Les compétitions nationales de football de première et seconde division, saison 2020-2021, démarreront officiellement le samedi 03 avril, a annoncé lundi la fédération (FTF) dans une note adressée aux présidents de ligues et de clubs.
Ces dernières avaient récemment été suspendues une nouvelle fois en raison du rebond de cas de contaminations, tout comme toutes les autres activités sportives. Des dispositions seront prises afin de favoriser un bon déroulement des matchs, qui se tiendront à huis clos.
D’ores et déjà, les présidents de clubs ont été invités “à procéder avant toute reprise des séances d'entraînement collectif, aux tests PCR pour les joueurs, les membres de l’encadrement et les dirigeants”.
Initialement prévu du 06 au 20 avril 2021, le recrutement militaire du personnel non-officier des Forces armées togolaises (FAT) au titre de l’année 2021, est reporté à une date ultérieure.
La décision, communiquée lundi par le ministre des Armées, Marguerite Essozimna Gnakade, est prise en raison de la préoccupante flambée des cas de coronavirus dans le pays et surtout, conformément aux nouvelles mesures gouvernementales relatives à la riposte contre la pandémie.
La campagne d’enrôlement avait été ouverte à la fois pour le personnel non-officier et les spécialistes.
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Face à la prolifération des structures illégales de placement à haut risque, et exerçant diverses activités non autorisées, le ministre de l’économie et des finances s’est exprimé via un communiqué.
Au total, une vingtaine de sociétés identifiées, entre autres, ont été sommées, par le biais de lettres de mises en demeure, de cesser toutes leurs activités sur toute l’étendue du territoire, et de procéder aux remboursements sans délai des sommes collectées, sous peine de poursuite pénale.
“Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l'engouement de la population à ces produits, l'exposant ainsi à un risque élevé de perte de l'épargne constituée durant tant d'années d'efforts”, a indiqué Sani Yaya, en appelant à la vigilance.
Il y a quelques jours, c’était le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) qui a sommé les mêmes acteurs de cesser leurs activités irrégulières et de “se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions”.
Intégralité du communiqué
Il m'a été donné de constater une prolifération de sociétés qui exercent l'activité de collecte de fonds du public et d'octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d'e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de cryptomonnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu'à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d'intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique.
Il s'agit, entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).
Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l'engouement de la population à ces produits, l'exposant ainsi à un risque élevé de perte de l'épargne constituée durant tant d'années d'efforts.
Je rappelle que “l'exercice de toute activité en lien avec l'appel public à l'épargne et les instruments financiers, est soumis à l'agrément obligatoire ou à l'autorisation préalable de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) de l'UMOA ou du Ministère de l'Economie et des Finances”.
Aussi, il est fait interdiction à toute entreprise ou personne, autre qu'une structure ou un intervenant agréé, d'utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d'une façon générale des expressions faisant croire qu'elle est agréée en tant que structure de gestion du marché ou intervenant commercial.
A cet effet, j'invite les médias à faire preuve de la plus grande rigueur et d'objectivité en matière de communication concernant les activités qui sont susceptibles de mettre en danger l’avenir de nos concitoyens et de cesser d'être le relai de ces structures.
Du reste, des lettres de mise en demeure ont été adressées aux structures illicites susvisées leur demandant de cesser dès réception des courriers, toute activité financière et monétaire, ainsi que de conseil sur toute l'étendue du territoire et de procéder aux remboursements, sans délai, des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale.
Ces opérations sont donc illicites dans la mesure où aucune des entités n'a obtenu l'autorisation requise aux fins d'exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations.
Cet acte est constitutif d'infraction à la réglementation et expose les auteurs/promoteurs à des sanctions à la fois pécuniaires et pénales.
J'invite les promoteurs véreux et récidivistes des structures concernées à cesser immédiatement ces activités irrégulières, sous peine des sanctions prévues par la loi, et à prendre l'attache avec les autorités compétentes pour toutes fins utiles.
