La 15ème session ordinaire du comité des experts du Conseil de l’Entente s’est ouverte ce mardi 27 novembre 2018 à Lomé.
La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’agenda 2019 de l’institution sous-régionale, va permettre, pendant 3 jours, d’examiner le projet de budget 2019, d’analyser et de finaliser les nombreux projets.
Il s’agit notamment de projets axés sur la promotion de la paix et de la sécurité dans l’espace commun, et ceux du développement à la base, au profit des populations. Un accent particulier est mis sur les projets d’électrification rurale.
Une fois les projets examinés, approuvés ou amendés, il faudra identifier les pistes de mobilisation de fonds, afin d’en assurer le financement et la matérialisation, selon la présidente du comité, Abra Afétsè Tay.
Les dossiers finalisés à l’issue des travaux seront soumis à la session des ministres du conseil qui s’ouvre le 1er décembre prochain, a également indiqué la responsable.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue du Bénin, Patrice Talon ont co-présidé ce mardi 27 novembre 2018 à Lomé la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Communauté Electrique du Bénin (CEB).
Le sommet s’inscrit dans le cadre de la célébration des 50 ans de l’institution, chargée de la fourniture d’électricité aux populations et aux industries des deux pays. Les travaux de cette rencontre ont principalement porté sur l’examen de la situation de l’organisme créé en juillet 1968.
Il a été question de l’évolution récente du secteur de l’énergie électrique dans les deux Etats, surtout dans les domaines de la sécurité de l’approvisionnement, l’autonomie énergétique et la consolidation d’un service public de l’électricité.
De grandes orientations ont été notamment prises par les Chefs d’Etats et leurs ministres en charges des finances et de l’énergie, en vue d’une meilleure restructuration de l’institution communautaire. Entre autres, la mise en place d’un plan d’apurement de la dette de la CEB à l’égard de ses fournisseurs d’énergie, le changement d’objet social de la Communauté et sa mise sous gestion déléguée à partir du 1er janvier 2019.
Au Ghana, l’heure est à l’autonomisation financière. Plusieurs mois après avoir annoncé son intention de sevrer son pays de l’aide des bailleurs de fonds étrangers, le président ghanéen Nana Akufo-Addo (photo) vient de soumettre au parlement son premier budget sans contrôle du Fonds monétaire international (FMI).
Si le nouveau projet de Loi de finances est le troisième élaboré par le dirigeant ouest-africain, il devrait par contre être le premier lui permettant d’avoir une plus grande marge de manœuvre pour financer ses projets de développement.
En effet, au titre d’un accord triennal de 918 millions $, conclu avec le pays sous l’ancien président, John Dramani Mahama, le FMI avait imposé certaines conditions obligeant l’Etat ghanéen à améliorer ses ressources internes, à maîtriser ses dépenses et à réduire son déficit, limitant ainsi ses marges de manœuvre.
Face aux inquiétudes de plus en plus grandissantes par rapport aux effets pervers de la décision du gouvernement de ne pas reconduire l'accord, le ministre des Finances, Ken Offori-Atta, a réaffirmé l’engagement des autorités à maintenir la discipline budgétaire en insufflant une nouvelle dynamique à l'économie nationale, afin de booster la croissance.
D’après des propos relayés par La Tribune Afrique, le responsable a annoncé une intensification des investissements dans les infrastructures « sans compromettre la viabilité de la dette ».
Notons que, d’après le ministre de la Communication, Kojo Oppong Nkrumah, le nouveau projet de loi devrait apporter « plus de soulagement, d'espoir et d'amélioration du niveau de vie des populations ».
Pour rappel, en mars dernier, le chef de l’Etat ghanéen annonçait une croissance de 8,3% pour le pays, en 2018, en hausse par rapport au chiffre de 6,8% prévu dans le budget de l’Etat pour la même année.
Moutiou Adjibi Nourou
Selon la coordinatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), Euphrasie Yao (photo), ce sont 5 milliards FCFA (environ 8,6 millions $) qui sont nécessaires pour permettre à son institution d’atteindre les objectifs de la deuxième phase de son plan d’action. Cette déclaration a été faite le 23 novembre 2018, au cours de l’atelier de présentation de ladite phase.
