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Sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, le gouvernement organise demain une table-ronde avec l’appui de plusieurs partenaires, notamment la Société Financière Internationale du groupe de la Banque mondiale, la GIZ et d’autres partenaires techniques et financiers. 

L’objectif affiché, au travers de cette rencontre prévue sur deux jours dans la capitale togolaise, est de mobiliser les bailleurs de fonds et les investisseurs autour de la stratégie d’électrification élaborée par le gouvernement.

A l’horizon 2030, le pays ambitionne d’assurer l’accès universel à ses populations. Un objectif en ligne avec l’Objectif de Développement Durable 7 (ODD7) relatif à l’accès de tous à des services énergétiques fiables et à des coûts abordables. 

Pour matérialiser cet ambitieux projet, les autorités togolaises tablent sur des investissements à hauteur de 1000 milliards FCFA, indique Marc Ably-Bidamon, ministre de l’Energie et des Mines. A cet effet, elles comptent sur le Partenariat Public-Privé et d’autres mécanismes de financements innovants. Une contribution conséquente à la mobilisation de ce montant (50%) est en effet attendue du secteur privé.

Dans le cadre du processus de sortie de la crise politique qui secoue le Togo depuis près de 10 mois, les deux facilitateurs mandatés par la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé seront à Lomé ce mercredi 27 Juin 2018.

Cette visite dans la capitale togolaise s’inscrit dans la démarche engagée par l’organisation sous-régionale, d’ouvrir un nouveau round de discussions entre acteurs politiques togolais, la majorité au pouvoir, la coalition des quatorze (14) partis de l’opposition et le gouvernement, en vue d’une solution définitive.

A l’issue de ces nouveaux pourparlers, les facilitateurs devraient proposer une feuille de route qui déterminera la poursuite des discussions entamées le 19 février dernier.

Du côté des acteurs politiques togolais, l’on espère vivement que cette venue des facilitateurs lancera définitivement le processus de retour à la sérénité.

En rappel, une délégation de la Commission de la CEDEAO conduite par son nouveau président Jean Claude Brou avait déjà été dépêchée, il y a quelques semaines à Lomé, afin de préparer cette mission.

Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé a officiellement lancé le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) lundi 25 juin 2018.

Cette initiative se veut la clé qui devrait ouvrir la porte des financements bancaires et autres pour le monde agricole togolais, confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis du secteur.

Selon ses promoteurs, ce mécanisme devrait, entre autres, promouvoir les produits financiers et assuranciels adaptés au secteur agricole et faciliter le partage des risques entre les différents acteurs du financement agricole.

Plus concrètement, l’initiative vise à porter à 5% la part des crédits bancaires alloués au secteur à l’horizon 2027 et à réduire idéalement de 15% à 7,5% le taux d’intérêt pratiqué sur ces prêts. Tout au plus, précise-t-on, ce taux devrait se stabiliser à 10,5%.

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Présents aux côtés du Chef de l’Etat lors du lancement, le président de la Banque Africaine de Développement, Dr Akinwumi Adesina, et le Dr Aliou Abdoul Hamid, Directeur Général du NIRSAL, ont reçu respectivement des distinctions honorifiques de la Dignité de Grand Officier de l’Ordre du Mono et de Commandeur de l’Ordre du Mono, par le président de la République. Le Président du Fonds International de Financement Agricole, Gilbert Fossoun Houngbo, a également participé à la cérémonie de lancement du MIFA. 

Ce lundi 25 juin 2018, SEM Faure Gnassingbé a reçu en audience au Palais de la Présidence, Gilbert Fossoun Houngbo, président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Cette rencontre au sommet de l’Etat a eu lieu en prélude au lancement cet après-midi du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA).

Le N°1 du FIDA, en séjour dans la capitale togolaise, devrait assister au lancement par le Chef de l’Etat togolais du MIFA. Ce mécanisme, autrefois dénommé TIRSAL, vise à faciliter l’octroi de crédits bancaires à des agriculteurs sur la base d’un partage de risques, en portant leur part de 0,3% à 5%

La présence de Gilbert Fossoun Houngbo aux côtés de Faure Gnassingbé à cette cérémonie de lancement, illustre l’appui important de cette agence spécialisée des Nations Unies, à l’initiative togolaise. 

