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Suite à un protocole d’accord signé lundi à Dakar, par les organisations syndicales et patronales les plus représentatives du Sénégal, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) en vigueur dans le pays, devraient bientôt connaitre une revalorisation.

C’est ce qu’a annoncé le ministère sénégalais du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, à travers un communiqué. Précisant que ce protocole d’accord est la résultante « de négociations entamées il y a deux ans, entre les organisations syndicales et patronales les plus représentatives du Sénégal ».

En vertu donc de cet accord, le SMIG horaire au Sénégal, actuellement de 209,10 FCfa, devrait ainsi passer à 302, 890 FCfa à compter du 1er juin 2018, pour atteindre 317, 313 FCfa à compter du 1er janvier 2019 et 333, 808 FCfa à compter du 1er décembre 2019.

Le SMAG passera, quant à lui, à 213,92 FCfa à compter du 1er juin 2018 alors qu’il était à 182,95 FCfa jusque-là.

Par ailleurs, le SMIG mensuel qui était de 36 243 FCfa (environ 66 $), va passer à 52 500 FCfa (environ 95 $), à compter du 1er juin 2018, puis à 55 000 FCfa (environ 100 $) à partir du 1er janvier 2019. Il atteindra enfin 58 900 FCfa (environ 107 $), à compter du 1er décembre 2019.

Selon le ministère sénégalais du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, cette revalorisation, outre son caractère protecteur, va entrainer une augmentation de certaines primes dont le mode de calcul est basé sur la valeur du SMIG.

Tout en précisant que « la dernière augmentation du SMIG horaire et du SMAG remonte à 1996, soit à plus de vingt ans ».

Le Président du Ghana, Nana Akufo-Addo (photo), a lancé ce mardi 1er mai 2018 à l’Université Kwame Nkrumah à Kumasi, l’initiative Nation Builders Corps (corps des bâtisseurs de la nation – Ndlr), qui vise à offrir des opportunités d’emplois à 100 000 diplômés au chômage à travers le pays.

Cette initiative gouvernementale, d’un coût global de 600 millions de cédis (environ 13,3 millions $), permettra de recruter, dès à présent, environ 462 diplômés au chômage dans chacun des 216 districts que compte le Ghana. Ceux-ci recevront une allocation mensuelle de 700 cédis (155 $).

Cet important programme visant à réduire le taux de chômage au Ghana constitue l’un des projets phares du mandat du Président Nana Akufo-Addo, et sera directement géré par ses services. Il s’articule autour de plusieurs axes visant principalement la réduction des insuffisances dans les prestations des services publics notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la technologie, de la gouvernance, de la mobilisation, et de la collecte des recettes fiscales.

A noter que l’initiative Nation Builders Corps comportera plusieurs programmes. Entre autres, le programme « Feed Ghana » pour l’agriculture qui permettra aux personnes recrutées de travailler comme agents de vulgarisation agricole pour aider les agriculteurs.

Le programme « Teach Ghana » pour l’éducation consistera pour les diplômés, à renforcer les écoles secondaires pour enseigner en particulier les sciences et les mathématiques.

Le programme « Heal Ghana » pour la santé qui permettra d’employer des diplômés du secteur médical qui sont restés plusieurs années au chômage afin de renforcer les formations sanitaires.

Quant au programme « Revenue Ghana », il orientera des diplômés auprès de la Ghana Revenue Authority pour aider à la collecte des recettes fiscales.

Pour sa part, le programme « Enterprise Ghana », permettra d’affecter des diplômés auprès de diverses entreprises du secteur privé pour des emplois et pour le renforcement de leurs compétences.

On compte également le programme « Digitize Ghana », pour le travail de numérisation du pays. A travers lequel, les diplômés en informatique seront affectés auprès de l’autorité nationale d’identification (NIA), des services postaux, ou encore auprès des services de l’état civil, ou même des services fonciers.

Enfin, le programme « Gouvernance Ghana » qui permettra aux diplômés d’être rattachés à diverses autorités locales. Tandis que le programme « Clean Ghana » sera orienté vers l’assainissement.

Il convient de relever qu’avant son lancement officiel, l’initiative Nation Builders Corps avait été vivement critiquée par l’opposition ghanéenne au prétexte que celle-ci était non seulement non durable mais aussi discriminatoire, dans la mesure où les non-diplômés en étaient exclus.

En réponse à ces critiques, le Président Nana Akufo-Addo a annoncé que l'Agence pour l’emploi des jeunes (YEA) du Ghana recrutera 80 000 personnes non-diplômés ou ayant des diplômes inférieurs dans le cadre de ce programme, l’année prochaine.

