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L’agence Togolaise d’Electrification Rurale et des Energies Renouvelables (AT2ER) a annoncé la sélection de l’entreprise togolaise Kya Energy Group, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de groupes solaires, pour mener à bien le projet de création d’une académie solaire dans chacune des 5 régions du Togo.

L’annonce intervient, après l’appel d’offres lancé sous la supervision du ministère des mines et de l’énergie et de la Banque Africaine de Développement, principal partenaire de ce projet inscrit au point C de l’initiative présidentielle CIZO.

De façon concrète, la société Kya, retenue pour avoir présenté l’offre « la mieux disant » en termes de qualité-coût, devra, dans un délai de 06 mois, créer et équiper les 05 académies régionales solaires, et former 3000 techniciens, soit 600 par académie, en énergie solaire off-grid. Elle devra également outiller 50 formateurs.

Rappelons que l’entreprise Kya Energy Group est dirigée par Yao Azoumah (photo), 1er prix BOAD du meilleur projet innovant dans le domaine des énergies renouvelables, avec une enveloppe de 30 millions FCFA, reçue en novembre dernier lors du 45ème anniversaire de l’institution.  

L’Office Togolais des Recettes (OTR) a accueilli en son sein ce lundi 21 janvier 2019, sa toute première promotion d’agents de l’Unité spéciale d’intervention douanière (USID).

La mise sur pied de cette nouvelle force, dont la première promotion est composée de 33 fonctionnaires, s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des douanes togolaises.

Sa principale mission sera essentiellement de « lutter efficacement contre les contrebandes et trafics interdits qui sapent l’économie du pays ». Elle sera ainsi armée et mobile, effectuera des tâches de police de sécurité et menant des enquêtes et des interventions lors d’opérations spéciales.

Car selon le Commissaire général de l’Office, Kodjo Adedze (photo), « la contrebande a pris de plus en plus ces dernières années, la forme d’une criminalité organisée et les délits sont de plus en plus graves ».

Pendant les 09 semaines de leur formation, les agents de l’USID ont été donc formés dans divers modules, allant du combat à la protection rapprochée ou encore à l’escorte et au convoyage de marchandises.    

Le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes va procéder ce mardi 22 janvier 2019 à Lomé, au lancement officiel de la troisième édition du concours « Meilleurs Jeunes Entrepreneurs ».

Ce concours, initié et piloté par le Faiej (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) et le Pradeb (Programme d’appui au développement à la base), vise à promouvoir l’excellence et la performance entrepreneuriale. L’autre objectif également recherché est la promotion de l’auto-emploi au sein de la jeunesse.

L’édition précédente avait récompensé 10 jeunes entrepreneurs regroupés au sein de 2 catégories, « Micro-entreprises » et « Petites et moyennes entreprises ».

Le lancement sera effectué dans le cadre de la journée « Réussite Entrepreneuriale », une initiative qui réunira plus de 250 participants autour du thème : « Le succès entrepreneurial : que font ceux qui réussissent » ?

Des échanges et des partages d’expériences meubleront la journée en vue de susciter plus d’engouement auprès des jeunes entrepreneurs et de les encourager.

Le gouvernement ivoirien a apporté des précisions au sujet de son possible désinvestissement des 82 entreprises qui constituent son portefeuille de participations, peut-on constater d'un communiqué signé par un haut responsable en charge du budget et du portefeuille de l'Etat. 

« Il n’est... nullement question de réduire les parts de l’Etat dans 82 entreprises, nombre qui représente au demeurant l’ensemble des sociétés du portefeuille de l’Etat », peut-on lire dans le document en réponse à des articles de presse qui ont traité du sujet. 

Lors du conseil des ministres du 9 janvier 2019, il a été retenu comme principe, que l'Etat ne devrait prendre des participations financières majoritaires, que pour assurer des mission d'intérêt public ou suppléer à un secteur privé qui serait incapable d'assurer un service garantissant un meilleur rapport de ratio qualité/prix. Un message qui avait été perçu par la presse locale ivoirienne comme le signe annonciateur d’un vaste processus de désengagement de l’Etat.

