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Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a démarré, le lundi 18 juin à Sokodé, l’opération d’indemnisation des victimes non vulnérables des troubles socio-politiques de 2005 dans la Région Centrale.

Cette opération d’indemnisation qui se déroule sur trois jours, concerne 372 victimes non vulnérables de la région.

Lundi, la cérémonie de remise de chèques conduite par le premier rapporteur du HCRRUN Wiyao Evalo, a été suivie d’une prise en charge psychologique des victimes.

Conscients que ces chèques ne pourront ni « acheter la vie », ni « ressusciter les morts », les responsables du HCCRUN ont appelé les populations au pardon et à la réconciliation pour un lendemain meilleur.

Démarrée le 20 mars dans la région Maritime, la phase d’indemnisation des victimes non vulnérables des événements de 2005, qui se poursuit jusqu’au 28 juin 2018, traduit la volonté du gouvernement de résoudre d’une manière définitive, les violences post électorales. Les régions Maritime, des Plateaux, de la Kara et plus récemment des Savanes ont été déjà servies.

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, à travers la Commission de l’Aide de l’Etat à la Presse, lance un appel aux patrons de médias audiovisuels ou de presse écrite qui aspirent à l’aide, à lui adresser une demande du 25 juin au 27 juillet 2018. 

L’information a été donnée mardi 19 juin 2018 à la faveur d’une rencontre entre les responsables de cette institution et ceux des médias.

L’obligation de faire une demande s’explique, à en croire Badibassa Babaka, président de la Commission de l’Aide de l’Etat à la presse, par le texte encadrant le sujet. Et de clarifier : « Nous tenons surtout à insister sur le critère de la demande parce que, lors des années précédentes, c’était la commission elle-même qui prenait en compte les organes ».

Toutefois, ne peuvent souscrire à cette demande, les médias d’Etat. « Seuls les organes de presse nationaux privés ayant un caractère d’intérêt général sont concernés », a précisé le n°1 de cette  commission.

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Robert Dussey, et Marc Vizy, ambassadeur de France au Togo, ont signé ce mardi 19 juin 2018, dans la capitale togolaise, une convention de financement destinée à promouvoir la qualité et la professionnalisation des médias togolais, publics ou privés.

 C’était en présence de Guy Madjé Lorenzo et du professeur Nicoué Broohm, respectivement ministre togolais en charge de la communication et ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le montant total du financement que la France s’engage à libérer se chiffre à 493 000 €, soit 323 386 000 FCFA sur 2 ans (2018 et 2019). Concrètement, ce financement devrait servir à mettre en route le PROFAMED (Projet de Formation et d’Appui au secteur de l’Audiovisuel et des Médias au Togo).

Elaboré par le ministère en charge de la communication et l’ambassade de France au Togo, en partenariat avec l’Institut des sciences de l’information, de la communication et des arts (ISICA) de l’Université de Lomé, ce projet permettra d’accompagner les réformes prévues par le Togo, de consolider la démocratie et la liberté d’expression ainsi que d’apporter un appui décisif à la formation des journalistes et professionnels des médias togolais.

Cette année, la France va injecter 256 000 euros, soit  167 925 000 FCFA dans ce projet.

Le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou a inauguré ce 19 juin 2018 les journées portes ouvertes de la Banque Mondiale. Kossi Assimaïdou, ministre en charge de la Planification et Bernadette Legzim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé étaient à ses côtés.

Cette initiative, la toute première du genre en République togolaise, se veut, de l’avis de Joëlle Dehasse, représentante résidente de la Banque Mondiale au Togo, « une occasion spéciale pour nous de célébrer le partenariat entre la République togolaise et la Banque mondiale, un partenariat de très bonne qualité qui date de plus de 50 ans, qui se renforce d’année en année et qui est impulsée par les plus hautes autorités nationales ».

Pour les Togolais et tous les curieux, c’est une opportunité pour mieux découvrir les projets et programmes que finance l’institution au Togo et l’enveloppe qu’elle met à disposition. Dans le cadre de l’accompagnement qu’elle accorde à l’Etat togolais, la Banque mondiale gère un portefeuille qui s’établit à ce jour à 367,4 millions de dollars, ventilé dans plusieurs secteurs.

Le Togo vient d’être élu au comité intergouvernemental de la Convention de l’Unesco pour le patrimoine culturel immatériel, indique un communiqué du gouvernement.

Cette élection, précise le document, est le résultat des efforts que le gouvernement togolais déploie, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, dans le cadre de la promotion du secteur culturel du pays. Elle ouvre la voie pour une plus grande visibilité du patrimoine culturel togolais, riche et diversifié. Cette admission constitue donc une opportunité pour tous les acteurs culturels du Togo, poursuit le communiqué.

Pendant ce mandat de 4 ans, le Togo devra, aux côtés de ses pairs, siéger au sein de ce comité au nom de l’Afrique, pour valoriser le patrimoine culturel immatériel du continent.

Cette Convention de l’Unesco a également, dans son cahier des charges, la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l’importance du patrimoine culturel immatériel et de son appropriation mutuelle, ainsi que la coopération et l’assistance internationale en la matière.

Le patrimoine culturel immatériel se constitue, souligne le même communiqué, de pratiques, représentations, expressions, connaissances, savoir-faire culturel, ainsi que des instruments, des objets, des espaces culturels qui leur sont associés, que les communautés et les groupes, le cas échéant les individus, reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.

