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La présentation officielle du schéma directeur informatique du département de la justice et des droits humains qui s’élève à 9 milliards FCFA (environ 15,5 millions $), a eu lieu le 4 décembre dernier à Ouagadougou.

Le schéma directeur informatique vise à piloter le développement informatique du ministère de la justice, en informatisant le système judiciaire et en interconnectant les services intervenant dans la sécurité et la justice burkinabè.

Cette phase pilote concerne 7 sites du pays à savoir, le commissariat central de police de Ouagadougou, la section de recherche de la gendarmerie, le tribunal de grande instance de Ouagadougou, le tribunal pour enfant, la cour d’appel de Ouagadougou, la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, la prison de haute sécurité et le siège du ministère de la justice.

Aussi, ce nouvel outil permettra de moderniser le fonctionnement des services publics de la justice, de sécuriser l’information judiciaire, et de rapprocher les citoyens. Selon le ministre de la justice, René Bagoro (photo), le schéma directeur informatique permettra également« d’éviter beaucoup le contact avec les acteurs judiciaires. Ce qui va éviter le risque de corruption et aussi la célérité dans le traitement des dossiers. Si vous demandez un casier judiciaire, (…) il suffit d’un clic pour que le magistrat sache si vous avez été condamné ou pas. C’est rapide et va réduire les lenteurs judiciaires. Il en est de même pour les dossiers judiciaires. Si les procédures sont informatisées, les gens n’auront plus à aller au palais. Il suffit d’aller sur le site et de savoir les pièces à fournir ».

Poursuivant, il a affirmé que l’efficacité de cet outil n’était plus à démontrer, il le qualifie même de facteur de développement du Burkina Faso.

Flore Kacou

Dans un courrier adressé ce mercredi 05 décembre 2018 aux présidents des regroupements des partis politiques rassemblés au sein de la C14, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpéssi, a notifié l’interdiction de manifester pendant la campagne électorale.

Cette interdiction, « en application de l’article 16 de la loi n° 2011-010 du 16 mai 2011 », fait suite à la lettre datant du même jour, transmise par la C14 au ministre, dans laquelle elle informait de la tenue de caravanes de sensibilisation à Lomé et de marches synchronisées du 06 au 18 décembre 2018 sur tout le territoire.

Selon Payadowa Boukpessi, « le fait que la coalition n’a pas présenté de listes pour le scrutin du 20 décembre 2018 » ne l’autorise pas à « prendre part à la campagne électorale pour les élections ».

Par ailleurs, poursuit le ministre, « le risque » que les « caravanes et cortèges » de la C14 « se heurtent à ceux des partis engagés dans la campagne électorale demeure par conséquent fort probable », conduisant donc « à un risque très élevé de troubles graves à l’ordre public ».   

Rappelons que la campagne électorale, entamée le 04 décembre dernier, se poursuit jusqu’au 18 décembre prochain, avec 12 partis politiques et 18 partis indépendants engagés.

Le conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (Eamau) s’est réuni ce mercredi 05 décembre 2018 à Lomé pour sa 36ème session ordinaire.

Les travaux ont été lancés avec la réunion du comité des experts, qui doit plancher en plus des rapports d’activités et du budget 2019, sur des dossiers relatifs aux nouvelles orientations à mettre en place en vue de permettre à l’école de poursuivre sa mission.

En ouvrant la réunion, le ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm (photo), également vice-président statutaire du conseil d’administration, a indiqué que l’Eamau, forte de ces 42 années d’existence, a fait du chemin pour atteindre l’âge de la maturité. « Cette maturité nous donne la conviction que l’Eamau doit maintenir le cap de sa marche, aussi bien dans le sens du renforcement de sa gouvernance que dans son positionnement stratégique, avec pour baromètre, la quête de l’excellence et de la compétitivité au plan mondial », a-t-il déclaré.    

Le Directeur de l’institution, Moussa Dembélé, pour sa part, affirme qu’afin de marquer ce nouvel élan, l’école a besoin d’un nouveau cadre de vie afin, d’une part, d’assurer la formation des jeunes, et de l’autre, de répondre aux défis de l’urbanisation galopante du continent.

Une session des ministres de l’Eamau se tiendra vendredi, au cours de laquelle des décisions seront prises et des recommandations formulées.  

Le ministre chargé du développement à la base,Victoire Tomégah-Dogbé, a présidé ce mercredi 05 décembre 2018 à Atakpamé, en compagnie de Cristina Martins-Barreira (photo à gauche), cheffe de la délégation de l’UE au Togo, la célébration de la 18ème journée internationale des volontaires (JIV).

La commémoration, placée sous le thème « les volontaires construisent des communautés résilientes », a été marquée au Togo par des activités de sensibilisation et d’informations sur les différents volets du volontariat national.

Une foire-exposition des acteurs du volontariat au Togo, des causeries-débats sur la thématique retenue pour cette année, ainsi qu’une opération de salubrité publique ont également ponctué la célébration à Atakpamé.

L’apothéose de la manifestation a été la remise de prix aux meilleurs volontaires de l’année 2018 par l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT).

En rappel, la Journée Internationale du Volontariat (JIV) est célébrée chaque année le 05 décembre pour rendre hommage aux volontaires qui travaillent pour implémenter entre autres les nouveaux objectifs de développement durable.

L’Association des industriels de la filière oléagineuse de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (AIFO-Uemoa) a tenu sa 18ème assemblée générale mixte ce mercredi 05 décembre 2018 à Lomé.

Il s’agissait, pour les acteurs, de faire le point sur leurs activités et d’envisager de nouvelles perspectives pour l’évolution des industries de l’espace commun.

