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Au Togo, l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) s’apprête à se doter d’un plan national stratégique (PNS). Un atelier consultatif se tient dans ce sens depuis le mercredi 27 juillet à Adétikopé (Préfecture d’Agoè-Nyivé). 

Les consultations, qui réunissent tous les acteurs impliqués dans l’utilisation des données météorologiques (ministères, agences, instituts, entre autres…), doivent permettre d’établir un rapport de synthèse, qui servira de base de travail. L'objectif est de définir à terme une vision sur 10 ans et un plan quinquennal, lequel formalisera les orientations et axes stratégiques, et veillera à leur mise en œuvre et évaluation.

Pour rappel, l’ANAMET est devenue officiellement une agence en novembre 2022, à la faveur d’un décret gouvernemental. La décision s’inscrit dans une logique d’innovation et d’amélioration de la fourniture des services météorologiques et climatiques aux populations.

La capitale togolaise a abrité mardi et mercredi 25 et 26 juillet derniers, un atelier national sur l’exploitation illicite des programmes audiovisuels par internet. L’activité, organisée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, a réuni les acteurs du secteur (diffuseurs, fournisseurs d’accès internet), les consommateurs, les entités de régulation. 

L’objectif était notamment de faire l’état des lieux, et de trouver des approches de solution, dans un contexte d’amplification de ce phénomène, qui, favorisé par le développement d’internet, met à mal les finances publiques. 

En effet, explique le gendarme de l’audiovisuel au Togo, l’exploitation illicite des programmes audiovisuels, qui peut s’illustrer par la reproduction et la commercialisation illégales de programmes de télévision ou d’œuvres audiovisuelles, ou encore par le téléchargement ou la diffusion sur internet, d’œuvres protégées sans autorisation, a pris de l’ampleur au fil des années au Togo.

La piraterie met à mal l’industrie culturelle et la production des contenus, et nous avons une responsabilité face à cela”, a indiqué le ministre de la communication et des médias, Prof Akodah Ayewouadan, également présent lors des travaux.  

Plusieurs ébauches de solutions

Pour venir à bout du “fléau”, la riposte s’organise progressivement, et s’inspire d’actions similaires mises en œuvre dans d’autres pays de la sous-région. Plusieurs ébauches de solutions sont d’ores et déjà évoquées. Entre autres, blocage des sites illégaux, filtrage des contenus, sanctions civiles et pénales, confiscations de matériels, ou encore des suspensions. 

La collaboration des différents acteurs du secteur est primordiale si l'on veut arriver à bout de ce fléau. En outre, il faudra envisager des propositions de prix sociaux, en phase avec les réalités économiques des consommateurs, pour que les actes illégaux puissent cesser”, a insisté Akodah Ayewouadan. 

Plusieurs entités gouvernementales se sont également saisies du dossier, notamment l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) et l’Agence nationale de la cybersécurité.

Le chef du Commandement militaire des Etats-Unis en Afrique (AFRICOM), le Général Michael Langley, séjourne au Togo, dans le cadre d’une visite de travail. Le haut responsable a été reçu mercredi 26 juillet par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Au centre des échanges, la coopération militaire entre les deux pays et les valeurs communes comme la stabilité, la sécurité ou la prospérité. Entre autres sujets abordés, la sécurisation du secteur maritime, la protection du littoral, la situation sécuritaire et l’extrémisme violent dans la sous-région ouest africaine, et dans la partie septentrionale du Togo. 

Nous avons discuté des mécanismes pour renforcer le partenariat dans le cadre de ces valeurs”, a indiqué le Général Langley.

Pour rappel, l’AFRICOM est le Commandement unifié des activités militaires et sécuritaires des USA pour le continent. Il y a deux ans, le prédécesseur du Gal Michael Langley avait également effectué une visite au Togo.

Lancé il y a quelques mois à la faveur de la rencontre entre le chef de l’Etat et le Premier ministre mauricien, le rapprochement économique entre le Togo et l'Île Maurice se concrétise. 

