Déjà boosté ces dernières années par de nombreux accords et protocoles, le partenariat entre le Togo et la Turquie continue de se consolider. En 2023, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une nouvelle hausse, atteignant 300 millions de dollars.
L’annonce faite en fin de semaine écoulée par l’ambassadeur turc, Muteber Kılıç, lors de ses échanges avec le président de la CCI-Togo, José Syménouh, révèle une augmentation de 50% par rapport à 2022. L’occasion pour les deux personnalités d'explorer de nouvelles opportunités pour stimuler les investissements bilatéraux, en mettant l'accent sur le renforcement de la collaboration entre les opérateurs économiques turcs et togolais.
Dans cette dynamique, le diplomate a annoncé l’arrivée prochaine d’une délégation d’hommes d'affaires turcs dans le cadre d'un forum économique à Aného. Une initiative qui permettra aux investisseurs de découvrir les potentialités économiques locales et de nouer des partenariats stratégiques.
Pour rappel, le Togo et la Turquie collaborent dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, le commerce et le tourisme.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce dimanche 10 novembre à Togoville, à l'apothéose du Jubilé d'Or du sanctuaire Notre-Dame du Lac Togo, Mère de la Miséricorde. La célébration, qui couronnait les activités entamées un an plus tôt, a réuni des milliers de fidèles catholiques.
À l'occasion de l'apothéose du Jubilé d'Or du sanctuaire Notre-Dame du Lac Togo, Mère de la Miséricorde de Togoville, j’ai eu l’honneur de célébrer aux côtés de la communauté catholique un demi-siècle de foi, de solidarité et de dévouement. Que cette journée mémorable inspire… pic.twitter.com/gzeJLskCTP
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) November 10, 2024
“J’ai eu l’honneur de célébrer aux côtés de la communauté catholique un demi-siècle de foi, de solidarité et de dévouement. Que cette journée mémorable inspire chacun à poursuivre avec dextérité l’engagement envers la paix et la concorde nationale”, a indiqué le chef de l’Etat, avant d’exhorter à une prière commune “pour que la paix, l'amour et l'unité continuent de prospérer au Togo, et que nous avancions main dans la main vers un avenir rempli d'espérance et de foi”.
Le sanctuaire marial de Togoville est, depuis 1973 et sa consécration, un lieu de pèlerinage annuel important pour la communauté chrétienne nationale.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré le samedi 09 novembre à Djamdè, le Centre international de ressourcement et d’écotourisme de Kara. L’infrastructure, dénommée Lumen Valley, a officiellement ouvert ses portes à l’issue d’une cérémonie symbolique organisée en présence d’un parterre d’officiels.
Coupure de ruban mémorial, un geste symbolique du Président de la République, @FEGnassingbe pour inaugurer, ce samedi 09 novembre 2024 à Djamdè, le premier Centre international de ressourcement et d’écotourisme de Kara, dénommé Lumen Valley (Vallée de lumières). Pour la… pic.twitter.com/KGlPMnsj6A
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 10, 2024
Niché en altitude, dans la réserve naturelle de Djamdè (environ 20 km de Kara), le centre est une initiative à valeur économique, sociale et spirituelle portée par la Congrégation des Frères Saint-Jean de Kara, avec le soutien de l’Etat. Le projet, en phase avec la vision gouvernementale de création de pôles régionaux générateurs de développement humain, vise notamment à accompagner les jeunes issus des milieux ruraux dans le développement de leurs compétences et d’activités porteuses.
Sur le site, les activités sont organisées autour de trois pôles consacrés à la formation-entrepreneuriat, aux retraites et conférences, et enfin au ressourcement spirituel. Le complexe dispose dans ce sens d’infrastructures dédiées comme une école d’arts et de métiers, d’incubateurs, de salles de conférence, de classe et d’auditorium, ainsi que des sites d’hébergement. Le tout, réalisé par de jeunes togolais avec des matériaux locaux notamment la pierre et la paille.
“La réussite de ce projet nous montre que la jeunesse togolaise est au service de la Nation”, a déclaré le Père Etienne Boudet, promoteur et cheville ouvrière du projet, qui a salué l’implication personnelle du chef de l’Etat.
Les préparatifs pour la campagne de recensement biométrique de masse se poursuivent. La formation des Opérateurs d'enregistrement biométrique (OPE) démarre le 15 novembre, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).
Prévue jusqu’au 17 novembre à Lomé, cette session se déroulera simultanément du 22 au 24 novembre dans les villes de Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong. La répartition des candidats par centre de formation peut être consultée sur le portail électronique de l’INSEED.
Pour rappel, le recensement biométrique est l’un des projets phares de la feuille de route du gouvernement. L’objectif est de doter chaque résident et citoyen d’un numéro unique d’identification et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale dans le pays.
La marine nationale a pris part du lundi 04 au jeudi 7 novembre à l’édition 2024 de l’exercice Grand African Nemo. Cet événement annuel, organisé en collaboration avec la France, a réuni plusieurs nations et vise à consolider la coopération régionale des pays riverains du Golfe de Guinée en matière de sécurité maritime.