Ainsi, l'activité des structures suscitées et toutes autres structures non autorisées qui exercent une activité se rapportant à celles décrites est interdite sur toute l'étendue du territoire national.
J'appelle, par ailleurs, l'attention du public sur la nécessité d'observer une grande prudence et de la vigilance face à ces cas d'escroquerie grandissants et lui demande de n'entrer en relation d'affaires qu'avec les acteurs légalement autorisés en la matière.
Pour d'amples informations, bien vouloir contacter la Direction Générale des Etudes et Analyses Économiques aux numéros de téléphone : 22 21 02 50 et 22 22 56 58.
Une centaine de chefs d’entreprises françaises appartenant au MEDEF (Mouvement des entreprises de France) ont participé lundi à un webinaire organisé par le Gouvernement.
Menés par les ministres de la Promotion de l’Investissement et du Commerce, les débats ont principalement tourné sur les atouts et les opportunités d’investissement au Togo.
Il s’agissait particulièrement de présenter la destination Togo comme « une destination d’investissement de choix, qui permet d’avoir accès au marché régional, notamment grâce à la connectivité du pays avec les marchés voisins ».
Les atouts significatifs du pays (sécurité, stabilité politique, climat des affaires, positionnement, infrastructures, main d’œuvre, potentiel agricole, marché potentiel régional et africain) ont été exposés, tout comme plusieurs grands projets de la feuille de route. (plateforme d’Adetikopé, Agropole de Kara, programme de logements sociaux, eau potable). Des opportunités confirmées par les acteurs du secteur privé local qui ont également pris part aux échanges.
“Le Togo dispose d’une économie agile, créative et pugnace dont le secteur privé est le moteur principal”, a assuré Kodjo Adedze, en invitant les opérateurs économiques français à participer à la transformation économique, sociale et culturelle du pays.
Il y a quelques jours, c’était le Président de la République, Faure Gnassingbé qui lançait une invite aux investisseurs.
Au Togo, les préparatifs pour les élections régionales se poursuivent. Une nouvelle séance préparatoire réunissant les membres de la Concertation Nationale entre Acteurs Politiques (CNAP), s’est tenue en fin de semaine.
La rencontre, la cinquième du genre, s’est de nouveau déroulée à huis clos, présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
Les discussions doivent permettre à terme aux acteurs politiques de s’accorder sur les différents points de l’organisation de ces élections régionales, les toutes premières de l’histoire du pays.
Depuis le 25 juin 2019 et l’adoption de la Loi sur la décentralisation, les 05 régions du pays sont passées au rang de collectivités territoriales au même titre que les communes. Selon les textes en vigueur, le nombre de conseillers régionaux devra être fixé en fonction de la démographie des territoires.
Le Togo envisage de restaurer durablement ses terres dégradées ainsi que ses zones semi-arides, particulièrement visibles dans la partie septentrionale. Un document est en élaboration, destiné à être soumis au Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).
Pour le ministère des ressources forestières qui pilote le processus avec le soutien du Pnud, il s’agit de faire en sorte de soutenir la production alimentaire et les moyens de subsistance. Des milliers de personnes au Togo dépendent en effet directement de la nourriture produite à partir des terres dégradées. “Nous avons des enjeux majeurs, mettre tout en œuvre pour les restaurer et faire en sorte de réduire au maximum les gaz, par la forêt”, explique Foli-Bazi Katari.
Selon les conclusions du rapport national sur le sujet produit en 2018, la superficie totale des terres dégradées entre 2000-2010 au Togo est estimée à 2349 km² soit 4,14% du territoire. Entre autres régions les plus touchées, les Savanes, la Maritime et la Kara.
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Confrontée à des difficultés en raison d’une croissance démographique galopante et de l’extension géographique de l’agglomération, la desserte en eau potable de Lomé devrait connaître une amélioration significative à partir de la fin avril. De gros travaux ont été lancés dans ce sens par le ministère de l'Eau, et sont tous bien avancés.
