Au Togo, une semaine après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives, l’Assemblée nationale accueille ses nouveaux membres. Les nouveaux députés effectuent en effet ce mardi 21 mai 2024, leur entrée à l’hémicycle, conformément aux dispositions constitutionnelles.
Cette première séance, présidée par le doyen d’âge Aimé Gogué, sera l’occasion pour la nouvelle législature de prendre ses marques et d’élire son nouveau bureau.
Pour rappel, la Représentation nationale comporte désormais 113 sièges, dont 108 occupés par des députés du parti Union pour la République (UNIR).
Au Togo, le processus d’admission à l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2024 se poursuit. Le ministère des Armées a dans un communiqué, invité les candidats en lice à se présenter le samedi 1er juin prochain à l’école du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé pour les épreuves écrites.
Les candidats devront être sur les lieux à 6h00, munis de leur pièce d’identité en cours de validité.
La liste des candidats retenus peut être consultée dans le Quotidien national d’information Togo Presse et dans les groupements de gendarmerie sur le territoire national.
L’EFOFAT, située à Pya (400 km au nord de Lomé), a pour mission de former les chefs militaires togolais.
Au Togo, les entreprises sont appelées à davantage travailler en synergie. Le ministère de la promotion de l’investissement a organisé dans ce sens, vendredi 17 mai dernier, une rencontre sur les relations inter-entreprises.
L’initiative appuyée par la coopération allemande via la GIZ, avait réuni les représentants des TPME (Très petites et moyennes entreprises) des experts et des représentants des institutions de la République.
L’objectif était de discuter des voies et moyens pouvant renforcer les liens entre les grandes entreprises et les investisseurs qui s’implantent dans le pays.
« Au cours de cette rencontre, nous entendrons les points de vue de plusieurs acteurs, des secteurs privé et public, des organisations internationales et de la société civile. Il nous faudra trouver les meilleures pratiques pour optimiser l'impact d'un investissement privé sur les TPME », a expliqué Sikpa Atsouvi Yawo, directeur général de l'API-ZF (Agence de promotion des investissements et de la zone franche).
Et d’ajouter qu’ils « réfléchiront à la manière dont les TPME et les grandes entreprises peuvent travailler ensemble afin de maximiser les effets d'entraînement positifs sur notre économie ».
Cette assise qui fait suite à une étude diagnostique préalablement réalisée sur les liens entre les entreprises, a abouti à l’adoption d’une feuille de route.
« Le but, c'est de créer une synergie de telle sorte que dès qu'un investisseur étranger s’installe, il ait un lien facile avec nos entreprises locales pour que ces investissements, de manière indirecte, bénéficient également à nos PME qui sont déjà sur le terrain », a indiqué Rodrigue Akue-Atsa, conseiller au ministère de la promotion de l'investissement.
Pour rappel, il y a quelques mois, le Togo a lancé les Plateformes institutionnelles régionales de promotion et facilitation des investissements (PIRPFI). L’ambition est de mieux attirer les investissements.
Au Togo, le cumul des points des matières facultatives à l’examen du Baccalauréat deuxième partie (Enseignement général et Enseignement technique et professionnel) est désormais plafonné à 4. L’annonce a été faite mercredi 15 mai par le directeur général de l’Office du Baccalauréat, Milinpe Martin Guigue, dans un communiqué.
Si la note des épreuves physiques et sportives (EPS) est affectée de coefficient 1, les points donnés gratuitement dans les deux matières facultatives choisies par le candidat ne vont plus excéder 4,
De façon concrète, une note d’une matière facultative inférieure à 10/20 donne zéro point. Avec 11/20, le candidat a droit à 1 point. Par contre une note supérieure ou égale à 12/20 donne 2 points au candidat qui l’a obtenue.
La décision qui entre en vigueur dès l'examen de cette année, vise à harmoniser les pratiques d’évaluation des épreuves d’EPS et celles des matières facultatives aux examens du BAC I et du BAC II. Ceci en prélude à la mise en œuvre effective du Baccalauréat harmonisé au sein des Etats membres de l’Uemoa.
Pour rappel, le Bac II est à la fois un grade universitaire et un examen qui met fin aux études secondaires. Cette année, il aura lieu du 17 au 21 juin.
Au Togo, la commune de Tône 1 va bientôt disposer d’un schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU). Le rapport provisoire du nouvel outil a été validé mercredi 15 mai par les parties prenantes du projet à Dapaong.
Ce document provisoire présente succinctement des plans d’affectation de sols, des projets structurants et des masters plans proposés pour un développement urbain bien harmonisé de cette municipalité. L’occasion pour les acteurs impliqués d'apporter les dernières suggestions et contributions pour son amélioration.
Une fois élaboré, le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme devrait permettre de structurer l’occupation spatiale de la ville, et remédier aux déséquilibres observés depuis quelques années. Le document contribuera également à la sécurisation des propriétés foncières des collectivités locales, des particuliers et des domaines fonciers détenus par l'État.
Pour le ministère de l’urbanisme, ce schéma directeur en cours d’élaboration mettra fin aux déséquilibres structurels et dysfonctionnements défavorables à un développement harmonieux des villes, qui se sont accentués ces 10 dernières années. Ceci, en raison de la population urbaine qui est passée de 2 334 495 habitants à 3 373 592 habitants, soit une progression de 48,80% en 12 ans.
Pour rappel, le projet d’élaboration du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme concerne également cinq autres communes (Zio 1, Kloto 1, Ogou 1, Tchaoudjo 1 et Kozah 1). Il est financé par la Banque mondiale à hauteur de 16 milliards FCFA.
L’Agence Togo Digital (ATD), principale structure gouvernementale de coordination et d’exécution des projets digitaux, étoffe son équipe. L’institution a lancé dans ce sens un recrutement pour pourvoir deux postes.
Vous êtes un(e) expert(e) confirmé(e) dans la gestion des systèmes d'exploitation Windows et Linux ; vous avez une solide expérience dans les outils de virtualisation et avez un esprit d’analyse et de synthèse ? Rejoignez l’équipe dynamique de l’Agence Togo Digital en tant… pic.twitter.com/yyEtQkLJ5G
— Agence Togo Digital (@digitalgouvtg) May 15, 2024
Concrètement, les profils recherchés sont respectivement ceux d’un administrateur système et d’un auditeur/auditrice Interne. Les candidats intéressés devront notamment fournir des informations démontrant qu’ils disposent des qualifications requises et d’expériences pertinentes pour occuper les postes ou exécuter les services attendus, ainsi qu’une série de documents dont les détails sont à retrouver sur une plateforme dédiée.
“Les soumissions se feront //emploi.atd@digital.gouv.tg">uniquement en ligne” et les candidatures seront clôturées le 22 mai prochain, a rappelé l’Agence.
Au Togo, un partenariat axé sur la mutualisation des ressources et des formations entre l’Ecole normale supérieure (ENS) et les Écoles normales de formation des professeurs d’école (ENFPE) est en vue. Une réunion technique présidée par les ministres, Dodzi Kokoroko, en charge des enseignements primaire et secondaire, et Ihou Wateba de l’enseignement supérieur, s’est tenue dans ce sens mardi 14 mai à Lomé.
Au nombre des décisions prises à cette rencontre, l’ouverture d’une ENS et d’une ENFPE sur le site de Niamtougou et celle d’une ENFPE sur le site de l’ENS d’Atakpamé. L’objectif est de permettre à ces établissements de mutualiser leurs capacités afin d’optimiser leur programme de formation et leurs ressources pédagogiques.
Concrètement, cette mutualisation se traduira par des échanges de professeurs, des co-formations sur des thématiques transversales, des partages de ressources numériques et bibliographiques ainsi que des projets de recherche collaboratifs dans un cadre aménagé et partagé par les deux institutions.
La collaboration permettra en outre aux étudiants de bénéficier d’une formation de qualité et contribuera à l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Pour rappel, depuis plus d’une décennie, le Togo s’est engagé dans une vaste réforme de son système éducatif. L’engagement pour l'exécutif est de promouvoir des initiatives innovantes pour le développement de l’éducation.
Liés depuis quelques années par une relation d’amitié, le Togo et la Barbade s’apprêtent à lancer une coopération bilatérale dans des domaines d’intérêt commun. Une étape significative a été franchie jeudi 16 mai 2024, à la faveur d’une visite d’exploration à Lomé du ministre barbadien de l’économie et de l’investissement, Chad Blackman.
Visite d'exploration du ministre de l'économie et de l'investissement de la Barbade @BajanDiplomat dans le cadre des relations d’amitié qui lient son pays et le Togo. Une politique d’ouverture économique en Afrique impulsée par cet Etat insulaire ces dernières années.@rdussey pic.twitter.com/ewIYYXh4Ti
— Ministère des Affaires Etrangères ?? (@Maeirte_Togo) May 16, 2024
Ce déplacement qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’ouverture économique de cet État insulaire caribéen vers l’Afrique a été l’occasion de mener des travaux avec des membres du gouvernement.
Un accord-cadre bientôt signé
Avec le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, les échanges ont permis de s’accorder sur la nécessité de créer un cadre de coopération. A ce propos, un projet d’accord-cadre devrait être finalisé bientôt, afin d’asseoir des bases juridiques de partenariat entre les deux pays. En outre, un mémorandum d’entente sur les consultations politiques devrait également voir le jour.
Today I have met my brother the Hon. CHAD BLACKMAN, Minister of Economy and Investment of Barbados. The Togolese government is very much looking forward to fruitful bilateral engagements over the coming days…@miaamormottley @BajanDiplomat #Barbados @SG_CARICOM @PressACP @… pic.twitter.com/RlT1hJA24T
— Robert Dussey (@rdussey) May 16, 2024
Plus de visa d’entrée au Togo pour les citoyens de la Barbade
Pour marquer ce début de coopération, le Gouvernement togolais a décidé de supprimer le visa d’entrée sur le territoire togolais au profit des citoyens de la Barbade. Une mesure qui devrait contribuer à dynamiser davantage les relations d’affaires entre les deux pays.
