Après 2014 et 2017, l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé devrait obtenir bientôt une nouvelle certification d’aérodrome. La démarche, entamée en 2019 avant d’être reportée en raison du covid-19 a repris mercredi 31 mars.
De façon concrète, il s’agira pendant les trois prochaines semaines, d’évaluer les installations de l’aérodrome, de s’assurer de la mise en œuvre des exigences et pratiques recommandées par l’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), et de procéder à un audit technique. “L’accent sera notamment mis sur l’efficacité avec laquelle le postulant gère son exploitation”, explique un expert.
Pour le patron de l’aviation civile nationale (ANAC), Dokisime Gnama-Latta, cette nouvelle certification en ligne de mire permettra de renforcer les capacités de l’infrastructure portuaire, conformément aux ambitions du pays. En attendant, un certificat provisoire avait été délivré l’an dernier.
La certification d’aérodrome, renouvelable après trois ans, comporte plusieurs étapes, qui vont de l’expression d’intérêt à la publication officielle du statut d’aérodrome certifié.
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Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a achevé mercredi une visite de 48h au Mali. Le séjour s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations bilatérales.
Une série d’entretiens, avec plusieurs hauts responsables du pays et des représentants onusiens, a marqué ce déplacement.
Les autorités maliennes ont une nouvelle fois salué l’action du Togo, dans le processus de retour à la stabilité, et particulièrement l’organisation début mars, de la deuxième réunion du GST-Mali durant laquelle d’importantes contributions ont été annoncées en faveur du pays.
Lomé et Bamako, qui ont également évoqué d’autres questions sur le plan international, ont en outre condamné vigoureusement la recrudescence des attaques terroristes dans la sous-région et sur le continent, qui a notamment fait des centaines de victimes dans plusieurs pays (Mali, Nigeria, Niger, Côte d’Ivoire, Tchad, Mozambique) le mois dernier.
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L’Agence nationale d’identification (ANID) organise ce 02 avril, un webinaire d’information destiné à présenter le projet national d’identification biométrique des personnes physiques (e-ID Togo) ainsi que les éventuels appels d’offres futurs.
Il sera notamment question pour le Gouvernement et les responsables locaux du programme WURI (identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest), d’expliquer les grandes lignes de ce projet phare de la nouvelle feuille de route.
L’e-ID Togo, approuvé il y a quelques mois par le Parlement, et soutenu par la Banque Mondiale, doit doter toutes les personnes physiques présentes sur le territoire national, d’un numéro d’identification unique (NIU). Facilitant ainsi les interactions entre les citoyens et l’administration, mais également la digitalisation de la vie publique.
A l’heure actuelle, trois étapes principales restent encore à franchir : le développement de la solution logicielle, le déploiement d’une campagne de sensibilisation et l’enregistrement proprement dit de la population, prévu pour cette année.
L’activité de vendredi, programmée entre 12h30 et 14h30 doit permettre de passer une nouvelle étape dans le processus.
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Suite au démarrage des travaux de réhabilitation et d’extension électrique dans la capitale, “des perturbations pourraient avoir un impact sur la circulation et certaines activités des riverains”, indique la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) dans un communiqué.
En effet, ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre d’un vaste projet de renforcement de l’accès à l’électricité à Lomé et sa périphérie (PRISET), nécessitent l’ouverture par endroits de tranchées qui passeront devant les concessions en bordure des voies, dans le but d’enfouir des câbles électriques souterrains.
“Les dispositions sont prises afin de minimiser l’impact des éventuelles perturbations”, rassure tout de même la société.
Pour rappel, le PRISET dont la composante travaux se déroulera jusqu’en fin 2022, doit permettre de moderniser le réseau urbain et diminuer considérablement les délestages.
Lancé dans une politique de promotion de son secteur de l’élevage, le Togo veut accroître les productions de viande et de lait, à travers l’amélioration de l’alimentation des animaux. Le gouvernement a initié dans ce sens, un appui à l’Institut de recherche agronomique (Itra) afin d’augmenter et produire des cultures fourragères de qualité.
Des espèces de plantes réputées résistantes avec des rendements élevés, y sont ainsi étudiées, cultivées et récoltées pour la fabrication du foin. Les résultats, s’ils donnent satisfaction, permettront de surmonter les difficultés d’alimentation des ruminants pendant certaines périodes de l’année. Des formations sont par ailleurs dispensées à l'endroit des éleveurs, chaque année, dans le domaine de la production fourragère.
L’ambition est de pouvoir accompagner efficacement la mise en place des zones d’aménagement pour la production bovine (ZAPB).
Le Médiateur de la République, acteur clé de la gouvernance publique nationale et principale interface entre les citoyens et l’administration, dispose désormais de nouvelles attributions. Le parlement a adopté mardi le texte modifiant la loi organique adoptée en décembre dernier à ce sujet.
Selon la nouvelle mouture, “le Médiateur est une autorité administrative dont l’indépendance est garantie par la Constitution, les lois et les règlements. Il gère librement les ressources humaines, matérielles, administratives et financières qui lui sont affectées dans le cadre des lois et règlements en vigueur”.
