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Réuni en conseil des ministres ce lundi 17 juin 2019 sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a pris plusieurs décisions concernant le processus de décentralisation. Concrètement 2 décrets et un projet de loi ont été adoptés.

Le projet de loi porte sur une modification de la loi de 2007 sur la décentralisation et les libertés locales, et suggère la suppression de la préfecture comme collectivité territoriale et la fixation du mandat des élus locaux à six (6) ans renouvelables deux (2) fois.

Cette modification est rendue nécessaire par la promulgation récente par le Président de la République, de la Loi Constitutionnelle du 15 mai 2019 qui, dans certains de ses articles, organise désormais la République Togolaise en deux (2) niveaux de collectivités territoriales, les communes et les régions. Autre raison évoquée, la loi de 2007 toujours en vigueur, alors que se profilent les élections municipales, ne précise pas les mandats des élus locaux, mais n’évoque que la durée du mandat des maires. En cas d’adoption, la nouvelle loi prendra désormais en compte toutes ces dispositions.

Le gouvernement a également adopté lors des travaux, un décret qui fixe un cadre général unique de règlement intérieur du conseil municipal pour les 117 communes du Togo. L’adoption de ce texte permet d’éviter qu’elles ne se lancent chacune dans la rédaction d’un règlement intérieur, étant donné qu’elles ne disposent plus d’outils nécessaires pour une bonne organisation du travail.

Les éléments de ce cadre général unique concernent la présidence des séances et des assemblées et leur déroulement, les débats et vote de délibération, les débats d’orientations budgétaires, etc.

La dernière décision concernant le processus de décentralisation est la fixation du montant alloué à la campagne électorale. Elle s’élève à 450 millions FCFA.

La décharge publique principale n° 1 d’Agoè Moto Cross, située dans la préfecture d’Agoè, dans la banlieue nord de la capitale, vient d’être officiellement déclarée d’utilité publique.

Le gouvernement a adopté lundi en conseil des ministres un décret en ce sens, autorisant par la même voie les travaux de sécurisation de ce site. La décharge, vaste de plus de 12 hectares, avait été créée lors de l’aménagement de la ville de Lomé, afin de pallier au problème de la gestion des ordures ménagères dans la capitale. Toutefois, son entrée en possession par l’Etat et son exploitation n’avaient été précédées d’aucune formalité juridique, donnant lieu à des actions de restitution de parcelles de terrain intentées par les propriétaires dépossédés.

La déclaration d’utilité publique de ce site et l’indemnisation des propriétaires terriens expropriés ouvre donc la voie à l’exploitation effective de ce site et aux travaux visant à le sécuriser.

Rappelons que la commune de Lomé dispose depuis avril 2018, d’un centre d’enfouissement technique situé à Aképé (20km au Nord-ouest de Lomé), capable d’accueillir 250 000 tonnes de déchets par an.

Initialement fixée à 200 millions FCFA pour 130 listes, l’enveloppe allouée au financement de la campagne électorale par l’Etat sera finalement de 450 millions FCFA. Ainsi en a décidé par décret, le gouvernement qui s’est réuni ce lundi en conseil des ministres.

Le rehaussement de cette contribution est principalement dû au nombre assez élevé de listes qui participent à ces élections municipales, les premières depuis plus de 30 ans. 569 listes en tout prennent part aux consultations.

Le montant sera réparti à 65% à égalité entre toutes les listes et 35 %, proportionnellement aux suffrages obtenus entre les listes ayant obtenu au moins 10 %.

Rappelons que la campagne électorale a déjà commencé depuis le vendredi dernier et s’achève le 28 juin prochain. Le scrutin quant à lui est prévu le 30.  

Lomé accueille depuis ce lundi le 40ème conseil annuel de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du centre (AGPAOC).

La rencontre est placée sous le thème « Le Rôle de l’Etat dans l’Economie Maritime et Portuaire - Expériences des Ports de l’AGPAOC au Regard des Pratiques Mondiales ». Pendant 04 jours, les représentants des ports africains présents vont échanger et se concerter sur les  différents enjeux liés au secteur et qui nécessitent le renforcement des regroupements au niveau continental.

La Ministre des Infrastructures et des Transports, Zouréatou Tcha-Kondo, qui a présidé les travaux d’ouverture a rappelé  l’importance de la performance des ports dans l’économie des Etats.

Dans cette logique, a-t-elle fait remarquer, le Togo seul détenteur d’un port en eau profonde en Afrique de l’Ouest, s’est engagé à faire de son secteur maritime et portuaire un hub logistique de référence de la sous-région, conformément aux objectifs déclinés dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

En rappel, l’AGPAOC, créée en 1972  est composée de 22 ports membres réguliers et 9 membres associés, y compris les pays sans littoral et les organisations maritimes, tous situés le long de la côte ouest du continent africain s'étendant de la Mauritanie à l'Angola.

Le projet, lancé en présence du ministre en charge de l’environnement David Wonou Oladokoun, va être exécuté sur trois sites, notamment le flanc des montagnes dégradées d’Atakpamé, le mont Fonkpa à Sotouboua et les monts Kabyè dans la Kozah.

Il consiste à instruire les communautés sur les bonnes pratiques en matière de conservation de l’écosystème et la promotion du couvert forestier. « Il s’agira de mettre en place des parcs agro-forestiers sur une superficie de 200ha à raison de 60ha par an pour les collectivités riveraines ajoutées à celles aux 120ha que mettra en place l’Etat », indique Piwalinilabé Abalo, le coordinateur du projet à l’ODEF.

Le ministre pour sa part souligne la pertinence de ce projet qui doit améliorer significativement l’état de la biodiversité au Togo. « Ce projet va renforcer l’éveil de conscience et la sensibilisation des communautés locales pour promouvoir une gestion durable des paysages fragiles ou encore soutenir la réhabilitation des terres dégradées », a-t-il déclaré.

Le projet prévoit également la formation de 90 formateurs des communautés cibles, sur la protection environnementale.

La Loterie nationale togolaise (LONATO), et le Conseil de l’Entente, lancent un appel à projet pour le Concours « Jeunes et entrepreneuriat », organisé dans le cadre de la 25ème édition du tirage de la Tranche Commune Entente, qui se tiendra au Togo en juillet 2019.

Cette compétition est destinée aux jeunes entrepreneurs togolais, âgés entre 18 et 40 ans. Ceux-ci doivent proposer et déposer à la Direction générale de la Lonato, et dans ses représentations régionales à l'intérieur du pays, un projet de création d'entreprise innovante dans l'agrobusiness, la culture, le tourisme, ou dans la protection de l'environnement. La date butoir de dépôt des candidatures est le 12 juillet 2019.

Les trois meilleurs projets retenus seront financés à hauteur de 5 millions FCFA chacun, par le Conseil de l'Entente. Pour plus d’informations, les entrepreneurs intéressés peuvent contacter la messagerie de Lonato.

Alors que la campagne électorale a démarré depuis le vendredi dernier, les préparatifs pour les élections municipales du 30 juin se poursuivent.

Ce mardi, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) procèdera à la validation des noms et logos des candidats, partis, et listes en lice pour ces consultations électorales.

Dans un communiqué publié samedi, le président de la Ceni, Ayassor Tchambakou a convié « les candidats en tête de liste ou leurs représentants dûment mandatés à se présenter le mardi 18 juin au siège de la Ceni » pour la dite activité.

Rappelons que plus de 11 000 candidats sont en lice pour les 1257 sièges de conseillers municipaux en jeu. La campagne s’achève le 28 juin.

L’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) envisage d’orienter son partenariat avec le Togo sur le Plan national de développement (PND 2018-2022).

C’est ce qu’a laissé entendre ce dimanche, Mario Pezzini, le Directeur du Centre de Développement de l’organisation à la faveur d’un entretien avec le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Une délégation du centre de développement a en effet été reçue par le Chef de l’Etat, afin d’échanger notamment sur le nouveau partenariat Togo-OCDE.

37770 L OCDE veut orienter son partenariat avec le Togo en faveur du PND OcB

«Nous avons discuté de la contribution des autres pays à la mise en œuvre du Plan national de développement », a affirmé Mario Pezzini. Et de poursuivre : « Nous allons étudier ensemble les modalités pour appuyer les efforts du gouvernement togolais. Ce n'est pas la première fois que nous travaillons sur le Togo, nous avons travaillé pendant cinq ans sur différents aspects sociaux, la protection sociale et l'éducation. Le travail est déjà là, il s'agit maintenant de le compléter avec les axes stratégiques montrés par le PND ».

