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Au Togo, le secteur de la pêche confirme son regain de forme, après avoir connu un léger tassement entre 2020 et 2021. En 2023, la production halieutique a de nouveau bondi, s’établissant à 24.229 tonnes. 

Les statistiques, dévoilées par la Direction des pêches et de l’aquaculture, montrent une évolution de près de 7% (6,94% exactement) des prises, par rapport à l’année d’avant (2022). 

Dans le détail, les performances sont dans le vert à tous les niveaux, en ce qui concerne l’année 2023. Ainsi, on enregistre des captures de 15.799 tonnes (+5,96%) pour la pêche maritime artisanale, 128 tonnes (+38,37%) pour la pêche maritime chalutière, et 6.734 tonnes (+3,57%) pour la pêche continentale. 

Le secteur de la pisciculture a également été florissant, avec 1.568 tonnes de prises, soit une progression de 36,23% par rapport à 2022. 

Pour le gouvernement, il s’agit de maintenir la dynamique et de renforcer ce secteur qui représente 4,5% du PIB. D’ailleurs pour 2024, un investissement de 2 milliards FCFA, soit 70% du budget du ministère de l'Economie maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, est prévu pour booster le secteur.  

Notre objectif est de poursuivre le Projet de Développement de l'Aquaculture au Togo (PDAT) et de viser une augmentation significative de la production halieutique”, expliquait  il y a quelques jours, le ministre Edem Kokou Tengue. 

Pour rappel, sur les dix dernières années, l’année de référence pour le secteur halieutique reste 2016, avec un record de 32.201 tonnes.

La communauté musulmane togolaise sera cette année encore au rendez-vous du grand pèlerinage. Et comme l’an dernier, 2 425 personnes (pèlerins et encadreurs confondus) sont attendus au lieu saint de l’Islam, a annoncé mercredi 07 février la Commission nationale du Hadj (CNH).

Les départs sont prévus du 1er au 06 juin 2024, tandis que les retours sont programmés du 29 juin au 03 juillet. Les vols seront assurés par les compagnies Ethiopian Airlines et Asky.

En tout, chaque pèlerin devra débourser 3.270.000 F CFA au titre de frais de participation au lieu 3.495.000 F CFA exigés au début des inscriptions.

Vu le nouveau prix, nous demandons aux agences de voyages de retourner 225.000 f CFA à chaque pèlerin qui aurait déjà payé les frais sous le coût de l’an passé” a indiqué le ministre de l’administration territoriale et président de la Commission nationale du Hadj, Hodabalo Awate.

La date limite des inscriptions est fixée au 25 février 2024.

Pour rappel, le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite.

Le partenariat entre le Togo et la France devrait s’approfondir dans le domaine du volontariat. Mercredi 07 février à la primature, Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, a fait part au Premier ministre, Victoire Dogbé des ambitions de son institution.

 « Notre conviction est de rééquilibrer les échanges et de donner davantage d'opportunités aux jeunes togolais de venir faire des missions en France. Nous sommes persuadés aussi que la mobilité qui se situe au sein du continent peut être un grand catalyseur du développement et de complémentarité », a indiqué le responsable.

Les échanges ont été l’occasion pour Yann Delaunay de saluer les efforts du Togo et d’exposer à la cheffe du gouvernement, les conclusions de la rencontre des 12 pays d’Afrique sur le développement des écosystèmes nationaux.

Pour rappel, les liens de collaboration entre le Togo et France Volontaires ont été développés depuis 1965.  Selon les récentes données, le Togo a accueilli plus de 14000 volontaires français entre 2011 et 2022.

Le ministère de l’agriculture a réceptionné mercredi 07 février une nouvelle cargaison de riz blanc dans le cadre du projet Kennedy Round (KR). Au total, 3638 tonnes de riz d’une valeur de 1,250 milliard FCFA ont été débarquées au port de Lomé.

Comme les précédentes, cette nouvelle cargaison sera mise en vente à des prix abordables aux populations et aux couches défavorisées. Les recettes de cette opération serviront après concertation entre les deux gouvernements (Togo et Japon), à financer des projets de développement sociaux et économiques.

« Ces fonds ont permis ces dernières années de mettre en place 60 Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) à travers le pays. Nous venons également de recevoir l’accord du gouvernement japonais pour utiliser une partie de ces ressources pour acquérir 100 tracteurs », a indiqué Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du ministère de l’agriculture.

Pour rappel, depuis 2008, le Togo a bénéficié de 12 projets du KR évalués 24,5 milliards de FCFA qui ont permis d’acquérir 114 692 tonnes de céréales composés 81 849 tonnes de blé et 32 843 tonnes de riz mises à la disposition des populations vulnérables à des prix abordables.

Le bateau de croisière Bolette a accosté mardi 06 février au port de Lomé en provenance de la Namibie. A bord, près de 1300 touristes, majoritairement britanniques, venus découvrir les atouts touristiques du Togo.

Avec l’appui du ministère de la culture et du tourisme, ces touristes ont visité différents lieux comme la maison des esclaves à Agbodrafo, le marché des fétiches d’Aného, le village des pêcheurs de Kpémé et l’Université de Lomé. Ils ont également assisté à la danse Zangbeto à Avepozo.

« Nous sommes très heureux de voir le marché aujourd'hui et d'entendre l'histoire du Vodou et des fétiches, parce que pour nous, c'est une chose très inconnue, parce que c'est tout à fait une culture différente. C’est un bon spectacle ici, pour les visiteurs et pour les touristes, parce qu'on se sent très en sécurité. », a indiqué Angela, une touriste.

La capitale togolaise a abrité mardi 06 février, une rencontre consacrée au lancement du programme de Développement des écosystèmes nationaux de volontariat en Afrique (DENVA). Les travaux, présidés par la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida, ont réuni les représentants de 12 pays (le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Congo, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo).

Copiloté par l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et France Volontaires, le programme vise à favoriser la mobilité des jeunes africains vers d’autres pays du continent pour des expériences professionnelles.

Concrètement, le mécanisme permettra d’accompagner l’évolution quantitative et qualitative du nombre de volontaires déployés et de professionnaliser les métiers de l’engagement.

En outre, il s’agira de développer une coopération entre les différents dispositifs nationaux de volontariat, tant au niveau intra-africain qu’international.

Pour le Togo, considéré comme une référence en matière de volontariat, « non seulement ce programme renforcera la notoriété et le leadership du pays au niveau continental en matière de gestion de programmes nationaux de volontariat, mais il permettra également de catalyser le potentiel de la jeunesse pour un développement durable et inclusif », a expliqué la ministre.

Pour rappel, au Togo, ce sont plus de 65000 volontaires qui ont été mobilisés depuis 2011 au sein des différentes catégories mises en place par l’ANVT.

Le Togo poursuit la diversification de ses partenariats sur l’échiquier diplomatique international. Le pays vient en effet de rejoindre l’Organisation des États Américains (OEA), en qualité d’Observateur Permanent.

L’intégration a été officialisée le 26 janvier dernier à Washington DC (USA), à la faveur d’une cérémonie de remise de lettres de créance, entre l’ambassadeur du Togo, Frédéric Edem Hegbe, et le Secrétaire général de l'institution, Luis Almagro. 

Les échanges à l’issue du cérémonial ont été l’occasion pour l’ambassadeur d’exposer les ambitions du Togo, conformément à sa feuille de route et ses potentialités. Particulièrement, un point a été fait sur l’engagement du pays sur les questions de paix, de sécurité et de lutte contre le terrorisme, en phase avec les objectifs de l’Organisation. 

Pour rappel, l’OEA est une organisation intergouvernementale créée en 1948 et qui regroupe la plupart des gouvernements des États d'Amérique. Elle met notamment en place des programmes et projets visant à réduire la pauvreté, à améliorer l’éducation, à renforcer la santé publique, à promouvoir le commerce et l’investissement, ainsi qu’à résoudre les conflits. Pour le Togo, il s’agit d’une nouvelle plateforme permettant d’explorer d’autres pistes de coopération.

Au Togo, la qualité des services mobiles a enregistré une légère amélioration depuis la dernière mise en demeure de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, à l’endroit des deux opérateurs, Togo Cellulaire et Moov Africa Togo. C’est ce qui ressort de la récente campagne nationale de mesures opérée en décembre dernier par l’Arcep. 

Les conclusions, rendues publiques mardi 06 février, révèlent des hausses respectives de 5,28% pour Moov et 1,94% pour Togocel, en ce qui concerne la qualité de leurs services mobiles. Globalement, les améliorations, qui couvrent plusieurs indicateurs, “sont plus significatives dans le Grand Lomé qu’à l’intérieur du pays”, note le gendarme des télécoms. 

De façon détaillée, la filiale du Groupe Togocom se révèle “beaucoup plus performante [...] pour le service Voix sur tout le territoire”, tandis que sur le service internet, la compétition est relativement plus serrée. 

En effet, sur la 3G, les deux opérateurs “affichent globalement des performances internet 3G assez proches”, indique l’Arcep. Ainsi, dans le Grand Lomé, “ils ont un taux de conformité identique de 69,05%. En dehors du Grand Lomé, Togocel dépasse Moov avec un taux de conformité de 48,08% contre 42,95%”.

En ce qui concerne la 4G, Moov est “beaucoup plus performant” dans le Grand Lomé, tandis que Togo Cellulaire passe devant sur le reste du territoire. 

Si ces évolutions sont à saluer, “les deux opérateurs restent toujours assez loin des seuils réglementaires”, a conclu le régulateur.

Au Togo, les efforts pour l’accès universel à l’énergie vont se poursuivre cette année. En effet, pour 2024, le gouvernement prévoit d’investir 57 milliards FCFA dans ce secteur.

Avec cette dotation qui représente 98 % du budget annuel (58 milliards FCFA) alloué au ministère délégué chargé de l’énergie et des mines, il s’agira de poursuivre les chantiers déjà entrepris. Entre autres, l’initiative CIZO, le projet d’électrification de 317 localités et le Fonds Tinga, destiné à faciliter l'accès à l'électricité aux ménages.

Également, une partie de cette enveloppe devrait permettre l’extension de la centrale solaire de Blitta et le démarrage des travaux de construction de la centrale photovoltaïque de sokodé.

Pour rappel, l'ambition du Togo est de parvenir à l’électrification pour tous d’ici à 2030.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 05 février une rencontre consacrée à l’exploitation des données géoréférencées de recensement à l’ère des nouvelles technologies. L’activité organisée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec l’Institut national de la statistique et des études économiques démographiques (INSEED) réunit les experts de quatre pays d’Afrique de l’ouest (Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et le Togo).

Durant trois jours, il s’agira de définir une vision collective conduisant au développement de nouveaux produits utilisant les nouvelles technologies notamment l'intelligence artificielle pour améliorer l’utilisation des données de recensement.

Concrètement, les participants exploreront l’ensemble des potentiels offerts par les nouvelles technologies pour réorganiser l'approche des données.

Pour rappel, au Togo, le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) remonte à octobre 2022. Les travaux de terrain notamment la cartographie censitaire, le dénombrement principal et l'enquête post censitaire ont été entièrement numériques.

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