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Résolument engagé dans la lutte contre le trafic et la prolifération des armes, le Togo s’apprête à lancer une vaste opération de marquage des armes des forces de sécurité (police, gendarmerie et armée).

 Cette opération qui vise à garantir la traçabilité, notamment en cas de vol d’armes, est financée par le Japon qui soutient le gouvernement togolais dans son engagement à appliquer les recommandations de la Cedeao et des Nations Unies. 

Elle vise également à mettre en application le point 16 des objectifs de développement durable (ODD) axé sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, notamment la réduction nette, d’ici 2030, du trafic des armes, et la lutte contre toutes formes de criminalité organisée.

Une opération similaire s’était déroulée l’année dernière pour tous les particuliers détenteurs de fusils de chasse et avait reçu le soutien du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec) dont le siège flambant neuf offert par le gouvernement togolais a été inauguré jeudi dernier à Lomé, en présence de Izumi Nakamitsu, SG adjointe de l’Onu.

Lancé en avril 2016 par le gouvernement, le Projet d’appui à l’employabilité des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), porte la promesse des fleurs sur le terrain. Le projet a le vent en poupe. En deux ans d’engagement, cette initiative qui soutient la valorisation des filières soja, maïs, manioc, petits ruminants et volailles, atteint la moitié des objectifs fixés à 20 000 emplois directs à l’horizon 2020.

« Nous sommes heureux de constater à mi-parcours qu’effectivement, il y a des résultats concrets … Nous réalisons que le PAEIJ-SP est un instrument tout à fait adapté avec déjà la moitié des objectifs d’emplois atteints en 2 ans d’engagement ». Constat de Khadidia Diaby, Représentante-Résidente de la BAD, partenaire important dans l’accompagnement du projet, en visite de terrain de deux jours avec la Ministre du Développement à la Base, Victoire Tomégah Dogbé.  

Une tournée à travers laquelle les deux personnalités ont visité les installations de Quality Society International, une société qui fait dans la transformation du manioc, du maïs et du soja, en produisant de la farine enrichie avec près de 1000 emplois. Et la JCAT (Jonction pour la croissance agricole au Togo), qui travaille sur le soja biologique avec une chaine de production, de transformation et d’exploitation qui touche un important marché international.

Le PAEIJ-SP qui vise à créer 20 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects, travaille avec 11 entreprises structurantes et 7 agrégateurs sur l’ensemble du territoire.

Consacrée à la mise en œuvre des programmes intégrateurs, la 80ème session du Conseil des ministres de la CEDEAO s’est traduite par la nomination et la prestation de serment des 17 fonctionnaires statutaires récemment nommés, dont 2 Togolais, qui devront travailler à accroitre l’intégration, en vue de renforcer la visibilité de l’institution sous régionale.

Le Togolais Téi Konzi prête serment en tant que Commissaire aux commerce, douane et libre circulation. Son compatriote Kimelabalou Aba prend officiellement le manteau de Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Pour Léné Dimban, Représentant de la CEDEAO au Togo, ces nominations, rendues possibles grâce aux reformes impulsées par le Chef de l’Etat, président en exercice de l’institution d’intégration, vise à passer, à l’échéance 2020, d’une CEDEAO des Etats, à une CEDEAO des peuples.

Mais bien avant, la 40ème session ordinaire du conseil de médiation et de sécurité de l’institution a permis aux acteurs de se pencher sur les mécanismes relatifs à la paix et la sécurité. Les discussions auront porté également sur les mécanismes d’alerte précoce en cas de prévention de crises, et des moyens devant permettre d’éradiquer les différentes crises dans la région en vue d’asseoir le développement.

Ce rendez-vous aura permis aux ministres d’examiner l’ordre du jour du prochain sommet qui aura lieu fin juillet à Lomé. Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, préside depuis juin 2017, la commission des Présidents de l’institution d’intégration sous régionale.

