Le ministre chargé de l’industrie, Yaovi Attigbé Ihou et Cristina Martins Barreira, cheffe de la délégation de l’UE au Togo ont lancé ce jeudi 17 janvier 2019 à Adangbé (46 km au nord-est de Lomé), le projet d'appui à la compétitivité de la filière ananas au Togo (PRAACOFAT).
Le projet est cofinancé par le Fonds Européen pour le Développement et la Coopération Allemande, à hauteur de 5,35 millions $, soit près de 4 milliards FCFA. Il vise à renforcer la filière ananas et à augmenter sa compétitivité en réduisant les coûts de production et de commercialisation. L’objectif escompté étant de faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux différents circuits de vente sur le plan national comme en dehors du pays.
Il faut souligner que la mise en œuvre de ce projet s’aligne sur le deuxième axe du PND 2018-2022, qui ambitionne le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.
Le 39ème « Jeudi J’ose », la plateforme mensuelle d’échanges et de partages d’expériences, organisée par le Faiej (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) à l’endroit des jeunes entrepreneurs, s’est tenu hier à Lomé sous le thème : « les nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances, gestion 2019 : quelle lecture en faire ? ».
C’était en présence du ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé (photo), du Secrétaire d’Etat et Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, du Secrétaire Général de la Présidence, Daté Patrick Tèvi Bénissan et de la Directrice du Faiej, Sahouda Gbadamassi-Mivédor.
Les communications animées par des experts fiscalistes de l’Office Togolais des Recettes (OTR), ont permis d’édifier les participants sur les avantages de la nouvelle disposition fiscale qui facilite notamment la vie des jeunes entrepreneurs.
Une communication a également été faite sur les avantages de l’adhésion pour les jeunes entrepreneurs, au Centre de Gestion Agrée, une structure mise en place par le gouvernement afin de les accompagner dans le développement de leurs entreprises, jusqu’à l’étape de PME.
La ministre en charge de la jeunesse s’est félicitée de « la qualité des échanges qui témoignent d’une part, de la volonté de l’OTR de faciliter la vie aux jeunes entrepreneurs qui sont l’économie de demain, et d’autre part, de la volonté et de l’ambition de la jeunesse de relever le pari de leur avenir ».
La Cour Constitutionnelle a rejeté ce jeudi 17 janvier 2019, la nouvelle mesure proposée par les députés lundi dernier lors de l’adoption de leur nouveau règlement intérieur.
Cette mesure, relative au mandat du Président de l’Assemblée Nationale, prévoyait que ce dernier soit désormais élu pour un mandat d’un an, renouvelable autant de fois durant la législature.
Pour la juridiction suprême, cette disposition va en l’encontre de l’article 54 de la Constitution qui stipule dans son 1er alinéa : « l'Assemblée nationale et le Sénat sont dirigés chacun par un président assisté d'un bureau. Les présidents et les bureaux sont élus pour la durée de la législature dans les conditions fixées par le règlement intérieur de chaque Assemblée… ».
En outre, il ne peut y avoir d’élection d’un nouveau Président qu’en cas de vacance du perchoir par décès, démission ou toute autre cause.
Les élus devront donc retourner au Parlement et corriger cette disposition, avant l’élection du bureau de la nouvelle législature.
L’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) a tenu ce mercredi 16 janvier 2019 à Lomé, sa deuxième session de l’année du « Mercredi de l’Entrepreneur », un rendez-vous mensuel qui vise à renforcer les capacités managériales des entrepreneurs togolais.
Axé sur le thème « le nouveau dispositif fiscal en vigueur au Togo : niches d’opportunités en faveur des entreprises », cette seconde rencontre fait suite à la première, tenue une semaine plus tôt et animée par l’expert fiscaliste Coco de Souza.
Les participants à cette session ont été entretenus sur les principales modifications qui ont été apportées à l’arsenal fiscal national, à travers le Livre des procédures fiscales et le nouveau code des impôts, adoptés en novembre dernier.
« Dans ce nouveau dispositif, le législateur a supprimé certains impôts et taxes, fusionné certains ou encore augmenté d’autres », avait indiqué Coco de Souza. Et de poursuivre, « il était donc important de les entretenir sur les nouvelles modifications en rapport avec la fiscalité directe, indirecte ainsi que le contrôle fiscal ».
Un an après le lancement du projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE), ses principaux acteurs se retrouvent à Lomé pour faire un bilan des activités réalisées.
C’est à la faveur d’un atelier de restitution ouvert ce mercredi 16 janvier 2019. Il est question au cours des travaux, d’apprécier les premiers résultats enregistrés, ceci afin de tirer des leçons pour améliorer davantage les systèmes de surveillance épidémiologique.
En effet, depuis le démarrage de ce projet, qui se veut une réponse aux faiblesses des systèmes sanitaires dans la surveillance et la riposte aux épidémies dans la sous-région, 45 districts et laboratoires dont 07 au Togo, ont été créés et équipés.
Cette réunion de restitution intervient par ailleurs dans un contexte marqué par la présence de cas de fièvre hémorragique à virus Lassa dans la sous-région.
Des recommandations seront formulées à l’issue de cette rencontre.
Le ministère en charge de la jeunesse a procédé ce mercredi 16 janvier 2019, au démarrage d’un programme d’activités socioéducatives, à la Maison des jeunes d’Amadahomé à Lomé.