En outre, “il ne reçoit d'instructions d'aucune autorité politique, administrative et législative. Tous les autres organes de l'Etat lui accordent assistance dont il peut avoir besoin pour préserver son indépendance, sa dignité et son efficacité”.
L’adoption de cette nouvelle Loi par l’assemblée, marque ainsi une avancée importante dans la mise en œuvre de la déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités, des hauts fonctionnaires et autres agents publics. Elle doit en effet, espère le Gouvernement, permettre au Médiateur de la République d’organiser rapidement ses services et prendre les dispositions nécessaires pour commencer les premières déclarations.
Pour rappel, la Cour Constitutionnelle avait rendu une décision de non-conformité concernant l’un des articles du précédent texte.
Après plus de 37 ans de délivrance physique et de démarches pénibles, le casier judiciaire national sera désormais sollicité et obtenu en ligne. L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet porté par le Gouvernement.
La nouvelle loi, qui précise désormais les contours et l’organisation du casier judiciaire au Togo, donne la possibilité à tous les Togolais de soumettre en ligne la demande, le paiement et le traitement de leurs casiers, en se connectant simplement via un smartphone, une tablette ou un ordinateur.
Les organes administratifs de traitement seront dorénavant regroupés dans un seul ensemble, placé sous l’autorité du ministre de la justice, permettant ainsi au citoyen d’effectuer sa demande quel que soit le lieu où il se trouve.
Toutefois, cette réforme majeure dans le processus de dématérialisation de l’administration, initialement annoncée pour le mois d’avril, connaîtra un léger retard, a annoncé Pius Agbetomey. Ceci, en raison de la finalisation toujours en cours du processus de développement informatique, de collecte des données, et de la formation des personnels.
Pour rappel, le casier judiciaire qui recense les condamnations pénales d’un individu, est disponible au Togo en trois types : les bulletins n° 1, 2 et 3 dont les contenus varient.
Le réseau électrique du Grand Lomé connaîtra bientôt de profonds changements, destinés à le moderniser. Le projet de réformes et d'investissement dans le secteur de l’énergie au Togo (PRISET) a été officiellement lancé mardi par le ministre délégué en charge de l’énergie, Mila Aziable.
Financée à hauteur d'environ 20 milliards FCFA par la Banque Mondiale, l’initiative a principalement pour objectif de réhabiliter, renforcer et étendre le réseau de distribution de la capitale et sa banlieue. Ce qui, annonce le ministre, permettra “de réduire les pertes techniques, d'améliorer la qualité et la fiabilité de l’offre électrique”, le tout en phase avec les orientations de la nouvelle feuille de route gouvernementale.
Concrètement, les travaux qui auront lieu jusqu’à fin 2022, consisteront en la réhabilitation des installations existantes de la Ceet, la modernisation de 71 km de réseau souterrain, la construction de plus de 50 postes de distribution, et le renforcement du réseau moyenne tension (MT) via la construction de près de 90 km de lignes souterraines et aériennes.
Également, le réseau sera étendu via la construction de près de 230 km de lignes (tous types confondus), et des pièces mobiles acquises, permettant ainsi de diminuer considérablement les pannes et délestages. Les entreprises chargées des travaux ont été invitées à “respecter les délais contractuels, et à faire appel le plus largement possible à la main d'œuvre locale, en privilégiant les jeunes et les femmes”.
Il n’y aura pas de chemin de croix cette année dans le cadre des célébrations de la fête de Pâques. C’est l’une des principales décisions communiquées mardi par le Gouvernement.
L'événement, qui réunit traditionnellement des centaines de milliers de fidèles chrétiens en procession, devait se tenir normalement le vendredi 02 avril.
Autre précision faite par l’exécutif, les célébrations religieuses du jeudi et vendredi saints, ainsi que la veillée pascale devront se terminer au plus tard à 21h.
En rappel, dans le cadre d’application des nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus, les rassemblements sont formellement interdits, tout comme les prestations des chorales et groupes musicaux dans les lieux de culte.
L’Agence Togolaise pour l’Electrification Rurale et les Energies Renouvelables (AT2ER) dispose d’une nouvelle source d’énergie autonome. Un champ solaire photovoltaïque installé sur le toit de l’Agence, a été officiellement mis en service lundi par le ministre de l’énergie et l’Ambassadeur d’Allemagne.
L’installation, financée par l’agence de coopération internationale allemande (GIZ) et construite par l’expert togolais KYA Energy, est dotée d’une puissance de 33 KWc et dispose d’un système de stockage d’énergie grâce à des batteries.
S’il doit contribuer au fonctionnement en besoin énergétique de l’organisme gouvernemental et permettre de réduire les dépenses en factures d’électricité, ce champ sera également utilisé à titre expérimental, explique le Directeur général de l’AT2ER, Robil Nassoma.
Pour rappel, l’Agence qui a été distinguée l’an dernier pour ses actions dans la promotion des énergies durables, ambitionne de garantir l’accès total à l’électricité à tout le Togo à l’horizon 2030.