Désigné en remplacement de Khardiata Lô N’Diaye, arrivée en fin de mission, Damien Mama, nouveau Représentant-Résident du PNUD au Togo, a été reçu en audience le 23 juin 2018 par le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé.

Après la transmission des lettres de créances au Président de la République togolaise, le nouveau N°1 a échangé avec l’autorité, des voies et moyens pour accélérer les progrès vers l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Dans un tweet, Faure Gnassingbé a énuméré quelques programmes, notamment le Pudc-Togo, le programme de renforcement de capacités et de modernisation de l'Etat qui devraient faire l’objet d’un appui de l’institution onusienne.

Celui qui a la charge de coordonner désormais tout le Système des Nations Unies au Togo, a souligné la nécessité d’appuyer les efforts vers la croissance inclusive, un des objectifs prioritaires des Nations Unies. Ceci, afin de « s’assurer qu’on ne laisse personne pour compte », a-t-il justifié.

Pour ce faire, Damien Mama promet de mettre en œuvre une approche concrète. Celle-ci, détaille-t-il, consiste à optimiser les actions visant à transformer la vie des populations et à ne pas se focaliser sur des discours.  

Samedi 23 juin 2018, le gouvernement, les cadres sectoriels et des ministères, le secteur privé et les partenaires au développement se sont rassemblés au palais de la présidence de République pour se pencher sur Plan national de développement (PND 2018-2022). L’occasion de faire les derniers réglages.

La retraite de haut niveau, placée sous l’impulsion du Premier ministre Selom Komi Klassou, a permis aux divers acteurs de prendre connaissance des axes stratégiques du plan et d’apporter leur pierre à l’édifice. Ainsi, les 5 ateliers organisés ont tourné autour des thématiques chères au programme quinquennal, notamment le hub Logistique d’Excellence, le centre d’affaires de premier ordre, la transformation agricole, industrielle et minière, les mécanismes d’inclusion et le dispositif de mise en œuvre et de suivi évaluation.

Ces différentes thématiques résument bien le PND, successeur du SCAPE (Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi), qui s’appuiera sur trois axes stratégiques, charpente d’un développement durable et inclusif.

L’axe 1 vise à mettre en place un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région, en profitant de la présence du Port de Lomé, seul port en eaux profondes de la sous-région où il est possible de joindre plusieurs capitales en une journée.

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 Le deuxième axe, quant à lui, va permettre de développer les pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives en s’appuyant sur les agropoles, le mécanisme incitatif de financement agricole, Mifa, ainsi que d’autres initiatives catalytiques.

Le dernier axe s’intéressera à la consolidation du développement social et au renforcement des mécanismes d’inclusion.

 La pierre angulaire de cette feuille de route viendra du secteur privé, cœur du PND, qui devra prendre le leadership des investissements. Le PND taillera la part du lion au Partenariat public privé, apprend-on. A terme, c’est-à-dire en 2022, le Togo ambitionne une croissance économique robuste de 7,6%. 

Fiacre E. Kakpo

Bon cru. Sur sa dernière sortie sur le marché financier régional régulé par Umoa-Titres, le Trésor public togolais vient de glaner 21 milliards FCFA.

A la recherche de 20 milliards à la faveur d’une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT), le Togo amasse au final 22 milliards FCFA. Soit un taux de couverture de 112,68%. Une sursouscription. Repu, le Trésor public ne retiendra que 21 milliards FCFA.

Autre facteur prometteur de cette transaction, le taux d’intérêt moyen servi par les investisseurs, s’est établi à environ 6,35%. Ce taux d’intérêt est inférieur à celui de la dernière émission de BAT en date, début mai, qui avait atteint 6,48%.

Les résultats montrent une forte mobilisation des investisseurs venus de sept des huit pays de l’Uemoa. Les souscriptions proviennent essentiellement du Bénin (6,231 milliards), de la Côte d’Ivoire (6,075 milliards), du Togo (4 milliards dont 3 milliards retenus), du Sénégal (2,73 milliards), du Burkina Faso (2 milliards), du Mali (1 milliard) et du Niger (0,5 milliard de FCFA).

