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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué jeudi une visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire. A Abidjan où il a été accueilli, le n°1 togolais a eu un entretien avec son homologue Alassane Ouattara. 

Au centre des échanges, la situation sociopolitique dans la sous-région, particulièrement au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, et la lutte contre le terrorisme. 

Nous devons tout faire pour éviter l’impasse, d’un côté comme de l’autre et sortir des sentiers battus. Il faut continuer à se concerter entre nous chefs d’Etat, mais également avec les autorités de transition. Ce sont des situations transitoires qui devront passer”, a notamment déclaré le chef de l’Etat. 

La lutte contre le terrorisme ne peut plus être vue aujourd’hui comme un problème du Mali, du Burkina ou du Niger. Ça devient un problème sous régional, et de la Cedeao”, a en outre insisté Faure Gnassingbé, avant d'inviter les pays de la sous-région “à tout mettre en œuvre pour résoudre ces problèmes avec beaucoup plus d’audace et de solidarité”. 

La délégation présidentielle était composée de quelques membres du gouvernement.

Le Togo s’apprête à disposer d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption. Un document est en élaboration dans ce sens. 

Le plan, dont la dernière mouture provisoire a été présentée il y a quelques jours à Lomé, identifie plusieurs secteurs exposés aux faits de corruption et d’infractions assimilées. Une fois validée, la nouvelle stratégie permettra, selon le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), “d’implémenter les techniques et mesures pertinentes figurant dans les conventions que le pays a ratifié” sur la question. 

S’ils peinent encore à se refléter véritablement, les efforts du pays commencent peu à peu à être visibles. Dans le dernier classement annuel de Transparency International qui évalue la perception de la corruption dans 180 pays dans le monde, le Togo a fait un bond de six places, après deux ans de stagnation.  

Près de six mois après sa dernière sortie dans le cadre des Obligations de relance (ODR), le Togo sera de retour vendredi sur le marché financier régional. Dans le viseur, un montant de 30 milliards FCFA.

Les titres, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, auront une maturité de 7 ans (84 mois) et sont assortis d’un taux d’intérêt de 5,8%. 

Reconduit le 1er avril, le programme des ODR avait été initié en 2021 par la Bceao et l’agence régionale des titres. L’objectif de ces instruments est de permettre aux Etats membres de l’Umoa de financer leurs plans de relance économique massifs suite à la pandémie.  

A ce jour, le Togo a mobilisé plus de 300 milliards FCFA via le mécanisme.

Au premier trimestre 2022, l’Agence nationale du volontariat (ANVT) a mobilisé en tout 7929 volontaires. Le chiffre, dévoilé lors de la revue trimestrielle qui se déroule actuellement, est en hausse par rapport aux prévisions (7361 attendus). 

Au cours de la même période, près d’une soixantaine d’emplois ont été créés, dans plusieurs secteurs. Si la trajectoire est maintenue, des records de mobilisation pourraient être atteints en fin d’année.

Au Togo, le volontariat est en pleine expansion. En une décennie, près de 40 000 personnes dont 25 000 femmes ont été mobilisées et déployées au sein des divers programmes proposés par l’ANVT.

L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) est officiellement présente au Togo depuis mercredi. L’institution multilatérale panafricaine, spécialisée dans la gestion du risque et la garantie sur le continent, a lancé ses activités à Lomé, au lendemain d’une conférence de presse inaugurale. 

Avec cette présence désormais effective, les acteurs du secteur privé, opérateurs économiques togolais ou investisseurs, pourront bénéficier plus facilement de financements auprès des banques, avec des garanties contre les risques. Car depuis avril 2020, le Togo s’est offert une capacité supplémentaire, en termes d'assurance commerciale et d'investissement, et d’amélioration de la notation de sa dette souveraine, en adhérant à l’Agence, avec une participation initiale de 12,5 millions $, grâce à un prêt concessionnel accordé par la Banque Européenne d’Investissement.

Actionnaire souverain n°1 depuis 2021

Depuis l’année dernière, à la faveur d’un financement additionnel de 22,6 millions $ consenti par la Banque allemande de développement (KFW), le Togo est devenu l’actionnaire souverain le plus important de l’ACA, avec une participation de 35,2 millions $, soit une part de 6,7% dans l’actionnariat.

Face aux effets de la crise au Covid qui ont ralenti ses performances économiques, le pays a bénéficié d’une capacité de souscription de près de 177 milliards FCFA pour couvrir des secteurs comme la finance, le transport, et les infrastructures routières.

Pour le ministre de l'économie et des finances, “le mécanisme de garantie des investissements proposé par l’ACA contribuera à l’amélioration du climat des affaires au Togo”, en plus de divers autres avantages.

Pour rappel, deux décennies après sa création, l’ACA compte à ce jour 20 Etats membres.

La nouvelle feuille de route quinquennale du gouvernement pourrait bientôt recevoir l’appui de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Mardi, le président de l’institution George Agyekum Donkor a fait part au Premier ministre des ambitions de la banque.

