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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi à Lomé, des personnalités, porteuses de message des Chefs d’Etat du Burkina Faso et de la Gambie. 

Le premier émissaire, Harouna Kaboré, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso, a été dépêché à Lomé ce weekend pour assister à l’inauguration de la PIA. Le responsable a dans ce sens “salué l’importance de cet ensemble d’infrastructures qui vient compléter les dispositifs en matière de logistique” et qui devrait bénéficier par ailleurs à son pays dans le cadre du corridor Lomé-Ouaga. Harouna Kaboré a également exprimé la reconnaissance de son pays, envers le soutien témoigné par le Togo après l’attaque barbare de Solhan.

L’émissaire gambien, le ministre des affaires étrangères Mamadou Tangara, a de son côté, transmis au leader togolais un message de son homologue Adama Barrow. Les échanges ont par ailleurs porté sur des questions liées à la stabilité et le développement dans la sous-région, et les évolutions au Mali et au Tchad.

Le Togo a célébré mardi à l’instar de la communauté internationale, la Journée Mondiale des Océans. L’occasion pour le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, de lancer un appel pour une prise de conscience. 

L’océan est essentiel à notre survie sur la terre”, a déclaré Edem Kokou Tengue, qui en appelle “à trouver le juste équilibre entre les activités économiques humaines et la préservation de ce capital important”. 

L’officiel a ensuite lancé “un cri du cœur aux uns et aux autres qui, de par leurs activités quotidiennes, côtoient l’océan, afin de le préserver et d’en faire une utilisation responsable”. 

Il y a quelques jours, le 5 juin, à la faveur de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), le ministre lançait déjà un autre appel similaire.

Au Togo, les métiers de la mer emploient plusieurs milliers de personnes, et contribuent significativement à l’économie nationale. 

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Le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale a exhorté ce mercredi les responsables des laboratoires (de biologie médicale, de métrologie, d’analyses et essais), et les différents organismes d’inspection et de certification, publics comme privés, à soumettre leurs différentes structures à l’accréditation. Kodjo Adedze s’exprimait à la faveur de la célébration, ce 9 juin, de la Journée Mondiale de l’Accréditation.

L’événement, institué depuis 14 ans, vise à promouvoir l’accréditation sur la planète. Face au thème retenu cette année (“L’accréditation supporte la mise en œuvre des objectifs de développement durable”), l’officiel a tenu à rappeler toute l’importance de cette démarche dans le développement des pays : “L’accréditation soutient les programmes de développement des Etats dans des domaines tels que le commerce transfrontalier, la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire des aliments, la santé, la protection de l'environnement, le développement industriel et des infrastructures”, a-t-il expliqué.

En dehors de la mise en place d’un Système ouest-africain d'accréditation (SOAC) par les 08 pays de l’Uemoa, le Togo a mis l’accent depuis plus d’une décennie sur la question. Ceci s’est traduit par l’adoption en 2009 d’une loi cadre sur la promotion de la qualité au Togo, qui a conduit à la création d’une Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) et ses structures affiliées, et l’instauration d’un Prix national de la qualité (PTQ) dont la 7ème édition a livré son verdict il y a quelques jours

Pour Kodjo Adedze, il est important pour tous les acteurs de se faire accréditer. “C’est à cette seule condition que nous pourrons renforcer la confiance des clients, améliorer l’accès de nos produits sur les marchés, minimiser les risques d’erreurs, et réduire les coûts de gestion et de production”, a martelé le ministre. 

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L’Office Togolais des Recettes va prochainement effectuer un recensement fiscal géolocalisé par région. L’opération consistera principalement en une collecte de données par des agents, et sera menée de concert avec les communes du pays.

L’objectif est d'enregistrer les données récoltées dans une base unique et de les traiter, afin de dresser à terme, une cartographie fiscale du territoire. La durée du recensement sera de six semaines dans chacune des cinq régions, annonce l’Office, qui vient d’ouvrir un appel à candidatures pour recruter des agents recenseurs. La sélection, ouverte jusqu’au 25 juin 2021, s’adresse à tous les Togolais (avec une limite d’âge de 35 ans maximum au 1er janvier).

Rappelons que l’OTR a entamé depuis un an et demi et l’effectivité des communes, une politique de décentralisation fiscale. Pour le compte de l’année 2021, il est attendu une contribution de 664 milliards FCFA des recettes fiscales au budget national.

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Au lendemain de l’inauguration de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux du Togo ont affirmé leur adhésion à ce projet phare de la nouvelle vision gouvernementale. C’était lors d’une série d’audiences lundi à Lomé avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Tour à tour, représentants de la SFI, de la Banque Mondiale, de la BAD, de l’Africa Finance Corporation, du Fonds pour le développement de l’exportation en Afrique (FEDA), ou encore d’Arise IIP et ses partenaires, ont félicité le gouvernement pour les nombreuses réformes opérées afin d’attirer davantage les investisseurs et de rendre le pays encore plus attractif. Les différents partenaires ont en outre exprimé leur disponibilité à accompagner le Togo dans la réussite de la plateforme. 