Borgia Kobri

Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, effectue une visite de travail au Maroc. Il a été reçu ce jour par son homologue marocain, Nasser Bourita. Avec ce dernier, il a eu des échanges fructueux sur le renforcement des liens de coopération entre le Togo et le royaume chérifien.

Ce tête-à-tête était l’occasion pour les deux personnalités de renforcer leurs relations dans le domaine diplomatique. Robert Dussey et Nasser Bourita ont signé un accord qui consacre l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et spéciaux entre Rabat et Lomé.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères du Royaume chérifien, a, à plusieurs reprises, fait le déplacement de Lomé. Le Chef de la diplomatie a, chaque fois, été reçu par le Chef d’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à qui il a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Mohammed VI, roi du Maroc. Les questions bilatérales, le renforcement des relations politiques et économiques, ainsi que l’adhésion du royaume chérifien à la CEDEAO, étaient au menu de ces audiences.    

Le processus d’admission à l’Ecole de Formation des officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT), démarré en mars dernier, se poursuit. Après les épreuves écrites et médicales, place aux épreuves sportives. Le Gouvernement à travers le Ministère de la Défense, convie les candidats encore en lice, ce jeudi 03 mai, à l’Etat-Major Général des FAT à Agoé Nyivé, à 6 heures. 

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Le Communiqué du ministère de la Défense précise que lesdits candidats devront se présenter en tenue sportive pour subir les épreuves sportives d’admissibilité. Pour prouver leur identité, ils devront se munir d’une carte d’identitié ou d’un passeport en cours de validité.  

Le concours d’entrée à l’EFOFAT est ouvert aux Togolais des deux sexes.  Ils devaient en outre être âgés de 25 ans au plus au 1er janvier 2018 et avoir obtenu une license générale ou une license professionnelle, être âgés de 27 ans au plus au 1er janvier 2018 et titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master II, au moins.  

L’annonce a été faite lors de la réunion conjointe de haut niveau des ministres de la Sécurité et de ceux chargés de l’Elevage, de la Cedeao, du Cameroun, du Tchad, de la Mauritanie et de la Centrafrique sur le pastoralisme et la transhumance transfrontalière. La réunion était présidée, fin avril à Abuja, par le vice-président du Nigeria, Prof. Yemi Osinbajo.

Ainsi, on connaît déjà l’un des sujets qui sera à l’ordre du jour de la prochaine session des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui se tiendra à Lomé.

La réunion d’Abuja était consacrée à la recherche de solutions durables, aux conflits qui s’intensifient de plus en plus entre éleveurs et fermiers dans l’espace communautaire et dans d’autres régions africaines. Ces conflits souvent meurtriers trouvent leurs causes dans la libre circulation des personnes, des produits et des biens, dans les changements climatiques et dans le vol du bétail. Ils sont également une menace pour la sécurité alimentaire au plan régional. Il urge donc de trouver des réponses adéquates et durables. 

Déjà, les experts ont émis des propositions et recommandations qui seront soumises à l’appréciation des dirigeants lors du Sommet de Lomé. Elles préconisent de s’attaquer aux problèmes liés à la terre et à l’eau, à l'accès aux pâturages, à la gestion des zones rurales et au changement climatique, mais aussi de renforcer et d’étendre à toute la sous-région, les programmes qui favorisent la coexistence pacifique entre éleveurs et agriculteurs.   

Le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé a achevé lundi une visite de travail et d’amitié à Doha. Accueilli avec tous les honneurs par les autorités qataris, le Président togolais a eu un entretien en tête-à-tête avec l’Emir Tamim ben Hamad Al Thani.

D’importants accords et mémorandum ont été signés pour le renforcement de la coopération entre les deux pays dans les domaines économique, commercial, technique, juridique ou encore sécuritaire.

Le Président de la République Faure Gnassingbé désireux de  diversifier les relations de coopération avec les pays de par le monde, a accordé plusieurs audiences lors de son séjour à Doha.

Il a notamment reçu M. Abdul Aziz Ben Ali Al-Thani, Directeur général de l'autorité des investissements du Qatar, et le Directeur exécutif de la Banque nationale du Qatar, M. Ali Ahmed Al-Kawari.  

Le Chef de l’Etat s’est également entretenu à l’aéroport de Doha avec le Directeur exécutif de la Compagnie Qatar Airways, M. Akbar Al Baker.

Le coup d’envoi du Projet d’appui à la transition agro écologique en Afrique de l’Ouest (PATAE), a été donné le 27 avril dernier à Abuja au Nigeria.

