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La Télévision nationale togolaise (TVT) est actuellement gérée par un comité de direction sous la responsabilité du ministère de la communication et des médias. La clarification a été faite jeudi par le ministère. 

La décision a été prise, à la suite du départ à la retraite de son directeur par intérim. La mise en place de ce comité, explique le ministère, “permet d’éviter la multiplication des nominations de directeurs par intérim”. La chaîne nationale est en effet en attente depuis quelques semaines de l’opérationnalisation de la Radio et Télévision du Togo (RTVT)

Le déploiement de cette structure approuvée en janvier dernier par le gouvernement, permettra de parachever le processus de mutation des médias publics et de mieux les encadrer.

Cinq sociétés étatiques, la Togolaise des Eaux (TdE), la Société de Patrimoine Eau et Assainissement en milieu urbain et semi-urbain (SP-Eau), la Loterie nationale togolaise (Lonato), l’Office de développement et d’exploitation des forêts (ODEF) et la Société des Postes du Togo (SPT), s’apprêtent à faire l’objet d’un audit.

Le ministère de l’économie et des finances a lancé des manœuvres dans ce sens, pour la sélection de cabinets spécialisés. 

L’opération se réalisera aussi bien sur les plans financier, comptable, qu’organisationnel. Le but est notamment de s’assurer que les ressources de ces entités ont été utilisées à bon escient, qu’elles respectent les normes et principes de comptabilité en vigueur, ou que les procédures administratives ou organisationnelles sont bien suivies. 

Les cabinets devant mener cette inspection devront, ajoute le ministère, “indiquer l’impact financier pour toute opinion négative relevée lors de leurs constatations”. 

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des services publics et de la transparence de gestion prônée par le gouvernement. L’an dernier, un vaste audit avait déjà été annoncé pour les établissements publics.

Au Togo, l’actualité est marquée depuis deux semaines par plusieurs faits majeurs : mouvements dans le secteur de l’éducation, augmentation des prix des produits de consommation et des produits pétroliers, entre autres. Dans une intervention radiophonique mardi, le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan est revenu sur les différents sujets, en précisant notamment la position du gouvernement et en invitant les différents acteurs à l’apaisement. 

‘L’éducation, au coeur de l’action gouvernementale’

La position du gouvernement n’a pas varié depuis le début, elle est très claire, c’est celle du dialogue”, a rappelé d’entrée l’officiel en ce qui concerne surtout le secteur éducatif. L’écosystème est en effet de nouveau confronté depuis plusieurs jours à des annonces de débrayages, organisés par le “Syndicat des Enseignants du Togo (SET)”, une “organisation illégale” aux yeux de l’exécutif puisque n’étant pas officiellement et régulièrement constituée comme l’exigent les dispositions en vigueur au République Togolaise. 

La question enseignante est au cœur de l’agenda politique et les négociations ont commencé avec les différents syndicats depuis un moment. Il s’agit de discuter avec les acteurs du pays pour co-construire l’école d’aujourd’hui et de demain. Les efforts du gouvernement à avoir des enseignants ne doivent pas être balayés du revers de la main”, a poursuivi le ministre, avant de déplorer les débordements d’élèves qui ont suivi l’exclusion de certains enseignants : “Les élèves n'ont pas vocation à se retrouver dans la rue, à caillasser des véhicules ou édifices publics. Un élève qui s'écarte du cadre légal devient un délinquant et la loi sera appliquée”. 

Mardi, une nouvelle rencontre s’est tenue entre le Gouvernement et les parties impliquées. 

Cherté de la vie : des mesures annoncées bientôt 

Sur la question de la hausse généralisée des prix des produits, le porte-parole du gouvernement a précisé que l’exécutif “n’a pas attendu pour prendre des mesures”. 

Les subventions qui étaient accordées sur de nombreux produits ont été maintenues voire augmentées”, a indiqué Akodah Ayewouadan. Face à la situation qui évolue chaque jour au gré de la conjoncture internationale, “un état des lieux est en cours”, et des mesures seront bientôt annoncées.

Initié en 2017 par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale, afin d’aider à générer des revenus pour les jeunes défavorisés du Togo, le projet ‘Opportunités d’Emplois pour les Jeunes Vulnérables’ (EJV) est officiellement arrivé à son terme en 2021. En quatre années de mise en œuvre, le mécanisme s’est révélé un important outil d’insertion socio-professionnel.

Au total, près de 14 500 jeunes âgés de 18 à 35 ans issus de 200 villages, parmi lesquels 56% de femmes ont été touchés. Le projet, décliné en deux composantes, Activités génératrices de revenus (AGR) et Travaux à haute intensité de main d'œuvre (THIMO), ont permis de réaliser plusieurs actions communautaires, conformément aux ambitions de développement à la base. 

Sous la houlette de l’Agence nationale dédiée (Anadeb), des pistes rurales (116 km au total sur le territoire), des retenues d’eau et infrastructures de base ont pu être réalisées ou aménagées, dans les localités les plus vulnérables. Un accent a été mis sur l’auto-développement, permettant à plus de 3000 jeunes en tout de s’alphabétiser, et de bénéficier de formations entrepreneuriales pour réussir des micro-projets. 

Une prorogation est envisagée, afin de capitaliser sur les différents acquis obtenus. 