Liste des fonctionnaires statutaires et Commissaires de la Cedeao

  • Président : Jean-Claude Kassi Brou (Côte d’Ivoire)
  • Vice-présidente : Finda Koroma (Sierra Léone)
  • Commissaire aux Finances : Halima Ahmaed (Nigeria)
  • Commissaire en charges des affaires Politiques macroéconomiques et de la recherche économique : Kofi Konadu Apraku (Ghana)
  • Commissaire chargé du Commerce, des douanes et de la libre circulation : Téi Konzi (Togo)
  • Commissaire pour l’Agriculture, l’environnement et les ressources en Eau : Sékou Sangaré (Guinée)
  • Commissaire en charge des Infrastructures : Pathé Gueye (Sénégal)
  • Commissaire Affaires politiques, paix et sécurité : Francis Béhanzin (Bénin)
  • Commissaire en charge des Affaires sociales et genre : Siga Fatima Jagne (Gambie)
  • Commissaire chargé de l’Administration générale et des conférences : Vafolay Mbande Tulay (Liberia)
  • Commissaire en charge des Ressources humaines : Jeremias Dias Furtado (Cap-Vert)
  • Commissaire au département Education science et culture : Leopoldo Amado (Guinée-Bissau)
  • Commissaire en charge de l’Energie et des mines : Sédiko Douka (Niger)
  • Commissaire en charge des Télécommunications et technologie de l’information : Zouli Bonkoungou (Burkina Faso)
  • Commissaire en charge de l’Industrie et de la promotion du secteur privé : Mamadou Traoré (Mali)
  • Auditeur général des institutions de la Cedeao : Alfred Mahamadu Braimah (Ghana)
  • Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) : Kimelabalou Aba (Togo)
  • Directeur général de l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS) : Stanley Okolo (Nigeria) 

Lomé va accueillir le 30 juillet prochain, le sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac.

Annoncée en avril dernier pour juillet, la tenue de cette assise a été confirmée par Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) à l’occasion de la 31eme session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue le lundi 02 juillet 2018, à Nouakchott, en Mauritanie.

Selon le chef de l’Etat gabonais, ce sommet, le premier du genre, sera précédé d’une réunion ministérielle, dont les thématiques porteront sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent.

En outre, le sommet Cedeao-Ceeac sera consacré à la prise d’engagements et à la mise en place d’une alliance qui servira à mutualiser les efforts, à développer des synergies, afin de relever ensemble les défis auxquels sont confrontées les deux organisations.

Pour rappel, la Ceeac regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Tchad, Sao-Tomé et Principe et Rwanda.

La Cedeao quant à elle en compte 15 : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sierra Léone, Sénégal et Togo. 

L’opérateur Atlantique Telecom Togo (Moov) a officiellement lancé le 1er juillet dernier la 4G à Lomé et ses périphéries. Ce nouveau service, selon les chiffres fournis par l’opérateur, compte déjà plus de 2000 abonnés.

A travers cette offre, la filiale du groupe Maroc Telecom, entend rendre accessible à la population « le streaming, la télévision en ligne et des applications nécessitant un haut débit », rejoignant par la même occasion la stratégie du Gouvernement togolais qui vise à encourager la croissance de l’économie numérique dans le pays. 

« Avec l’avènement de la 4G, aujourd’hui, de nouvelles perspectives s’ouvrent en toute confiance aux abonnés et confirment notre engagement à demeurer une entreprise soucieuse de révolutionner la téléphonie mobile au Togo » a déclaré Abdellah Tabhiret (photo), Directeur général de Moov Togo qui a promis d’étendre le service aux autres villes et régions dans les plus brefs délais.

Pour rappel, cet investissement de l’opérateur aux 3 millions d’abonnés au Togo, dans le très haut débit mobile fait suite à l’accord signé par la Ministre des Postes et de l'Economie Numérique, Cina Lawson, le 11 juin 2018, lors d’une cérémonie solennelle, avec les opérateurs mobiles au Togo.

Pour assurer un mieux-être aux populations souvent victimes des catastrophes naturelles, le gouvernement a mis en place depuis quelques années, des dispositifs de prévention des risques de catastrophes au Togo.

