RTG

RTG

Les autorités de la transition malienne ont libéré, “à titre humanitaire”, 03 militaires féminins ivoiriens, faisant partie des 49 interpellés début juillet à Bamako et détenus au Mali. L’annonce officielle a été faite samedi à Lomé, à la faveur d’un point de presse conjoint réunissant les ministres des affaires étrangères du Togo et du Mali, et le Directeur de cabinet du Président ivoirien.  

Ce geste intervient, grâce à la facilitation conduite par le Togo et l’implication du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé dans la résolution de cette affaire. 

La République de Côte d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet événement fortement regrettable. La République de Côte d’Ivoire, soucieuse de maintenir des relations de bon voisinage avec le Mali, s’engage à respecter les procédures des Nations Unies ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes édictées, relatives au déploiement des forces militaires au Mali. Enfin, afin d’aplanir les divergences existantes et de contribuer ainsi à la préservation de la paix et de la stabilité dans la sous région, la République de Côte d’Ivoire s’engage à poursuivre, de manière transparente et constructive avec le Mali, les échanges et les discussions sur tous les sujets d'intérêt commun”, a souligné dans son intervention Fidèle Sarassoro.  

Le Togo, pour sa part, a remercié les différents acteurs impliqués dans le processus et en appui à sa médiation, et a surtout réaffirmé sa disponibilité ainsi que sa détermination à œuvrer pour un dénouement heureux. 

Les discussions sont en cours pour que très rapidement, les autres militaires en détention puissent recouvrer la liberté”, a d’ailleurs précisé le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey.  

Les soldats libérés ont été remis à la partie ivoirienne à Lomé.

Lire aussi

Médiation Mali-Côte d’Ivoire : Robert Dussey reçu à Abidjan

vendredi, 02 septembre 2022 19:33

Umoa-Titres: le Togo lève 33 milliards FCFA

Le Togo a réussi ce vendredi une nouvelle mobilisation de fonds sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA pour financer sa stratégie de relance économique, le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs.  

Deux OAT ont été lancées, de durées respectives de 5 et 7 ans. En tout, plus de 72 milliards FCFA de soumissions ont été recueillies, mais le trésor n’a finalement retenu que 33 milliards FCFA, à raison de 23 milliards FCFA pour la première OAT et 10 milliards FCFA pour la seconde. L’opération a enregistré un taux de couverture de 242%.

Avec cette nouvelle opération réussie, le Togo passe le cap des 407 milliards récoltés depuis le début de l’année.  

Lomé accueille depuis jeudi des Journées de travail sur les transports et transits routiers et maritimes entre le Togo et le Burkina Faso. L’activité, qui se déroule à la faveur de la visite du ministre burkinabé des transports, Mahamoudou Zampaligre, réunit non seulement des officiels, mais également des opérateurs économiques, transporteurs et autres acteurs du secteur. 

De façon concrète, il s’agit pour les participants de trouver des solutions permettant de faciliter davantage le transit des marchandises sur le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou. Sont notamment pointés du doigt, des problèmes “de gestion de fret, de représentation des organisations professionnelles, ou encore de tarifs” qui handicapent les activités. 

Nous devons parvenir à régler ces petites difficultés”, a indiqué l’officiel burkinabé, qui participe aux travaux aux côtés de ses homologues des transports et du commerce du Togo. "Lorsqu'un véhicule quitte le Port de Lomé avec des marchandises, il faut qu’il arrive en un temps record au Burkina Faso, sans rencontrer de difficultés et ne pas dégrader également nos infrastructures”, a embrayé Affo Atcha-Dédji.  

Du reste, un accent sera également mis sur la sécurité sur le corridor, dans le contexte actuel marqué par le fléau terroriste en provenance du Sahel. 

Pour rappel, le Togo, de par son positionnement géographique et son port en eau profonde, est un excellent point de transit pour les pays de l’hinterland.

 

Après une année 2021 marquée par des performances encourageantes, le ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a entamé 2022 avec de “nombreux défis sur tous les fronts”. Au premier semestre, de bons résultats ont été obtenus dans ce sens. 

