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Au Togo, la famille du volontariat s’élargit. 684 nouveaux volontaires nationaux de compétences (VNC) ont rejoint la cohorte jeudi 03 août, à l’issue d’une cérémonie de prestation simultanée organisée à Lomé et à Kara. 

Comme les 17 précédentes, la nouvelle vague s'est engagée à servir la Nation, en contribuant au développement socio-économique du pays, et en accomplissant sa mission “avec dévouement, humilité, neutralité, professionnalisme et d’œuvrer à la promotion des actions de développement du pays”.

C’est avec toute la reconnaissance de la nation togolaise, que je vous souhaite une bonne mission. Soyez braves, soyez forts et servez le pays comme il faut”, a déclaré à leur endroit le Directeur de Cabinet du ministère du développement à la base, lors de la remise à Lomé des kits d’affectations. 

En tout, ce sont désormais plus de 65 000 volontaires parmi lesquels 24.214 VNC qui ont été mobilisés depuis 2011. 

Au Togo, neuf ans après son lancement, le Fonds national de la finance inclusive continue d’enchaîner les bonnes performances. A fin juillet 2023, 108,12 milliards FCFA ont été octroyés aux populations exclues des systèmes financiers classiques, indique le dernier bulletin d’information du Fonds.

Concrètement, plus de 1,8 million de personnes, issues de plusieurs couches socioéconomiques, ont bénéficié à ce jour des crédits, alloués via 13 produits (AGRISEF, AJSEF, APSEF, PAF, PAIFFV, PAS-AGRISEF, PAS-APSEF, PNPER, PS, KIFFE, NKODEDE, REF-PSF, RELANCE). Le tout, pour un taux de remboursement toujours très élevé (95,17% en janvier). 

APSEF, principale locomotive

Selon les statistiques, la principale locomotive du Fonds est le produit d’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF), qui a permis d’allouer 37,57 milliards FCFA, suivi du produit d’Accès des Agriculteurs aux Services Financiers (AGRISEF), avec 34,82 milliards distribués. 

225 000 bénéficiaires supplémentaires toujours en ligne de mire 

Ces acquis consolidés, le Fonds qui a vu l’an dernier ses attributions redéfinies et étendues, maintient son objectif à l’horizon 2025, de toucher 225 000 bénéficiaires supplémentaires. 

Pour rappel, la barre symbolique des 100 milliards FCFA de crédits débloqués a été franchie il y a un peu plus d’un an et demi, en mars 2022.

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Au Togo, l’uniforme des élèves des établissements scolaires publics et privés du secondaire devra désormais respecter certaines caractéristiques précises. Le ministre chargé des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko, a acté mercredi 03 août via un arrêté, la nouvelle réglementation sur les tenues scolaires. 

Concrètement, pour les élèves de sexe masculin inscrits dans les établissements publics, l’uniforme devra être constitué d’une “chemise ample et un pantalon descendant jusqu’aux talons, taillés dans le même tissu de couleur kaki, une paire de chaussures fermées ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière”. 

Pour les élèves de sexe féminin, “une chemise ample en popeline blanche, une jupe ovale et/ou plissée, de couleur kaki, couvrant les genoux et une paire de chaussures fermées aux semelles plates ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière”. 

Quant aux élèves inscrits dans les établissements privés, “une chemise ample et un pantalon descendant jusqu’aux talons pour les élèves de sexe masculin, et une jupe ovale et/ou plissée couvrant les genoux, pour les élèves de sexe féminin. Une paire de chaussures fermées aux semelles plates ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière”. 

Les privés peuvent intégrer la cravate aux uniformes

S’ils choisissent les couleurs des tenues de leurs établissements, les promoteurs privés peuvent également “intégrer la cravate à l’uniforme scolaire”, a autorisé le ministre. 

Toutefois, avertit Dodzi Kokoroko, “les accessoires qui présentent un caractère ostentatoire, blasphématoire, ou indécent sont strictement interdits”. 

Enfin, “la confection des t-shirts à l’effigie de l’établissement est subordonnée à un accord préalable entre le chef de l'établissement et l’association des parents d’élèves, qui conviennent du prix de vente aux élèves”. Par ailleurs, “l’acquisition et le port de ces t-shirts estampillés sont entièrement facultatifs pour les élèves”, a précisé le ministre.

Une semaine après avoir abrité des consultations entre les leaders politiques et militaires du Darfour, le Togo poursuit son action en vue d’un retour à la paix au Soudan. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a effectué mardi 1er août dernier, une visite dans le pays. 