Une délégation officielle, conduite par la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor, a effectué la semaine dernière (18 au 20 juillet), une mission de partage d’expériences et de prospection dans le pays insulaire est-africain.

Objectif, discuter des perspectives de partenariats institutionnels sur le plan de l’investissement, ainsi que des priorités respectives des deux pays en matière d’accords économiques.

Benchmarkings, table ronde, mémorandums… 

La mission, à laquelle ont pris part plusieurs représentants du public, du privé et de la coopération allemande (GiZ) qui appuie notamment le Togo, a été également l’occasion de mener plusieurs activités. 

Entre autres, des visites d’entreprises dans des secteurs de services externalisés, de l’agro-industrie ou encore du textile, une table ronde et une session B2B mobilisant plus de 70 entreprises privées mauriciennes, et enfin des échanges destinés à s’imprégner de l’expérience mauricienne en matière de simplification administrative, de digitalisation des services publics, de planification économique et de développement de chaînes de valeurs industrielles. Tous, des secteurs sur lesquels le Togo entend s’améliorer. 

Les échanges ont débouché sur la signature d’un mémorandum d’entente entre le ministère de la promotion de l’investissement et le Conseil de développement économique mauricien, la principale agence gouvernementale chargée de promouvoir l’attractivité du pays. Un protocole de partenariat a été en outre conclu entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays. 

Du reste, une visite de prospection du secteur privé mauricien est annoncée à Lomé, pour le début du quatrième trimestre.

Le Centre médico-social de Bè-Kpota (Golfe 1) dispose de nouvelles infrastructures sanitaires. Deux nouveaux blocs de chirurgie et de radiologie ont été officiellement remis mardi 25 juillet 2023 au ministère de la santé par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud). 

Les deux ouvrages, d’un coût global d’un peu plus de 600 millions FCFA, comprennent notamment deux tables d'opération multifonction, deux tables d'anesthésie, des moniteurs de surveillance, des kits de césarienne, ainsi qu'une radio numérique avec capteur plan et échographe. 

L’ambition, explique la représentante du Programme, est “d’améliorer les conditions de soin dans le respect de la dignité humaine et augmenter les capacités de diagnostic et de prise en charge de l'hôpital”.  

D’ailleurs, les deux blocs opératoires modernes installés depuis mai, ont permis de pratiquer des interventions sur 76 femmes.

La semaine dernière, l’agence onusienne avait également offert des échographes à dix formations sanitaires

Au Togo, la section nationale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a entamé cette semaine une tournée de dissémination à l'intérieur du pays. Objectif, présenter puis expliquer précisément aux différents acteurs impliqués, les derniers rapports (2018, 2019 et 2020) produits par le Togo. 

A Atakpamé (Plateaux), les échanges avec les autorités locales et acteurs du secteur ont ainsi permis de familiariser les uns et les autres avec l’ITIE, ses normes et ses exigences. La prochaine étape sera celle de Sokodé (Centrale), où l’exercice sera réédité. 

Pour rappel, le dernier rapport a été publié il y a quelques semaines. Selon le document, les industries extractives ont rapporté quelque 17,53 milliards FCFA de recettes au pays en 2020. En outre, le secteur a contribué à hauteur de 1,5% au PIB, de 1,4% à la création des emplois, de 13% aux exportations et de 2,5% aux revenus de l’Etat.

Les 9èmes Jeux de la Francophonie se dérouleront du 28 juillet au 06 août prochains à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC). Le Togo y prendra part, représenté par 14 athlètes et 19 artistes. 

A la veille du départ de la délégation, le gouvernement, représenté par les ministres en charge de la culture et de l’action sociale, a procédé à la remise solennelle du drapeau national aux ambassadeurs du pays. 

L’occasion pour les officiels d’exhorter ces derniers à défendre le pays face aux autres nations de la francophonie, “avec honneur, dignité, dévouement et détermination”.