De janvier à juin, plus d’un milliard de francs CFA ont ainsi été mobilisés au profit des jeunes entrepreneurs du pays. 1459 très petites et moyennes entreprises (TMPE) ont pu être créés, tandis que plus de 50 000 emplois ont été créés (7219 durables et 43 793 temporaires). 

Sur le plan des filets sociaux, 127 000 élèves du préscolaire et du primaire de l’enseignement public ont bénéficié des repas chauds offerts dans le cadre du programme des cantines scolaires.

En ce qui concerne l’accès des populations aux services sociaux de base, 36 unités d’infrastructures sociocommunautaires et économiques (unités de soins périphériques, bâtiments scolaires, marchés, etc.) ont été construits durant la période. 

Enfin, dans le volet d’accompagnement de la jeunesse, près de 130 000 jeunes filles et garçons ont été formés et sensibilisés sur tout le territoire, sur des notions relatives notamment à la citoyenneté, aux droits de l’homme et aux fléaux sociaux. 

En 2021, le département piloté par Myriam Dossou d’Almeida avait atteint un taux de performance de 84% dans la réalisation de ses activités.

Lire aussi

Développement à la base : 1 milliard FCFA de transferts monétaires octroyés en 2021

 

Au Togo, de fortes pluies sont enregistrées ces derniers jours dans le bassin de l’Oti. Cette situation est susceptible de provoquer des inondations dans certaines localités. 

En effet, la menace provoque déjà « l’engorgement des nappes phréatiques et un début de débordement des cours et plans d’eau », pouvant entraîner des inondations dans les préfectures de Kpendjal, Oti, Oti-sud, Kéran et Dankpen. Ainsi, le ministère de la Protection civile a exhorté l’ensemble de la population, particulièrement celles des zones à risques à plus de responsabilité, de prudence et de vigilance. Quant aux acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes, ils sont invités « à œuvrer dans le sens de la prévention et de l’alerte aux communautés exposées ». 

La direction de la météorologie nationale a annoncé de fortes pluies de septembre à novembre dans les régions Maritime et des Plateaux.  

Au Togo, l’appui des petites et moyennes entreprises se poursuit. L’exécutif a en effet adopté jeudi en Conseil des ministres un avant-projet de loi relatif aux Centres de gestion agréés (CGA). 

L’objectif poursuivi par le gouvernement est d’élargir le champ d’activité des CGA au profit des TPME. Si avant 2020, seule la forme associative était retenue pour ces Centres, aujourd’hui ils peuvent être créés par “plusieurs types d’acteurs économiques”, notamment des membres des chambres de commerce, de métier et d’agriculture, des experts comptables et fiscalistes… 

D’autres innovations sont apportées au dispositif. De fait, les CGA sous forme associative pourront bénéficier des subventions privées ou publiques. Ils “ont désormais la préférence sur les marchés publics à hauteur de 5% et ceci n’exclut pas celle qui était déjà disponible au plan communautaire portée à hauteur de 15% ”, a expliqué le porte-parole du gouvernement Akodah Ayewouadan. Ces entités peuvent aussi être représentées auprès de l’Office togolais des recettes (OTR).  

Pour rappel, les Centres de gestion agréés sont des organismes exerçant sous la forme d’association ou de société de capitaux, à l’exception des sociétés à associé unique. Ils accompagnent les adhérents dans la gestion, la comptabilité, mais aussi en matière du droit fiscal et social.

Lire aussi

Le Togo se dote d’une Agence de développement des TPME

Annoncée déjà en avril dernier, la stratégie d’assainissement et de supervision du secteur de la microfinance au Togo est désormais effective. Jeudi en Conseil des ministres, le gouvernement y a consacré un séminaire, afin de mieux s’en imprégner. 

Etalé sur une période de trois ans, le nouveau plan, qui se veut conforme à la réglementation communautaire en la matière, poursuit plusieurs objectifs : mettre en place des actions permettant de renforcer le cadre d’exercice des systèmes financiers décentralisés (SFD) dans le pays, accroître les moyens de contrôle et enfin, rendre plus performant le secteur, tout en protégeant les populations et leurs épargnes.

Une finance inclusive en bonne santé... mais à consolider

Pour le Togo, il s’agit d’une démarche essentielle afin de préserver les acquis d’un secteur qui se porte bien depuis plusieurs années

Le pays a d’ailleurs affiché au premier trimestre de l’année 2022, la troisième meilleure progression dans la zone Uemoa en matière de dépôts collectés, a annoncé jeudi le ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel. De même, a révélé Mazamesso Assih, l’encours des crédits dans la microfinance s’est accru de 38,3 % pour se situer à 327,6 milliards de FCFA contre 247,6 milliards de FCFA l’année dernière. 

Seul bémol, l’accroissement du taux de dégradation du portefeuille, d’où la nécessité d’actions urgentes en faveur du secteur. « Aujourd'hui près de la moitié des Togolais sont touchés par les services de la microfinance donc on a un secteur particulièrement dynamique, qui permet aux populations les plus éloignées des services bancaires classiques, de bénéficier de services quasi identiques. Il faut donc maintenir la vitalité de ce secteur », explique le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan. 

Pour rappel, au Togo, près d’une centaine de SFD sont officiellement reconnues. 

Lire aussi:

Inclusion financière : le gouvernement insiste sur la rigueur professionnelle des prestataires

Six mois après avoir assoupli les conditions de voyage au départ et à l’arrivée au Togo dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le gouvernement procède à un nouvel allègement. Les ministres en charge de la santé et des transports ont rendu public de nouvelles mesures mardi. 

Concrètement, “les voyageurs âgés de moins de 12 ans sont exemptés du test PCR à l’arrivée comme au départ”. 

Pour ceux de plus de 12 ans présentant une preuve de vaccination complète à l’arrivée, le test PCR ne sera plus exigé comme document sanitaire de voyage. Il en est de même pour ceux de la même tranche d’âge au départ, et à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire de voyage. 

En outre, “la validité des résultats du test PCR est désormais de 05 jours”, ont annoncé Moustafa Mijiyawa et Affoh Atcha-Dedji. 

Ces nouvelles conditions s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau train d’allègement des restrictions décidé la semaine dernière par l’exécutif, au vu de l'amélioration de la situation sanitaire dans le pays. Il y a quelques jours, les boîtes de nuit et lieux assimilés ont été autorisés à rouvrir.

Le deuxième Bataillon d’intervention rapide (2ème BIR) dispose d’un nouveau patron, le Lieutenant-colonel Latièmbé Kombate. L’officier a pris ses fonctions lors d’une cérémonie de passation de commandement organisée en début de semaine au camp de Nioukpourma (20 km de Dapaong). 

Le nouveau chef de corps remplace à ce poste le Lieutenant-colonel Koudzo Soo Abi. Conformément à un arrêté ministériel de juillet 2022, ses nouvelles fonctions seront cumulées à celles de Commandant de la Force de l’opération Koundjoaré, actuellement déployée au nord du pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. 

Précédemment Chef de corps du Régiment Parachutiste Commando (RPC), actuellement dirigé par le Lieutenant-Colonel Bouwakibè Ali, le Lieutenant-colonel Latièmbé Kombate est un officier aguerri. Il a notamment commandé pendant huit ans (2002 à 2010), le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC). Issu de la première promotion de l’Ecole de formation des officiers des Forces armées Togolaises (EFOFAT) en 1998, ce militaire d’élite a tour à tour été formé en Chine, en France, au Gabon ou encore au Maroc. 

Pour rappel, depuis plusieurs semaines, les Forces armées procèdent à une restructuration du système de défense, pour mieux faire face à la menace terroriste.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 31 août en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

A l’issue du conseil, un avant projet de loi a été adopté sur la création des centres de gestion agréés (CGA), entités spécialisées dans l’accompagnement des entreprises. 

Un projet de décret, axé sur l’identification biométrique des personnes physiques a également été examiné en première lecture. Son étude devrait se poursuivre lors des prochaines réunions. 

Les travaux ont en outre été marqués par une communication relative à la situation de l’inclusion financière au 1er trimestre dans le pays, ainsi qu’un séminaire sur la stratégie d’assainissement et de supervision du secteur de la microfinance.