Au menu de ce déplacement, une rencontre avec le vice-président du pays, Malik Agar. Au cours des échanges, le chef de la diplomatie togolaise a réitéré le soutien du Togo au Soudan, et son engagement sur le règlement négocié du conflit. 

Pour rappel, la rencontre de Lomé, organisée les 23 et 24 juillet derniers, a débouché sur un appel aux parties belligérantes ainsi que sur la signature d’une déclaration.

Après trois ans d’interruption, la foire ‘Made in Togo’ est de retour depuis quelques jours. La manifestation foraine a été lancée le vendredi 28 juillet dernier sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF). 

Pendant 10 jours, les visiteurs auront l’occasion d’arpenter les stands occupés par plus de 70 exposants, proposant des produits et mets exclusivement locaux. Ils pourront également participer à des conférences-débats, panels, ateliers et soirées culturelles mettant en valeur les richesses agricoles, culturelles et artistiques du pays. 

Pour le ministère du commerce dont le Directeur de cabinet, Koffi Mensah Vignon, a donné le ton des activités, l’initiative vise non seulement à renforcer la visibilité des petites et moyennes entreprises, mais aussi à sensibiliser ces dernières à la nécessité des normes, de qualité et d’emballage des biens et services locaux. 

Déjà, à la veille de l’ouverture de la foire, le ministère a mené une tournée dans plusieurs supermarchés de la capitale, afin de s’enquérir de l’application des mesures gouvernementales de promotion des produits locaux.

La Direction du cadastre, de la conservation foncière et de l’enregistrement (DCCFE) fait l’objet depuis plusieurs mois d’actes d’escroquerie, menés par des individus malintentionnés, se faisant passer pour ses agents. Le mode opératoire, explique l’Office Togolais des Recettes (OTR), consiste notamment à appeler les requérants, ou à leur envoyer des SMS leur demandant de payer des frais supplémentaires via le mobile money pour la suite du traitement de leurs dossiers. 

Le Commissaire général tient à rappeler au public que ces individus ne sont pas des agents de l’OTR et décline toute responsabilité quant à leurs actes. Les paiements pour les procédures d’immatriculation foncière se font uniquement dans les agences des banques partenaires et sur les bornes électroniques mises à la disposition des usagers au siège de l’Office et le site de la DCCFE”, a clarifié lundi 31 juillet, Philippe Kokou Tchodie. 

Dans ce sens, “le public est invité à redoubler de vigilance et à signaler toute tentative d’escroquerie à l’OTR (numéro vert 8280), à la Police ou à la Gendarmerie”, a exhorté le responsable. 

Depuis quelques années, plusieurs entités publiques (INAM, CEET, Caisse des retraites, DTRF…) sont régulièrement confrontées à ce phénomène.

Au Togo, l’examen d’obtention du Brevet de technicien (BT) a officiellement débuté le mardi 1er août sur toute l’étendue du territoire. En tout, 2.206 candidats, parmi lesquels 216 filles, composent. 

Les épreuves ont lieu dans une quinzaine de filières : comptabilité, restauration, secrétariat, transport logistique et transit, climatisation, froid industriel, construction métallique, électrotechnique, mécanique, génie civil, hydraulique, ou encore techniques audiovisuelles. 

A Lomé, le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, Kokou Hodin, a donné le coup d’envoi symbolique des épreuves, et effectué une tournée dans quelques centres d’écrit. 

L’examen du BT est un examen professionnel qui permet aux récipiendaires d’aller dans la vie active, tout comme de continuer leurs études. Le Togo est en construction, la jeunesse est attendue”, a déclaré l’officiel, qui a saisi l’occasion pour inviter cette dernière à s’inscrire dans les filières industrielles.

Après le succès de la première phase des transferts monétaires, l’extension des Filets sociaux de base aux zones urbaines est désormais effective. Le ministère du développement à la base a lancé lundi 31 juillet dans la commune d’Agoè-Nyivé, le début des paiements digitaux pour le compte du Grand Lomé. 

Ce démarrage, qui intervient près d’un an après celui dédié aux populations rurales, s’inscrit dans la phase additionnelle du projet, financé conjointement par la Banque mondiale, l’Agence française de développement, et l’Etat togolais, à hauteur de 18,9 milliards FCFA. 