S’adressant à des partenaires nationaux et internationaux, la coordinatrice s’est exprimée en ces termes : « je sollicite fortement votre accompagnement pour que nous arrivions à mobiliser le budget de près 5 milliards FCFA nécessaire à l’atteinte des résultats escomptés. Les femmes du Compendium vous sollicitent pour les accompagner à affiner leur stratégie de mobilisation des ressources afin qu’en 2024, lors de la prochaine évaluation finale de la phase 2 du programme, des résultats beaucoup plus importants que ceux d’aujourd’hui soient atteints ».
Poursuivant, Euphrasie Yao explique qu’au cours de cette seconde phase, « le programme Compendium va travailler à assurer une meilleure exploitation de sa base de données, qui est énormément sollicitée par la communauté du développement, aussi bien au niveau national qu’international. Nous développerons à partir du programme des projets novateurs d’autonomisation économique des femmes/jeunes filles et de d’entrepreneuriat féminin, en synergie avec les organisations de la société civile. Nous allons continuer les actions en faveur du renforcement de la participation des femmes aux postes de décision ainsi que le déploiement du programme dans toutes les régions du pays et dans les différentes diasporas ivoiriennes à l’extérieur ».
Aussi, Euphrasie Yao a rassuré l’assistance sur les questions de la promotion de la paix en affirmant qu’elles seront fortement introduites afin de permettre aux femmes et aux jeunes filles du COCOFCI de jouer pleinement leur rôle dans la préservation de la paix dans en Côte d’Ivoire.
Notons que, la première phase du programme Compendium, a permis au pays de mettre en place d’une base de données dynamiques de plus de 14 000 femmes cadres de haut niveau, de jeunes filles diplômées et de femmes de tout niveau résidant principalement en milieu rural. Elle a aussi permis la production d’un annuaire de femmes cadres de haut niveau, favorisé la contribution de l’amélioration de l’environnement national en faveur de la prise en compte de la dimension genre, à appuyer la nomination des femmes au sein du gouvernement, des institutions et à des postes de décision administratifs et privés.
Cette première phase a par ailleurs, contribué au développement du leadership des femmes et des jeunes filles avec des formations spécifiques et des partages d’expériences, ainsi qu’au développement de partenariats visant l’emploi des femmes et des jeunes, ainsi que, la résolution des problématiques de Genre.
Flore Kacou
L’Université de Lomé a encadré l’organisation sur son campus des manifestations publiques par les associations d’étudiants.
Par une note de service, l’université rappelait aux étudiants les conditions pour exercer des activités sur le campus, notamment celle d’être régulièrement constituée auprès du Ministère chargé de l’Administration Territoriale.
Par un communiqué, l’institution universitaire vient de réitérer l’interdiction aux organisations estudiantines n’ayant pas souscrit à cette formalité, d’entreprendre pour quelque raison que ce soit, fût-elle légitime, des actions susceptibles de semer des troubles sur le Campus.
L’idée, au travers de ce rappel, est, pour la présidence de l’Université de Lomé, de créer un cadre propice aux études, au vivre ensemble, et d’éviter la répétition de situations susceptibles de porter préjudice, tant à l’image de l’institution qu’aux étudiants eux-mêmes.
Au cours des années académiques précédentes, l’Université a été plusieurs fois secouée par des échauffourées entre les forces de l’ordre et les étudiants. En cause, des revendications de meilleures conditions d’études, pas toujours posées dans les règles de l’art par les étudiants, selon les autorités universitaires.
En prélude à la commémoration des 50 ans de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, reçoit à Lomé ce mardi 27 novembre 2018, son homologue du Bénin, Patrice Talon.
Les deux chefs d’Etat vont statuer ensemble sur l’avenir de l’institution commune, chargée de l’approvisionnement en électricité des deux pays.
