Une session de formation sur la gestion axée sur les résultats s’est ouverte ce lundi 14 janvier 2018 à Kpalimé à l’endroit des cadres de la Direction Nationale du Contrôle Financier.
La session, organisée par le ministère de l’économie et des finances, s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Mobilisation des ressources et au renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI).
Jusqu’au 18 janvier, les participants seront ainsi formés sur les nouveaux outils de gestion publique, notamment, les projets et les rapports annuels de performance.
L’objectif pour les contrôleurs financiers, sera de pouvoir « apprécier la soutenabilité budgétaire et les performances des programmes mis en œuvre, effectuer un meilleur contrôle budgétaire et une meilleure évaluation de la légalité, de la régularité et de la conformité des opérations et des actes à incidence financière », ainsi que l’a indiqué Kokou Tofio, le directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances.
Une autre session de formation similaire est prévue à la suite de celle-ci et se tiendra du 21 au 25 janvier.
Un groupe d’experts sud-coréens de la Fondation Saemaul Globalisation est attendu à Lomé cette semaine, dans le cadre du projet Agropole de Kara, dans sa phase pilote de Projet de Transformation Agroalimentaire (PTA-Togo).
L’action de cette fondation, lancée par le gouvernement sud-coréen dans les années 70 afin de développer les zones rurales, portera spécifiquement sur le renforcement des capacités des villageois et des paysans et l’amélioration de l’environnement à travers la formation agricole.
En amont de cette formation, une campagne de sensibilisation est actuellement menée par le ministre en charge de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi. Elle consiste à informer dans les préfectures, cantons et villages, les populations et à désigner des points focaux qui serviront de relais.
Rappelons que la mise sur pied de l’Agropole de Kara est un des projets structurants du PND 2018-2022, dans son deuxième axe.
Dakar a aujourd’hui fait un pas de géant pour réduire considérablement les embouteillages et limiter la pollution urbaine. En réceptionnant, hier, les premières rames du train express régional (TER), le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a exprimé toute sa fierté d’avoir contribué au financement de ce « projet remarquable et porteur de transformation ».
« Avec ce train, le Sénégal devient un pionnier en Afrique de l’Ouest dans le développement de systèmes de transport collectif modernes et à grande vitesse », a déclaré Adesina. Le Sénégal est, en effet, le deuxième pays d’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria, à se doter d’un système de transport ferroviaire de masse bimode : électrique et thermique.
« Le TER permettra d’économiser du temps et de l’argent pour le transport en commun, a ajouté le président Adesina. Imaginez : avec le TER, il ne faudra plus que 35 minutes pour faire le trajet Dakar-Diamniadio ! » En période de pointe, le trajet par la route entre Dakar et Diamniadio nécessite plus d’une heure. « Le TER réduira les embouteillages et contribuera à l’atténuation de la pollution atmosphérique urbaine », s’est félicité Adesina.
Le président Macky Sall a insisté, de son côté, sur le caractère historique du projet. « Il s'agit, a-t-il lancé, du tout premier projet ferroviaire du Sénégal indépendant après la ligne Dakar-Rufisque construite en 1883. » Et pour cette première, le Sénégal a choisi de faire un saut technologique. « Nous avons choisi de nous projeter à la pointe du progrès dès l'appel d'offres pour le TER. Toutes les cabines sont climatisées et dotées du Wi-Fi, dans ce train bi-mode électrique et diesel. Les Sénégalais méritent de voyager dans le confort et la sécurité tout en économisant leur temps et leur argent », a-t-il déclaré.
Long de 55 kilomètres, le TER reliera Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne en passant par la ville nouvelle dédiée aux affaires de Diamniadio, qui connaît un développement fulgurant. La première phase du projet, financée par la Banque africaine développement, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, le Trésor français et le Sénégal pour un montant total d’environ 1 milliard d’euros, connecte la capitale, Dakar, au pôle urbain de Diamniadio. Les travaux devraient se terminer en juin 2019. Les travaux de la seconde phase, reliant Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne, devraient démarrer dans la foulée.
Le président Adesina a profité de l’occasion pour faire part de la volonté de la Banque africaine de développement de financer cette seconde phase.
« Le TER est une victoire pour le peuple, une victoire pour l’environnement, une victoire pour Dakar et sa banlieue, une victoire pour le Sénégal », s’est-il enthousiasmé après avoir effectué le trajet à bord du train.
« C'est le plus grand investissement jamais réalisé par la Banque islamique de développement dans un projet en Afrique subsaharienne, témoignage de notre confiance dans le pays et dans l'intérêt du projet », a déclaré son président, Bandar Al Hajjar.
