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Lancés en juin 2019 pour une durée totale de 18 mois, les travaux de construction de la Centrale Kekeli Efficient Power se poursuivent, quoique rythmés désormais par la pandémie de Covid-19.

Une des composantes essentielles de l’infrastructure, la turbine à gaz qui fournira à la centrale sa capacité initiale de 47 MW est d’ailleurs en route pour Lomé. Ce qui devrait permettre de terminer la première des deux phases de sa construction.

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Une fois achevée, la centrale implantée dans la zone portuaire et qui fait partie des projets phares du PND 2018-2022, sera la deuxième de Lomé après Contour Global et viendra renforcer les efforts du Togo en termes de stabilité énergétique. Son financement estimé à 65 milliards FCFA est garanti par Guarant Co, et a mobilisé plusieurs entités de premier plan, prêteurs institutionnels ou commerciaux.

Selon les termes de la convention signée en Octobre 2018, Kekeli sera gérée de façon concessionnelle par le groupe Eranove avant d’être transférée à l’Etat.

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Le Togo poursuit sa dynamique positive sur le plan mondial, en termes de tolérance à la liberté de la presse.

Selon la dernière mise à jour du classement annuel de Reporters Sans Frontières (RSF) publié il y a quelques heures, le pays gagne 05 nouvelles places et se classe désormais 71ème sur un total de 180 pays. Le Togo obtient un score de 29,33 points, en amélioration de 0,36 par rapport à l’an dernier et se classe 14ème sur le plan continental, (dominé par la Namibie) et 7ème dans la sous-région. « La dépénalisation des délits de presse est acquise depuis 2004, et les organisations professionnelles de journalistes disposent d’une importante capacité de mobilisation pour défendre la presse lorsque cette dernière est attaquée », note Reporters Sans Frontières, pour qui « la situation de la liberté de la presse est toutefois fortement dépendante du contexte politique ».

RSF qui a également relevé la perturbation de la connexion internet lors de la compilation des résultats de la dernière Présidentielle, met toutefois en avant l’adoption en décembre dernier du nouveau code de la presse dont les principaux enjeux sont « la professionnalisation du secteur, la protection des sources et des journalistes – notamment lors des manifestations –, et l’accès à des ressources financières plus importantes pour assurer la viabilité économique des médias ».

Par ailleurs, aucun journaliste n’a été emprisonné ou tué au Togo en 2019, ce qui est loin d’être le cas dans de nombreux autres pays du continent ou de la planète où de façon globale la répression de la liberté de la presse pourrait augmenter en raison de la pandémie de Coronavirus.

Enfin, le Togo dispose toujours d’un « paysage médiatique foisonnant », avec 171 titres, 74 radios et 10 chaînes de télévisions.

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En rappel, cet index de RSF distingue depuis 2002 les bons et mauvais élèves de la planète en matière de liberté de la presse sur la base de plusieurs critères dont le pluralisme, l'indépendance des médias, ou la qualité du cadre juridique.

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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), représentée par Jean-Claude Kassi Brou, a adressé un message de condoléances au Président de la République à la suite du décès le 11 avril dernier de l’ancien Premier Ministre Edem Kodjo.

« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Edouard Edem Kodjo, ancien Premier Ministre Togolais, ancien Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine et Président de la Fondation Pax Africana », a affirmé le responsable.

Pour le Président de la Commission de la Cedeao, Edem Kodjo aura été toute sa vie un « panafricaniste convaincu » et surtout « un ardent défenseur des nobles idéaux de paix, de justice et de progrès, pour le triomphe desquels il a investi son intelligence et son talent, au profit de son pays, de notre sous-région et de l’Afrique toute entière ». D’ailleurs en hommage à son investissement et en reconnaissance à sa contribution à la création de l’organisation sous-régionale, l’illustre disparu a été nommé en 2011 « ambassadeur itinérant à vie » de la Cedeao.

Jean-Claude Kassi Brou a ainsi présenté au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé et au peuple Togolais, ses condoléances les plus attristées ainsi que celles de tous les Chefs d’Institutions de la Cedeao.

En rappel, Edem Kodjo est décédé à Paris à 81 ans, des suites d’une maladie.

