les informations, l’adhésion au projet est soumise à un dépôt initial de cinquante mille (50 000) FCFA. Cette somme peut être versée une ou plusieurs fois, soit par versement sur le compte du projet, soit par transfert via T-Money, apprend-on. Le remboursement du reste (60 000 FCFA) s’étalera sur un échéancier de 12 mois.
La première phase de ce projet soutenu notamment par l’Etat togolais et le groupe TogoCom, cible 10 000 étudiants. On apprend que l’ordinateur et la connexion à internet qui sont personnels ne peuvent être cédés à un tiers avant la fin de la première phase du projet, soit avant le 30 juin 2020. Et en fonction des résultats et des soutiens des partenaires qui sont très attendus, l’opération « Un étudiant, un ordinateur », pourrait s’élargir aux universités privées. La seconde et la troisième phase vont permettre d’équiper quinze mille (15.000) étudiants.
Pour ses débuts, mercredi dernier, le projet a permis d’équiper les dix premiers étudiants inscrits sur la plateforme du programme.
Au-delà de la revue drastique du prix des ordinateurs, qui passe de 250 000 FCFA à 110 000 FCFA (plus de 50%), le projet comporte un volet service après-vente, précise Dr Venance Palanga, Coordonnateur du Projet : « les étudiants accèdent à l’ordinateur avec un service après-vente et une garantie sur matériel d’un an à un prix de 110 000 FCFA au lieu de 250 000 FCFA sur le marché ».
Tenue le 31 juillet à Lomé à Lomé, la 53ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO note, au niveau de la région, une performance en matière de croissance économique. De 0,2% en 2016, le taux de réalisation de la croissance économique a atteint 2,3% en 2017. Les perspectives s’annoncent bonnes en 2018 où la communauté table sur une performance de 3,2%.
Cette évolution positive est due, entre autres, à la remontée des cours mondiaux des matières premières, en particulier le pétrole, les minerais (or, bauxite, fer), le cacao, le coton, ainsi que les réformes économiques et les investissements dans le domaine des infrastructures, indique le communiqué rendu public par l’institution.
Autre performance réalisée, les avancées notées au titre de la convergence macroéconomique. Les Chefs d’Etat ont pris acte des progrès accomplis par les pays de la Cedeao, notamment s’agissant du critère clé du déficit économique en 2017 par rapport à 2016. L’ensemble de ces efforts devront se poursuivre afin d’améliorer la résilience des Etats et rendre plus stables les sources de croissance.
Les différents acteurs économiques sont également invités à renforcer la dynamique de diversification et la mise en place de politiques spécifiques en faveur des couches vulnérables, pour une croissance plus inclusive et durable.