Les deux personnalités, qui ont échangé dans le cadre d’une audience à la Primature, ont fait le tour de la coopération entre les deux parties. “Ce type de rencontre est nécessaire pour renforcer les relations entre le Togo, pays hôte, et la BIDC. Et pour féliciter également le gouvernement togolais pour les réalisations remarquables mises en place sous le leadership de son Président. Et les mesures prises en faveur des populations pour atténuer l’impact de la Covid-19. Il y a aussi, le PIB réel positif du Togo qui est l’une des réalisations les plus remarquables qu’on a pu constater dans la sous-région en termes de PIB réel positif. Il faut reconnaître le leadership du Président togolais”, a notamment déclaré George Agyekum Donkor, à l’issue de l’entretien. 

Si les initiatives de la Banque “s’alignent parfaitement avec les objectifs du gouvernement togolais contenus dans la feuille de route en termes de financements”, l’institution communautaire entend s’impliquer dans plusieurs secteurs comme les énergies renouvelables, la digitalisation et l’énergie.

454 nouveaux personnels dont 45 filles ont officiellement rejoint mardi les rangs de la gendarmerie nationale. La nouvelle vague, issue des classes 2018 et 2019, a prêté serment au Palais des Congrès de Lomé, lors d’une cérémonie. 

Avant leur intégration, les nouveaux gendarmes ont passé chacun les traditionnelles étapes : formation toutes armes au Centre national d’instruction (CNI) de Kara, passage à l’école nationale de gendarmerie, et le “parcours Kpewa”.  Tous ont juré “obéissance et respect à la hiérarchie”, et “de ne faire usage de la force que pour le maintien de l’ordre et pour l’exécution de la Loi, et ce, par délicatesse”. 

Ces nouveaux agents prennent fonction dans un contexte sécuritaire de plus en plus caractérisé par la menace terroriste et les trafics de tout genre.  

En rappel, la gendarmerie nationale fait partie intégrante des Forces Armées Togolaises (FAT). Elle a pour mission de veiller à la sûreté et à la sécurité publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois, et de participer à la défense de la nation. Par ailleurs, elle exécute spécialement des missions de police administrative, judiciaire et militaire. Elle est dirigée depuis septembre 2021 par le Colonel Kodjo Amana

Les Togolais de la diaspora bénéficieront désormais d’une réduction sur les tarifs de leurs billets via la compagnie Asky. Le ministère des affaires étrangères, de l’intégration et des Togolais de l’extérieur a signé un accord de coopération avec le transporteur panafricain dans ce sens. 

L’accord, qui se veut une réponse du gouvernement aux doléances de coûts élevés de transports vers le Togo, formulées par les compatriotes de l’extérieur, met en place un système préférentiel pour ces derniers. En plus d’une réduction de 12% des tarifs en classes Affaires et Economique, ASKY s’est engagée à accorder une levée de pénalité pour le premier changement de date effectué 72h avant la date du voyage.  

Pour bénéficier de ces avantages, les membres de la diaspora devront disposer d’un passeport togolais ou d’une carte d’identité nationale en cours de validité, présenter une carte consulaire, et payer leurs billets dans les agences de la compagnie.

L’accord avec ASKY a été priorisé parce que la majorité de la diaspora togolaise se trouve en Afrique et cette compagnie dessert beaucoup de villes africaines”, explique le ministère. Toutefois, des négociations sont en cours avec d’autres compagnies. 

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La seconde édition du marché international de l’artisanat du Togo (Miato) s’est achevée le 03 avril dernier. Pendant dix jours, cette manifestation biennale a réuni artisans, décideurs, conférenciers et visiteurs, autour de la promotion et de la valorisation de ce secteur. 

En tout, plus de 120 000 participants ont été enregistrés, selon les statistiques communiquées par l’organisation. Ce chiffre, en baisse sensible par rapport à la précédente édition (150 000 personnes recensées), s'explique notamment par le contexte sanitaire et la reprise progressive des activités depuis l’allègement des restrictions, aussi bien au Togo qu’en dehors.

Comme annoncé, le nombre d’exposants a été multiplié par deux. 316 stands ont été ainsi déployés et 330 exposants issus de divers horizons ont répondu à l’appel. 15 pays étrangers, parmi lesquels deux d’Europe (France et Allemagne) ont également été activement représentés. 

Cette seconde édition a tenu toutes ses promesses”, s’était félicité le ministre chargé du secteur, lors de la clôture des activités. 

La plateforme industrielle d’Adetikopé abritera bientôt un centre d’excellence de formation technique et professionnelle (CEFTP-PIA). Le gouvernement et la plateforme ont conclu mardi une convention relative à la mise à disposition d'un terrain pour la construction et l'exploitation de cette future infrastructure. 

Créé sous la forme d’un établissement public d’enseignement, ce centre aura notamment pour mission de “concevoir et mettre en oeuvre, en collaboration avec les acteurs du secteur industriel et commercial, des projets et cycles de formation technique et professionnelle adaptée et répondant aux mains d'oeuvre et d’emplois dans les secteurs identifiés”. Ses cursus seront assortis de diplômes, certificats et attestations, reconnus par l’Etat. 

Comme pour les IFAD, instituts gouvernementaux orientés sur l’adéquation entre la formation et l’emploi, les cours seront dispensés sur le principe de la formation en alternance, basée sur l’approche par compétences. 

Pour la plateforme qui prévoit déjà dans ses programmes de recrutements, des options de formations sur les métiers concernés, la future école permettra de professionnaliser davantage le personnel évoluant sur les différentes installations. 

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