A Kinshasa, le Togo sera représenté non seulement en athlétisme, handisport, tennis de table, judo et en lutte africaine, mais aussi dans des disciplines culturelles comme la chanson, la danse, la sculpture, la marionnette géante, la photographie, la création numérique, le conte, le Hip-Hop, la peinture et la littérature.

Pour rappel, les Jeux de la Francophonie sont une compétition multisports et un ensemble de concours culturels, en épreuves individuelles ou par équipe, organisés tous les 4 ans sous l’égide de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Jeune filière, mais considérée comme “à forte valeur ajoutée dans le secteur agricole national, la filière anacarde veut accélérer sa croissance au cours des prochaines années. Pour la période 2024-2028, le plan d’action prévoit de mobiliser 23,8 milliards FCFA pour booster le secteur. 

Dans le détail, 8,6 milliards FCFA sont attendus de l’Etat, tandis que les 15,2 milliards restants seront consentis par le Conseil interprofessionnel de la filière anacarde du Togo (CIFAT), la faîtière regroupant les acteurs directs. L’objectif est notamment d’augmenter la production nationale et la qualité des produits, valoriser les sous-produits de l’anacardier, améliorer la gouvernance et faciliter les financements. 

Troisième culture occupant les ménages au Togo il y a encore quelques années, et un des plus importants produits de rente d’exportation du pays, l’anacarde emploie aujourd’hui plus de 31.000 personnes dont 25% de femmes. S’il reste pour l’instant commercialisé sous les formes de noix brute, d’amande blanche ou torréfiée, et de pomme, des réflexions ont été engagées pour valoriser un peu plus ses sous-produits. 

Depuis 2016, la production a bondi, passant de 16 000 tonnes à plus de 33 000 en 2022, soit une hausse de 112%, avec plus de 76 milliards de FCFA générés et 201 289 emplois créés. 

Une semaine après sa récente opération, le Togo retourne sur le marché financier régional. Le Trésor public a lancé vendredi 21 juillet dernier un nouvel emprunt, avec en ligne de mire, 35 milliards FCFA. 

Dans le détail, il s’agit d’une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables (BAT et OAT), ouverte jusqu’au jeudi 27 juillet prochain à 10H30 TU.

Selon l’appel d’offres consultable en ligne, les BAT, d’un nominal de 1 million FCFA, sont émis sur une maturité de 182 jours et à des taux d’intérêt multiples. Quant aux OAT, elles ont un nominal de 10.000 FCFA. Emises sur 3 et 5 ans, elles seront rémunérées respectivement aux taux d’intérêt de 6% et 6,25%.   

En rappel, depuis le début de l’année, le Togo a déjà levé 430 milliards FCFA, soit plus de 70% de ses prévisions annuelles.

Un mois après avoir été annoncée, la 7ème édition de la semaine nationale du cinéma a officiellement démarré au Togo. Les rideaux se sont levés samedi 22 juillet dernier à Lomé, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou, en présence de Mohammed Hamid, son homologue du Niger, pays invité. 

C’est parti pour sept jours d’activités diverses (projections, formations, master class, expositions commerciales) axées autour du thème de la “contribution des cinéastes au processus de réforme du cinéma et de l’audiovisuel togolais”. 

En tout, 51 films locaux, dont 19 en compétition pour le Clap ivoire et 32 pour le concours national de films togolais, sont programmés. “Nous nous attendons à ce qu’à partir de cette édition, le Togo puisse avoir des productions de qualité”, a indiqué le directeur du Centre national du cinéma et de l’image animée, Essohanam Koutom.   

La présence du Niger traduit avec éloquence la qualité des relations séculaires qui existent entre nos deux pays, et la convergence de vision pour la promotion et la valorisation de nos patrimoines culturels, notamment à travers le 7ème art”, a salué l’officiel nigérien.