Des données sur le volume en capital de ces investissements ainsi que leurs performances financières ne sont pas rendues publiques à des dates pertinentes. Le dernier rapport de situation économique et financière des participations publiques date de 2016, selon des données disponibles sur le site internet de la direction générale du portefeuille de l’Etat. Le gouvernement ivoirien y prévoyait effectivement de finaliser des sorties (totales ou partielles) dans seulement 15 entreprises publiques. 

Plusieurs de ces opérations (NSIA Banque, Société Ivoirien de Banque ou encore Sucrivoire) se sont déjà déroulés et d’autres semblent en cours.

Rappelons qu’une évaluation de la performance réelle des sociétés du portefeuille public est complexe à mener, car nombre de ces entités ont une gouvernance fortement privée.

Le Conseil Constitutionnel sénégalais a publié dimanche 20 janvier 2019 la liste définitive des cinq candidats autorisiés à prendre part à l’élection présidentielle du 24 février prochain.

L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall (photo), et l’ancien ministre et fils de l’ex-président du pays, Karim Wade, sont définitivement écartés. Ces deux derniers sont perçus comme une opposition sérieuse au président Macky Sall qui se représente pour un autre mandat.

Outre le président sortant, les électeurs sénégalais devront aussi choisir entre le député Ousmane Sonko, ancien haut fonctionnaire et figure montante de l’opposition, l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, Madické Niang, un candidat qu'on juge proche de l’ancien président Abdoulaye Wade, et El Hadji Sall, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR).

Malick Gackou, un autre leader politique qui avait déposé un recours devant le conseil constitutionnel après la publication des listes provisoires de candidats, n'a toujours pas été retenu dans la liste définitive. Dans un communiqué publié par des médias sénégalais, il a promis une confrontation politique contre ce qu'il appelle le régime de Macky Sall.

De nombreuses voix se sont élevées pour contester les décisions du conseil constitutionnel. L'évolution et le résultat de ces élections seront suivi avec une attention particulière. Le Sénégal est une des niches de croissance économique, selon plusieurs rapports concordants, et les investisseurs de tous les segments, attendent de voir ce qui va s'y passer.

En Côte d’Ivoire, les autorités veulent séduire les investisseurs chinois. Alors que le pays a attiré 2 158 milliards de francs CFA d’investissements directs étrangers, entre 2013 et 2018, la part de la Chine sur cette période n’est que de 33,2 milliards, soit 1,5% du total. 

Selon le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (Cepici), cet investissement a permis la création de 1111 emplois sur la même période, pour des salaires d’environ 3 milliards FCFA.

Si la part de la Chine est encore marginale dans l’investissement en Côte d’Ivoire, les autorités n’ont pas de doute sur le fait que l’implication de Pékin dans le pays pourrait être plus importante.

« Quand on regarde cette proportion, il y a une marge de progression, des efforts à faire et je voudrais m'adresser aux autorités chinoises pour qu'on passe de 1,5% à 50%, pourquoi pas ? », a déclaré Jean-Louis Niagne, chef de projet intelligence économique au Cepici.

« Imaginez si les investissements privés chinois passent, ne serait-ce qu'à 5% ou 10%, et voyez l'impact social en termes de création d’emplois », a-t-il poursuivi, avant d’indiquer que l’investissement chinois privilégiait, jusque-là, des secteurs comme les Bâtiments et travaux publics (BTP), les industries extractives, l’industrie manufacturière ou encore la pêche.

L’Europe reste le premier investisseur en Côte d’Ivoire avec 20% des investissements totaux enregistrés dans le pays, suivie de l’Asie (10,57%) et de l’Amérique (1,4%). L’investissement national représente, à lui seul, environ 33% de l’investissement total enregistré dans la nation éburnéenne. 

