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Au Burkina, le Syndicat national des commerçants (SYNACOM-B) développera une centrale solaire d’une capacité de 150 MW. Une centrale de 100 MW sera implantée dans la localité de Nobéré et une autre de 50 MW dans un autre emplacement à déterminer.

Le regroupement s’est en effet doté d’une personne morale et s’est associée à un consortium international afin de mener à bien ce projet. 

« Pour nous, c’est un devoir pour tout citoyen de revendiquer, mais c’est son devoir également de proposer des solutions au développement de son pays. C’est dans ce sens que s’inscrit cette initiative portée par un groupe de consortium regroupant des ressortissants de la Russie, de la Turquie, de la France, de la Côte d’Ivoire et du Togo.», a affirmé Rock Nagalo, le secrétaire général du syndicat lors de la signature de l’accord de développement de la centrale avec le consortium d’entreprises spécialisées, rapporte la RTB.

Le Burkina Faso a actuellement une capacité installée de 350 MW, mais compte doubler celle-ci d’ici à 2020. 

Gwladys Johnson Akinocho

Le Nigéria bénéficiera de 2,1 milliards $ de la part de la Banque mondiale pour promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’accès à l’électricité, a indiqué jeudi l’agence de presse Reuters.

Selon les informations relayées par le média, ce nouveau financement qui devrait être débloqué à titre de prêts concessionnels, devrait permettre de soutenir la relance de la croissance économique du pays ouest-africain. Ainsi, plus de la moitié du montant décaissé servira à la mise en œuvre de plusieurs programmes destinés à améliorer le secteur énergétique du pays, ainsi qu’à l’adaptation aux changements climatiques.

Sur le plan de la gouvernance, le financement servira à accroître la transparence fiscale dans la première économique d’Afrique.

Ce financement intervient alors que le Nigéria qui sort d’une récession économique, vient d’adopter un budget record de 25 milliards $, pour lequel il envisage d’emprunter 4,5 milliards $ afin d’en financer l’exécution.  

Notons que 7 millions $ ont également été accordés par la banque à titre de subvention, afin d’améliorer la nutrition dans le pays. D’ici 2020, les autorités espèrent renouer avec une croissance économique de l’ordre de 7%.

Moutiou Adjibi Nourou

Dans le souci de promouvoir la production de longs métrages de qualité, la direction nationale de la cinématographie du Togo organise du 2 au 7 juillet la première édition de la semaine nationale du cinéma togolais.

L’événement est placé sous le haut patronage de SEM Faure Essozimna Gnassingbe, président de la République Togolaise, et du ministère de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique. 

En marge de cette semaine, une résidence de réécriture de 5 projets de longs-métrages a démarré le mercredi 27 juin dernier et s’achèvera le 07 juillet. 10 jours pendant lesquels les auteurs pourront peaufiner leur œuvre aux fins d’adaptation cinématographique.

 En outre, aura lieu le 04 juillet, la sélection nationale du Festival international du film Clap Ivoire 2018. 

Des projections de films sont également prévues chaque jour à Lomé et dans les chefs-lieux des régions du pays, notamment à Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.

« L’initiative de la semaine nationale du cinéma est partie du constat que nous n’avons pas de longs métrages de qualité au Togo », a déclaré le directeur national de la cinématographie, Koutom Essohanam Denis.

Et de poursuivre en parlant de la résidence : « Nous avons initié cette semaine dans le souci de prendre des dispositions pour créer des meilleures conditions de création de films. Le scénario ou l’écriture du projet de film est le soubassement de toute production de film. Lorsque le scénario n’est pas de qualité, vous n’aurez jamais de producteur »

Agenda présidentiel chargé ce week-end. Après ses visites de travail au Nigeria vendredi et en Côte d’Ivoire samedi, le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, participe depuis ce dimanche 1er juillet à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, au 31e sommet de l’Union africaine.

La vingtaine de chefs d’Etat présents à cette rencontre panafricaine, se penchera pendant deux jours sur les questions prioritaires de la vie de l’Union. Au menu des discussions, les réformes institutionnelles de l’Ua, le libre-échange continental, les négociations pour les nouveaux accords ACP-UE, les crises sociopolitiques, la paix et la sécurité en Afrique et la crise migratoire.