Ce programme, initié pour renforcer la visibilité de cette Maison de jeunes, « vise à mettre en lumière les diverses activités et opportunités qu’offrent ces centres, afin de répondre aux besoins de développement physique, intellectuel, social et affectif de la jeunesse ».
Ainsi durant les deux semaines que va durer le programme, les jeunes auront l’occasion de s’adonner à des joutes sportives, s’initier à des métiers d’artisanat, pratiquer des activités socio-culturelles et suivre des formations sur la promotion de la culture entrepreneuriale.
Le directeur de la jeunesse, Joseph Anala, a, à ce titre, invité les jeunes à « venir s’inscrire massivement afin de s’offrir de nouvelles connaissances pour un avenir meilleur ».
En rappel, le Togo compte à ce jour 06 maisons de jeunes implantées dans les villes de Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara, Mango et Dapaong, ainsi que plusieurs centres de jeunes opérationnels ou en cours de construction.
Le recensement biométrique de la population, annoncé dans le cadre du projet d’identification nationale « e-ID Togo », va bientôt amorcer son démarrage.
Selon Kanka-Malik Natchaba, coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires (CPES), le projet « est aujourd’hui à une phase de prédémarrage. C’est-à-dire que les études sont achevées, le choix du prestataire est quasiment finalisé et la stratégie est définie par les autorités ».
Le projet, annoncé en Conseil des ministres en avril 2018, prévoit de doter chaque citoyen togolais, ainsi que tout résident, d’un numéro d’identification biométrique unique, soit près de 8 millions de personnes.
S’il constitue une avancée de plus vers le tout-numérique au Togo, dans la lignée des travaux de numérisation déjà engagés par le gouvernement, l’e-ID Togo s’inscrit également dans l’axe 3 du PND qui qui vise à consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.
Le Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), Germain Essohouna Méba a été réélu ce mardi 15 janvier 2018 à la tête de l’institution. Cette reconduction à son poste, après une première élection en octobre 2014, intervient dans un contexte où la participation du secteur privé est de plus en plus attendue pour la réalisation du PND.
Au cours de son précédent mandat, le secteur privé a notamment multiplié ses activités, en participant notamment au Business Forum organisé par le Togo à Hangzhou, en Chine, en Septembre 2018, ou encore à la 1ère exposition internationale d’importation de Shanghai, et la signature d’un accord avec le China Council for the Promotion of International Trade (CCPIT).
On retiendra également la décentralisation des activités et expositions foraines dont la Grande Quinzaine Commerciale de Lomé, afin de permettre aux opérateurs économiques de se rapprocher au mieux des consommateurs.
Le nouveau bureau de la CCIT est composé de 07 membres.
Au Togo, il n’y a qu’un seul décès confirmé dû à la fièvre hémorragique à virus Lassa enregistré à ce jour. C’est ce qu’a indiqué ce mardi 15 janvier 2019, le ministre de la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa, lors d’un point de presse auquel a pris part la représentante résidente de l’OMS, Fatoumata Binta Tidiane Diallo.
Ce seul décès confirmé est celui du jeune homme de 20 ans revenu du Nigéria, enregistré à Doufelgou le 08 janvier dernier. Ce cas, précise le ministre, « a été déclaré d’emblée à l’Organisation Mondiale de la Santé et porté au niveau de la direction régionale. Ce qui fait que l’équipe du ministère de la santé a été appuyée par l’équipe locale, accompagnée par un expert de l’OMS ».
Un deuxième cas suspect n’a pas pu être confirmé, faute de diagnostic parce que le malade, une jeune fille de 20 ans, ayant été vite enterré. Un communiqué a d’ailleurs circulé sur les réseaux sociaux et les différents canaux de communication à ce sujet, afin de retrouver les personnes à bord du véhicule ayant transporté la jeune fille.
D’après Moustafa Mijiyawa, les victimes sont des compatriotes revenant de pays où la maladie est endémique, Ghana, Bénin, Libéria, Mali, Sierra Leone et Nigéria par exemple. « Nous sommes en train de renforcer toutes les dispositions, aussi bien au niveau local que national, par les ressources endogènes et par l’appui de nos partenaires », a rassuré le ministre qui a également fait un rappel des dispositions à prendre pour se prémunir contre cette maladie.
Les nouvelles fonctionnalités issues de la mise à jour de l’application de gestion du contentieux commercial, une application qui automatise les procédures commerciales au niveau de la justice, ont été présentées aux avocats, huissiers, magistrats et greffiers vendredi dernier.
C’était à la faveur d’un atelier organisé par le Projet de renforcement des capacités des chambres commerciales du Tribunal de première instance et de la Cour d’Appel de Lomé, en présence du Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Johnson et de plusieurs cadres du ministère de la Justice.
Les nouvelles fonctionnalités dévoilées permettent désormais aux avocats et aux huissiers, de saisir en ligne les chambres commerciales et de consulter l’état d’avancement de leurs dossiers, ou encore de payer par T-Money ou Flooz, les frais de justice. La mise à jour permet également un dispatching automatique des dossiers aux juges et une consultation via SMS de la situation de leur dossier par les parties.
Pour les responsables du projet, la mise en route de cette application numérique s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et de la poursuite des réformes engagées depuis 2005 à travers le Programme National de Modernisation de la Justice (PNMJ).
Elle intervient surtout, un mois après que le Togo se soit doté, d’une loi officialisant la création des tribunaux commerciaux.