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Le Togo s'apprête à se doter d’une politique nationale d’enseignement ouvert et à distance (ODL). Les travaux d’élaboration de cet outil ont démarré en début de semaine à Lomé avec plusieurs acteurs de l’éducation.

L’initiative appuyée par le Commonwealth of Learning, (organe du Commonwealth dédié à la promotion de l’enseignement à distance), vise à créer des possibilités d'apprentissage innovantes pour les enseignants.

Jusqu’au 09 mars, il s’agira pour les parties prenantes de plancher sur le plan stratégique à mettre en œuvre pour la formation des enseignants.

Concrètement, l'enseignement ouvert et à distance permettra à tous les acteurs d'accéder à la formation, en brisant les barrières physiques avec des opportunités d'apprentissage flexibles et adaptées aux besoins des apprenants.

« En élaborant une politique nationale d'enseignement ouvert et à distance, le Togo fait un grand pas dans sa quête d'une éducation inclusive et de qualité. Ce qui permettra de renforcer les compétences des enseignants, de diversifier les modes d'apprentissage et d'améliorer la qualité de l'éducation dispensée », a expliqué Adam-Tsar Esssogbaré, point focal Togo de Commonwealth of Learning.

Pour rappel, ces dernières années, plusieurs réformes ont été opérées pour améliorer la qualité de l’enseignement.

Au Togo, l'exécutif veut renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes dans la vie publique et politique. Cette ambition a été dévoilée par la ministre chargée de la promotion de la Femme, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, dans son message, en prélude à la célébration de la journée internationale de la femme observée chaque 8 mars. 

Dans son adresse, la ministre a relevé que de nombreux postes décisionnels sont occupés par des femmes. Ainsi, la Primature, la présidence du Parlement, la Médiature de la République et le Secrétariat général de la Présidence de la République. La ministre a en outre, mis l’accent sur diverses initiatives prises en faveur de la femme. Entre autres, l'arsenal juridique qui s’est  renforcé avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes à savoir les codes pénal et foncier ainsi que la politique nationale d’équité-genre

Sur le plan économique, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) dont 72% des crédits octroyés aux bénéficiaires sont revenus aux femmes. Le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) a permis la création de plus de 840 000 emplois indirects, dont 41% par les femmes. Quant au Projet d’appui aux investissements agricoles des jeunes (PAIAJ), sur 8 308 emplois indirects créés, 38% ont été à l’actif des femmes.

« Il faut noter que la politique d’inclusion financière a non seulement permis une plus grande autonomie financière des femmes, mais aussi encouragé un entrepreneuriat permettant de contribuer au développement de leurs communautés et de participer à la croissance économique du pays », a conclu la ministre.

En rappel, au Togo, le 8 mars sera célébré cette année autour du thème : « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes dans la vie publique et politique ».

Au Togo, les initiatives gouvernementales d’autonomisation des différentes couches de la population continuent d’engranger des résultats significatifs. Propulsé en 2016 avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), le Projet d'appui à l'inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV) a ainsi enregistré à fin 2022, des performances au-delà des attentes. 

Au total, plus de 13.500 femmes, réparties dans les régions Maritime, Kara et Savanes, ont bénéficié de plus de 15.000 crédits, sur un objectif initial de 10.000 femmes. L’initiative, inscrite parmi les priorités gouvernementales, avait particulièrement ciblé les femmes handicapées, celles souffrant de fistule obstétricale, victimes de traite et d'exploitation sexuelle, les filles-mères disposant de faibles revenus, ou encore les femmes portefaix.

En tout, environ 600 millions FCFA ont été distribués sous forme de crédit, favorisant la création de plus de 8.000 micro et très petites entreprises dont les taux de rentabilité moyens se sont établis à 26,5 %. 

Pour le Togo, l’ambition reste la même : réduire les disparités sociales et œuvrer davantage en faveur de l'autonomisation et de la réinsertion socio-économique des femmes.

Une semaine après son dernier succès, le Togo initie une nouvelle opération sur le marché régional financier. Dans le viseur du Trésor public, 35 milliards FCFA.

L’opération qui sera bouclée le 15 mars prochain, est une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les BAT, d’une maturité de 378 jours (1an 12 jours), sont d’un nominal d’un million FCFA, et assortis d’un taux d’intérêt multiple. Quant aux OAT, d’un nominal de 10 000 FCFA, elles sont respectivement émises sur 3 et 5 ans, avec des taux d’intérêt annuels de 6,15% et 6,40%.

Selon l’appel d’offres, le Trésor public ambitionne de collecter 10 milliards FCFA via les BAT et 15 milliards au moyen des OAT.

Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 607 milliards FCFA en 2024 sur le marché financier régional, a déjà levé 148 milliards FCFA, après 5 sorties.

Au Togo, le secteur de l’artisanat fait l’objet d’une attention particulière de la part du gouvernement qui ambitionne d’en faire un levier de création de richesse et d’emplois. Durant les cinq dernières années, l’exécutif a en effet initié plusieurs actions pour mieux organiser le secteur et renforcer sa gouvernance.

Entre autres, la dotation des chambres régionales de métiers (CRM) et préfectorales de matériels roulants, la construction dans chaque préfecture d’un Centre de Ressources pour l’Artisanat (CRA) ainsi que des sièges des CRM dans les chefs-lieux de région. En outre, des vitrines artisanales régionales ont été mises en place dans les chefs-lieux et des sessions annuelles de renforcement de capacités techniques, entrepreneuriales et managériales, organisées au profit des acteurs.

A toutes ces initiatives, s’ajoute enfin le Marché international de l’artisanat (MIATO) lancé depuis 2019 pour mettre en lumière le génie des artisans togolais et valoriser les métiers porteurs de ce secteur.

« Vous devez bien entretenir les installations, bien gérer les recettes collectées, renouveler sur fonds propres les machines amorties, faire l’extension du centre à de nouveaux métiers en achetant de nouvelles machines par vous-même. Cette prise en main réelle des CRA permettra au ministère de pouvoir vous accompagner aisément pour de nouvelles demandes », a exhorté dans ce sens la ministre en charge du secteur, Rose Kayi Mivedor, lors d’une rencontre mardi 5 mars dernier avec les artisans du Grand Lomé.

Pour rappel, l’artisanat au Togo contribue à hauteur de 18% au PIB et est l’un des secteurs employant le plus important nombre de personnes avec près d’un million de personnes enregistrés. Au plan national, les artisans relèvent d’une faîtière dénommée Union des chambres régionales de métiers (URCM). 

La capitale togolaise abritera les 09 et 10 juillet prochains, une “Grande rencontre des Compliance et Risk Officers”. L’événement, porté par des associations togolaises intervenant dans le domaine, mobilisera des acteurs publics et privés de la finance, de la lutte contre le blanchiment d’argent et autres infractions financières. 

L’initiative permettra de faire l’état des lieux du cadre réglementaire et institutionnel de la conformité et des risques dans l’espace UMOA, et de plancher sur les meilleures pratiques, les défis actuels et les stratégies futures pour renforcer la conformité et atténuer les risques.

Plusieurs panels sont au programme des deux jours de travaux, et devraient enregistrer la participation d’éminentes personnalités. 

Pour rappel, le Togo est très engagé sur les questions liées aux infractions financières. Le pays accueille régulièrement des événements en lien avec le sujet.

Le Togo a un nouveau ministre en charge des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté, et des relations avec les institutions de la République. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement nommé par décret mercredi 06 mars, Me Pacôme Yawovi Adjourouvi à ce poste. 

Avocat de formation, le nouveau ministre occupait jusqu’alors la Vice-présidence de l’Assemblée nationale. 

Il remplace à ce poste, le Secrétaire général du Gouvernement, Christian Trimua.

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Le Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, effectuera à partir du vendredi 08 mars prochain, une visite officielle au Togo. Ce déplacement s'inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre l’institution de Bretton Woods et le pays.

Durant son séjour prévu jusqu'au 10 mars, le représentant de la Banque mondiale devrait visiter plusieurs projets agricoles qui bénéficient de l’accompagnement de l’institution financière multilatérale.

A ce jour, le portefeuille de la Banque au Togo s’évalue à plus d’un milliard $ avec une quinzaine de projets couvrant divers secteurs.

Pour rappel, le dernier passage d’Ousmane Diagana au Togo date  de mai 2023. L’économiste mauritanien était à Lomé dans le cadre d’une table ronde de haut niveau sur les engrais et la santé des sols en Afrique de l’ouest et au Sahel.

Liés depuis des décennies par un partenariat fructueux, le Togo et le Niger veulent renforcer leur coopération, particulièrement dans le secteur maritime et les flux commerciaux. 

Ensemble, nous ambitionnons d'inaugurer un nouveau chapitre de coopération maritime en facilitant les échanges commerciaux”, a assuré lundi 04 mars, le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, en revenant sur la récente visite d’une délégation ministérielle nigérienne en terre togolaise. 

La mission, inscrite dans la vision des leaders des deux pays, avait entre autres pour objectifs, d'optimiser les relations commerciales existantes et d’améliorer la fluidité du transit des marchandises nigériennes via le corridor Lomé-Ouaga-Niamey.

La délégation nigérienne, conduite par le ministre des transports, le Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, s’était dans ce sens rendue au Port de Lomé, principale porte d’entrée ouest-africaine pour les pays du Sahel. 

En rappel, à la faveur de la visite du Général Abdourahamane Tiani à Lomé en décembre dernier, les deux pays se sont accordés sur la nécessité de renforcer davantage leur coopération.

Les élus du peuple ont officiellement effectué leur retour à l’hémicycle le mardi 05 mars. La première session ordinaire de l’année 2024 s’est en effet ouverte au Parlement, à la faveur d’une cérémonie solennelle, en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, du corps diplomatique, et d’invités de marque.

C’est donc parti pour 4 mois de travaux, au cours desquels la législature planchera sur de nombreux dossiers urgents. D’ailleurs, 21 projets et une proposition de loi, couvrant des domaines variés tels que la révision constitutionnelle, les finances, l’économie, le foncier, l’environnement, ou encore les entreprises publiques, ont été déposés sur le bureau de l’Assemblée.

Dans le sillage de l’histoire parlementaire, nous poursuivons le devoir qui est le nôtre : contribuer à forger une législation innovante. Ce moment est une convocation non seulement de notre engagement envers la démocratie et la justice, mais aussi la réaffirmation de notre volonté inébranlable de servir le Togo avec intégrité”, a déclaré lors de la cérémonie, la cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan.