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Après un mois de janvier ponctué par deux succès en autant de sorties, le Togo espère poursuivre sur cette dynamique en février. Le pays va tenter de mobiliser le 04 février prochain, un montant de 35 milliards FCFA.

Un appel d’offres portant sur une émission d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) a été lancé dans ce sens. L’opération, d’une durée de 120 mois (10 ans) concerne des titres d’une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA, et est assortie d’un taux d’intérêt de 5,9%.

Au terme de ces deux premières sorties, le Togo a mobilisé en tout 64,5 milliards FCFA auprès des investisseurs. 

 

jeudi, 27 janvier 2022 17:18

400 nouveaux volontaires s’engagent

Au Togo, 400 nouveaux volontaires ont prêté serment jeudi, s’engageant au service du développement des communautés du pays. La traditionnelle cérémonie d’engagement, organisée à Lomé, s’est déroulée en présence de quelques membres du gouvernement. 

Composée d’un nombre important de volontaires nationaux de l’éducation (VNE) et de compétences (VNC), cette nouvelle cohorte (la 17ème) sera déployée dans des écoles publiques et confessionnelles des zones souvent défavorisées, suivant une demande du ministère des enseignants primaires et secondaires. Leur mission durera un an, renouvelable une fois, sur évaluation de la performance.

Je vous invite à prendre conscience de l’importance de votre mission et à donner le meilleur de vous-mêmes en toute situation”, a formulé la ministre du développement à la base, Myriam Dossou.  

Aujourd’hui, vous avez une excellente occasion de faire vos preuves sur le terrain. Montrez de quoi vous êtes capables, tenez bon! La nation togolaise compte sur vous”, a pour sa part déclaré Omar Agbangba, le Directeur de l’Agence nationale en charge de leur déploiement (ANVT).  

Initié en 2011 par le Gouvernement pour servir de levier dans la réalisation des objectifs du pays, le volontariat a mobilisé en une décennie plus de 40 000 volontaires sur tout le territoire, via de nombreux programmes. 

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Transparency International a publié mardi son traditionnel classement mondial qui évalue chaque année la perception de la corruption dans 180 pays de la planète. Après deux années de stagnation, le Togo renoue avec le positif en gagnant six places.

Le pays, crédité d’un score de 30 sur 100 (+1 par rapport à 2019 et 2020), se classe 128ème mondial contre 134ème il y a un an. Sur le continent où la moyenne de la partie subsaharienne n’a connu “aucune amélioration significative”, il est logé à la 30ème place. 

La tendance est pratiquement la même au niveau mondial, où la moyenne est restée inchangée (43/100) pour la dixième année consécutive, traduisant des “niveaux de corruption au point mort”, selon l’ONG allemande. D’ailleurs, observe-t-elle, “deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50”.

Au tableau, les nations modèles restent le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande, qui se partagent tous les trois la première place avec un score de 88.   

Si ses efforts peinent à se refléter dans les classements internationaux, le Togo poursuit néanmoins ses actions pour lutter efficacement et plus durement contre la corruption : mise en place d’institutions (Haplucia) et de dispositifs, numéros verts gratuits (8277 / 1014), sensibilisation, ou encore Tolérance Zéro. 

La dernière action en date est l’effectivité de la procédure de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités et hauts fonctionnaires, qui doit permettre de prévenir l’enrichissement illicite et lutter contre la corruption sous toutes ses formes.

Au Togo, pour le compte de l’année 2022, l’importation de matériel agricole est de nouveau “exonérée de droits et taxes, à l’exception des prélèvements communautaires”, indique la Loi de finances. 

Cette mesure, décidée en 2020 par le gouvernement et reconduite depuis deux ans, est une des réponses apportées par l’exécutif pour accompagner les agriculteurs. Surtout dans le contexte marqué par la pandémie de Covid-19 et la crise qui en a découlé.

Une autre exemption a également été reconduite dans la Loi de finances : celle sur l’importation de “matériel médical et des produits exclusivement utilisés dans le cadre de la lutte contre le covid-19”. 

Pour l’année 2022, le gouvernement prévoit d’investir un peu plus de 150 milliards FCFA dans l’éducation nationale, selon le libellé des dotations ministérielles énoncées dans la Loi de Finances (LF).

L’enveloppe, qui se situe dans le même trend que celle allouée en 2021 (154 milliards dans la Loi de finances initiale, avant d’être revue à 137 milliards dans la LF rectificative de fin d’année), se répartit entre les quatre départements du ministère dirigé par Dodzi Kokoroko, et le pilotage des différents services.    

Parent pauvre du système éducatif”, selon le Chef de l’Etat, qui plaidait l’an dernier à Londres pour “un investissement plus lucide et audacieux”, le Préscolaire se voit allouer, avec le Primaire, une dotation de 85 milliards FCFA.

L’enseignement secondaire général se voit consacrer 44 milliards FCFA, tandis que l’Enseignement technique et professionnel obtient 9 milliards FCFA. Quant au secteur de l’artisanat, à qui un ministère délégué a été consacré dans l’exécutif, un montant de 711 millions FCFA est dédié.

Penser l’école de demain  

S’il a vu son budget multiplié par sept au cours des quinze dernières années, le secteur éducatif national a surtout vu un vent de modernisation souffler depuis 15 mois et l’instauration d’un tétraptyque : “accès, qualité, gouvernance et pilotage”. 

Plusieurs projets ont été ainsi lancés, allant dans le sens de l’assainissement du secteur, l’accompagnement des acteurs et populations, le renforcement des équipements, la mise à disposition de moyens pour le personnel, ou encore l’insistance sur le volet qualité avec le recrutement et la formation d’un corps d’encadrement pédagogique.

Dernier fait en date, le lancement de la construction jusqu’en 2025, de 30 000 salles de classes sur tout le territoire.   

Il s’agit de penser l’école de 2030, 2040 et 2050, remettre de l’ordre par rapport à ce qui est enseigné et aux ambitions des pouvoirs publics pour les générations futures”, expliquait à la mi-janvier le ministre en charge du secteur Dodzi Kokoroko, lors de la 8ème revue du Plan sectoriel de l’éducation

Et si “l’amélioration des infrastructures scolaires va continuer de rester au cœur de l’agenda politique”, les prochains défis seront axés sur “la gouvernance, la digitalisation, et la pédagogie”.

Pour rappel, le taux d’accès à l’école est actuellement de plus de 94% au Togo, pour un taux d’achèvement de 89% au primaire et 51% au collège.

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Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a achevé mercredi sa visite officielle en Iran. L’activité, inscrite dans le cadre de la volonté des leaders des deux pays d’approfondir et de diversifier la coopération bilatérale, a débouché sur de nombreuses perspectives d’accords. 

Dans le domaine de la santé, Lomé et Téhéran se sont ainsi engagées à échanger leurs expériences dans le cadre de programmes de formation et d’échanges professionnels. Des discussions seront prolongées en vue d’établir un partenariat dans le domaine pharmaceutique, et des usines iraniennes pourraient d’ailleurs s’installer au Togo, notamment sur le site de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé.

Concernant les énergies, la République Islamique s’est engagée à appuyer le Togo dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification, dont l’ambition est de parvenir à une couverture électrique totale d’ici 2050. 

Sur le plan des investissements, le Togo qui a présenté mardi ses opportunités, a lancé un appel aux opérateurs économiques iraniens. A ce titre, les secteurs privés des deux pays seront mis à contribution, et des rencontres d’affaires et échanges de visites seront organisées dans ce cadre, avant d’éventuels accords de coopération spécifiques.

Enfin, dans les secteurs agricole et infrastructurel, les discussions déjà entamées et les projets évoqués dans le passé seront remis sur la table. 

Du reste, les échanges pourront être approfondis à Lomé au cours des mois à venir, lors d’une visite du chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian. 

Dans le cadre de la journée du Numérique et des Startups organisée le 06 février prochain par le Togo à l’Exposition Universelle de Dubaï, le ministère du commerce lance un appel à pitch à l’endroit des startups nationales évoluant dans le numérique. 

Concrètement, ces dernières sont invitées à se servir de l’événement comme tremplin, pour s’offrir de la visibilité et des opportunités de partenariat. Ceci, via des capsules vidéo les décrivant et présentant leurs activités. 

Ces supports, dont les conditions d’éligibilité sont définies, seront diffusées sur les pages officielles du Togo à l’expo et dans le pavillon togolais. 

En rappel, le Togo a déjà mené en décembre dernier deux activités à l’exposition émiratie : la Journée économique et la Journée nationale.  

L’assemblée nationale a officiellement ouvert lundi les processus de renouvellement des membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans le détail, 09 postes sont à pourvoir au sein de la CNDH, avec au moins 04 personnalités de chaque sexe, ayant des compétences pratiques avérées dans les domaines du droit et justice, de la santé, de la défense des droits humains, ou encore de la protection de l’environnement. Quant à la CENI, 17 postes sont à pourvoir : 07 pour la majorité parlementaire, 07 pour l’opposition, 02 pour la Société Civile et 01 pour l’administration. 

Les candidatures, dont les conditions sont à retrouver dans le Quotidien National, sont ouvertes jusqu’au 14 février pour la CNDH et jusqu’au 23 février pour la Commission électorale.

Après trois années consécutives de résultats encourageants en matière de mise en œuvre des réformes communautaires au sein de l’Uemoa, le Togo a maintenu le cap en 2021. Au terme de la revue technique effectuée en fin d’année dernière, le pays ressort avec un taux d’exécution de plus de 78%. 

Les résultats ont été présentés mardi à Lomé au Premier ministre par le Président de la Commission de l’Union, puis aux différents acteurs impliqués, lors des travaux de la 7ème revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’organisation au Togo.  

Il s’agit d’une performance remarquable”, a noté Abdoulaye Diop, lors de l’audience à la Primature. Et de poursuivre : “Le Togo est, et reste un pays performant en matière de mise en œuvre des politiques, réformes et exécution des programmes de l’Union. La commission félicite le gouvernement pour les réformes et les acquis importants obtenus en matière de gouvernance économique et convergence, marchés publics, lutte contre le blanchiment, surveillance multilatérale, finances publiques”. 

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Pour le ministre de l’économie et des finances, “Ces résultats obtenus confirment l’engagement soutenu des autorités togolaises dans la mise en œuvre desdites réformes, bien que certains textes restent à être transposés ou appliqués”. 

Et si l’année 2021 a enregistré d’importantes réformes, “la réforme phare mise en œuvre, qui est au cœur de la gestion des finances publiques, est afférente à la gestion axée sur les résultats, notamment la mise en œuvre et l’exécution du budget de l’Etat en mode programme démarrée en janvier 2021 au Togo”. 

De 2018 à 2021, le pays a enregistré une progression moyenne annuelle de 7% dans la mise en oeuvre des réformes communautaires (64% à 78,2%).

Un convoi de casques bleus togolais déployés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), a été visé lundi par une attaque à l’engin explosif improvisé, à une trentaine de km de Sévaré (centre du pays). Les soldats de la paix togolais ont riposté, dans le cadre du mandat de la Mission et de leurs règles d’engagement, neutralisant l’un des assaillants et déjouant l’attaque.

Dans un message adressé à leur endroit et réitéré mardi au contingent basé à Douentza, le nouveau commandant de la Force, Kees Matthijssen a transmis ses félicitations et son admiration.

Cette nouvelle attaque intervient quelques semaines après celle qui a coûté la vie à 7 togolais et blessé 3 autres, dans la même zone. Un acte fermement condamné par la communauté internationale.

Depuis 2013, le Togo a perdu 13 casques bleus au Mali.