Le secrétaire d'État français auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a abondé dans le même sens : « Le Sénégal est un modèle de l'émergence. Avec ce train, vous avez démontré qu'impossible n'est pas sénégalais. Le Sénégal a, aujourd'hui, un train d'avance avec ce choix d'un TER à la pointe de la technologie pour le peuple. »
Avec environ 3 millions d’habitants (et une projection de 5 millions d’habitants à l’horizon 2030), Dakar abrite 25 % de la population totale du pays et 50 % de sa population urbaine sur une superficie correspondant à seulement 0,3 % du territoire national. La mise en place d’un système de transport de masse performant, rapide, sûr et confortable constitue ainsi une réponse structurelle aux défis de développement de la capitale sénégalaise.
La Banque africaine de développement souhaite intensifier ses efforts dans le développement des transports de masse. Elle entend ainsi renforcer la connectivité urbaine en finançant la mise à niveau des réseaux routiers dans les agglomérations et la construction d’infrastructures de transport collectif, à l’image du TER de Dakar. La Banque entend également accroître l’accès au financement des transports en commun, en préparant en amont des projets bancables, dans lesquels elle s’efforcera également d’impliquer des opérateurs privés. Enfin, pour améliorer la mobilité, la BAD partagera les meilleures pratiques dans la conception et la mise en œuvre de systèmes de transport intégré, tout en plaidant pour leur planification dès la conception des schémas de développement urbain, comme elle l’a fait dans le cadre du tramway de Nairobi.
La BAD a appuyé 108 opérations au Sénégal pour un montant total de 1 675 milliards de francs CFA (environ 2,9 milliards de dollars américains) depuis le début de ses opérations dans le pays, en 1972.
En attendant les chiffres de 2018, il semble que la Côte d'Ivoire connaisse des défis avec la rentabilisation de son économie de transformation, sur le marché international, a constaté l'Agence Ecofin des chiffres sur la balance économique et la position extérieur du pays en 2017.
La part des recettes d’exportation issue des produits transformés, qui avait atteint un niveau record de 3207,7 milliards de FCFA en 2014, a terminé fin décembre 2017 à 2471,6 milliards de FCFA, soit son niveau le plus bas depuis 2013, apprend-on des données. Cette contre performance est particulièrement le fait de la baisse des revenus d'exportations des produits manufacturés qui ont atteint leur plus bas de 953,7 milliards de FCFA, près de deux fois moins qu'en 2013 (1743 milliards de FCFA).
Le pays a dû s'appuyer de nouveau sur les matières premières notamment agricole, pour doper ses revenus d'exportation. Une situation contraire aux ambitions du gouvernement qui a placé la transformation et la diversité de l'économie, au cœur de sa stratégie de développement à moyen terme.
Les conséquences de cette baisse de la rentabilité globale des produits de l'économie de transformation seront à suivre pour le compte de l'année 2018. En plus de jouer un rôle déterminant sur le solde extérieur, les revenus en devises sont aussi une des contreparties à la création de la monnaie, dans la zone UEMOA comme ailleurs.
Moins de revenus en devises entraînerait donc un affaiblissement des capacités d'accroissement de la masse monétaire en devise locale (CFA) hors crédit bancaire et appels de fonds de l’administration sur le marché monétaire. Cela augmenterait aussi la difficulté pour l'Etat à réaliser aisément (sans emprunts lourds) sa politique budgétaire.
Plus globalement, la Côte d'Ivoire en 2017 terminait sa troisième année de balance courante déficitaire. Une différence cependant, le manque à gagner de 756,8 milliards de FCFA en cette période, était juste près de 60 milliards $ en dessous du déficit cumulé sur les quatre précédentes années.
Idriss Linge
Les nouvelles dispositions contenues dans le nouveau Code des Impôts et le Livre des procédures fiscales ont été mieux expliquées ce lundi 14 janvier 2019 par l’Office Togolais des Recettes (OTR), au cours d’une rencontre avec les patrons d’entreprises et les médias.
De cet échange, on retiendra que le nouvel arsenal fiscal a été conçu pour faciliter la vie des entreprises, harmoniser les prélèvements avec les règlements communautaires et internationaux, inciter le secteur informel à se formaliser et améliorer l’environnement des affaires, conformément à la politique édictée par le gouvernement.
Sont ainsi supprimées, les taxes sur les salaires et sur véhicules de société, les taxes complémentaires à l’impôt sur le revenu et sur le salaire, la surtaxe foncière sur les propriétés insuffisamment bâties et la taxe spéciale sur la fabrication et le commerce des boissons.
En revanche, de nouvelles taxes voient le jour. Il s’agit par exemple de la taxe sur les véhicules à moteur ou encore la patente. D’autres aspects comme les procédés de paiement électroniques, la destruction des marchandises dangereuses, la répression de la tentative de délit ou encore les nouvelles dispositions relatives au code de la famille, ont été introduites.
Selon Kodjo Adedze (photo), Commissaire Général de l’OTR, la nouvelle mouture qui compte 401 articles contre 371 pour l’ancien contribuera à « mettre la fiscalité au service de l’économie ».
Réunis ce lundi 14 janvier 2019 en leur deuxième session plénière sous la présidence du doyen d’âge, André Johnson, les députés ont adopté le nouveau règlement intérieur devant régir le fonctionnement de la nouvelle législature.