Ces dispositifs, contenus dans le Plan National de Contingence et les plans d’organisation de secours d’urgence, permettent  d’assister et de porter secours aux populations en cas d’inondations et autres risques liés aux catastrophes naturelles. 

Pour adapter ces mécanismes aux besoins du moment et accroitre la résilience des populations, les ministères impliqués (Ministère de la sécurité et de la protection civile et Ministère de l'environnement et des ressources forestières) ont ouvert mercredi à Atakpamé, localité située à environ 157 km de Lomé, un atelier de révision des outils de prévention, en vue d’une meilleure adaptation aux besoins des populations. Une initiative qui vise à accroitre la capacité du pays, en termes de gestion des risques.

 Selon le Général Yark Damehame, Président National de la Plateforme des risques et catastrophes, ce cadre actualisé est élaboré en vue d’adapter les dispositifs d’intervention aux besoins actuels du pays et de favoriser une prompte réaction des différents acteurs intervenants, en vue d’alléger les souffrances des populations.

En visite à Lomé où elle séjourne du 4 au 6 juillet 2018, la secrétaire générale adjointe de l’Onu, Izumi Nakamitsu a été reçue ce jeudi par le premier ministre, Komi Selom Klassou.

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La numéro 2 des Nations Unies, qui est également la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, a profité de cette occasion pour exprimer la gratitude de son institution à l’endroit du Togo. « Je suis à Lomé pour remercier les autorités togolaises pour la très bonne coopération qu’elles nous apportent en abritant le siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) » a-t-elle déclaré à l’issue de l’entretien. Et de poursuivre : « A partir de ce centre qui est basé à Lomé, nous menons nos activités de promotion de la paix et du désarmement dans tous les 54 Etats du continent ».

Reconnaissant les efforts déployés par le gouvernement pour la paix à travers les nombreuses missions entreprises par les casques bleus togolais dans le monde, Izumi Nakamitsu a en outre fait part de la volonté des Nations Unies de poursuivre leur partenariat avec le Togo. « J’ai indiqué au chef du gouvernement que les Nations Unies souhaitaient approfondir la coopération avec le Togo afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique ».

La Représentante a participé, après l’audience, à l’inauguration des nouveaux locaux de l’Unrec offerts par l’Etat Togolais. Elle poursuivra sa visite avec le lancement d’un projet de marquage et de contrôle des armes légères et de petit calibre. 

A Kara, dans le nord du Togo, se tient depuis ce mercredi 04 juillet, la 10eme édition du Forum national du paysan togolais (FNPT). Cette édition s’ouvre dans un contexte bien particulier, où le secteur agricole connaît une embellie et bénéficie d'une attention soutenue du gouvernement, des partenaires et du secteur privé.

Selon les données rendues publiques, la campagne agricole 2017/2018 a permis d’enregistrer un excédent alimentaire d’environ 21%, améliorant ainsi la disponibilité alimentaire sur le territoire national. Le taux de couverture des besoins en produits céréaliers est passé de 105,9% en 2015 à 106,35% en 2017, sous l’impulsion des efforts gouvernementaux visant à assurer l’autonomie alimentaire.

Sur la même période, la satisfaction des besoins en produits carnés a connu une progression de 55% en 2015 à 58% en 2017. En ce qui concerne la satisfaction des besoins en produits halieutiques, le taux a bondi de 24% à 35%, traduisant les efforts réalisés dans ce secteur.

 « Je demeure convaincu et conforté que le secteur agricole reste un levier essentiel de la création de richesses et d’emplois, du développement et de la croissance économique inclusifs », a assuré Ouro-Koura Agadazi, ministre en charge de l’agriculture, satisfait de l’évolution positive du secteur.

Cette rencontre annuelle, qui s’achèvera ce vendredi 06 juillet, permettra non seulement aux divers acteurs de dresser le bilan des réalisations du secteur agricole, mais également de se projeter dans le futur. Un avenir intimement lié aux nouvelles initiatives mises en place pour le secteur agricole, notamment le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) et le Projet de développement des agropoles (PRADAT).

Deux projets à l’agenda 2018-2022 qui s’inscrivent tous en ligne avec la vision de Lomé, de transformer le secteur agricole et d’en faire le moteur de la croissance. Objectif auquel s’attellera l’axe stratégique 2 du Plan National de Développement.

Au Togo, le secteur agricole pèse 40% du Produit Intérieur Brut (PIB) et emploie près de 70% de la population active.

A l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance des Etats Unis, célébré le 04 juillet 2018, David Gilmour, ambassadeur de ce pays au Togo a organisé une cérémonie à laquelle des autorités politiques, gouvernementales et d’autres acteurs de la vie publique nationale ont été conviés. 

Les tensions politiques qui prévalent dans le pays n’ont pas laissé insensible le représentant de Donald Trump. Car, « la prospérité d’un pays dépend de sa stabilité politique », a-t-il dit. Il a, à cet égard, apprécié l’engagement du pays à faciliter l’exercice des libertés publiques sur toute l’étendue du territoire.

Dans sa réaction au nom du gouvernement togolais, Octave Nicoué Broohm, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a d’abord relevé l’importance de l’année 2018 dans la vie politique nationale, en soulignant l’organisation future des élections législatives, en vue du renouvellement du mandat des représentants de la nation. 

Il a ensuite abordé le sujet qui divise la classe politique en concédant: « Le Togo traverse depuis quelques mois un contexte sociopolitique particulier marqué par des dissensions politiques au sujet des réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit ». Et enfin, fait part à David Gilmour de l’engagement du gouvernement togolais « à apporter du sien pour que soient privilégiés, sur toutes autres considérations, le bon sens et le dépassement des intérêts partisans, au profit de l’intérêt supérieur de la nation ». 

Le pays, convient-il de le rappeler, bénéficie de la facilitation de la Cedeao. Celle-ci, menée par les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé, promet de soumettre ses futures recommandations à la prochaine conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao.

 

Après Lomé, Washington DC, capitale des Etats-Unis, accueillera du 9 au 12 juillet, le 17e forum de la loi sur la Croissance et les Opportunités d’Affaires en Afrique (AGOA), en anglais, African Growth & Opportunity Act.

Cette rencontre réunira des responsables de gouvernements américains et africains, de la société civile et des représentants du secteur privé. Les discussions graviteront autour des relations commerciales et d’investissements actuels, ainsi que des possibilités pour les engagements futurs entre les pays africains éligibles à l’AGOA et le pays de l’Oncle Sam. 

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) invite le secteur privé togolais à prendre part à cette édition 2018 où les participants chercheront à « trouver de nouvelles stratégies pour le Commerce et l’Investissement entre les Etats-Unis et l’Afrique ».

Lancée en 2000, l’AGOA est une loi américaine qui offre aux pays africains des avantages compétitifs sur le marché américain, en permettant une entrée des produits en toute franchise de droits de douane et sans contingence. L’AGOA permet surtout aux entreprises locales africaines exportatrices de se conformer aux normes internationales et en particulier américaines, pour être compétitives sur le marché mondial. Plus de 6400 produits comprenant des produits agricoles, des produits textiles, des minerais, bénéficient de ces opportunités significatives offertes dans le cadre de l’AGOA.

Depuis la 16e édition qui s’est tenue à Lomé, le Togo bénéficie d’un visa textile, qui permet aux entreprises locales opérant dans le secteur, d’accroitre leurs exportations vers le marché américain.

C’est la Côte d’Ivoire qui abritera la 18e édition en 2019.

Pour participer au forum, les opérateurs économiques peuvent s’inscrire sur la plateforme: https://ccalive.eweblife.com/prm/CCA.

Pour la société civile, l’inscription se fera sur : https://agoacsonetwork.org/event-2961105/Registration

En ce qui concerne les formalités pour la demande de visa : https://evisaforms.state.gov/