En rappel, la PIA, fruit d’un investissement de 200 millions d’euros pour sa première phase d’exécution, se veut le nouveau porte-flambeau de la nouvelle politique industrielle du Togo. L’infrastructure doit favoriser la création, dans ses premières années, d’au moins 35 000 emplois.

Un foyer de contamination à la grippe aviaire a été identifié dans une ferme située à Djagble-Kleme (Zio), a annoncé lundi le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej). L’alerte a été donnée, après qu’une morbidité inattendue et une mortalité massive aient été observées sur le site. 

L’équipe de spécialistes et d’agents de la Direction de l'élevage dépêchée sur le site, a diagnostiqué la présence de la maladie et procédé à l’incinération des bandes de volailles et la circonscription du foyer. Des mesures préventives ont été décrétées dans la foulée.

Il s’agit notamment pour les aviculteurs de la limitation des visites, de l’arrêt de l’introduction de nouveaux animaux dans les cheptels, de la désinfection régulière des matériels, poulaillers et fermes, ou encore de l’arrêt du partage des matériels et ingrédients entre éleveurs ou d’autres acteurs. 

En outre, les aviculteurs sont également invités à éviter de se serrer les mains et à respecter les mesures de distanciation sociale dans les provenderies, et surtout informer les vétérinaires, les zootechniciens ou la Direction de l'élevage en cas d'apparition d'un signe étrange ou de mortalité massive.

Le Togo, qui a fait face à cinq crises successives de grippe aviaire entre 2007 et 2018, a mis en branle depuis fin 2020, des manœuvres pour actualiser sa riposte et affiner ses différents programmes de prévention contre la maladie. Le nouveau plan de lutte national met ainsi l’accent sur le renforcement des contrôles de mesures de biosécurité dans les élevages avicoles dans l’ensemble des 05 régions du pays. 

Une politique nécessaire aux yeux du gouvernement, qui ambitionne de tripler la production nationale avicole d’ici les prochaines années.

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Le Premier ministre, Victoire Dogbé s’est entretenu lundi avec deux délégations d’institutions financières internationales : la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI). Les échanges ont globalement porté sur la situation économique du Togo et les efforts de relance post-Covid.

Les deux institutions entendent renforcer leur collaboration avec Lomé, afin de dynamiser davantage la création d’emplois.

Une mission de dialogue de haut niveau de la Banque africaine est d’ailleurs dans ce sens en séjour dans le pays, afin de rencontrer des officiels, des membres du patronat et du secteur financier. “Il s’agit pour nous de s’enquérir des très belles performances macroéconomiques du Togo et aussi pour examiner les différents piliers qui pourraient sous-tendre notre stratégie en cours de préparation pour la période 2021-2025”, explique la DG du Bureau régional de développement et de prestations de services pour l’Afrique de l’Ouest du Groupe, Marie Laure Akin-Olugbade.

Quant à la SFI, les échanges se sont déroulés avec le vice-président, Sergio Pimenta qui achevait une visite de 48h dans le pays

La localité de Sessaro (42 km au nord-est de Sotouboua) a subi le 31 mai dernier un vent violent accompagné d’une pluie qui a occasionné des dégâts matériels ainsi que des pertes en vies humaines.

Plusieurs bâtiments du lycée de la localité (Sessaro-Mazada) ont été gravement endommagés, provoquant le décès de trois élèves en classe de 6ème, et blessant 33 autres. 

Dans un communiqué publié ce lundi, le gouvernement a présenté ses sincères condoléances aux familles éplorées et à toute la communauté éducative, et exprimé sa compassion et sa sympathie à l’endroit des blessés. “Des diligentes dispositions ont été prises par les ministères sectoriels pour apporter un soutien aux familles touchées par ce drame”, rassure l’exécutif. 

En outre, “des dispositions urgentes ont été prises pour la rénovation immédiate des infrastructures du lycée de Sessaro Mazada”.  

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Le Togo poursuit sa dynamique d’amélioration de son secteur aérien. Le pays envisage en effet de se doter d’un programme national de sécurité de l’aviation civile. 

Le sujet a fait l’objet d’un examen (via un projet de décret) il y a quelques jours en conseil des ministres, et sera de nouveau discuté. Il doit notamment permettre in fine de rendre davantage sécurisé, ce secteur en pleine croissance.

Il y a une quinzaine de jours, le gouvernement étudiait dans le même ordre d’idée, la création d’un Bureau d’enquêtes d’accidents d’avions, pour élucider les crashs ou incidents liés aux aéronefs.

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Après l’Université de Lomé il y a deux jours, l’Université de Kara (UK) va lancer la campagne de vaccination de ses étudiants à partir du 9 juin prochain. L’opération dont la phase d’enrôlement a débuté depuis plusieurs jours, concerne tous les étudiants âgés d’au moins 20 ans. 

Elle se tiendra sur 4 jours, (jusqu’au 12 juin) et doit permettre, indique l’administration universitaire, de participer aux “efforts des pouvoirs publics pour un retour à une vie sociale et économique normale”. Les inoculations se feront avec les vaccins Sinovac, réceptionnés il y a un peu plus d’un mois, par les autorités sanitaires. 

Rappelons que dans le même temps, la campagne d’administration de la deuxième dose, se déroule sur toute l’étendue du territoire.

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