En marge des travaux, plusieurs chefs d’Etat se sont entretenus en tête-à-tête. Ainsi, Faure Gnassingbé et Ali Bongo Ondimba, respectivement présidents en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) ont eu un tête-à-tête. Les deux présidents ont abordé des sujets liés à l’intégration, la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) lancée en mars dernier à Kigali. En outre, la coopération bilatérale entre le Togo et le Gabon, au beau fixe, est venue agrémenter l’entrevue.

Selon les informations, le n°1 togolais devrait présenter également le rapport de la commission « Paix et sécurité » sur les crises actuelles en Afrique.

Emmanuel Macron est également attendu lundi à Nouakchott, pour un déjeuner entre 13h30 et 15h, au cours duquel le président français devrait réaffirmer « son soutien à l'initiative de l'Union africaine en vue d’assurer un financement autonome et prévisible des opérations africaines de paix », selon l'Elysée.

Faure Gnassingbé s’est rendu ce 29 juin 2018 à Abuja dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié.

Au cours de cette visite, le Chef d’Etat togolais a échangé avec Muhammadu Buhari, son homologue nigérian autour de sujets liés au développement de leurs pays, de la Cedeao et de l’Afrique. En ce sens, la nécessité d’un renforcement de la coopération économique entre les deux Etats a été soulignée. 

Sur le plan multilatéral, la situation sociopolitique dans la sous-région notamment en Guinée Biassau, au Mali et au Togo a alimenté les échanges.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations périodiques du Président de la République, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, avec ses homologues de la sous-région ouest-africaine. 

Elle témoigne en outre d’excellentes et fructueuses relations entre les deux pays, écrit Faure Gnassingbé sur son compte twitter. A titre d’illustration, le Nigeria figure parmi les principaux partenaires du Togo dans la mise en œuvre du MIFA, lancé officiellement  lundi dernier, en présence du directeur général du NIRSAL.

Interpellé par la représentation nationale, dans l’affaire Bolloré, du nom du patron de cette multinationale, mis en examen pour des faits présumés de corruption liés à l’attribution de concessions portuaires en Guinée et au Togo, Ninsao Gnofam, ministre togolais des Infrastructures et des Transports s’est prêté à l’exercice du grand oral.

Entre autres questions auxquelles il devait répondre, la nature et le contenu du contrat de concession, la procédure de concession du port de Lomé à la multinationale française, le détail des investissements du groupe Bolloré au Togo, les chiffres d’affaires réalisés et les différentes taxes qu’il a versées à l’Etat. Au travers de ce questionnaire, les élus du peuple, notamment ceux de l’opposition, voulaient avoir des explications du gouvernement dans cette affaire.

Une affaire franco-française

D’après le ministre, l’Etat togolais n’a pas à revenir sur les décisions de l’autorité judiciaire d’un Etat étranger. Il a précisé que la mise en examen de Vincent Bolloré par un juge d’instruction français s’inscrivait dans le cadre d’une procédure pénale qui n’avait rien à voir avec le Togo. C’est une affaire franco-française. Elle n’appelle donc pas, selon le ministre, d’autres commentaires de la part de l’Etat togolais.

Oui à une demande de coopération judiciaire

 Le ministre a réitéré l’engagement de l’Etat togolais à coopérer avec la justice française, au besoin. « Rien ne nous inquiète puisque nous disons que si les autorités judiciaires françaises, dans le cadre de la coopération judiciaire internationale, demandaient aux autorités judiciaires togolaises de coopérer, nous coopérerions ». De fait, a-t-il tranché, « ce n’est parce qu’on a cité le Port de Lomé qu’il faut croire que le Togo est pour quelque chose dans cette affaire ».

De la régularité de la concession

Selon le Commissaire du gouvernement, la procédure de concession du port de Lomé au groupe Bolloré Africa Logistics était régulière : « A l’époque en 2001 et en 2003, il n’y avait pas de textes qui obligeaient à aller à un appel d’offre, mais les règles qu’il fallait appliquer, l’Etat togolais et le gouvernement les a appliquées. Le Groupe Bolloré avec l’investissement qu’il a effectué, emploie des Togolais... Le Groupe Bolloré paie des impôts, au titre de ses activités, à l’Etat togolais. Il est installé sur un domaine qui appartient à l’Etat et, à ce titre, il paie des redevances à l’Etat togolais à travers  le Port autonome de Lomé, donc rien n’est gratuit pour le Groupe Bolloré ».

En France, cette affaire n’a pas encore connu son épilogue.

