RTG

RTG

Deux ans après le lancement du processus de décentralisation au Togo, le gouvernement togolais prévoit de doter 6 communes des 5 régions économiques, d’un schéma directeur d’aménagement et d’urbanisation.  Il s’agit entre autres de Zio 1 dans la région maritime, Ogou 1 et Kloto 1 dans les Plateaux, Tchaoudjo 1 dans la Centrale, Kozah 1 dans la Kara et Tône 1 dans les Savanes.

Ce plan directeur devrait permettre à ces communes de disposer d’un document de réglementation et de gestion de l’espace urbain organisant la circulation et les transports. Aussi, aiderait-il à se projeter à l’horizon 20 ans en vue de mener de grands chantiers stratégiques conformément à la dynamique d’urbanisation en cours dans le pays.

La réalisation de ce schéma sera financée par une partie de financement de 30 millions $ soit 16 milliards FCFA alloué par la Banque mondiale au Projet d’Infrastructure et de Développement Urbain (PIDU).

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette ambition, le ministère de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Réforme foncière a lancé un avis d’appel à manifestation d’intérêt de services de consultant pour effectuer le diagnostic de chacune de ces communes.

mercredi, 16 juin 2021 18:53

PIA et ARISE entrent au capital du MIFA

Transformé en Société anonyme (SA) il y a un peu plus de deux ans, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) compte deux nouveaux actionnaires : la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) et la holding ARISE Special Economic Zone.

Le gouvernement a en effet examiné mercredi un projet de décret autorisant la cession partielle ou totale au secteur privé, des actions de l’Etat dans le capital de la société.

La prise de ce décret vient parachever un processus destiné à accompagner la stratégie de développement agro industrielle du Togo. En effet, les deux nouveaux actionnaires qui rejoignent l’Etat et la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC), portent le futur industriel du pays à travers la PIA mise en service il y a quelques jours

Avec cette entrée au capital (qui n'impacte pas l’accompagnement des bénéficiaires sous contrat avec le mécanisme), PIA et ARISE aideront, espère le Gouvernement, à relever les défis rencontrés dans la mise en œuvre du Mifa (financement de l’agriculture et focalisation sur les filières prioritaires, amélioration des revenus des producteurs, fourniture en quantité suffisante de matières premières aux industries locales).

Du reste, précise l’exécutif, l’actionnariat du Mifa reste toujours au secteur privé, l’Etat n’ayant pas vocation à y perdurer. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers dans les secteurs de l’agro, des travaux publics, de la justice, du commerce et des sports. 

En tout, quatre projets de décret ont été examinés et quatre communications écoutées. 

Le Togo peut désormais exporter son miel vers les pays de l’Union européenne. C’est ce qu’a récemment annoncé le chef de la délégation de l’UE au Togo, Joaquin Tasso Vilallonga.

Dans les détails, c’est au total plus de 4000 apiculteurs et cueilleurs de miel togolais qui pourront désormais vendre le miel made in Togo certifié par le Plan National de Surveillance des Résidus (PNSR) sur un marché européen de plus de 450 millions de consommateurs.

Alors que le Togo s’est engagé dans la valorisation des produits forestiers non ligneux, dont le miel, cette nouvelle décision vient consolider le développement de la filière et augmenter les volumes d’exportation du pays vers l’UE. 

Par ailleurs, rappelons que la production apicole au Togo a connu un net accroissement entre 2018 et 2019, avec un volume passant de 37 727 litres à 59 833 litres, soit une hausse de 58,6% en un an.

 

Après la mauvaise performance de la dernière campagne cotonnière (chute de 43%), Olam International, le nouvel actionnaire majoritaire de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), va investir pour améliorer le rendement de la nouvelle saison.

Le groupe singapourien a annoncé mardi un investissement de 4,6 milliards FCFA pour faire rebondir la production à 135 000 tonnes en 2022 (contre 66 000 tonnes en 2021). 

Cet investissement conséquent sera notamment orienté vers les infrastructures industrielles et les outils de gestion informatiques. Ainsi dans le détail, 2,5 milliards FCFA serviront pour la rénovation des usines et le reste pour les remplacements de pièces détachées ainsi que les outils informatiques. 

Parallèlement, la NSCT préfinancera la nouvelle campagne à hauteur de 9 milliards FCFA pour l’achat des intrants pour les 180 000 hectares, et des avances de fonds pour les gros producteurs de coton. Des ressources qui seront récupérées en fin de saison. 

La campagne 2021-2022, la toute première d’Olam, est celle de la reconquête des acteurs pour, non seulement, l’amélioration des rendements, mais aussi pour augmenter les revenus des producteurs”, a soutenu dans ce sens le président du conseil d’administration de la NSCT, Simfétchéou Pré. 

Il y a quelques jours, le 09 juin dernier au lancement officiel de la nouvelle campagne, les autorités cotonnières avaient réaffirmé leur ambition première : atteindre une production de 225 000 tonnes de coton graine à l’horizon 2025, en lien avec les objectifs gouvernementaux.

La Représentation nationale a adopté mardi en plénière, des modifications additionnelles à apporter au Nouveau Code du Travail dont s’est doté le pays il y a six mois.

Ces modifications, voulues par le gouvernement, ont pour objectif de clarifier et préciser certaines dispositions, et rendre le Code plus souple en l’adaptant aux nouveaux contextes.

Elles concernent en tout une vingtaine d’articles de la nouvelle mouture, et portent essentiellement sur le droit de grève, les formalités de création et de déclaration des syndicats professionnels, ou encore la transparence financière des syndicats. 

Cette loi sera une grande réforme sociale, qui transformera en profondeur le droit du travail pour favoriser une plus grande représentativité des organisations syndicales en s’appuyant sur le dialogue social”; a déclaré la présidente de l’Assemblée Nationale, Yawa Djigbodi Tsegan à l’issue des travaux.