Créé en juillet 1968 par l’Accord international portant code Daho-Togolais de l’électricité, l’organisme s’occupe de la production et de la distribution électrique au Togo et au Bénin. Il ambitionne désormais entre autres, de conquérir le marché régional de l’électricité et de se positionner comme fournisseur de fibre optique.
Le ministre des mines et de l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, procédera ce mardi 27 novembre 2018 à la mise en service du réseau électrique à Gblainvié dans la préfecture de Zio.
Le projet, financé par le gouvernement, comprend l’extension du réseau moyenne tension (MT) de 2,1 km et du réseau basse-tension (BT) de 1,7 km. Il a également permis la pose de 20 lampadaires et d’un transformateur de 161 Kva.
L’initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification, lancée en juin dernier. Ce référentiel entend porter le taux d’électrification à 50% à l’horizon 2020 et 75% en 2025.
L’ambition ultime est de parvenir à 100% en 2030.
Le Togo prend part depuis lundi à la 9ème édition de la conférence annuelle ‘Ease of Doing Business Initiative’ (EDBI) qui se déroule en Côte d’Ivoire du 26 au 28 novembre 2018.
Organisée à l’initiative du Groupe de la Banque Mondiale avec l’Etat Ivoirien, cette rencontre de partage d’expériences et de meilleures pratiques en matière d’amélioration de l’environnement des affaires, se tient cette année sous le thème : « Amélioration du climat des affaires et défis de croissance économique en Afrique ».
Les travaux ont été officiellement ouverts par le Premier ministre et ministre du budget ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.
La délégation togolaise, conduite par la Conseillère du Président de la République, en charge de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, entend s’inspirer des meilleures pratiques qui seront partagées au cours des panels. L’objectif étant de matérialiser davantage de réformes afin de positionner le Togo sous la barre des 100 au classement mondial.
En rappel, la conférence EDBI est une plateforme d'apprentissage mutuel entre experts et acteurs des pays africains portant sur les meilleures pratiques d’amélioration du climat des affaires, les concepts de réformes et les approches de conduite du changement.
Elle réunit les experts de haut niveau de différents pays africains, du Groupe de la Banque Mondiale et du Secteur privé qui viennent partager leurs expériences et exprimer leurs opinions sur le cadre juridique des affaires dans les pays africains.
La Cour constitutionnelle a entamé ce lundi 26 novembre 2018 à Lomé, une formation sur la gestion du contentieux électoral.
Prévue sur 2 jours, la formation réunit des candidats des partis politiques, des journalistes et des acteurs de la société civile. Elle doit permettre à ces derniers, selon la juridiction, d’avoir une même et meilleure lecture des textes de base relatifs aux élections.
L’objectif en ligne de mire étant de parvenir à une meilleure gestion des prochaines législatives en particulier, et des futures consultations électorales en général.
Pour le Président de la Cour, Abdou Assouma (photo), le séminaire se veut surtout « un outil de sensibilisation et de mobilisation à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral ». Et de préciser que « les leçons à tirer et les résultats attendus orienteront la réflexion et l’action commune dans la bonne gestion des prochaines élections ».
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le gouvernement burkinabè lanceront aujourd’hui le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA).
L’initiative qui sera dévoilée en marge d’un atelier organisé par les deux parties, cible quatre filières que sont le riz, le maraîchage, le sésame et le Niébé. Elle vise à accroître la productivité des petits exploitants agricoles et contribuer à une amélioration de la sécurité alimentaire ainsi que des revenus des populations des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts Bassins.
Environ 57 000 ménages devraient bénéficier d’un appui à la production, d’un coup de pouce pour l’établissement ou le renforcement de leurs microentreprises et d’un appui au développement des filières.
« Le Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) s’inscrit dans la droite ligne du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui entend dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois », a affirmé Jacob Ouédraogo (photo), ministre burkinabè de l’Agriculture.
Le PAPFA a un coût global de 71,7 millions $, dont 38 millions $ proviendront du FIDA, 20 millions $ du Fonds de l’OPEP pour le développement international et 6,4 millions $ du gouvernement burkinabè.
Espoir Olodo