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Le Chef de l’Etat togolais a reçu en audience hier mercredi 27 juin 2018, Amadou Hott, Vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD), en charge de l’Energie, du Climat et de la Croissance verte.

C’était quelques heures avant le lancement de la table-ronde organisée par le gouvernement afin de mobiliser le financement nécessaire pour la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie d’électrification.   

Au cours de leurs échanges, un accent particulier a été mis sur cette nouvelle stratégie qui devrait, à l’horizon 2030, permettre à chaque Togolais d’avoir accès à l’électricité : « Nous avons parlé de la stratégie nationale d’électrification qui sera lancée ce matin. Comme vous le savez la BAD accompagne déjà le Togo dans plusieurs secteurs mais en particulier dans le secteur de l’énergie avec le programme CIZO. Nous avons déjà financé les études, en fait, et on va continuer à accompagner l’Etat pour exécuter cette stratégie qui est vraiment bonne et qui est claire ». 

Et d’ajouter : « Nous sentons qu’il y a la volonté politique, nous sentons également que l’Etat est vraiment engagé à obtenir l’accès universel en 12 ans, donc d’ici 2030, et c’est en phase aussi avec le new deal sur l’énergie que la BAD a lancé il y a deux ans ».  Avant d’annoncer : « Je suis venu dire à monsieur le Président que la BAD va soutenir et  travailler avec le secteur privé pour un financement important ». 

En effet, la BAD va mobiliser 30 millions d’euros en faveur du secteur privé impliqué dans le processus. Ce financement devrait permettre de lever à peu près 90 millions d’euros sur les deux premières années.

Les députés ont adopté, mardi 26 juin, au nouveau siège de l’Assemblée Nationale, deux projets de loi qui visent à renforcer la présence du Togo dans les échanges internationaux.

Le premier est relatif à l’adhésion du Togo à la Convention Internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie en mer ou « Convention Solas », qui a été adoptée à Londres en 1988. L’adoption de cette loi permettra au Togo « d’harmoniser le dispositif de contrôle des navires et de délivrer des certificats de sécurité, reconnus au plan international, aux bateaux immatriculés au Togo », a indiqué Ninsao Gnofam (photo), le ministre des Transports.

La deuxième loi porte ratification de la convention sur la coopération transfrontalière, adoptée à Malabo, en Guinée Equatoriale, le 27 juin 2014. La ratification de cette convention, dite Convention de Niamey, permettra au Togo de prendre une part active aux différents programmes transfrontaliers de l’Union africaine (Ua) et de bénéficier des acquis et appuis des partenaires techniques et financiers.

Pour l’occasion, le ministre de l’administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Payadowa Boukpessi, a salué l’engagement des parlementaires, tout en rappelant l’importance que revêt cette convention pour le Togo. « La coopération transfrontalière constitue un vecteur de paix, de stabilisation des zones frontalières, de développement économique et social (…) » a-t-il expliqué.

Une cérémonie de remise officielle des attestations de formation aux commerçantes et commerçants des marchés d’Adawlato et de Hedzranawoé s’est tenue ce mardi 26 juin au Palais des Congrès de Lomé.

L'évévement s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Reconstruction des Marchés et aux Commerçants de Kara et de Lomé (PARMCO) dont l’une des composantes consiste au renforcement des capacités des acteurs du commerce.

La formation qui a duré 05 mois a permis d’outiller et de suivre les commerçantes et commerçants sur la création et la gestion d’une entreprise, le marketing et les relations-clients, les bases de la comptabilité et de la fiscalité, ou encore la gestion des crédits, entre autres, a indiqué le coordonnateur du projet Vinyo Mensah.

La ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, présente, a rappelé que ce programme, financé par le Fonds pour l’Assistance du secteur privé africain (FAPA), devrait concourir à la formalisation des activités des acteurs du commerce.

La cérémonie a également enregistré la présence du Vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), ainsi que du Directeur-Adjoint de l’Etablissement Public Autonome pour l’Exploitation des Marchés (EPAM).

Les récipiendaires se sont montrés très satisfaits par cette formation et ont remercié le gouvernement pour ses efforts.   

L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED) a publié hier mardi 26 juin, avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), les résultats de l’enquête sur la cartographie de la pauvreté en 2017.

Ainsi, comme l’affirme le Directeur Général de l’Inseed, Kouassi Koame, on retiendra que les actions de lutte contre la pauvreté engagée par le gouvernement auront permis au Togo de réduire le niveau de pauvreté d’environ 5 points de pourcentage au cours des quatre dernières années.

