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L’accord de don a été paraphé ce vendredi 08 mars 2019 à Lomé entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Georges Bohoussou, Responsable par intérim de la BAD au Togo.

Selon Sani Yaya, cet appui « permettra de soutenir les efforts du Togo dans la lutte contre l’invasion de la chenille légionnaire d’automne ». Il permettra également à l’Etat, « de financer en partie son plan stratégique quinquennal de lutte contre le ravageur, dont le montant total est estimé à près de 1,9 milliards FCFA ».

Le ministre a également rappelé que «  depuis 2017, le gouvernement a déboursé plus de 177 millions pour acquérir et distribuer gratuitement aux producteurs victimes des attaques, des insecticides, des appareils de traitement phytosanitaire et des équipements de protection individuelle ».

Malgré tous ces efforts, un peu plus de 160 000 hectares de maïs ont été attaqués au cours de la seule campagne agricole 2018-2019, soit 53,8% des emblavures de maïs.

D’après les spécialistes, la  chenille légionnaire d’automne pourrait faire perdre 13,5 millions de tonnes de maïs, rien que dans 14 pays africains, soit plus de 20% de la production totale.

Le Système des Nations Unies (SNU) au Togo s’est engagé ce vendredi 08 mars 2019 à poursuivre son action de façon coordonnée et cohérente avec les priorités contenues dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

C’était à la faveur d’une réunion de haut niveau entre le Premier ministre Komi Selom Klassou et les représentants des agences onusiennes regroupées au sein de cette entité unique.

Le Chef du gouvernement a effectué une synthèse du PND et orienté les diplomates onusiens sur les priorités de ce référentiel, lancé officiellement lundi dernier par le Président de la République.

« Le PND est un document facile à comprendre et le Premier ministre y a apporté une touche pédagogique qui nous a permis de comprendre les 03 axes sur lesquels le Togo se positionne », a indiqué à l’issue des échanges Damien Mama, le Coordonnateur du SNU.

Lomé abrite depuis ce mercredi 6 mars 2019, la 27ème session ordinaire du conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (Cipres). Des assises réunissant les ministres de tutelles ainsi que les différents Directeurs généraux des organismes de prévoyance, et les Institutions de contrôle des pays membres de la zone Cipres.

Au sortir des travaux, ce 8 février, le Togo a pris la tête du conseil des ministres. Le fauteuil revient donc à Gilbert Bawara, ministre en charge de la protection sociale.

Rappelons qu’en prélude de ce Conseil, il s’est tenu lundi et mardi de cette semaine, les 4 et 5 mars, le 1er forum international sur la couverture maladie, réunissant la quinzaine de pays membres de la Cipres.

Cette rencontre s’est surtout axée sur les moyens à mettre en place pour établir un régime d’assurance maladie universelle de qualité pour tous dans la Zone, notamment au Togo.

Les ministres en charge de l'eau et de l'économie numérique, Antoine Lekpa Gbegbeni et Cina Lawson, ont officiellement lancé ce vendredi 08 mars 2019 à Wahala, situé à 120 km au nord de Lomé, le dispositif de Suivi des ouvrages de forages et des indicateurs pour l'eau (SOFIE). Un dispositif destiné à assurer aux populations un approvisionnement continu et permanent en eau potable grâce à un suivi constant et une réparation immédiate des points d'eau.

Le projet, piloté conjointement par les deux départements ministériels s'inscrit dans la volonté du gouvernement d'offrir de meilleures conditions de vie aux populations à la base. Elle vise également à répondre à la problématique de l'eau, 6ème objectif des ODD.

Concrètement, le dispositif SOFIE permet de détecter et de localiser les pannes sur les ouvrages de forages publics, favorisant ainsi une intervention rapide des réparateurs au maximum dans les 72h.

La phase pilote, entamée en 2018, a permis de connecter 2406 forages répartis dans 114 cantons. Selon Lekpa Gbegbeni, la prochaine étape consistera à « poursuivre la généralisation de SOFIE à l'ensemble des 9460 forages publics du Togo et former les différents acteurs pour un meilleur suivi des ouvrages. »

La ministre en charge du numérique et des innovations technologiques a pour sa part souligné que ce nouveau dispositif est une composante à part entière de la politique d'inclusion des populations, au même titre que les projets Cizo, AgriPme ou encore Eco-Ccp.

Les résultats du Togo dans le domaine de l’inclusion financière et de la prise en compte des personnes vulnérables ont un écho favorable auprès d’autres pays sur le continent. C’est le cas du Gabon qui a annoncé cette semaine son intention d’expérimenter le modèle togolais sur son sol.

Une séance de travail s’est tenue dans ce sens entre une délégation conduite par le ministre gabonais délégué de la santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, Ndoutoume Ngome Jonathan (photo) et Mazamaesso Assih, secrétaire d’État à l’inclusion financière.

Cette réunion, voulue par la délégation gabonaise, en séjour à Lomé dans le cadre du 1er forum international de la CIPRES, devait permettre d’en savoir en peu plus sur le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), mécanisme lancé par le Togo en 2014 pour accompagner les populations vulnérables via des subventions. « Nous avons été renseignés que le modèle togolais fonctionne mieux et nous avons jugé utile en marge de cette conférence de rencontrer les autorités togolaises pour nous faire état du fonctionnement de leur modèle et du coup nous avons été édifié par des explications données par l'équipe commise par Madame le ministre », a indiqué Ndoutoume Ngome Jonathan.