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mercredi, 06 avril 2022 15:41

Éducation : neuf autres enseignants exclus

Le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara a signé mardi un nouvel arrêté excluant neuf autres personnes du cadre des fonctionnaires de l’enseignement. La décision vient en complément aux mesures administratives prises il y a une semaine, qui ont vu 137 enseignants retirés de la fonction publique enseignante

Comme les précédents, les nouveaux enseignants à qui il est reproché des “agissements contraires aux exigences”, ont été mis à la disposition de l’administration générale. Une instruction a en outre été ouverte contre toutes les personnes exclues. 

Mardi, à la faveur d’une réunion avec les fédérations signataires du mémorandum d’entente et les autres acteurs éducatifs, le gouvernement a de nouveau clarifié sa position : celle d’un “dialogue franc” et “constructif”, dénué de “subtilités” et de “menaces”.

Un navire, immatriculé ‘TRUST 79’ en provenance du Ghana, pour le chantier naval OTAM, situé dans la zone portuaire togolaise, a échoué sur la plage d’Ablogamé. La préfecture maritime qui s’est saisie de l’affaire, a adressé une mise en demeure aux propriétaires, pour un enlèvement rapide. 

Des dispositions ont d’ores et déjà prises pour que le fuel soit pompé du réservoir, et éviter ainsi tout risque de pollution. L’équipage à bord comportait 11 personnes, parmi lesquelles huit Ghanéens et trois Nigérians. 

Il y a quelques semaines, le Togo a adhéré à deux nouvelles conventions maritimes, dont l’une portait sur l’enlèvement des épaves.  

Au Togo, le rythme de la création d’entreprises reste toujours aussi soutenu, dans le sillage des dernières années. Au premier trimestre de l’année 2022, 3932 nouvelles entités ont vu le jour, selon la compilation des statistiques du Centre de formalité des entreprises (CFE).

S’il est en légère baisse par rapport à celui de l’année dernière à la même période (4087 entreprises), ce chiffre confirme néanmoins la tendance mensuelle observée depuis 2020. Ainsi, dans le détail, 1300 nouvelles structures d’affaires ont été créées en Janvier, 1278 en Février et 1354 en Mars

D’autres tendances, comme l’intérêt des femmes pour l’aventure entrepreneuriale, se sont également confirmées au cours de ces trois premiers mois.

Elles sont en tout 1076 nouvelles entreprises à avoir été portées par des femmes, soit une proportion de 27%, en légère hausse. Le nombre de sociétés créées par les Togolais s’établit à 3346 (85%) contre 586 pour les étrangers. Enfin, la majeure partie des entités ont été formalisées par des personnes physiques (60%).  

Depuis 2019, la création d’entreprises établit annuellement de nouveaux records. Ces performances qui restent désormais à se traduire significativement dans l’activité économique, sont surtout portées par les différentes réformes opérées sur ce segment par le gouvernement.

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Après avoir maintenu à la baisse les prix lors de la dernière campagne agricole, le gouvernement subventionnera de nouveau les intrants pour la prochaine saison. Une importante quantité a d’ailleurs été commandée par l’Etat, afin de couvrir la totalité des besoins des producteurs. 

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Le déploiement des engrais est déjà en cours dans les différentes régions, sur la base des productions spécifiques à chacune d’entre elles. D’autres mesures sont également prises afin de lutter contre la ruée spéculative menée par certains exploitants, et les sorties de stocks hors des frontières. Dans ce sens, prévient le ministère de l’agriculture, “des contrôles stricts seront effectués aux frontières et beaucoup d’autres mesures draconiennes seront prises avec l’appui des forces de l’ordre et de sécurité”.

Pour rappel en 2021, l’exécutif avait fixé la vente du sac de 50kg d’intrants à 12 500 FCFA, un prix bien en-deçà de ceux pratiqués actuellement dans la sous-région ouest africaine.

Le ministère de l’économie et des finances a lancé lundi les travaux de l’élaboration du Document Budgétaire Sensible au Genre (DBSG) pour l’année 2023. L’activité s’inscrit dans le cadre d’une démarche gouvernementale consistant à appliquer l’approche de l’égalité hommes-femmes au volet financier des politiques publiques, conformément aux différents engagements auxquels a souscrit le pays.

Concrètement, la budgétisation sensible au genre permettra d’allouer des ressources qui contribueront à la réduction des inégalités entre les genres, et à renforcer l’inclusion. Une fois élaboré, le DBSG prendra en compte une dizaine de ministères et d’institutions. L’ambition est de l’étendre plus tard à toutes les institutions publiques. 

Pour un meilleur avenir et un développement durable, il importe de repenser la place réservée aux femmes dans nos différentes sphères de prise de décision”, explique le SG du ministère, Kofi Paniah. Les travaux s’achèveront le 15 avril.

A Lomé et en périphérie, la fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers de mercredi à dimanche, annonce la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET). En cause, les habituels travaux de maintenance en lien avec le Contrat de performance révisé.

Les coupures interviendront principalement en journée, entre 09h00 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. La compagnie publique recommande à cet effet “que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité”.

Programme des interruptions   

Mercredi 06 avril 

09h00 à 14h00 : Nanégbé et ses environs, Agbata, Kossi Agbavi et leurs environs.

 

Jeudi 07 avril  

09h00 à 13h00 : Zone Agoè Gnamassi et ses environs

09h00 à 14h00 : Zone Agoè-Légbassito, Gnamassi et environs

 

Dimanche 10 avril  

09h00 à 14h00 : Zone Soted et ses environs