La Fondation sud-coréenne Saemaul Globalisation, spécialisée dans le développement des zones rurales, s’est engagée vendredi 18 janvier dernier, à apporter son expertise dans la réalisation du projet de transformation agroalimentaire (PTA) et dans le développement des agropoles.
C’était à travers le biais d’une cérémonie de convention de partenariat tenue à la Primature, entre le gouvernement et la fondation, et présidée par le Premier Ministre.
A travers ce partenariat, les experts coréens s’engagent à renforcer les acteurs du monde agricole et à contribuer à l’amélioration de l’environnement dans les zones concernées. La fondation apporte également une contribution de près de 2,7 milliards FCFA au financement du projet des agropoles dont le coût total est évalué à 35 milliards FCFA.
Rappelons que le projet des agropoles dont le lancement devrait officiellement intervenir très prochainement à Kara, est inscrit dans l’axe 2 du plan national de développement.
La marine nationale a entamé depuis ce jeudi 17 janvier 2019 une nouvelle phase des exercices maritimes de simulation « African Nemo ».
Dénommés « African Nemo 19.1», ces nouveaux exercices sont organisés par la préfecture maritime en collaboration avec la marine française, dans la continuité de ceux organisés en septembre dernier au large de Lomé sous l’appellation « African Nemo 18.4 ».
Le scénario utilisé cette fois-ci, est celui de l’arraisonnement et du détournement à quai d’un navire transportant de la drogue et présent dans les eaux territoriales togolaises.
Selon les autorités maritimes, cet exercice vise à renforcer les aptitudes des différentes administrations impliquées dans l’action de l’Etat, en leur donnant les capacités nécessaires dans la lutte contre la criminalité maritime et en les emmenant à gérer efficacement une crise de ce type.
Depuis plusieurs années, le Togo, seul pays disposant d’un port en eau profonde dans la sous-région, met un accent particulier sur la question de la sécurité et la sureté maritime, en atteste le Sommet organisé à cet effet en 2016 à Lomé.
Le ministre chargé de l’industrie, Yaovi Attigbé Ihou et Cristina Martins Barreira, cheffe de la délégation de l’UE au Togo ont lancé ce jeudi 17 janvier 2019 à Adangbé (46 km au nord-est de Lomé), le projet d'appui à la compétitivité de la filière ananas au Togo (PRAACOFAT).
Le projet est cofinancé par le Fonds Européen pour le Développement et la Coopération Allemande, à hauteur de 5,35 millions $, soit près de 4 milliards FCFA. Il vise à renforcer la filière ananas et à augmenter sa compétitivité en réduisant les coûts de production et de commercialisation. L’objectif escompté étant de faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux différents circuits de vente sur le plan national comme en dehors du pays.
Il faut souligner que la mise en œuvre de ce projet s’aligne sur le deuxième axe du PND 2018-2022, qui ambitionne le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.
Le 39ème « Jeudi J’ose », la plateforme mensuelle d’échanges et de partages d’expériences, organisée par le Faiej (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) à l’endroit des jeunes entrepreneurs, s’est tenu hier à Lomé sous le thème : « les nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances, gestion 2019 : quelle lecture en faire ? ».
C’était en présence du ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé (photo), du Secrétaire d’Etat et Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, du Secrétaire Général de la Présidence, Daté Patrick Tèvi Bénissan et de la Directrice du Faiej, Sahouda Gbadamassi-Mivédor.
Les communications animées par des experts fiscalistes de l’Office Togolais des Recettes (OTR), ont permis d’édifier les participants sur les avantages de la nouvelle disposition fiscale qui facilite notamment la vie des jeunes entrepreneurs.
Une communication a également été faite sur les avantages de l’adhésion pour les jeunes entrepreneurs, au Centre de Gestion Agrée, une structure mise en place par le gouvernement afin de les accompagner dans le développement de leurs entreprises, jusqu’à l’étape de PME.
La ministre en charge de la jeunesse s’est félicitée de « la qualité des échanges qui témoignent d’une part, de la volonté de l’OTR de faciliter la vie aux jeunes entrepreneurs qui sont l’économie de demain, et d’autre part, de la volonté et de l’ambition de la jeunesse de relever le pari de leur avenir ».
La Cour Constitutionnelle a rejeté ce jeudi 17 janvier 2019, la nouvelle mesure proposée par les députés lundi dernier lors de l’adoption de leur nouveau règlement intérieur.
Cette mesure, relative au mandat du Président de l’Assemblée Nationale, prévoyait que ce dernier soit désormais élu pour un mandat d’un an, renouvelable autant de fois durant la législature.
Pour la juridiction suprême, cette disposition va en l’encontre de l’article 54 de la Constitution qui stipule dans son 1er alinéa : « l'Assemblée nationale et le Sénat sont dirigés chacun par un président assisté d'un bureau. Les présidents et les bureaux sont élus pour la durée de la législature dans les conditions fixées par le règlement intérieur de chaque Assemblée… ».