Et d’évoquer la possibilité d’une coopération plus approfondie avec le Togo dans le domaine : « avec les techniciens qui nous accompagnent, pourquoi ne pas  mettre en œuvre le modèle qui nous a été expliqué ici et pourquoi ne pas faire venir nos experts se former ici ou, si le ministre le veut bien de commettre des équipes à Libreville pour des échanges Sud-Sud, pour que le modèle togolais que nous avions vu ici soit calqué à notre réalité », poursuit-il.

Pour Mazamaesso Assih, cela « satisfait à suffisance parce que ça permet de constater les avancées du Togo au niveau du volume de crédit dans l'accompagnement de l'investissement et de la vision du Président pour vraiment accompagner nos populations ».

La 15ème édition du Salon méditerranéen du bâtiment (MEDIBAT) qui se tient du 06 au 09 mars 2019 à Sfax en Tunisie sera l’occasion d’un forum économique ce vendredi.

L’évènement tournera principalement autour du partenariat public-privé (PPP) dans le secteur du bâtiment et l’infrastructure, et sera l’occasion pour le Togo et 6 autres pays africains de présenter leurs projets. Cette présentation devra permettre d’offrir un large éventail d’opportunités aux institutions et investisseurs présents, en vue de la conclusion de contrats.

La délégation togolaise qui a déjà, lors de la « Journée Togo » de la veille, exposé le potentiel du Togo dans le secteur du BTP, fera la promotion du Plan National de développement (PND 2018-2022) qui attend une participation du secteur privé à hauteur de 65%.

La présentation effectuée ce jeudi par la délégation togolaise emmenée par Germain Méba, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), s’est tenue lors de la « Journée Togo » organisée dans le cadre du salon méditerranéen du bâtiment de Sfax en Tunisie.

Cette journée d’information pays, a été l’occasion pour le Togo de présenter le potentiel de son marché dans le BTP, le tout sur fond de promotion du Plan national de développement.

Le patron de la CCIT a également annoncé que la tenue en juin prochain au Togo, de la 2ème édition du Salon africain du bâtiment et des métiers connexes (AFRIBAT). Ce rendez-vous permettra notamment aux professionnels du bâtiment et des métiers connexes, de partager leur expertise, d’exposer leurs produits et de conclure des partenariats. La première édition s’était tenue au Cameroun.

L’annonce de cette tournée d’inspection générale à l’intérieur du pays a été faite via un communiqué publié ce mercredi 06 mars 2019. Objectif, vérifier la conformité au cahier des charges du fonctionnement de ces établissements.

Elle sera également l’occasion d’assainir l’environnement des établissements d’enseignement supérieur au Togo. Les inspections seront effectuées par des brigades spéciales affectées à cet effet. 

Les responsables des établissements sont donc invités par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana, à prendre les dispositions susceptibles de faciliter le travail aux contrôleurs.

En novembre dernier, on dénombrait au Togo près de 80 établissements privés d’enseignement supérieur officiellement reconnus par l’Etat dont une vingtaine à l’intérieur du pays.

L’ambassadrice du Canada au Togo, Heather Cameron a annoncé l’intention de son pays d’accompagner le Plan national de développement, par le biais d’investissements réalisés dans le secteur de l’économie bleue.

Des discussions ont été menées en ce sens ce mercredi 06 mars 2019 à la Primature, à la faveur d’une audience avec le Premier Ministre Komi Selom Klassou.

La diplomate basée au Ghana et en séjour à Lomé, où elle a pris part au lancement du PND, a fait avec le chef du gouvernement, le tour des relations bilatérales entre les deux Etats et les succès enregistrés. « Nous avons fait le point sur les relations entre le Canada et le Togo, et évoqué les progrès réalisés surtout dans le domaine commercial », a déclaré à l’issue de l’audience Heather Cameron

Et de poursuivre, « nous allons pour le futur avancer avec les investissements commerciaux et d’autres moyens dans le domaine de l’économie bleue, contenu dans l’axe 2 du PND ».

En rappel, Lomé entretient d’excellentes relations de coopération avec Ottawa, notamment dans les domaines de la défense, le maintien de la paix, la sécurité, la justice et l’économie.

Cette levée de fonds de BBOXX est considérée comme la plus importante réalisée dans le secteur du solaire en financement participatif. Elle va permettre à l’entreprise britannique, 1er partenaire de l’initiative présidentielle CIZO, de renforcer son activité sur le territoire national.

Elle intervient surtout quelques jours après la décision du gouvernement de promouvoir l’adoption du solaire par les ménages, grâce à des subventions via « chèque CIZO ».

L’objectif étant de soutenir les populations dans la transition énergétique, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification.

Plus de 200 000 personnes où intervient l’opérateur devront pouvoir bientôt bénéficier des retombées de cette opération.

En octobre dernier déjà, la filiale de BBOXX au Togo avait cédé 50% de ses parts au leader français de l’électricité EDF, donnant un coup d’accélérateur au déploiement des kits solaires.