Le Togo ainsi que la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, seront les premiers pays de la sous-région à bénéficier d’un financement pour la mise en œuvre de projets soutenant l’intensification agro écologique et les échanges d’expériences, afin de contribuer à l’élaboration de politiques publiques dans le secteur.

Etalé sur quatre ans (2018-2021), le PATAE bénéficie d’une enveloppe de 8 millions d’euros. Le Projet permettra le développement de pratiques innovantes qui optimisent la mobilisation des processus écologiques dans le domaine de la production agricole et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest. Sont particulièrement ciblées les zones affectées par la dégradation des terres agricoles, les problèmes de pluviométrie et la dégradation des ressources naturelles.

Il s’agit pour l’Afrique de l’Ouest de produire plus et mieux, et à terme, de moins importer, d’approvisionner les marchés avec des produits de qualité à des prix acceptables, tout en préservant la santé des consommateurs.

Après cette phase pilote, le PATAE sera étendu à tous les Etats membres de la Cedeao.

Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a effectué une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Qatar. Le lundi 30 avril, le président togolais a eu un entretien avec l’Emir Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani. Leurs échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale des deux pays.

Comme annoncé, des accords et conventions ont été signés à cet effet. Au nombre de six (6), il s’agit notamment du Mémorandum d’entente pour l’établissement de consultations politique et diplomatique sur des questions d’intérêt commun entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays, du Protocole d’entente et de coopération dans les domaines économique, commercial et technique, de l’Accord de coopération sur la promotion et la protection réciproque des investissements, de l’Accord d’exemption réciproque de visa, de l’Accord de coopération judiciaire et du Mémorandum d’entente entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo et la Chambre de commerce du Qatar.

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 Faure Gnassingbé et Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani ont également convenu de renforcer leur coopération au plan sécuritaire, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme qui menace la stabilité et la paix dans le monde.

La visite à Doha s’est achevée par une invitation officielle du président togolais au dirigeant qatari.

Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé effectue une visite officielle de 48 h au Qatar. Il est arrivé à Doha ce dimanche où il a été accueilli à sa descente d’avion par les autorités qatari. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de coopération et d’amitié entre les deux pays, informe le service de communication de la Présidence togolaise.

Le Président togolais aura un tête-à-tête ce jour avec l’Emir Tamim Hamad ben Al Thani sur des sujets d’intérêt commun aux deux pays. Il s’entretiendra également avec les responsables des principales institutions et entreprises du pays.   

Cette visite officielle sera également l’occasion pour Lomé et Doha d’améliorer les chiffres de leurs flux commerciaux. Différents accords bilatéraux dans les domaines économique, commercial et technique, seront signés à cet effet.  

En février dernier, à l’issue d’une visite de travail à Doha du Ministre togolais des Affaires Etrangères, la signature d’un protocole d’entente entre les deux pays avait été annoncée. Il porte sur la réciprocité en matière de promotion et de protection des investissements, la promotion du secteur privé et la mise en place d’un mécanisme de consultations diplomatiques périodiques en vue d’affermir leur coopération.

Dans son adresse à la Nation à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’Indépendance du Togo, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, s’est à nouveau engagé auprès de ses compatriotes.

Ses engagements ont porté la poursuite de la transformation économique du pays, le renforcement de l’unité nationale, la réalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles et la tenue des échéances électorales et référendaires prévues pour cette année.

D’entrée, le Chef de l’Etat a souhaité que la célébration du 27 avril représente « dans notre mémoire collective un repère fédérateur, qui éclaire la réflexion sur l’état de notre nation et oriente la poursuite de notre marche commune ».

Faure Gnassingbé a réaffirmé, au regard des récents évènements marqués par des contestations, sa « conviction dans la force du dialogue » et exhorté les acteurs politiques à un sursaut, nourri par l’amour de la patrie et porté par la recherche de l’intérêt général. 

A cet effet, il a rendu un vibrant hommage à la CEDEAO ainsi qu’aux facilitateurs Nana Akofo-Addo et Alpha Condé pour leur disponibilité renouvelée. La parole sera également donnée aux électeurs à travers des consultations et scrutins, pour qu’ils expriment les choix conformes à leurs aspirations, a affirmé le Chef de l’Etat.

Les Forces Armées pour leur professionnalisme et exemplarité, la jeunesse dont l’épanouissement est toujours au cœur de l’action gouvernementale et les différents projets portés par le Chef de l’Etat ( School Assur, Tirsal, etc..), étaient au menu de discours présidentiel de ce 27 avril 2018. 

Ici l’intégralité du discours du Chef de l'Etat