Pour le ministre de la fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale, Gilbert Bawara, présent, ces retouches étaient nécessaires, pour “opérer un nouveau régime protecteur et renforcer la responsabilité des acteurs”. 

Pour rappel, le nouveau code “avant-gardiste”, adopté le 29 décembre 2020, venait en remplacement de celle de 2006 devenue obsolète. 

mardi, 15 juin 2021 18:49

Début des épreuves du CEPD 2021

L'examen du Certificat d'études du premier degré (CEPD) a officiellement démarré mardi 15 juin sur toute l'étendue du territoire.

En tout, 202 986 candidats, dont 98 145 filles (soit une proportion de 48,35%), répartis dans 1241 centres d'écrit, partent à l’assaut de ce premier sésame scolaire qui ouvre les portes du collège.

L'évaluation de cette année se tiendra sur 3 jours, en respect des mesures barrières et du quota des élèves par salle.

L'examen du CEPD est la deuxième évaluation nationale de l’année académique 2020-2021, après celle du CAP qui s’est tenue il y a quelques semaines.

Inaugurée il y a un peu plus d’une semaine, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) devrait accueillir très prochainement son premier centre de formation. Le coup d’envoi des travaux de cet institut a été donné lundi à Adetikope (20 Km de Lomé), lors d’une cérémonie symbolique de pose de première pierre effectuée par le Premier ministre Victoire Dogbé et le ministre allemand de la coopération, Gerd Müller, en visite officielle au Togo.

Prévue pour être bâti sur une superficie de 1 hectare, l’infrastructure, fruit d’un partenariat public-privé devrait participer à la formation du personnel de la plateforme, et autres apprenants, afin de permettre à la PIA de disposer d’une main d'œuvre qualifiée. Dans le détail, il s’agira d’offrir 8 formations professionnelles dans 3 domaines différents :  la transformation des produits agricoles, l'industrie et la construction. Le futur centre devrait par ailleurs accueillir plus de 300 apprenants par cycle de formation.

Notons qu’à l’instar des partenaires internationaux du Togo qui ont adhéré au projet de la PIA, le ministre allemand, qui a pris part à la pose de la première pierre, s'est engagé à trouver des partenaires en Europe et surtout en Allemagne, prêts à y investir.

La cheffe du Gouvernement a, quant à elle, “salué l'intérêt porté par l'Allemagne à ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique industrielle du Gouvernement axée sur la transformation locale des ressources agricoles et naturelles.”

Pour rappel, la PIA a nécessité un investissement de plus de 130 milliards FCFA (soit 200 millions d’euros) entièrement mobilisé par Arise IIP. Ce dernier en détient 65% des parts contre 35% pour l'Etat togolais. Elle compte créer au moins 30 000 emplois, dès les premières années.

Lire aussi:

Faure Gnassingbé : “La PIA n’est qu’un exemple de ce qui peut être réalisé au Togo”

En visite de travail au Togo depuis dimanche 13 juin, le ministre de la coopération allemande, Gerd Müller a été reçu lundi par le Président de la République Faure Gnassingbé.

Au Palais de la Présidence, les deux personnalités ont discuté des questions économiques et des réformes opérées par le Togo ces dernières années. Elles ont aussi passé en revue les différents axes de la coopération germano-togolaise ainsi que ses perspectives futures.

1 SIGNATURE

Ainsi, les échanges autour de ces questions bilatérales ont débouché sur la signature d’une Déclaration d’intention conjointe de partenariat pour les réformes, dotée d’une enveloppe de 142 millions d'euros.

L’accord va porter essentiellement sur l’amélioration au Togo des conditions pour les investissements privés, l'agro-industrie et l'énergie entre autres...  “Ce nouveau partenariat témoigne du dynamisme de la coopération bilatérale et constitue un soutien important à la transformation structurelle de notre économie conformément à la feuille de route gouvernementale “Togo 2025»” , a notamment souligné le Chef de l’Etat.

Sur un autre plan, il a été question d’aborder les enjeux relatifs à la crise sanitaire, un sujet sur lequel Berlin a été très actif aux côtés de Lomé. En effet, le gouvernement fédéral allemand a fortement appuyé le pays depuis le début de la pandémie. Auxpremières heures de sa visite, le ministre allemand avait offert au nom de son pays, des équipements (respirateurs et oxymètres) destinés aux centres hospitaliers régionaux et universitaires (CHR et CHU) du pays.

 

Au Togo, la diffusion des messages des spots et des affiches publicitaires, est désormais soumise à un visa préalable de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

Cette sortie de l’institution garante de la liberté et de la protection de la presse et autres moyens de communication de masse, dans un communiqué lundi, s’étend notamment aux publicités des tradithérapeutes, des produits de la médecine traditionnelle qui, quant à elles sont désormais interdites sur les télévisions et radios.  

La Haac précise ainsi aux agences de communication et de publicité, aux sociétés de presse audiovisuelle, de presse écrite et en ligne de se faire visionner et valider leur publicité par ses services avant toute diffusion sur leurs différentes plateformes.

L’institution publique souligne en outre que les éléments à visionner sont à déposer au secrétariat de la Haac, tous les jours ouvrables entre 07H30 et 10H30, pour visionnage et validation et ne sont retirés que l'après-midi à partir de 14H30.

Cette injonction du service du contrôle des médias intervient dans un contexte où l'exécutif ambitionne d’élargir ses prérogatives, notamment pour assainir le cadre d’exercice des différents acteurs de l’audiovisuel et de la communication.

Lire aussi

Les télévisions satellitaires illégales sommées d’arrêter leurs diffusions