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Dans un entretien accordé au FDI Intelligence, un service spécialisé du Financial Times, le Président de la République réélu le 22 février dernier, a présenté ses objectifs et ses plans pour son nouveau mandat, ainsi que la riposte du Togo face au Covid-19.

Consolider les réalisations

Pour le Chef de l’Etat, le nouvel exercice quinquennal qu’il démarrera le 05 mai prochain à la tête du Togo servira à consolider les réalisations. Le premier objectif sera de préserver et d’assurer la paix et la sécurité, particulièrement dans un espace régional à la situation sécuritaire sensible et volatile. « Nous avons la responsabilité de protéger la population. L'émergence de la crise sanitaire des coronavirus est un autre rappel de notre obligation de vigilance permanente et de conjuguer mesures préventives et défensives », explique Faure Gnassingbé. 

Second objectif, la mise en place d’une gouvernance plus ouverte et inclusive. Selon le n°1 togolais, qui l’avait d’ailleurs déjà répété lors de sa campagne électorale, la priorité sera à la création de conditions et de mise en place de mécanismes devant faciliter l’implication de tout le monde dans le processus de prise de décision. Ce qui, de son avis, « renforcera la responsabilisation et permettra à la population de suivre les décisions qui seront prises ». Les premiers jalons ont d’ailleurs déjà été posés depuis plus d’un an, à travers le processus de décentralisation et de communalisation.

La création de richesses à travers l’accélération du développement des secteurs à fort potentiels alignés sur le Plan National de Développement (PND 2018-2022) sera aussi l’un des points saillants du prochain quinquennat. Il s’agira dans ce sens de « poursuivre les grands projets d'infrastructures, tels que la modernisation de notre port et la construction d'une route nationale entre le nord et le sud du pays », précise-t-il.

Le social, au sein duquel de nombreuses initiatives sont menées depuis plusieurs années, sera également l’une des priorités absolues. « Nous améliorerons l'accès aux services sociaux de base pour notre population, en particulier les plus vulnérables. Par conséquent, nous continuerons à mettre en œuvre notre stratégie d'accès universel à l'énergie et à mettre en place des stratégies spécifiques pour l'accès universel à l'eau et à l'assainissement », a dévoilé Faure Gnassingbé. Avant d’ajouter : « Nous rapprocherons les services publics de la population grâce à la technologie numérique et faciliterons l'accès à plusieurs processus administratifs. Par exemple, des frais d'inscription entièrement gratuits pour les examens et des certificats de naissance gratuits reposant sur notre système d'identité biométrique pour l'ensemble de la population ». 

« Nous devons assurer une santé et une éducation de qualité pour tous. Ce dernier objectif m'est essentiel car le capital humain est l'atout le plus précieux de notre pays », a conclu le Président de la République.

La collaboration pour vaincre le Covid-19 

Le n°1 togolais a été également questionné sur la gestion du Togo face à la pandémie du nouveau Coronavirus (Covid-19). Dans sa réponse, le Chef de l’Etat a rappelé les mesures prises immédiatement par le gouvernement, dès la détection du tout premier cas le 06 mars dernier sur le territoire.

Restrictions d’accès aux voyageurs, mise en place d’infrastructures de détection et de traitement, mobilisation du personnel médical, bouclage de villes, mise en route du programme de transferts monétaires Novissi, plusieurs leviers ont été activés afin de faire face au mieux à la maladie et arrêter la propagation du virus. « Toutes ces actions sont accompagnées de campagnes de sensibilisation du public qui éduquent et informent la population sur les directives sanitaires appropriées à suivre pour se protéger et protéger les familles du Covid-19 », a rappelé Faure Gnassingbé.

D’ailleurs, précise-t-il, « la collaboration est la clé de notre succès dans la lutte contre le Covid-19 ». Dans ce sens, le gouvernement est en contact fréquent avec les pays voisins pour partager des informations sur tous les cas détectés impliquant leurs citoyens.

« Nous devons, en tant que peuple et en tant que pays, faire preuve d'une grande unité et solidarité pour relever le défi de la sauvegarde de notre avenir », a conclu le Chef de l’Etat.