Le Chef de la délégation de l’OCDE a également félicité le n°1 togolais, pour l’organisation réussie du 1er forum économique Togo-UE, auquel il a lui-même participé activement.

Samedi, Mario Pezzini était à Kara en compagnie du ministre du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, pour échanger avec les volontaires de la localité.

Vendredi, dans le cadre des activités liées au Forum économique Togo-UE, le Mifa (mécanisme incitatif de financement agricole) a signé 2 accords avec des investisseurs européens, destinés à promouvoir les produits togolais à l’exportation.

Le premier accord est une lettre d’intention signée entre le DG du Mifa, Aristide Agbossoumonde, et la société allemande Better Eco, spécialisée dans les services B2B et présente sur 4 continents représentée par son patron, Stéphan Andrae, en présence du ministre de l’agriculture Noel Bataka.

L’entente convenue entre les deux parties sera suivie dans un délai de 03 mois d’une signature de convention. Selon les termes de l’accord, cette convention devra permettre un « renforcement des capacités des producteurs togolais pour la production biologique dans le respect des normes de qualité internationale et la commercialisation sur le marché international notamment européen ». Les produits principalement concernés par cet accord sont le gingembre, le soja, le sésame, l’anacarde, l’ananas et le karité.

Le deuxième accord signé par le Mifa, porte sur un accompagnement de l’entreprise Tropical Flowers, dans la recherche de financement pour la production et l’exploitation de fleurs tropicales et ornementales. La société, implantée sur le territoire emploie 20 Togolais et dispose d’une aire de 40 ha destinée à la production de fleurs.

Le patron du Mifa a par ailleurs échangé au cours des séances B2B, avec des fonds d’investissements européens et africains qui ont annoncé leur intention d’investir dans le secteur agricole togolais.

Présent sur le tout premier panel ayant meublé le 1er forum économique entre le Togo et l’Union européenne, le Tycoon nigérian Aliko Dangote n’a pas tari d’éloges à l’endroit du Togo, évoquant les atouts du pays pour s’imposer comme une plaque tournante dans la sous-région.

Hub logistique, agriculture, secteurs extractifs, industrie de la transformation : « l’ami du Togo », selon les propos du Président Faure Gnassingbé à l’ouverture du Forum, maîtrise son sujet. Pour lui, le Togo a tous les avantages comparatifs, citant la présence du Port de Lomé, le seul en eau profonde d’Afrique de l’Ouest, l’Agriculture, mais surtout, fidèle à lui, la transformation des matières premières.

« Au Togo, vous avez tous les atouts pour faire l'agriculture : la terre, le climat, l'eau. Alors, le Togo doit freiner ses importations. Le Togo peut produire tout ce qu'il consomme parce qu'aucune politique économique durable ne peut se mettre en place avec un élargissement effrénée de la balance commerciale. Vous ne pouvez pas survivre longtemps à 8 milliards d'importations et 2 milliards d'exportations », a déclaré le PDG du groupe Dangote. « Avec son actif le seul port en eau profonde aujourd'hui en Afrique de l'ouest, le Togo peut exporter facilement tout ce qu'il produit vers le marché de la CEDEAO qui fait plus de 350 millions. Avec ce marché qui s'agrandit davantage grâce la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), nous pourrons attirer plus d'investissements locaux et étrangers », a-t-il poursuivi.

Le vœu cher de la première fortune d'Afrique est de voir le Togo transformer son coton, y ajouter plus de valeur pour devenir un exportateur de textile. « J'aimerais voir dans le cadre de ce partenariat avec l'Ue, le Togo transformer son coton, exporter des habits pour satisfaire la demande mondiale, adresser la demande européenne, mondiale », a lancé la 64e fortune au monde.

Un souhait qui s’intègre parfaitement dans l’axe 2 du PND qui vise le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d'industries extractives. Sur cet axe, le Togo prévoit de mettre en place les agropoles de Kara et de Vo-Zio, un parc industriel à Adétikopé dans la périphérie nord de Lomé, une zone économique spéciale  dont les études géothermiques sont avancées, et renforcer la transformation du phosphate.