La principale particularité de ce règlement est le changement de la disposition relative au mandat du Président de la représentation nationale. La nouvelle disposition stipule donc que « le président de l’assemblée nationale est élu pour un mandat d’un an, renouvelable autant de fois durant les 05 ans ».
Toutefois, a indiqué le doyen d’âge, cette nouvelle disposition doit être transmise à la Cour Constitutionnelle qui devra s’assurer de sa conformité et donner son aval avant qu’elle ne soit entérinée. La prochaine étape sera alors la convocation de l’ensemble des élus pour l’élection du bureau de l’assemblée nationale.
10 545 entreprises ont vu le jour en 2018, soit un bond de 27,5% par rapport à l’année précédente, selon des chiffres fournis par le Centre des formalités des entreprises (CFE).
Ces statistiques mettent en relief un autre aspect, l’attrait des Togolais pour l’aventure entrepreneuriale. En effet, sur les 10 545 entreprises créées, 8625 appartiennent à des personnes de nationalité togolaise, soit 82% des nouvelles entreprises. Les 1920 restantes étant détenues par des étrangers.
Autre information significative, la majeure partie des entreprises installées l’année dernière opèrent dans le commerce. Le CFE en a ainsi recensé 6661, contre 3840 dans les services et 44 dans les secteurs industriels.
Le service chargé de la formalisation des entreprises au Togo indique par ailleurs, que sur les 2587 sociétés à responsabilité limitée (SARL) créées en 2018, 2200 d’entre elles, soit 85% se sont constituées sans avoir eu recours à un notaire.
Tout cela est favorisé par les multiples réformes engagées par le gouvernement, via la Cellule Climat des Affaires, afin de simplifier les procédures de création et de formalisation des entreprises. On citera au titre de ces réformes, la suppression des droits d’enregistrement et de timbres ou encore la possibilité de démarrer la création d’entreprise en ligne sur le site web du CFE.
En séjour à Abou Dhabi du 11 au 13 janvier 2019, où il représentait le Togo à la 9ème assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le Directeur général de l’énergie, Aboulaye Abbas a invité les partenaires et investisseurs à appuyer les projets du pays en la matière. Ceci, afin d’atteindre les objectifs de l’initiative SE4ALL (énergie durable pour tous).
Lors de son intervention, le directeur de l’énergie a d’abord rappelé aux participants, les efforts engagés par le Togo dans sa marche vers l’accès à l’énergie pour tous, et dans la promotion des énergies renouvelables en particulier. Il s’agit notamment du projet présidentiel CIZO ou encore de la mise sur pied d’une stratégie nationale d’électrification.
« Le gouvernement a entamé un ambitieux programme d’électrification qui a permis de porter le taux d’accès de 20% en 2010, à 40% en 2017, et qui vise l’accès pour tous aux services énergétiques d’ici 2030 », a déclaré Aboulaye Abbas.
Cette réunion de haut niveau, achevée hier, a débouché entre autres sur l’octroi d’un financement de 15 millions $ au Togo, pour la construction d’une centrale solaire, dans le cadre du 6ème cycle de financement de l’IRENA.
Le Togo vient de bénéficier d’un prêt de 15 millions $ de la part du Fonds pour le développement d’Abou Dhabi, destiné à la construction d’une centrale solaire de 30 MW.
Ce financement approuvé le 12 janvier dernier, intervient dans le cadre de la 9ème assemblée générale de l’IRENA (International Renewable Energy Agency), une institution internationale qui soutient les pays dans leur transition vers un avenir énergétique durable.
La construction de cette centrale solaire photovoltaïque devrait permettre d’alimenter près de 700 000 ménages et petites entreprises et contribuer à une réduction considérable des émissions de gaz.
Elle s’inscrit également dans la politique nationale d’électrification, lancée par le gouvernement l’année dernière et mise en œuvre à travers le projet présidentiel CIZO, la construction de la centrale Kekeli Efficient Power ou encore l’optimisation des capacités de la centrale Contour Global.
205 personnes ont été interpellées par les forces de sécurité et de défense ce jeudi 10 janvier 2019, dans les quartiers d’Agoè et de Casablanca à Lomé, dans le cadre d’une vaste opération anticriminelle et de lutte contre la délinquance.
L’annonce a été faite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane ce vendredi 11 janvier 2019.
L’opération a été effectuée de 06h à 15h dans le quartier Casablanca et de 19h à 04h du matin dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la préfecture d’Agoè. Elle a pour unique but, indique le ministre, « la protection des personnes et des biens, à un moment où les contextes sécuritaires international et national, sont très volatiles et de plus en plus inquiétants ».
En plus des 205 personnes interpellées (71 à Casablanca et 134 à Agoè), 213 motos, 2 véhicules et du cannabis ont été saisis.
Rappelons que le 27 décembre dernier déjà, 86 personnes avaient été interpellées dans la préfecture d’Agoè dans des opérations similaires.