Ils portent notamment sur la réalisation de trois forages profonds à gros débit dans les quartiers de Bè (450 m), Boka-Nyékonakpoè (450 m) et Adjougba (350 m), ainsi que la mise en place de deux châteaux d’eau de 500 m3 chacun dans les deux derniers quartiers.
Les chantiers une fois achevés, permettront de suppléer la capacité de l’usine de production de Cacavelli qui assurait seule depuis des années l’approvisionnement de la capitale, et autonomiser l'alimentation de plusieurs quartiers (Kégué, Atsanvé, Houmbi, Kitidjan, Hédzranawoé).
Récemment, dans le cadre de la première phase du projet d’urgence de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Lomé, l’historique château de Bè, d’une capacité de 3000m3 a été réhabilité.
L’ambition du gouvernement, déclinée dans la nouvelle feuille de route quinquennale, est d’atteindre un taux d’accès de 75 % en milieu urbain hors Lomé et de 80 % dans le Grand Lomé à l’horizon 2025.
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Composantes essentielles du projet triennal d’appui à la justice (PADJ 2020-2023), les maisons de justice (MDJ) disposent un peu plus de moyens. De nouveaux équipements et matériels sont venus renforcer leurs capacités d’action, grâce au concours du Pnud.
Ces structures de proximité, adaptées aux litiges de la vie quotidienne, seront désormais mises en réseau pour des prestations gratuites au profit des populations. Créées par décret en 2018, les MDJ, institutions non juridictionnelles sont désormais au nombre de 09 sur l’ensemble du territoire, après la construction par le Gouvernement de cinq nouvelles.
A ce jour, 08 sont déjà opérationnelles et facilitent la conciliation, la médiation, l’information ou encore l’orientation dans le traitement des litiges.
La partie septentrionale du Togo disposera d’ici l’année prochaine, d’un centre médical de référence, spécialisé en pathologies infectieuses. Le coup d’envoi des travaux de cet hôpital a été donné ce week-end à Kara (450 km), lors d’une cérémonie symbolique de pose de première pierre effectuée par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa et Matthias Veltin, l’ambassadeur d’Allemagne.
Imaginée sur le site abritant l’antenne locale de l’Institut national d'hygiène (INH), l’infrastructure dont la première phase de réalisation coûtera 02 milliards FCFA, est le fruit d’un partenariat germano-togolais. L’établissement qui aura une vocation universitaire, sera chargé de la prise en charge et la surveillance des maladies infectieuses, de la formation et de la recherche, et aura une capacité initiale de 80 lits. Capacité qui pourra d’ailleurs être rapidement augmentée en cas de besoin.
“Depuis quelques années déjà, se posait la nécessité de disposer pour notre pays, de centres adéquats pour l’isolement et la prise en charge des cas de pathologies infectieuses hautement transmissibles, invalidantes ou à forte létalité incluant aussi bien le paludisme grave que différentes fièvres virales et toute la panoplie des maladies émergentes et ré-émergentes comme la maladie à virus Ebola, la fièvre de Lassa”, explique le ministre de la santé.
Un premier pas a été franchi, avec la décision du gouvernement de dédier le CHR-Lomé Commune à la gestion des maladies infectieuses, avec l’avènement du Covid-19. Mais les contraintes de distance ont rendu nécessaires la construction d’un second centre pour les régions du Nord.
La première phase des travaux devrait être achevée d’ici mi-2022.
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Le Président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, a effectué samedi une visite de travail et d’amitié au Togo. Accueilli à son arrivée par les plus hautes autorités du pays, le leader nigérien s’est ensuite entretenu avec le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
Au menu des échanges, le tour d’horizon des relations bilatérales, les questions régionales et internationales, notamment le G5 Sahel et la lutte contre l'extrémisme violent.
Mahamadou Issoufou, qui doit transmettre le témoin à son successeur Mohamed Bazoum le 02 avril prochain, a également saisi l’occasion pour faire ses adieux officiels au Chef de l’Etat, avant d’émettre le vœu de voir le partenariat entre Lomé et Niamey s’intensifier davantage au profit des populations.
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