Aaron Akinocho

Une nouvelle campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole (RR2) pour les enfants de 15 à 18 mois débutera le 30 janvier prochain. Le lancement sera effectué à Djarkpanga, dans la préfecture de Mô, par le ministère de la santé et de la protection sociale.

Cette campagne, menée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, s’inscrit dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination (PEV), un programme initié en 1980 par le Togo en vue de réduire efficacement la mortalité et la morbidité des enfants.  

Elle vise ainsi à renforcer l’immunité des enfants dont l’âge est compris entre 15 et 18 mois et intervient surtout, après l’administration des premières doses en février 2018.

A partir du 30 janvier donc, le vaccin sera désormais gratuit dans toutes les formations sanitaires publiques du Togo et va permettre d’endiguer ces deux maladies qui constituent un problème majeur de santé publique.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience le vendredi 18 janvier dernier une délégation de la fondation sud-coréenne Saemaul, conduite par son président Chang Dong Hee.

La délégation, qui a procédé plus tôt dans la journée, à la signature d’une convention de partenariat avec le gouvernement dans le cadre de la réalisation du Projet de Transformation Agroalimentaire (PTA), est allée remercier le Chef de l’Etat pour son implication dans le processus.

« Nous sommes venus témoigner notre gratitude au Président de la République pour sa vision de développement du secteur rural et sa politique de partenariat public-privé », a indiqué le président de la fondation à l’issue des échanges.

Et de poursuivre : « Nous avons décidé de participer au projet PTA en tant que partenaire de la Banque Africaine de Développement (BAD), ceci, pour partager notre expérience en matière de développement rural ».

Il faut souligner que le Togo bénéficie depuis 2017, de l’accompagnement de la fondation sud-coréenne, spécialisée notamment dans le développement des zones rurales.

La Fondation sud-coréenne Saemaul Globalisation, spécialisée dans le développement des zones rurales, s’est engagée vendredi 18 janvier dernier, à apporter son expertise dans la réalisation du projet de transformation agroalimentaire (PTA) et dans le développement des agropoles.

C’était à travers le biais d’une cérémonie de convention de partenariat tenue à la Primature, entre le gouvernement et la fondation, et présidée par le Premier Ministre.

A travers ce partenariat, les experts coréens s’engagent à renforcer les acteurs du monde agricole et à contribuer à l’amélioration de l’environnement dans les zones concernées. La fondation apporte également une contribution de près de 2,7 milliards FCFA  au financement du projet des agropoles dont le coût total est évalué à 35 milliards FCFA.

Rappelons que le projet des agropoles dont le lancement devrait officiellement intervenir très prochainement à Kara, est inscrit dans l’axe 2 du plan national de développement.

La marine nationale a entamé depuis ce jeudi 17 janvier 2019 une nouvelle phase des exercices maritimes de simulation « African Nemo ».

Dénommés « African Nemo 19.1», ces nouveaux exercices sont organisés par la préfecture maritime en collaboration avec la marine française, dans la continuité de ceux organisés en septembre dernier au large de Lomé sous l’appellation « African Nemo 18.4 ».

Le scénario utilisé cette fois-ci, est celui de l’arraisonnement et du détournement à quai d’un navire transportant de la drogue et présent dans les eaux territoriales togolaises.

Selon les autorités maritimes, cet exercice vise à renforcer les aptitudes des différentes administrations impliquées dans l’action de l’Etat, en leur donnant les capacités nécessaires dans la lutte contre la criminalité maritime et en les emmenant à gérer efficacement une crise de ce type.

Depuis plusieurs années, le Togo, seul pays disposant d’un port en eau profonde dans la sous-région, met un accent particulier sur la question de la sécurité et la sureté maritime, en atteste le Sommet organisé à cet effet en 2016 à Lomé.