Perspectives d’investissements
Sur le plan des investissements, les deux pays devraient également nouer de nombreux partenariats. La rencontre entre la ministre de la promotion de l’investissement, Manuella Santos, et l’officiel barbadien, a ainsi permis d’explorer de nouvelles voies, et de confirmer le “grand potentiel” de la coopération Sud-Sud.
@Promo_InvestTg was thrilled to host a delegation from Barbados led by @BajanDiplomat on 16 May 2024 to explore avenues of strengthening investment. Our dynamic exchange revealed great potential for South-South cooperation. We are excited to see what joint initiatives the future… pic.twitter.com/VVzfKCRXee
— Manuella M. Santos (@Manu_EllaSantos) May 16, 2024
Pour rappel, la Barbade est un État insulaire situé à l’est de l’archipel des Antilles. Membre du Commonwealth, le pays est une destination touristique prisée, qui a acquis ces dernières années, une réputation grandissante de pôle de services financiers.
Au Togo, le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), une initiative financée par la Banque Mondiale, a enregistré des résultats encourageants en deux ans de mise en œuvre. C’est ce qu’a affirmé, mercredi 15 mai, Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du ministère de l’agriculture et de l'élevage, à l’ouverture de la première réunion de synthèse des missions d’appui du FSRP au titre de l’année 2024.
Les travaux qui réunissent les pays bénéficiaires, et les partenaires tels que la CEDEAO, la Banque Mondiale, l’AGRHYMET, le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), prennent fin ce vendredi 17 mai.
En deux ans, les actions du programme de résilience ont permis de toucher près de 400 000 bénéficiaires, dont plus de 136 000 femmes (35 %).
« Nous avons dans le projet, un objectif, celui d'atteindre 40% de femmes pour l'ensemble des bénéficiaires. Et le Togo aujourd'hui est en bonne voie pour atteindre cet objectif-là », a indiqué Maty Ba Diao, représentante de la CEDEAO.
Dans le cadre de la prévention et de la gestion des crises, le projet a permis de produire et de diffuser plus de 80 000 bulletins d’informations agro météorologiques et climatologiques au profit de plus de 122 000 personnes, dont près de 50 000 femmes.
Renforcement de la résilience des communautés agricoles.
En ce qui concerne le partenariat public-privé, une convention a été signée avec l’IFDC (Centre international de développement des engrais) pour la mise en place d 'un système digital d’information hydroagricole. Des prévisions saisonnières des pluies ont été également réalisées et diffusées, permettant aux agriculteurs de mieux gérer leurs activités. La mise en place de plateformes d'innovation et le soutien à la distribution d'engrais, de semences certifiées et de noyaux reproducteurs de volailles ont contribué au renforcement des systèmes régionaux et nationaux de recherche et de vulgarisation. Toutes ces actions ont permis de renforcer la résilience des communautés agricoles.
« Les superficies ensemencées ont été augmentées. L'amélioration des rendements a été triplée voire multipliée par quatre. De surcroît, l'augmentation de la production s'en est suivie », a souligné Dindiogue Konlani.
Pour rappel, la première phase du projet démarré en 2021, concernait le Togo, le Burkina Faso, le Mali et le Niger avec un financement de 570 millions $ (environ 331,5 milliards FCFA) de la part de la Banque Mondiale, en appui aux efforts globaux de réponse à l’insécurité alimentaire.
La capitale togolaise abrite depuis mercredi 15 mai, le 12ème congrès de la Société Africaine Francophone d’Hématologie (SAFHEMA) et le 1er de la Société togolaise d’hématologie, d’immunologie et de transfusion sanguine (SoTHI-TS). L'événement ouvert par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, réunit les hématologues autour du thème : « Hémopathies malignes, Drépanocytose, Pathologies de l’hémostase, Transfusion sanguine et Immunologie des tumeurs et des infections ».
Jusqu’au vendredi 17 mai, il s’agira pour ces experts de procéder à des partages de connaissances sur les avancées dans le diagnostic et la prise en charge des maladies du sang, dont la première thérapie est la transfusion sanguine.
Concrètement, les débats tourneront autour des maladies du sang comme la drépanocytose, des maladies de la coagulation du sang et des cancers hématologiques.
« Ces deux congrès constituent un cadre d’informations, de réflexions, de partage d’expériences et de renforcement de capacités de tous les acteurs de la santé qui y participent », a expliqué Lochina Fètèkè, président de la Société Togolaise d’Hématologie, d’Immunologie et de Transfusion Sanguine (SoTHI-TS).
Créée en 1994, la Société Africaine Francophone d’Hématologie regroupe les hématologues d’Afrique francophone dont les activités sont orientées à partir de l'analyse morphologique, vers tous les aspects de l'hématologie.