La réussite de cette opération, ponctuée d’une sursouscription de 112%, la répartition approximativement homogène des souscriptions et les taux d’intérêts, témoignent du regain de confiance des investisseurs de l’ensemble de l’espace d’intégration, dans les politiques et perspectives économiques et financières du Togo, à court et à moyen terme. Les Bat échéant sous un an.

Pour rappel, la dernière opération du Togo sur le marché régional de la dette, une émission d’obligations assimilables du Trésor (OAT), avait permis de mobiliser 16 milliards FCFA sur un objectif de 20 milliards. Un retour de confiance donc !

Du 5 au 8 juillet prochains, le Bénin accueille la 3ème édition de l’Africa Start-up Tour. Il s’agit d’un évènement visant à accompagner et à former les entrepreneurs émergents du continent africain. Après les deux premières éditions qui se sont respectivement tenues à Dakar (Sénégal) et à Abidjan (Côte d’Ivoire), la ville de Cotonou a été désignée pour accueillir l’évènement organisé par Initiative for Africa.

L'Africa Start-up Tour 2018 s'ouvrira le 5 juillet par un forum qui rassemblera dans la salle CanalOlympia de Cotonou, plusieurs acteurs majeurs de l'entrepreneuriat béninois, africains et de la diaspora. Les trois autres jours, consacrés aux formations, se dérouleront à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin. Lors de ces 3 jours, plus de 200 entrepreneurs et porteurs de projets seront accompagnés par des mentors d'une dizaine d'incubateurs.

Cette édition de l’évènement est soutenue, entre autres organisations de renommée internationale, par l'Organisation internationale de la Francophonie.

Servan Ahougnon

Le gouvernement sénégalais persistera dans l’application de l’interdiction frappant les importations de viande de volaille depuis novembre 2005, a affirmé Alioune Sarr, ministre en charge du portefeuille du Commerce.

D’après le responsable, ce maintien de la restriction reste crucial au regard de l’importance socioéconomique de la filière locale.  

« Nous devons accompagner cette industrie naissante où il y a des acteurs qui ont investi plus de 200 milliards FCFA et qui font travailler plus de 50 000 personnes dont la moitié sont des femmes », explique M. Sarr.

Mettant en avant l’impact positif de la mesure sur la performance de la filière, Serge Sadio, secrétaire exécutif de la Fédération des acteurs de la filière avicole (FAFA), précise que la production de volaille tourne autour de 50 millions de têtes par an, soit le septuple de la quantité enregistrée en 2004.   

Pour rappel, l’interdiction d'importation de viande de volaille avait été imposée à l’origine afin de lutter contre une épizootie de grippe aviaire. D'après les données de la FAFA, cette mesure de sauvegarde a permis à la filière d'attirer des investissements de près de 20 milliards FCFA. 

Espoir Olodo

Le gouvernement nigérian envisage d’emprunter environ 4,4 milliards $ pour financer le budget 2018, a indiqué ce vendredi, le ministre nigérian du Budget et de la planification, Udo Udoma (photo).

Selon les propos du responsable, relayés par le site d’information nigérian Leadership, ce nouvel emprunt vise à réduire un déficit budgétaire dû à une hausse considérable des dépenses dans le nouveau budget adopté par le gouvernement (+22,6% par rapport à 2017).

Pour obtenir ces financements, le gouvernement a annoncé qu’il ferait recours aux emprunts obligataires sur le marché interne, mais également à des sources de financement extérieures. Ainsi, près de 2,2 milliards $ devraient être levés sur le marché intérieur de la dette, tandis qu’un emprunt de 2,3 milliards $ devrait être sollicité auprès de sources de financement extérieures.

Notons que le nouveau budget adopté par le gouvernement Buhari en fin de mandat, a été placé sous le signe de la diversification des sources de revenus d’une économie pétro-dépendante, afin de relancer une croissance qui peine à reprendre son envol.

A cet effet, un accent particulier a été mis sur les projets infrastructurels, notamment les projets de construction de plusieurs axes ferroviaires qui ont bénéficié d’une des lignes de dépense les plus importantes dans le budget 2018, soit plus de 451,3 millions $.

Rappelons que, dans son récent rapport sur les perspectives économiques mondiales, le FMI tablait sur une croissance à 2,1% cette année, pour le pays ouest-africain.

Moutiou Adjibi Nourou