Il ressort de cette enquête que la proportion des pauvres au Togo est passée de 55,1% en 2015 à 53,5% en 2017, soit une diminution de 1,6%. En 2011, elle était à 58,7%.

Au niveau des cinq régions, l’étude relève également des baisses considérables de l’incidence actuelle de la pauvreté. Dans la région des Savanes, l’incidence de la pauvreté est passée de 87,3% en 2011 à 65% en 2017 et dans la région Centrale, cette incidence est passée de 76% à 59,9%.

Avec satisfaction, la représentante du PNUD, a relevé l’importance de l’élaboration de ce genre de données pour la mise en œuvre de toutes politiques de développement, notamment le Plan national de développement (PND 2018-2022) que le Togo se prépare à mettre en œuvre. « Sans les statistiques, il n’est pas possible de formuler de bonnes politiques permettant de répondre aux besoins des populations ou de prendre de bonnes décisions. C’est pourquoi au nom de mon institution, je salue la nouvelle cartographie de la pauvreté pour le Togo », a déclaré Jeanne N’gname Bougonou.

L’élaboration du document de la cartographie de la pauvreté 2017 du Togo s’inscrit dans la perspective de rendre disponible des informations récentes pertinentes sur la pauvreté pour les décideurs, planificateurs et partenaires au développement.

L’enquête s’est déroulée sur l’ensemble du pays, les cinq (5) régions administratives, chacune des 39 préfectures. A Lomé spécialement, l’étude a été désagrégée au strate arrondissement. Au total, 27 046 ménages ont été questionnés.

La journée internationale de lutte contre la déforestation et la sécheresse a été célébrée en différé, ce 26 juin à Lomé, sous le thème « La terre a une vraie valeur. Investissez-y.»

Cette célébration a été l’occasion pour le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, de réaffirmer la volonté du gouvernement de renforcer la préservation des écosystèmes.

Au Togo, les terres se dégradent à un rythme de 0,41% chaque année. Et c’est la partie septentrionale du pays qui est la plus touchée. Le gouvernement ambitionne donc de restaurer d’ici 2030, 80% des terres dégradées et de limiter la dégradation à 2%.    

En plus des initiatives déjà développées pour soutenir la gestion durable des terres au Togo, le gouvernement compte ajouter d’autres mesures comme le renforcement du cadre institutionnel et juridique sur la gestion et la gouvernance des terres.    

Le ministre en a profité pour appeler l’opinion publique et internationale à prendre des mesures prioritaires pour inverser la désertification et la dégradation des terres ainsi qu’à élaborer des solutions plus efficaces face à la sécheresse.  

En rappel, la célébration de la journée mondiale de l’environnement a été instaurée en 1995 par les Nations Unies et se déroule chaque 05 juin.

En Côte d’Ivoire, la concurrence sur le marché de la télévision payante sera plus féroce que jamais. En effet, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a effectivement autorisé le Français Free à lancer un service de télévision. L’information, annoncée par plusieurs médias, est confirmée par une publication officielle du site de la HACA.

On y apprend notamment que le régulateur a, non seulement, octroyé une licence à Free Afrique S.A, mais également à SAT Ivoire et TNT SAT Africa Côte d’Ivoire. Ces autorisations ont été signées le 24 mai, ce qui vient contredire la rumeur selon laquelle, la licence de Free daterait du début du mois de juin.

Alors que la Côte d’Ivoire travaille à achever sa migration vers la télévision numérique, les opérateurs semblent décidés à entrer sur un marché qui pourrait bien devenir l’un des plus concurrentiels du continent.

Servan Ahougnon

Le gouvernement du Niger a examiné et adopté un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement d’une Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (ARCEP). C’était le 22 juin 2018, au cours du Conseil des ministres. 

Le nouvel organe de régulation du marché télécoms national, les autorités nigériennes ont expliqué qu’il permettra au pays de se conformer aux actes additionnels de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) sur l’harmonisation des politiques et du cadre règlementaire du secteur des TIC. 

Au-delà des questions de politiques sous-régionales, le remplacement de l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) par l’ARCEP vise surtout, pour les autorités nigériennes, à mieux répondre aux évolutions du marché télécoms qui ne se limite plus seulement à la voix et aux SMS. 

Avec l’apparition de nouveaux moyens de communication, notamment les applications Over-The-Top (OTT) comme WhatsApp, Viber, Skype, etc. et la diversification des segments de services télécoms, il devenait urgent pour le Niger de s’adapter aux nouvelles exigences de régulation et de sécurité du marché télécoms local.

La Société Financière Internationale (SFI) a annoncé qu’un prêt d’1 milliard $ sera alloué à la plus grande usine de production d’engrais du Nigéria, dénommée Indorama Eleme Fertilizer & Chemicals Ltd. Ces fonds serviront à la construction d'une nouvelle ligne d'engrais qui augmentera la capacité de production de la firme à plus de 2,8 millions de tonnes.

La filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé indique qu’elle mobilisera directement 100 millions $.

850 millions $ seront collectés auprès des institutions financières de développement et auprès des banques commerciales. 50 millions $ seront injectés dans le cadre d’un programme de gestion conjointe de prêts mis en place par la SFI.

Près de 14 banques et institutions financières interviendront en qualités d’arrangeurs dans le cadre de ce financement. Parmi celles-ci, on peut citer la Banque Africaine de Développement (BAD), l’institution britannique de financement du développement (CDC Group Plc), le sud-africain Standard Bank, ou encore l’Emerging Africa Infrastructure Fund qui mobilise des capitaux pour financer des entreprises de développement des infrastructures en Afrique subsaharienne.

Rappelons qu’Indorama Eleme Fertilizer & Chemicals Ltd est une filiale locale du groupe Indorama Corporation qui est un conglomérat mondial opérant dans plus de 25 pays en Asie, en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord et du Sud. Amit Lohia, vice-président du groupe Indorama Corporation, a indiqué que ce financement est le reflet « d’un partenariat solide avec la SFI sur une période de presque trois décennies ».

Selon Manish Mundra (photo), Directeur Général d'Indorama Africa, « le Nigéria est devenu une plaque tournante majeure pour les exportations d'engrais sous formes d’urée. Avec la mise en place de cette deuxième ligne, nous cherchons à étendre notre capacité à fournir des engrais à des prix compétitifs et de haute qualité aux agriculteurs d'Afrique de l'Ouest et du monde entier. Indorama est impatient de continuer à contribuer au développement économique du Nigeria » a-t-il déclaré

La Journée Internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues a été célébrée mardi 26 juin 2018 autour du thème « Ecouter d’abord ». C’était l’occasion pour le Général Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile de  délivrer un message appelant la cellule familiale à développer le sens de l’écoute attentive vis-à-vis des enfants, dans l’optique de prévenir et/ou de lutter contre la consommation de drogue.  

« La prévention devrait commencer en famille, en écoutant nos enfants qui en ont besoin pour s’épanouir. Ecouter les enfants et les jeunes est la première étape afin de les aider à s’épanouir. Il nous incombe, gouvernement, parents, éducateurs, jeunes et société civile, de mutualiser nos efforts pour aider notre jeunesse à grandir dans un environnement sain et protecteur », a conseillé le ministre.

Un projet devra bientôt être mis en œuvre par le gouvernement, a-t-il, en outre annoncé, pour étudier les facteurs de risques de la consommation de drogue en milieu scolaire. Il permettra, selon les prévisions du gouvernement, de mettre en place des programmes de prévention appropriés.  

Cette initiative devrait venir en appui à toutes les actions qui s’entreprennent déjà en ce sens tant au niveau des autorités, des organisations internationales que de la société civile.

En visite depuis hier à Lomé en qualité d’envoyée spéciale du Président de la République Française pour la mise en œuvre de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), Ségolène Royal a été reçue ce mardi 26 juin 2018 par le chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé. Les échanges ont porté sur la coopération énergétique et les efforts du Togo dans ce domaine.

A cette occasion, l’ex ministre française de la transition écologique a félicité le chef de l’Etat pour sa participation active au premier sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), ainsi que son engagement dans la mise en œuvre des recommandations de la COP 21. « Le Togo est un membre exemplaire de l’ASI parce qu’il a fait l’un des meilleurs plans de projection de raccordement à l’électricité, notamment solaire » a-t-elle souligné.

Ségolène Royal participera dès demain à la table ronde des bailleurs de fonds et investisseurs pour le lancement officiel de la nouvelle stratégie d’électrification du pays.

Elle s’est montrée satisfaite par cette stratégie. « Le pays prévoit le raccordement de toute la population à l’électricité à l’horizon 2030. C’est un projet très concret avec une feuille de route très opérationnelle » s’est réjouie l’ancienne candidate à la présidentielle française, à sa sortie d’audience.