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Déjà crédité ces dernières années d’excellentes notes au niveau mondial et continental dans l’amélioration de l’environnement des affaires, le Togo n’a aucunement l’intention de se reposer sur ses lauriers. Au contraire, l’ambition est de poursuivre davantage sa dynamique.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé l’a rappelé dans un entretien avec FDI Intelligence, consacré à ses priorités pour le prochain mandat. « Notre pays est résolument déterminé à adopter une série de réformes. L'objectif est de rendre l'environnement des affaires plus attractif, de mobiliser davantage d'investissements et de réaliser une forte croissance économique à moyen terme », a affirmé le Chef de l’Etat.

Pour lui, « l'engagement politique, le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités du pays » ont été les catalyseurs de l’amélioration du climat des affaires et de l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) au Togo. Ainsi, sur les tous les indicateurs, le Togo poursuivra ces réformes, malgré ceux déjà réalisés. « Notre pays a récemment adopté un nouveau code des investissements qui offre des avantages importants aux opérateurs économiques, garantissant, par exemple, des exonérations de droits, taxes et impôts indirects », a rappelé le Président de la République. Et d’ajouter : « Nous sommes fermement résolus à faire du secteur privé l'acteur clé et le moteur de notre économie en lui accordant une grande attention et en faisant preuve de flexibilité et de souplesse dans la gestion de nos partenariats ».

Et s’il a déjà, de par le passé, évoqué le côté compétitif de la volonté réformatrice du Togo, Faure Gnassingbé décline toute idée de concurrence : « Notre pays n'est pas en concurrence avec ses voisins, mais préfère travailler en étroite collaboration avec eux pour faire de la région ouest-africaine un endroit dynamique pour investir et faire des affaires. Le Togo reste attaché à l'intégration rapide de l'Afrique dans une économie continentale robuste et dynamique », a-t-il conclu.

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Réquisitionné depuis le 20 mars dernier comme centre de prise en charge des malades du Covid-19 au Togo, le CHR-Lomé Commune est plus que jamais apte et opérationnel pour le traitement des patients.

L’infrastructure a fait l’objet d’une réhabilitation complète destinée à la mettre aux normes. Des matériels modernes y ont été installés, une salle de réanimation de pointe aménagée, de même que des tentes et conteneurs pour accroître la capacité de prise en charge de l’établissement. Au total, 210 lits ont été répartis dans le centre et pourront être multipliés en cas de besoin. Le tout, est le fruit d’un investissement national opéré par le gouvernement.

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« Nous sommes très heureux de voir que le CHR est prêt à accueillir encore plus de malades dans les meilleures conditions », s’est réjouie Fatoumata Binta Diallo, représentante-résidente de l’OMS au Togo. Surtout, précise-t-elle, « toutes les installations respectent les normes édictées par l’Organisation, ce qui nous rassure ».

Une visite des installations a été effectuée par de nombreux officiels et membres du corps diplomatique, afin de constater l’état de la réhabilitation.

A ce jour, 84 cas ont été confirmés au Togo, pour près d’un tiers de guéris et 05 décès officiels, pour la plupart des patients en situation de comorbidité.

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Le Fonds monétaire international (FMI) salue les bonnes performances du Togo, au terme du Programme triennal, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), approuvé en mai 2017, et assorti d’un fonds d’environ 239,3 millions $

En effet, un récent communiqué émanant de l’institution de Bretton Woods, conclut : « Après trois ans de mise en œuvre du programme soutenu par le FMI, la performance est satisfaisante dans la plupart des secteurs », au terme de la 6è et dernière revue du Programme pour le Togo. Outre le secteur financier, pour lequel le Fonds souligne tout de même que « les réformes ont connu des retards », le pays clôture donc sur un tableau globalement positif.

Dans le détail, le Togo a : respecté le critère de convergence de l'UEMOA d'un déficit budgétaire ne dépassant pas 3% du PIB, fait des progrès en matière de réformes structurelles (administration des recettes, gestion des finances publiques, collecte des arriérés d'impôts, soumission en ligne des déclarations en douanes et d’étapes vers la budgétisation des programmes). Sans compter l’exploit réalisé dans l’amélioration de son climat des affaires, entériné par le Doing Business. Le Fonds souligne : « Le Togo a été l'un des pays les plus performants dans l'amélioration du climat des affaires ces dernières années », en encourageant la poursuite des réformes, notamment sur le renforcement de la gouvernance, la mise en œuvre des mesures décrites dans le PND, et les réformes engagées sur les deux banques publiques (BTD et BTCI), « pour préserver la stabilité financière et éviter des risques au budget de l’État ».

La croissance togolaise face aux défis du Covid-19

Malgré ces « progrès considérables en 2017-2019 », souligne le Fonds, Lomé aura néanmoins un peu plus de mal à récolter les fruits de ses efforts, à cause de la pandémie du Covid-19, qui met à mal toutes les prévisions de 2020, tant au niveau national que mondial.

A cet égard, le conseil d’administration du FMI tempère ses premières premières prévisions positives : « les projections de croissance pour 2020 ont été sensiblement revues à la baisse », avec des besoins de ressources plus importants à cause notamment de la réduction de l'assiette fiscale et, en parallèle, « de l'augmentation des dépenses de santé et de la baisse des exportations. »

Si le Fonds note les « mesures immédiates » des autorités togolaise pour « faire face aux implications humaines et économiques de la pandémie de COVID-19 », force est de rappeler qu'il s’agit également de préserver « les réalisations budgétaires durement obtenues pendant ces dernières années ».

En appui à ces efforts déjà engagés, le FMI a apporté au Togo une aide additionnelle de 131,3 millions $, au terme de la FEC, soit « presque quatre fois plus » que la somme initialement prévue.

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Le Togo a bouclé ce vendredi une levée de fonds de 22 milliards FCFA sur le marché financier régional, ceci en dépit de la crise sanitaire sévissant dans la zone.

Le Togo qui était initialement à la recherche de 20 milliards à travers un Bon assimilable du Trésor (BAT) à court terme, a été abondamment servi par les investisseurs régionaux, à hauteur de 29 milliards, soit un taux de couverture de plus de 147%.

Ce nouveau succès sur le marché constitue une nouvelle bouffée d’oxygène dans un contexte économique assez compliqué, lié à la crise sanitaire du Covid-19, où la tendance est plutôt à la raréfaction des ressources financières. Pour rappel, il y a un mois, le Togo avait réussi à mobiliser 55 milliards FCFA alors même que le premier cas venait d’être détecté sur le territoire.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a été porté ce vendredi à la tête du Conseil des Gouverneurs de la Banque d’Investissement et de Développement de la Cedeao (BIDC). Ceci lors de la 18ème réunion ordinaire qui s’est déroulée au siège de l’institution basée à Lomé.

Sani Yaya succède ainsi à son homologue sierra-léonais, Jacob Jusu Saffa à la présidence de ce conseil composé des ministres des finances et de la planification des 15 Etats membres de la Cedeao. « Cette nomination est bien méritée et est le reflet de l’assiduité et de la polyvalence de Sani Yaya », a affirmé le Président de la Banque, George Agyekum Nana Donkor, qui a également mis en avant le parcours professionnel du nouveau Président dans les domaines financier et bancaire.

En rappel, la BIDC est le principal bras financier de l’Organisation sous-régionale, dont la mission est de contribuer à l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée et prospère.

Le ministère de l’économie et des finances vient d’ouvrir un compte bancaire destiné à recueillir les contributions diverses des personnes de bonne volonté, afin d’alimenter le Fonds National de solidarité et de relance économique.

Ce fonds d’un montant de 400 milliards dont la création a été annoncé par le Président de la République, permettra de financer toutes les mesures socioéconomiques prises dans le cadre de la riposte contre le Covid-19. Il sera alimenté par l’apport du gouvernement, les mobilisations auprès des partenaires internationaux, du secteur privé national et international et de toutes les bonnes volontés.

Le compte qui vient d’être ouvert à Coris Bank est dédié aux bonnes volontés, désireuses d’apporter leur contribution. Elles pourront le faire par chèque émis à l’ordre du Trésor Public, par virement ou par versement d’espèces

Relevé d’identité bancaire du compte 

Intitulé : TRESOR SOLIDARITE NATIONALE COVID-19

IBAN : TG1820100100129282410108

SWIFT : CORITGTG

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