Pour la nouvelle campagne agricole, l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) mettra à la disposition de la PIA récemment inaugurée, 60 tonnes de semences de soja améliorées. C’est l’un des principaux termes d’un contrat d’achat de semence conclu entre les deux parties en début de semaine.
Dans le détail, l’institut alimentera en variété TGX 1910-14F, l’unité de raffinage de soja de la société Togo Agro Ressources, installée sur le site de la plateforme.
L’objectif à terme est de faire du pays, un exportateur de premier plan d’huile comestible dans la sous-région et d’écouler une partie de la production, sur le marché local notamment.
Notons que pour le compte de la campagne agricole 2021-2022, l’ITRA a déjà mis à disposition des agriculteurs, des semences améliorées d’igname, de plants de café-cacao ou encore d’arachide et du sorgho.
Après le code de procédure civile, le Togo va également réformer son code de procédure pénale. Le processus d’élaboration de ce nouvel outil légal, déjà en cours, a été examiné mercredi par le gouvernement.
La nouvelle mouture, qui sera “plus innovante”, doit remplacer l’ancien texte vieux de près de quatre décennies et devenu inadapté. Une fois achevée, elle s’ajoutera aux autres réformes opérées dans la dynamique du vaste programme de modernisation de la justice (casier judiciaire automatisé, juridictions de droit commun, tribunaux commerciaux, etc…).
Pour rappel, le code de procédure pénale est le recueil de textes juridiques qui permet d'organiser les différentes étapes de l’intervention de la justice, depuis le début d’une plainte jusqu’à la décision judiciaire définitive.
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Au Togo, de nouveaux tarifs sont entrés en vigueur depuis quelques jours, concernant les transports urbains, interurbains et ceux des marchandises. Les nouveaux prix, en légère hausse, ont été communiqués par le ministère des transports, après le récent réajustement du prix du carburant à la pompe.
Les nouveaux tarifs.
Le Togo va bientôt disposer de deux nouvelles centrales solaires : l’une à Salimde, (Préfecture de Tchaoudjo) et l’autre, à Awandjelo (Kozah). Le gouvernement, réuni mercredi en conseil des ministres, a examiné deux projets de décrets dans ce sens.
La construction de ces deux infrastructures, après celle de Kekeli récemment mise en service, et celle de Blitta (déjà prête), s’inscrit dans le cadre des ambitions énergétiques du pays, qui entend doter chaque région d’une centrale solaire. Une fois érigées, les deux futures centrales compléteront la stratégie de diversification et d’augmentation de la production d’énergie, entamée depuis quelques années.
Pour le Togo, l’objectif est simple : réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur et parvenir à une couverture universelle à l’horizon 2030, tout en portant à 50%, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national.
Des procédures d’indemnisation et d’expropriation vont démarrer incessamment, en vue de sécuriser les périmètres des sites identifiés.
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Deux ans après le lancement du processus de décentralisation au Togo, le gouvernement togolais prévoit de doter 6 communes des 5 régions économiques, d’un schéma directeur d’aménagement et d’urbanisation. Il s’agit entre autres de Zio 1 dans la région maritime, Ogou 1 et Kloto 1 dans les Plateaux, Tchaoudjo 1 dans la Centrale, Kozah 1 dans la Kara et Tône 1 dans les Savanes.
Ce plan directeur devrait permettre à ces communes de disposer d’un document de réglementation et de gestion de l’espace urbain organisant la circulation et les transports. Aussi, aiderait-il à se projeter à l’horizon 20 ans en vue de mener de grands chantiers stratégiques conformément à la dynamique d’urbanisation en cours dans le pays.
La réalisation de ce schéma sera financée par une partie de financement de 30 millions $ soit 16 milliards FCFA alloué par la Banque mondiale au Projet d’Infrastructure et de Développement Urbain (PIDU).
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette ambition, le ministère de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Réforme foncière a lancé un avis d’appel à manifestation d’intérêt de services de consultant pour effectuer le diagnostic de chacune de ces communes.
Transformé en Société anonyme (SA) il y a un peu plus de deux ans, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) compte deux nouveaux actionnaires : la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) et la holding ARISE Special Economic Zone.
Le gouvernement a en effet examiné mercredi un projet de décret autorisant la cession partielle ou totale au secteur privé, des actions de l’Etat dans le capital de la société.
La prise de ce décret vient parachever un processus destiné à accompagner la stratégie de développement agro industrielle du Togo. En effet, les deux nouveaux actionnaires qui rejoignent l’Etat et la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC), portent le futur industriel du pays à travers la PIA mise en service il y a quelques jours.
Avec cette entrée au capital (qui n'impacte pas l’accompagnement des bénéficiaires sous contrat avec le mécanisme), PIA et ARISE aideront, espère le Gouvernement, à relever les défis rencontrés dans la mise en œuvre du Mifa (financement de l’agriculture et focalisation sur les filières prioritaires, amélioration des revenus des producteurs, fourniture en quantité suffisante de matières premières aux industries locales).
Du reste, précise l’exécutif, l’actionnariat du Mifa reste toujours au secteur privé, l’Etat n’ayant pas vocation à y perdurer.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers dans les secteurs de l’agro, des travaux publics, de la justice, du commerce et des sports.
Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 16 juin sous la présidence de SEM @FEGnassingbe Président de la République. Le Conseil a examiné 4 projets de décret et écouté 4 communications. L' intégralité du communiqué ci-dessous ??????#ConseilDesMinistresTG#GouvTg pic.twitter.com/uIXVWQeLS5
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) June 16, 2021
En tout, quatre projets de décret ont été examinés et quatre communications écoutées.
Le Togo peut désormais exporter son miel vers les pays de l’Union européenne. C’est ce qu’a récemment annoncé le chef de la délégation de l’UE au Togo, Joaquin Tasso Vilallonga.
Dans les détails, c’est au total plus de 4000 apiculteurs et cueilleurs de miel togolais qui pourront désormais vendre le miel made in Togo certifié par le Plan National de Surveillance des Résidus (PNSR) sur un marché européen de plus de 450 millions de consommateurs.
Alors que le Togo s’est engagé dans la valorisation des produits forestiers non ligneux, dont le miel, cette nouvelle décision vient consolider le développement de la filière et augmenter les volumes d’exportation du pays vers l’UE.
Par ailleurs, rappelons que la production apicole au Togo a connu un net accroissement entre 2018 et 2019, avec un volume passant de 37 727 litres à 59 833 litres, soit une hausse de 58,6% en un an.
Après la mauvaise performance de la dernière campagne cotonnière (chute de 43%), Olam International, le nouvel actionnaire majoritaire de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), va investir pour améliorer le rendement de la nouvelle saison.
Le groupe singapourien a annoncé mardi un investissement de 4,6 milliards FCFA pour faire rebondir la production à 135 000 tonnes en 2022 (contre 66 000 tonnes en 2021).
Cet investissement conséquent sera notamment orienté vers les infrastructures industrielles et les outils de gestion informatiques. Ainsi dans le détail, 2,5 milliards FCFA serviront pour la rénovation des usines et le reste pour les remplacements de pièces détachées ainsi que les outils informatiques.
Parallèlement, la NSCT préfinancera la nouvelle campagne à hauteur de 9 milliards FCFA pour l’achat des intrants pour les 180 000 hectares, et des avances de fonds pour les gros producteurs de coton. Des ressources qui seront récupérées en fin de saison.
“La campagne 2021-2022, la toute première d’Olam, est celle de la reconquête des acteurs pour, non seulement, l’amélioration des rendements, mais aussi pour augmenter les revenus des producteurs”, a soutenu dans ce sens le président du conseil d’administration de la NSCT, Simfétchéou Pré.
Il y a quelques jours, le 09 juin dernier au lancement officiel de la nouvelle campagne, les autorités cotonnières avaient réaffirmé leur ambition première : atteindre une production de 225 000 tonnes de coton graine à l’horizon 2025, en lien avec les objectifs gouvernementaux.
La Représentation nationale a adopté mardi en plénière, des modifications additionnelles à apporter au Nouveau Code du Travail dont s’est doté le pays il y a six mois.
Ces modifications, voulues par le gouvernement, ont pour objectif de clarifier et préciser certaines dispositions, et rendre le Code plus souple en l’adaptant aux nouveaux contextes.
Elles concernent en tout une vingtaine d’articles de la nouvelle mouture, et portent essentiellement sur le droit de grève, les formalités de création et de déclaration des syndicats professionnels, ou encore la transparence financière des syndicats.
“Cette loi sera une grande réforme sociale, qui transformera en profondeur le droit du travail pour favoriser une plus grande représentativité des organisations syndicales en s’appuyant sur le dialogue social”; a déclaré la présidente de l’Assemblée Nationale, Yawa Djigbodi Tsegan à l’issue des travaux.
Pour le ministre de la fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale, Gilbert Bawara, présent, ces retouches étaient nécessaires, pour “opérer un nouveau régime protecteur et renforcer la responsabilité des acteurs”.
Pour rappel, le nouveau code “avant-gardiste”, adopté le 29 décembre 2020, venait en remplacement de celle de 2006 devenue obsolète.