En tout, 26.250 ménages vulnérables, relevant de 45 quartiers des communes d’Agoè-Nyivé 1, 4 et 6, bénéficieront de transferts monétaires de 15.000 FCFA par trimestre, sur une période de 18 mois. En dehors de ce montant, 3.750 ménages, reconnus plus défavorisés, recevront une subvention complémentaire de 100.000 FCFA. 

L’objectif, a rappelé Myriam Dossou-d’Almeida, est d’accroître les revenus de consommation de ces ménages, et de ce fait, de renforcer leur capacité à faire face aux chocs. 

Soulignons qu’il y a quelques semaines, la Banque mondiale a formalisé avec le gouvernement, un accord de financement de 60 milliards FCFA, pour la mise en œuvre du programme ASTRE, baptisé ‘Novissi’.

Au Togo, l’année académique 2022-2023 s’est officiellement achevée il y a quelques jours, avec la proclamation des derniers résultats aux examens. Au bilan, des performances à nouveau satisfaisantes à presque tous les niveaux, dans le sillage de celles enregistrées l’année écoulée

On note ainsi des taux de réussite de près de 98% au CEPD, de 81% au BEPC, 78,5% au BAC 1, et de 79,43% au BAC 2.  

Si “ce n’est pas le fruit du hasard”, comme le soulignent les responsables des directions éducatives sur le territoire, ces résultats sont surtout tributaires des différentes réformes et actions engagées par le gouvernement, au profit du secteur éducatif.  

Au renforcement des infrastructures (dotation en salles de classes et équipements), se sont notamment ajoutés des recrutements fréquents et ciblés, ainsi que des mesures sociales spécifiques : suspension de frais d’inscription, gratuité de la scolarité, entre autres. 

Pour le gouvernement, l’ambition est de maintenir le cap, dans la mise en œuvre d’une politique éducative pragmatique, afin de doter le pays de ressources qualifiées.

Lomé, la capitale du Togo, a été le point de convergence des acteurs régionaux majeurs du secteur des télécommunications la semaine dernière. En effet, la 14ème réunion du Comité des régulateurs nationaux de Télécommunications des États membres de l'UEMOA (CRTEL) s'est tenue, du 24 au 28 juillet derniers, regroupant des spécialistes venant des huit pays de l’espace d’intégration. Ces derniers ont débattu des principaux défis et opportunités liés au domaine des communications électroniques.

Trois grandes thématiques ont guidé les réflexions : la recherche de moyens efficaces pour minimiser les tarifs des communications régionales, la nécessité d'améliorer la qualité des services et l'exploration de l'intégration de l'intelligence artificielle dans les mécanismes de régulation.

Pour le Togo, les chiffres avancés par l'ARCEP sont à cet égard édifiants. Ils indiquent une tendance favorable, avec une baisse marquée des tarifs des services mobiles et internet fixe, respectivement de 67% et 64% en moyenne. Ces statistiques traduisent l'émergence d'une dynamique positive qui impacte déjà le paysage des télécommunications dans la région.

Cependant, la question de la qualité des services demeure centrale. Diverses autorités régulatrices, dont l'ARCEP-Togo, sont en train d'explorer la voie de la technologie pour répondre à cette problématique. Parmi les initiatives mentionnées, on retrouve l'utilisation d'outils digitaux avancés, comme "MyPerf by ARCEP", et l'introduction de plateformes supervisées par l'intelligence artificielle.

Les discussions ont révélé une aspiration commune à embrasser l'avenir, en intégrant notamment l'IA dans le secteur des télécommunications. Néanmoins, une telle démarche suscite des interrogations, notamment sur ses implications en matière de régulation, de protection des données personnelles et d'opportunités d'emploi. Sur ce palier, il est important de noter les avancées significatives du Togo en matière de réglementations sur les données à caractère personnel. Le pays s'est déjà doté d'un cadre réglementaire robuste, mettant en avant la protection des droits des individus tout en encourageant l'innovation.

À l'issue de ces cinq jours de discussions, il ressort un consensus parmi les experts de l'UEMOA : une collaboration accrue est impérative pour surmonter ces défis. Ces échanges pourraient bien jeter les bases d'une nouvelle orientation pour les télécommunications dans la région.

La volonté de l'UEMOA de se lancer dans une transformation numérique profonde est palpable. Cela se reflète à travers des initiatives telles que le plan "Togo Digital 2025", ainsi que d'autres projets similaires au sein des pays membres. Au Togo, plusieurs services de l'administration publique sont déjà digitalisés et l’objectif est d’arriver d’ici à 2025, à une économie fortement dématérialisée.