Liu Yuxi, ambassadeur de la République populaire de Chine, touche à la fin de sa mission au Togo. Après quatre ans de diplomatie qui aura permis de maintenir la flamme de la coopération sino-togolaise, « le plus Togolais des Chinois », a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre du Mono par SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise.

 Après quatre ans d’office, Liu Yuxi aura réussi à faire progresser la coopération bilatérale d’un grand pas, faisant bénéficier au Togo plusieurs initiatives de l’Empire du Milieu.

Durant cette olympiade, le Géant asiatique a « offert » au Togo le nouveau siège de son Parlement, une somptueuse infrastructure non loin de nouveau palais de Présidence. Les travaux du grand contournement de Lomé ou encore la rénovation en cours du stade de Kégué, antre des Eperviers (Equipe nationale de football), sont à l’actif du dynamisme du diplomate chinois. La Chine est présente dans d’autres projets non moins importants. Aussi, finance-t-elle au Togo, des projets sociaux.

Autre satisfaction de ce mandat diplomatique, les discussions entre les autorités togolaises et chinoises ont été menées dans la cordialité, la transparence et le respect de la souveraineté des deux pays.

En fin de mission, trois ans après son arrivée au Togo, Joëlle Dehasse, la Représentante résidente de la Banque Mondiale, a été reçue ce jeudi 28 juin 2018 par Komi Selom Klassou, premier ministre et chef du gouvernement.

L’occasion pour les deux personnalités de faire un tour d’horizon de la coopération entre l’institution de Bretton Woods et le Togo. Une coopération qui aura permis d’élargir le portefeuille de l’institution en faveur du Togo. « En 2015, à mon arrivée au Togo, on avait un portefeuille d’environ 150 millions de dollars et aujourd’hui, l’enveloppe de la Banque mondiale pour le Togo est de 350 millions de dollars. Nous avons plus que doublé le portefeuille de la Banque pour le pays », s’est-elle félicité.

Cette coopération jugée satisfaisante pour les deux parties devrait se poursuivre avec, comme annoncé par Faure Gnassingbé fin mai dernier, un appui budgétaire de 40 millions $.

Le parlement a procédé ce 27 juin à l’adoption des Lois de règlement des budgets, gestion 2014 et 2015. Les travaux, présidés par le 4ème vice-président de l’AN, se sont déroulés en présence du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

Dans son allocution, le ministre a reconnu le retard accusé dans le processus et en a profité pour rassurer les élus.

Un bref rappel des prévisions et réalisations des lois de finances, gestions 2014 et 2015 s’en est suivi. Il en ressort que le budget de l’Etat pour la gestion 2014 a été arrêté en recettes et en dépenses à 723,2 milliards de francs CFA. Un déficit de 20,7 milliards a été dégagé à la fin de cet exercice. Pour ce qui est de la gestion 2015, il a été arrêté à 815,9 milliards de FCFA pour un déficit de 94,7 milliards à la clôture.

Tout en remerciant les députés, Sani Yaya a profité de cette occasion pour rappeler aux honorables députés, l’engagement du gouvernement à poursuivre l’assainissement des finances publiques.

Au terme d’une journée marathon hier 27 juin 2018 où ils ont consulté le gouvernement, le parti au pouvoir et la Coalition des 14 partis de l’opposition, les présidents ghanéen et guinéen ont livré un compte rendu des acquis enregistrés.  

Ainsi, s’il a été recommandé une suspension du processus électoral amorcé, il y a tout lieu de faire observer que les facilitateurs souhaitent la tenue des législatives, idéalement avant fin novembre 2018. 

Entre autres acquis, on note plusieurs  mesures recommandées dans l’optique d’une décrispation de la situation qui prévaut dans le pays. Les facilitateurs exhortent les autorités togolaises à étendre la possibilité du droit de manifester à l’ensemble du pays dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur afin de garantir la liberté de manifester,  ainsi que la sécurité des biens et des personnes. 

Dans le même esprit, ils félicitent le gouvernement pour les mesures d’apaisement déjà prises et l’encouragent à poursuivre la libération des personnes arrêtées au cours des récentes manifestations.  

Les divers acteurs politiques et les forces vives ont été conviés à se garder de tout acte qui serait de nature à compromettre la dynamique du dialogue et de la concertation en cours.

Les deux facilitateurs  devront examiner en détail les différentes préoccupations exprimées de chaque côté avant de faire un rapport qu’ils soumettront au prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao.