Au Togo, les stations-services sont appelées à se conformer aux règles métrologiques. Une rencontre de sensibilisation a eu lieu à cet effet, jeudi 14 mars à l'endroit des promoteurs.
L’initiative portée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE) à travers sa structure technique, l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET), vise à attirer l’attention de ces acteurs sur leurs responsabilités dans le respect de la réglementation métrologique. La démarche est consécutive à des rumeurs faisant état d’éventuelles fraudes au niveau des mesures et jauges de carburant.
« Nous avons voulu qu'il y ait une rencontre aujourd'hui avec les promoteurs et les gérants des stations-services pour situer leurs responsabilités dans la conformité des instruments de mesure, c'est-à-dire les stations-services », a indiqué Bataba Bebei, directeur général de l’ATOMET.
Concrètement, il s’agit d’amener les fournisseurs à former et sensibiliser leurs pompistes à la bonne conduite à tenir sur les sites, en vue de garantir des mesures justes et fidèles aux clients.
Si des descentes inopinées sont régulièrement effectuées pour vérifier les instruments de mesure utilisés, les clients sont également, encouragés à faire preuve de vigilance et vérifier la quantité de carburant servie dans les stations-services.
Pour rappel, le non-respect des dispositions des textes réglementaires entraîne des sanctions pénales. Ces sanctions sont constituées des amendes allant jusqu’à dix millions de francs CFA et / ou des peines d’emprisonnement allant jusqu’à deux ans.
Au Togo, la Société financière internationale (SFI) veut davantage accompagner les entreprises locales à travers son programme d’appui aux « champions nationaux ». Cette ambition a été dévoilée mercredi 13 mars au premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé à la faveur d’une audience accordée au directeur régional de la Société financière internationale (SFI) pour l’Afrique de l’ouest, Olivier Buyoya.
« La cheffe du gouvernement nous avait interpellés il y a quelques mois, sur la nécessité et l’urgence pour nos institutions qui appuient le secteur privé d’avoir un accent particulier sur le secteur privé domestique. Nous sommes venus lui dire aujourd’hui que nous avons répondu à l’appel en mettant en place un programme d’appui aux champions nationaux », a indiqué le responsable.
Concrètement, le programme permettra de financer les projets des entreprises togolaises qui se sont démarquées pour créer et maintenir des emplois.
« Nous en avons identifié une soixantaine et les dossiers sont en cours de traitement pour 7 à 8 entreprises pour un montant total de 170 millions de dollars et nous espérons accélérer », a expliqué Olivier Buyoya.
Dans cette dynamique, Lomé a été choisie par la SFI pour abriter une rencontre régionale qui réunira les entreprises des pays voisins.
Pour rappel, la SFI, branche de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, a ouvert ses bureaux au Togo depuis 2019. L’institution gère au Togo, un portefeuille de 450 millions FCFA, destiné au financement des PME/PMI
Au Togo, la filière anacarde poursuit sa belle progression, initiée depuis plusieurs années. En 2023, ce sont en tout 38.880 tonnes de noix de cajou qui ont été produites, a annoncé le jeudi 14 mars le Conseil interprofessionnel de la filière (CIFAT).
Les chiffres, dévoilés à la faveur de la toute première Journée nationale de l’anacarde (JNAT) couplée au lancement de la campagne de commercialisation, révèlent une légère hausse par rapport aux 35.000 tonnes établies un an plus tôt. Surtout, il s’agit d’une augmentation de 70%, si l’on prend en compte les cinq dernières années.
“Identifiée comme l’un des principaux leviers pour la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale qui ambitionne la création de véritables industries de transformation de produits agricoles, la filière anacarde connaît un développement très remarquable”, a indiqué le président du Conseil d’Administration du CIFAT, Komlan Gozan.
Une faible transformation cependant…
Malgré ces bonnes performances enregistrées sur la période sous-revue, la filière fait face à un défi persistant : celui de la transformation.
“Le taux de transformation de l’anacarde est très faible avec une moyenne annuelle de 21,28% de noix transformées sur la période de 2019 à 2023. Ceci entrave la disponibilité des produits et sous-produits d’anacarde sur le marché local et pourrait engendrer l’inondation des produits importés, plus compétitifs, sur nos marchés et par ricochet une diminution de revenus pour nos braves acteurs”, a estimé le président du Conseil, qui en a appelé à une mutualisation des forces pour inverser la tendance.
En rappel, au Togo, le secteur de l’anacarde emploie plus de 30.000 personnes, parmi lesquelles 25% de femmes. Pour la période 2024-2028, les acteurs tablent sur une mobilisation de 23 milliards FCFA pour booster la filière.
L’équipe gouvernementale est réunie depuis ce vendredi 15 mars à Aného (Lacs), dans le cadre de son premier séminaire gouvernemental de l’année. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’étaleront sur trois jours.
Je suis heureux de me trouver ce 15 mars 2024 à #Aného, ville tricentenaire et carrefour de rencontres, où s’ouvre ce matin le premier séminaire gouvernemental de l’année 2024. Merci aux populations venues de toute la préfecture des #Lacs pour nous réserver un accueil si… pic.twitter.com/u9JUaEVJKU
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) March 15, 2024
A l’agenda, un examen du niveau de réalisation des projets et programmes de la Feuille de route gouvernementale, afin d’identifier les actions à engager en vue d’en accélérer l’exécution.
“En dépit des contraintes liées au contexte régional et mondial peu favorable, la priorité reste la satisfaction des besoins fondamentaux de nos populations”, a rappelé le chef de l’Etat, accueilli à son arrivée par les populations de la préfecture.
Au Togo, le maillage du territoire en infrastructures routières se poursuit. Le gouvernement s'apprête à lancer les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Akonta-Djarekpanga-Tindjassé (entre la région des Plateaux et la Centrale), long de 49 km.
Le ministère des travaux publics a lancé il y a quelques jours un avis d’appel d’offres international (AAOI) jusqu’au 09 avril prochain pour le recrutement de l’entreprise chargée de la réalisation du projet.
Les travaux, prévus pour durer vingt-quatre mois, seront financés sur le budget du ministère des travaux publics.
En rappel, pour 2024, un budget de 85 milliards FCFA a été alloué au département dirigé par Zourehatou Kassah-Traoré. Avec cette enveloppe, le ministère ambitionne de réaliser des travaux de revêtement de 180 Km de route en cours de construction, et financer des chantiers d’aménagement et de bitumage d’environ 206 Km de route.
Au Togo, l’année écoulée a été positive en termes de mobilisation de ressources fiscales. En tout, 990 milliards FCFA ont été recueillis au titre de taxes et impôts, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR).
Le montant, dévoilé par le Commissaire général lors du premier séminaire annuel d’orientation de l’institution, révèle une hausse de près de 15%, par rapport aux 865 milliards mobilisés en 2022. Surtout, il s’agit d’un nouveau dépassement des prévisions initiales fixées à 912 milliards FCFA par le gouvernement à l’administration fiscale.
L’OTR a tenu ce 8.3.24 son 1er séminaire d’orientation de l’année. Les échanges ont tourné autour des réalisations de 2023, de celles attendues pour 2024 ainsi que d’autres aspects de la vie de l’institution. En marge des travaux, 2 prix ont été présentés aux participants.
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) March 8, 2024
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« L’Office Togolais des Recettes se porte bien et met tout en œuvre pour relever les différents défis. En témoignent les résultats positifs », a salué Philippe Kokou Tchodie, avant d’exhorter les membres de l’Office à davantage d’efforts.
Pour 2024, la barre sera un peu plus haute, l’objectif assigné au fisc étant de 1.042 milliards FCFA.
Au Togo, les populations de la région des Savanes, affectées par le débordement de la crise sécuritaire au Sahel, bénéficient d’une attention particulière du gouvernement et de ses partenaires. Le ministère de l’action sociale a en effet, lancé mercredi 13 mars à Dapaong, une opération de distribution des vivres en faveur de ces dernières.
L’opération, mise en œuvre grâce à un appui financier du Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à apporter une assistance alimentaire aux populations déplacées.
En tout, 959 tonnes de vivres d’une valeur de 664 millions FCFA sont mobilisées au profit de plus de 63 000 personnes, soit 12 688 ménages, avec un accent particulier sur les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de deux ans.
« Il est impératif de mettre en œuvre des solutions durables pour apporter un soutien alimentaire d’urgence aux populations vulnérables et œuvrer à renforcer la résilience des communautés affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle », a indiqué Odette Kishabaga, présidente adjointe du PAM au Togo.
Pour rappel, les interventions du PAM au Togo depuis 2005 ont permis de toucher 600 000 personnes en situation de vulnérabilité
Au Togo, la dotation des localités en infrastructures socioéconomiques de base se poursuit. Un nouveau marché a été réceptionné le 27 février dernier à Kasséna, dans la Région Centrale.
La nouvelle infrastructure est réalisée par l’ANADEB dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), avec le concours financier du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT).
D’un coût global de plus de 100 millions FCFA, le nouveau marché est constitué de hangars de type cantonal, de magasins de stockage et d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir). Sa construction répond à l’ambition d’améliorer les conditions de travail des commerçants, de faciliter le flux commercial et d’accroître l’affluence des usagers.
« Au temps des pluies, nos produits se dégradent et nous avons beaucoup de pertes économiques, mais aujourd’hui, avec ce joyau, nous sommes protégés des intempéries », s’est réjouie Kabo Mafisawé, présidente des femmes du marché.
Pour rappel, plusieurs localités ont bénéficié de nouveaux ouvrages marchands dans le cadre du PSMICO.
La capitale togolaise abrite depuis lundi 11 mars, une rencontre sous régionale consacrée à l’accès à l’électricité dans les États membres de l’Union économique ouest africaine (UEMOA).
Les travaux qui réunissent les experts du secteur de l’énergie, visent à définir une stratégie permettant de valoriser l’énorme potentiel de l’espace en ressources énergétiques (solaire, hydraulique, pétrolières et minières). Et de ce fait, de relever le défi de la couverture universelle en électricité à l’horizon 2033.
Concrètement, il s’agit pour les parties prenantes à cette rencontre qui prend fin ce jeudi 14 mars, d’élaborer un plan d’action de mobilisation de ressources pour le financement des projets énergétiques des États membres. L’ambition est de porter à 100% d’ici à 2033, le taux de couverture en électricité qui est actuellement à 49% dans l’espace communautaire.
« Notre ambition est claire : bâtir un espace communautaire où chaque citoyen et chaque entreprise auront accès à une énergie fiable, durable et compétitive », a expliqué Paul Koffi, Commissaire de l’UEMOA à l’Energie et aux Mines.
Pour le Togo qui a fait de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030 une priorité, cette démarche communautaire cadre avec la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
En rappel, pour 2024, l’exécutif prévoit d’investir 57 milliards FCFA dans le secteur de l’énergie.
Au Togo, le Salon de l’emploi rouvrira bientôt ses portes. La 2ème édition de cet événement aura lieu du 12 au 13 avril prochains. L’activité réunira les acteurs du monde éducatif et les professionnels des différents corps de métiers autour du thème : « promouvoir l’innovation au travers des start-up ».
L’initiative portée par la Fondation Piscare en collaboration avec l’université de Lomé et l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), se veut un cadre de réflexion sur les pistes de solution visant une meilleure insertion professionnelle des jeunes.
Outre les ateliers et les formations pratiques, cette édition mettra un accent particulier sur la promotion de l’entreprenariat avec pour ambition de faire connaitre les startups et leurs permettre d’interagir avec leurs environnements.
« Nous voulons donner aux jeunes entrepreneurs, l’occasion de mieux comprendre l’importance des idées novatrices et les possibilités immenses qu’offrent les nouvelles technologies », a expliqué Atchou Essousso, commissaire général du salon.
Pour rappel, la première édition du salon avait enregistré plus de 1000 participants avec des résultats encourageants.