La Banque mondiale ouvre ses portes au public ce mardi 19 juin à Lomé. En prélude à cet événement, le Directeur des Opérations de l’institution pour le Togo, Pierre Laporte et la Représentante-résidente, Joëlle Dehasse, ont été reçus ce lundi 18 juin par le Premier ministre, chef du gouvernement, Komi Selom Klassou.

 Les discussions ont tourné autour du portefeuille de la Banque consenti au Togo, ainsi que des préparatifs des Journées Portes Ouvertes. Le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée et la Côte d’Ivoire a saisi l’occasion pour inviter le grand public à venir visiter les expositions afin d’apprécier les initiatives et les projets que l’institution basée à Washington finance au Togo.

Pour rappel, le portefeuille de la Banque pour le Togo s’élève à plus de 320 millions de dollars (environ 168 milliards de francs CFA), reparti sur plusieurs projets ayant trait à l’énergie, les mines, les services sociaux, etc.

Fin mai, le président Faure Gnassingbé, après avoir reçu Pierre Laporte à la présidence, évoquait la perspective d’un appui budgétaire de 40 millions $ en faveur du Togo.

Le gouvernement togolais et le groupe Thales Alenia Space annoncent ce lundi 18 juin, la signature d’un contrat portant sur la fourniture à Lomé d’une station sol de dernière génération, la Meolut Next (MEdium Orbit Local User Terminal).

Il s’agit d’une station capable de détecter et de localiser instantanément tout signal de détresse déclenché par un bateau ou un porteur sur terre. La station est dotée du dispositif nécessaire qui assure l’interface avec les systèmes existants en local ou dans les pays voisins (pompiers, armée, gardes côtes…).

Selon le groupe basé à Toulouse, la Meolut Next permettra au Togo de capter des signaux d’une balise de détresse sur une zone de plus de 3000 km de rayon, couvrant ainsi tout le golfe de Guinée, et une large partie du continent africain.  

Cette station contribuera, grâce à ses capacités de précision dans la détection du signal, au renforcement de la sécurité des biens et services.

Pour le Ministre des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam « la station MEOLUT Next de Thales Alenia Space s’intègrera parfaitement dans la volonté du gouvernement togolais de sécuriser en particulier le trafic maritime dans le golfe Guinée et de mettre en place un climat de sécurité sans faille indispensable au développement économique du pays et de toute la région ».  

Fiacre E. Kakpo

Stanislas Baba,  ministre conseiller du Président de la République, a participé à Londres au 1er forum sur l’économie bleue en Afrique, du 07 au 08 juin 2018.

Cette rencontre s’inscrivait dans les priorités du gouvernement qui table sur l’émergence d’une véritable économie bleue pour contribuer à la croissance, au Togo et en Afrique.

Cet intérêt s’est déjà traduit par l’organisation, en 2016, à Lomé, du Sommet extraordinaire sur la Sécurité maritime. Une charte avait d’ailleurs été adoptée par l’Union Africaine en ce sens.

Disposant d’un port en eaux profondes qui dessert par ailleurs les pays de l’hinterland, le Togo entend tirer parti de toutes les opportunités que lui offre cette plateforme.

En ligne avec cette vision, il a ouvert l’I2M (Institut des Métiers de la Mer) pour fournir des ressources humaines qualifiées et compétentes aux entreprises opérant dans le secteur.

D’autres thématiques telles que la pêche illicite, la sécurité maritime, la gouvernance des océans, le rôle des services dans l'écosystème des pêcheries ou encore l'aquaculture, ont également mobilisé l’attention des experts lors de ce forum international.

Le 1er juin 2018, à New York, Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies a rendu hommage aux Casques Bleus, dont des Togolais, tombés lors des opérations de maintien de la paix. Cette semaine, une campagne de l’organisation mondiale est prévue pour célébrer et honorer exclusivement les casques bleus togolais.

 En effet, l’ONU a lancé sur Twitter une campagne pour saluer le courage des hommes et femmes du Togo qui s’engagent, parfois au péril de leur vie, au service de la paix dans le monde.

« Merci, Togo pour votre contribution et sacrifice», a twitté l’ONU pour témoigner toute sa reconnaissance au Togo et à ses troupes. Il est prévu au titre de cette campagne, la diffusion d’une série de visuels en 6 langues.

A ce jour, le Togo est le 16e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix avec un effectif de 1430 soldats et policiers déployés dans les missions de l’ONU en République centrafricaine, en RDC, en Haïti, au Mali, etc.

A Nuremberg, dans le land allemand de Bavière, le Togo était à l’honneur le week-end écoulé. « Les 10 villages d’Aimes Afrique », projet conçu et développé par Aimes Afrique, une ONG basée au Togo, s’est vu décerner par la Bavière, le 1er prix du meilleur projet de la coopération pour un monde meilleur. Consécration d’une initiative élaborée, qui a pris corps en 2015 pour remodeler le paysage rural, renforcer la résilience des populations, la transformation de l’économie rurale et l’autonomisation des communautés.  

Projet conçu par Aimes Afrique, « Les 10 villages d’Aimes Afrique » est mis en œuvre avec un partenaire allemand, Aktion Pit Togohilfe, qui a son siège au Togo.

Il couvre les 5 régions du pays à savoir : la Région maritime, la Région des Plateaux, la Région Centrale, la Région de la Kara et la Région des Savanes.

Aimes Afrique a été fondée en janvier 2005 par le Togolais Serge Michel N. Kodom. Depuis, l’ONG s’est donnée la mission de promouvoir la Santé et l’Education pour Tous en Afrique. Elle apporte des soins de santé de qualité à la population démunie et fait la promotion de la culture de l’excellence et de l’émulation en milieu scolaire et universitaire.