Les problématiques de la disponibilité des matières premières, de la compétitivité, de l’insuffisance des productions nationales, ou encore de la concurrence des huiles importées, d’Asie notamment, ont été les principaux écueils relevés par les participants.

Il a été donc suggéré la création d’un label Uemoa pour la filière oléagineuse de l’espace et un respect plus accru des règles douanières et fiscales, ainsi que des normes sanitaires et qualitatives.

« Il y a urgence à agir et à engager toutes les actions nécessaires pour impulser une dynamique nouvelle en vue d’assainir l’environnement commercial », a déclaré Thierry Awesso (photo), le directeur général de la Nouvelle industrie des oléagineuses du Togo (Nioto).

Le ministre en charge de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi, qui a pris part à la session, a, pour sa part, rappelé la volonté du gouvernement d'accompagner la filière au Togo pour un meilleur suivi de l'origine des huiles, entre autres.

Le gouvernement, par le biais du ministère des infrastructures et des transports, va construire trois ponts à Anié, à Kara et à Mango.

Le projet de construction est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). Il s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation de routes et de la facilitation du transport sur le corridor Lomé – Cinkassé – Ouagadougou.

Il entre également en droite ligne avec la politique de développement et de renforcement des infrastructures du Togo, initiée par le gouvernement et contenu dans le Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Le pont d’Anié sera long de 70 mètres et enjambera la rivière Anié dans la région des Plateaux. Celui de Kara, dans la Région du même nom, sera long de 145 mètres et le dernier, long de 160 mètres sera construit à Mango sur le fleuve Oti.

Des études techniques et de justification sont en cours au niveau du ministère des infrastructures et des transports, en vue de l’élaboration du dossier d’appel d’offres relatif aux travaux.

Les commissions nationales togolaise et ghanéenne en charge de la question de la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays, se sont retrouvées ce mardi 04 décembre 2018 à Accra pour le 3ème round des négociations.

Les discussions, après celles tenues en juin et en octobre, visent à parvenir à une délimitation concertée des frontières maritimes entre les deux Etats, conformément aux conventions internationales. Notamment la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et celle de 1958, applicable à la mer territoriale et à la zone contigüe.  

« C’est la troisième réunion entre le Ghana et le Togo sur les négociations de la frontière maritime », a indiqué le chef de la délégation ghanéenne, Albert Kan Dapaah (photo). Et de poursuivre : « cela montre que nous avons déjà parcouru un long chemin. L’objectif est d’obtenir un résultat fondé sur le droit international ».

Une grande campagne régionale de mobilisation sociale pour l’éradication des pratiques de corruption au sein de l’administration publique, du secteur privé et des collectivités locales, se tient du 03 au 12 décembre 2018 dans les Plateaux.

L’initiative est menée avec le concours du gouvernement, de la délégation de l’Union Européenne au Togo et des organisations de défenses des Droits de l’Homme. Elle vise à accroître la prise de conscience des citoyens vis-à-vis de la corruption, ceci afin de leur permettre de jouer efficacement leur rôle dans le contrôle de ce phénomène qui affecte tous les secteurs de la vie publique. L’action se fera à travers des séances de formation et de sensibilisation issues de toutes les couches sociales.

Après Atakpamé et Anié les 03 et 04 décembre, la campagne cible Notsè ce 05 décembre. Les prochaines villes concernées sont Badou, Adéta, Danyi-Apéyémé et Kpalimé, respectivement les 06, 07, 08 et 12 décembre prochain.

Des professionnels de la santé mentale sont réunis depuis ce mardi 04 décembre 2018 à Lomé pour le 12ème Congrès international de Psy Cause et le 2ème Congrès de la Société Togolaise de la Santé Mentale (Sotosam).

Le thème principal retenu pour ces assises est : « la francophonie face à la mondialisation : famille et psychopathologie ». L’objectif est de permettre aux participants d’échanger sur l’impact des différentes cultures sur les problèmes de santé mentale dans l’espace francophone.  

Cette rencontre entre acteurs d’Afrique, d’Europe et du Canada, doit également permettre de confronter les compétences et les expériences relatives aux thématiques.

En ouvrant les travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm, a rappelé l’engagement du gouvernement dans la promotion de la santé mentale au Togo. Entre autres actions phares, la mise en place d’un programme national de santé mentale, la création d’une Ecole de formation des masters en santé mentale à l’Université de Lomé et l’installation d’unités de santé mentale dans tous les Centres Hospitaliers Universitaires et Régionaux.  

Le congrès se poursuit jusqu’au 06 décembre avec des panels et des communications.

La campagne électorale a officiellement débuté ce mardi 04 décembre 2018 à 0 heure, conformément au décret pris en conseil de ministres le 08 novembre dernier.

Pendant deux semaines, 850 candidats issus de 12 partis politiques et 18 partis indépendants, le tout réparti dans 130 listes, « vont sillonner 30 circonscriptions électorales pour tenir des réunions électorales diversifiées dans le strict respect des dispositions du code électoral », comme l’a indiqué dans un message ce lundi, le président de la Ceni, Kodjona Kadanga.

La Commission électorale nationale indépendante a également procédé hier à la remise des spécimens des bulletins de vote aux partis engagés dans les consultations électorales.

Ces spécimens devront servir, selon Kodjona Kadanga, « à sensibiliser les électeurs à leur positionnement sur les bulletins, à faire connaître leur logo et surtout comment voter pour éviter de faire des bulletins nuls ».

La campagne s’achève le 18 décembre 2018 à 23h59.