En outre, il ne peut y avoir d’élection d’un nouveau Président qu’en cas de vacance du perchoir par décès, démission ou toute autre cause.
Les élus devront donc retourner au Parlement et corriger cette disposition, avant l’élection du bureau de la nouvelle législature.
L’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) a tenu ce mercredi 16 janvier 2019 à Lomé, sa deuxième session de l’année du « Mercredi de l’Entrepreneur », un rendez-vous mensuel qui vise à renforcer les capacités managériales des entrepreneurs togolais.
Axé sur le thème « le nouveau dispositif fiscal en vigueur au Togo : niches d’opportunités en faveur des entreprises », cette seconde rencontre fait suite à la première, tenue une semaine plus tôt et animée par l’expert fiscaliste Coco de Souza.
Les participants à cette session ont été entretenus sur les principales modifications qui ont été apportées à l’arsenal fiscal national, à travers le Livre des procédures fiscales et le nouveau code des impôts, adoptés en novembre dernier.
« Dans ce nouveau dispositif, le législateur a supprimé certains impôts et taxes, fusionné certains ou encore augmenté d’autres », avait indiqué Coco de Souza. Et de poursuivre, « il était donc important de les entretenir sur les nouvelles modifications en rapport avec la fiscalité directe, indirecte ainsi que le contrôle fiscal ».
Un an après le lancement du projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE), ses principaux acteurs se retrouvent à Lomé pour faire un bilan des activités réalisées.
C’est à la faveur d’un atelier de restitution ouvert ce mercredi 16 janvier 2019. Il est question au cours des travaux, d’apprécier les premiers résultats enregistrés, ceci afin de tirer des leçons pour améliorer davantage les systèmes de surveillance épidémiologique.
En effet, depuis le démarrage de ce projet, qui se veut une réponse aux faiblesses des systèmes sanitaires dans la surveillance et la riposte aux épidémies dans la sous-région, 45 districts et laboratoires dont 07 au Togo, ont été créés et équipés.
Cette réunion de restitution intervient par ailleurs dans un contexte marqué par la présence de cas de fièvre hémorragique à virus Lassa dans la sous-région.
Des recommandations seront formulées à l’issue de cette rencontre.
Le ministère en charge de la jeunesse a procédé ce mercredi 16 janvier 2019, au démarrage d’un programme d’activités socioéducatives, à la Maison des jeunes d’Amadahomé à Lomé.
Ce programme, initié pour renforcer la visibilité de cette Maison de jeunes, « vise à mettre en lumière les diverses activités et opportunités qu’offrent ces centres, afin de répondre aux besoins de développement physique, intellectuel, social et affectif de la jeunesse ».
Ainsi durant les deux semaines que va durer le programme, les jeunes auront l’occasion de s’adonner à des joutes sportives, s’initier à des métiers d’artisanat, pratiquer des activités socio-culturelles et suivre des formations sur la promotion de la culture entrepreneuriale.
Le directeur de la jeunesse, Joseph Anala, a, à ce titre, invité les jeunes à « venir s’inscrire massivement afin de s’offrir de nouvelles connaissances pour un avenir meilleur ».
En rappel, le Togo compte à ce jour 06 maisons de jeunes implantées dans les villes de Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara, Mango et Dapaong, ainsi que plusieurs centres de jeunes opérationnels ou en cours de construction.
Le recensement biométrique de la population, annoncé dans le cadre du projet d’identification nationale « e-ID Togo », va bientôt amorcer son démarrage.
Selon Kanka-Malik Natchaba, coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires (CPES), le projet « est aujourd’hui à une phase de prédémarrage. C’est-à-dire que les études sont achevées, le choix du prestataire est quasiment finalisé et la stratégie est définie par les autorités ».
Le projet, annoncé en Conseil des ministres en avril 2018, prévoit de doter chaque citoyen togolais, ainsi que tout résident, d’un numéro d’identification biométrique unique, soit près de 8 millions de personnes.
S’il constitue une avancée de plus vers le tout-numérique au Togo, dans la lignée des travaux de numérisation déjà engagés par le gouvernement, l’e-ID Togo s’inscrit également dans l’axe 3 du PND qui qui vise à consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.
Le Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), Germain Essohouna Méba a été réélu ce mardi 15 janvier 2018 à la tête de l’institution. Cette reconduction à son poste, après une première élection en octobre 2014, intervient dans un contexte où la participation du secteur privé est de plus en plus attendue pour la réalisation du PND.
Au cours de son précédent mandat, le secteur privé a notamment multiplié ses activités, en participant notamment au Business Forum organisé par le Togo à Hangzhou, en Chine, en Septembre 2018, ou encore à la 1ère exposition internationale d’importation de Shanghai, et la signature d’un accord avec le China Council for the Promotion of International Trade (CCPIT).
On retiendra également la décentralisation des activités et expositions foraines dont la Grande Quinzaine Commerciale de Lomé, afin de permettre aux opérateurs économiques de se rapprocher au mieux des consommateurs.
Le nouveau bureau de la CCIT est composé de 07 membres.