RTG

RTG

Au Togo, les efforts pour la liberté de la presse se poursuivent. Le pays a réalisé un bond de 30 places et se classe désormais au 70ème rang, sur un total de 180 pays dans le classement annuel de Reporters Sans Frontières (RSF) dévoilé ce mercredi 3 mai. 

Le Togo obtient un score de 63,06 points, avec une amélioration de 5,89 par rapport à l’année dernière et se classe 14ème place au plan continental. « Au Togo, la liberté de la presse est reconnue et garantie par l’État. Le Code de la presse ne prévoit plus de peine privative de liberté depuis 2004 », note Reporters Sans Frontières, pour qui la situation de la presse reste dominée par le contexte politique.

Si aucun journaliste ni collaborateurs de médias n’a été tué depuis le 1er janvier 2023 contrairement à d’autres pays, « les médias sont confrontés à d’importantes difficultés financières », reconnaissent les analystes de RSF. 

Selon les statistiques de l’organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985, le Togo dispose d’un paysage médiatique pluriel, avec 234 titres, 94 radios et une dizaine de chaînes de télévision. 

Lire aussi:

La presse togolaise se dote d’une convention collective

Après le recensement général de la population et le recensement électoral en cours, le président togolais, Faure Gnassingbé, a annoncé lors d'une interview avec la chaîne New World TV, en marge des festivités du 63e anniversaire de l'accession du Togo à la souveraineté internationale, un troisième recensement biométrique pour les Togolais. Ce projet phare de la feuille de route du gouvernement togolais vise à offrir une carte biométrique à chaque citoyen, afin d'améliorer l'efficacité de la politique de protection sociale.

Le recensement consistera à collecter les informations personnelles et biométriques des citoyens togolais et à leur attribuer un Numéro d'Identification Unique (NIU) in fine. Le NIU facilitera les interactions entre les citoyens et l'administration, ainsi que la digitalisation de l'administration publique.

Pour mettre en œuvre ce projet, le gouvernement togolais a déjà adopté un projet de loi en mars 2022, visant à renforcer l'utilisation du NIU et à faciliter la mise en place du registre social des personnes et des ménages. L'Agence nationale de l'identification (ANID), créée dans le cadre de ce projet, travaille activement à sa réalisation.

En mai 2022, un atelier sous-régional du programme d'identification unique pour l'intégration régionale et l'inclusion en Afrique de l'Ouest (WURI) s'est tenu à Lomé. Ce programme, soutenu par la Banque mondiale et rassemblant six pays d'Afrique de l'Ouest, a pour objectif d'aider les États à mettre en place un registre biométrique facilitant l'accès aux services publics et privés pour les populations, ainsi que leur mobilité au sein de l'espace CEDEAO.

Selon Joachim Boko, spécialiste des questions de protection sociale à la Banque mondiale, le Togo progresse rapidement dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux, qui devrait contribuer à une meilleure protection sociale et à une administration numérisée pour les citoyens togolais.

Avec l'identification biométrique, le gouvernement entend améliorer l'accès aux services gouvernementaux afin de lutter contre la fraude et la corruption, tout en garantissant l'authenticité de l'identité des citoyens lors de leurs interactions avec les administrations publiques et les institutions financières. De plus, pour les autorités, cette technologie pourrait faciliter la mise en place de mécanismes de transferts sociaux plus efficaces et ciblés, en identifiant plus précisément les bénéficiaires. 

Au Togo, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a un nouveau Représentant-Résident, après le départ il y a quelques mois d’Aliou Dia. Il s’agit de Binta Sanney. La nouvelle responsable a officiellement pris ses fonctions ce lundi 02 mai à Lomé, à l’issue d’une rencontre avec les membres de l’équipe pays. 

Avant son arrivée au Togo, Binta Sanney, au service de l’organisme onusien depuis près de 15 ans, a notamment opéré en Guinée Bissau, au Burundi et plus récemment au Tchad.  

Pour rappel, depuis quelques années, le PNUD a intensifié ses actions au Togo, en accompagnant la mise en œuvre des stratégies de développement (PND, PUDC, Feuille de route…) et en renforçant son appui dans plusieurs secteurs clés : éducation, emploi des jeunes, environnement, digitalisation, inclusion, genre ou encore le développement communautaire.

L’Office togolais des recettes (OTR) effectue, jeudi 11 mai prochain, une vente aux enchères publiques au parc des véhicules de la Division de lutte contre la fraude et des trafic illicites à Tsévié. 

Au total, 83 voitures, 15 tricycles, 4 motos et un lot d’articles divers seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA. « La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », précise le fisc. 

L’opération organisée régulièrement par l’OTR concerne dans la plupart des cas des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.

 

Déjà liés par plusieurs autres partenariats, le Togo et la Russie renforcent leur coopération dans le domaine du sport. Un mémorandum d’entente a été signé la semaine dernière à Lomé, entre les ministres chargés du secteur, Lidi Bessi Kama du Togo et Oleg Matytsin de la Fédération de Russie. 

L'objectif est de renforcer les échanges entre les deux pays, surtout dans le domaine de la culture physique et du sport en général, au profit des organisations publiques, des institutions supérieures, des associations et des fédérations… « La Russie est ouverte à une coopération mutuellement bénéfique avec les pays partenaires pour développer les nouveaux formats d’événements sportifs », a déclaré l’officiel russe. L’accord concerne spécifiquement, le sport de haut niveau, de masse, les sciences sportives, le management des sports, la lutte contre le dopage, les technologies et les infrastructures. 

Pour Mme Bessi Kama, ce partenariat résulte du choix fait par le Togo de « dynamiser la pratique des activités physiques et sportives en vue de contribuer à l’émergence d’une économie sportive davantage articulée et robuste ».

En rappel, plusieurs réformes sont menées par le gouvernement pour faire du sport, un secteur qui participe pleinement au développement du pays.

Lire aussi:

Le gouvernement prépare un Fonds national pour le développement du sport

Quelques jours après son dernier succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle émission. Dans le viseur du trésor public, 30 milliards FCFA. 

L’opération qui sera bouclée le vendredi 5 mai prochain est une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). D’un nominal d’un million FCFA chacun, les Bons Assimilables du Trésor sont d’une maturité de 182 et 364 jours, avec un taux d’intérêt multiple. Quant aux Obligations Assimilables du Trésor, elles sont assorties d’un taux d’intérêt de 6%, et émises sur 3 ans, avec une valeur nominale de 10 000 FCFA. 

Les fonds qui seront mobilisés au cours de cette opération permettront de couvrir les besoins de financement du budget de l’Etat, exercice 2023.

Au Togo, la loi de programmation militaire, adoptée en 2020 pour une durée de cinq ans afin d’adapter les Forces Armées Togolaises (FAT) aux nouvelles contingences sécuritaires et de mieux protéger le pays, va bientôt être revue. 

Cette loi n’est plus adaptée, parce que la menace a changé de nature”, a indiqué il y a quelques jours, le Président de la République, dans l’entretien accordé à la presse nationale à l’occasion de la Fête Nationale. Des manœuvres sont en cours, et devraient permettre de l’amender prochainement. 

Voté à l’unanimité par les députés à l’époque, le texte qui détaille la programmation des moyens militaires ainsi que les priorités opérationnelles sur une période quinquennale, a permis d’effectuer d’importantes dépenses, pour mieux équiper et moderniser l’armée. Mais, le Togo, ciblé principalement par deux groupes, l'État islamique au Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, est déterminé à défendre chaque portion de son territoire. 

Si, en dehors du “lourd tribut” payé, des succès sont enregistrés, la vigilance reste de mise. “Nous ne pouvons pas baisser la garde ni nous laisser endormir car même si ces attaques sont sporadiques, elles sont toujours aussi dangereuses et imprévisibles”, a insisté le chef de l’Etat.

Les Togolais doivent se préparer à un combat long et difficile, avec des périodes de drame inévitables en temps de guerre. Mais nous sommes déterminés à défendre notre pays et à protéger nos concitoyens, tout en préservant notre humanité et nos valeurs”, a-t-il assuré.

Pour rappel, depuis le début des attaques terroristes, près de 12 000 personnes ont été déplacées, afin de mieux protéger les frontières. A celles-ci, s’ajoutent les réfugiés étrangers accueillis dans le pays.

Le Togo et la République Centrafricaine vont diversifier un peu plus leur coopération bilatérale. Les deux pays, représentés respectivement par leurs ministres des Affaires étrangères, Robert Dussey et Sylvie Baïpo-Témon, se sont engagés en fin de semaine dernière à Lomé, à “travailler étroitement” en vue de l’affermissement de leurs liens, dans l’intérêt mutuel des populations.

L’engagement a été pris, à la faveur de la visite de travail effectuée par la cheffe de la diplomatie centrafricaine dans la capitale togolaise. D’ores et déjà, il a été convenu la mise en place d’un cadre juridique de coopération qui pourrait permettre la signature d’accords dans plusieurs domaines, économique et commercial notamment, avec la promotion et la protection réciproque des investissements, la non double imposition, ainsi que les relations entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays.

Une concertation permanente sera maintenue avec Bangui”, a assuré Robert Dussey. 

En rappel, le Togo et le pays d’Afrique Centrale sont liés depuis juillet 2018 par un accord d’exemption de visas au profit des ressortissants détenteurs de passeports diplomatiques, de service et ordinaires.

Le Togo, comme plusieurs pays du monde, a célébré le lundi 1er mai 2023, la Fête du Travail. A Lomé, la tradition a de nouveau été respectée, à travers l’organisation d’une rencontre entre le Gouvernement, le patronat et les centrales syndicales. 

L’occasion pour les différentes parties, de faire le point sur les différentes avancées réalisées au cours de l’année écoulée, et de se projeter. Les échanges, francs et constructifs, ont également été marqués par la remise du cahier des doléances des travailleurs à l’exécutif, représenté par plusieurs ministres. 

Les requêtes, structurées en plusieurs axes, portent entre autres sur l’application “véritable” dans tous les secteurs, du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), revalorisé à 52.500 FCFA par mois sur tout le territoire national depuis le 1er janvier dernier, la promotion du dialogue social dans les entreprises, le renforcement de l’appui de l’Etat aux organisations syndicales, ou encore l’accélération de l’assurance maladie et la protection sociale à l’informel.     

Je me réjouis que dans un esprit d’honnêteté et de sincérité, les grandes avancées et progrès réalisés par le Gouvernement aient été reconnues aussi bien par les organisations syndicales que les employeurs. Le travail que nous abattons s'inscrit dans le sens de la gouvernance concertée voulue par le Président de la République”, a salué le ministre du Travail, Gilbert Bawara, qui s’est engagé à une écoute attentive des différentes doléances. 

“Mettre l’homme au centre de toutes choses” 

Quelques heures plus tôt, le chef de l’Etat avait, dans un message, souhaité une bonne fête à tous et félicité les partenaires sociaux, “pour les améliorations apportées aux conditions de travail, dans le dialogue et la concertation”.

J’exhorte les employeurs à continuer de mettre l’Homme au centre de toutes choses, en accordant une attention particulière à la protection des travailleurs, à la garantie de leurs droits et à leur épanouissement, dans le respect des lois et règlements. J’invite les travailleurs à cultiver toujours le travail comme une valeur chère à notre nation et comme un repère auquel notre société est profondément attachée”, a formulé Faure Essozimna Gnassingbé.

Au Togo, les préparatifs pour les prochaines élections législatives et régionales se poursuivent. Le recensement électoral a officiellement démarré le samedi 29 avril. 

L’opération prévue jusqu'au 3 juin prochain concerne tous les Togolais de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne se retrouvent pas dans les cas d'incapacité prévus par la loi. 

Pour ce faire, le territoire est subdivisé en 3 zones. Ainsi, l’inscription des citoyens se fera du 29 avril au 6 mai 2023 dans la première zone qui regroupe les communes Lacs 1-3, Lacs 2-4, Bas-Mono, Vo 1-3, Vo 2-4, Zio 1-2, Zio 3-4, Yoto, Avé, Agoè-Nyivé 1, Agoè-Nyivé 4-6, Agoè-Nyivé 2-3-5, Golfe 1 (Bè-Est), Golfe 2 (Bè-Centre), Golfe 3 (Bè-Ouest), Golfe 4 (Amoutivé), Golfe 5 (Afla-Gakli), Golfe 6 (Baguida), Golfe 7 (Aflao-Sagbado).  

L'enrôlement se fera du 13 au 20 mai 2023 dans la zone 2, notamment Tchamba, Sotouboua, Blitta, Anié, Ogou 1-4, Ogou 2-3, Amou, Haho 1-2, Haho 3-4, Est-Mono, Moyen-Mono, Agou, Kloto, Kpélé, Danyi, Wawa, Akébou. Il s’achèvera par la troisième zone, du 27 mai au 03 juin 2023 : Cinkassé, Tône 1-4, Tône 2- 3, Tandjouaré, Kpendjal, Kpendjal-Ouest, Oti, Oti-Sud, Kéran, Binah, Doufelgou, Kozah 1-2, Kozah 3-4, Assoli, Dankpen, Bassar 1, Bassar 2-3-4, Tchaoudjo 1-2, Tchaoudjo 3-4, Mô.

Dans un message à la population, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Yabre Dago a invité les citoyens à sortir massivement pour cette “opération qui marque un tournant décisif dans le processus des prochaines élections”.

Lire aussi:

Elections 2023 : les membres des CELI connus