Pendant quatre jours, l’activité a permis aux forces togolaises de s’évaluer à travers un exercice de simulation grandeur nature dans les eaux territoriales et de bénéficier de l’expertise de leurs pairs. L’opération s’est déroulée autour de plusieurs thèmes, dont la lutte contre la piraterie maritime et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
« Nous avons profité pour renforcer les capacités des différentes administrations dans la gestion de crise, et le retour d’expérience de ces exercices va nous permettre de mettre à jour nos plans d’intervention d’urgence », a indiqué Takougnadi Néyo, préfet maritime.
Pour rappel, le Togo dispose d’une unité spéciale de garde-côtes afin d'assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, de lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées et de prévenir la pollution en mer.
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, a échangé le mercredi 06 novembre avec l’ambassadeur d’Égypte, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed. La rencontre a permis d’explorer des pistes de collaboration dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture et les transports, en vue de développer des partenariats bénéfiques pour les opérateurs économiques togolais et égyptiens.
Au cours des discussions, le président de la CCI-Togo a présenté les ambitions de son institution pour le développement d'infrastructures ferroviaires, visant à faciliter le commerce et à dynamiser l’industrie nationale. Il a aussi évoqué le projet d’amélioration de la filière rizicole, essentiel pour l’autosuffisance alimentaire. José Symenouh a, en outre, partagé avec l’ambassadeur l’initiative de création d’une banque agricole pour faciliter l’accès des agriculteurs au financement et réduire les coûts des crédits agricoles.
Pour sa part, le diplomate a réaffirmé l’engagement de son pays à consolider les relations économiques avec le Togo. Il a également mis en avant le potentiel des entreprises égyptiennes dans des secteurs comme l'agroalimentaire, les infrastructures et le textile, déjà actifs sur le marché togolais
En rappel, Lomé et Le Caire ont récemment signé plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture pour renforcer leur coopération.
Le Togo accueille depuis jeudi 07 novembre, une délégation belge en mission de prospection. La mission, composée d’opérateurs économiques, est à Lomé pour découvrir les opportunités d’affaires et définir les termes de futures collaborations avec les entreprises togolaises.
Dans ce sens, une séance de travail a eu lieu, axée sur les atouts économiques du Togo et ses infrastructures. Les discussions ont notamment porté sur l'amélioration du climat des affaires, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Port de Lomé (PAL).
« Aujourd’hui, plus que jamais, le Togo offre un environnement d’affaires favorable, soutenu par des réformes ambitieuses pour faciliter l’investissement et renforcer la croissance des secteurs clés », a indiqué la ministre en charge de la promotion des investissements, Manuella Modukpe Santos, avant de préciser qu’ « en 2023, nos échanges commerciaux ont atteint près de 58 millions d’euros d’importations togolaises depuis la Belgique et 4,6 millions d’euros d’exportations ».
Pour sa part, l’ambassadrice de Belgique, Sandrine Platteau, a exprimé son enthousiasme quant aux perspectives de collaboration entre les deux pays. Elle a souligné l’intérêt croissant des entreprises belges pour le marché togolais, en raison de sa position stratégique en Afrique de l’Ouest.
Les secteurs concernés par cette mission sont, entre autres, l’agriculture, l’assainissement, les infrastructures et l’énergie. Avant les Belges, le Togo avait accueilli d'autres opérateurs économiques, notamment des Marseillais, des Britanniques et des Canadiens. Objectif : attirer davantage d’investissements étrangers.
Après une progression significative enregistrée durant la dernière décennie malgré de nombreux défis (10.950 tonnes en 2013 à 27.336 tonnes en 2023), le Togo veut booster davantage sa production de café. A l’horizon 2030, le gouvernement ambitionne de doubler le rendement, avec un objectif fixé à 50.000 tonnes.
#GouvTg ??#agriculture
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 7, 2024
La production du café a connu une hausse, passant de 10.950 tonnes en 2013 a 27.336 tonnes en 2023, une progression du rendement du simple au double. pic.twitter.com/uL5FjCFr2Y
Le nouveau cap a été dévoilé il y a quelques jours, lors du dernier conseil des ministres au cours duquel le pays a marqué, à travers deux décrets, son approbation à deux accords internationaux : le texte d’Accra et celui de Bogota. Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont envisagées, en soutien aux politiques publiques et aux apports du secteur privé déjà en cours.
Entre autres pistes, la professionnalisation accrue du secteur, l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs, le renforcement de l’appui à la productivité, ou encore la mobilisation d’investissements conséquents. Par ailleurs, il est prévu d’accroître la transformation nationale, qui devrait atteindre un volume de 20.000 tonnes, soit une augmentation de 40%, toujours à l’horizon 2030.
“La priorité demeure l’amélioration durable des conditions de vie des producteurs et la rentabilité de la filière pour l’ensemble des acteurs de la chaîne, pour une caféiculture professionnalisée, compétitive et performante, créatrice de richesses et d’emplois décents, en particulier en milieu rural”, a souligné dans ce sens l’exécutif.
Pour rappel, le Togo occupe depuis octobre 2023 la présidence de l’Organisation internationale du café (OIC).
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Au Togo, plusieurs quartiers de villes et localités connaissent depuis quelques jours des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. En cause, la perte de la tension provenant du Nigéria.
Face à cette situation, les moyens de production de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) ont été mobilisés pour réduire au minimum les interruptions. En outre, les équipes techniques de la CEB (Communauté Électrique du Bénin), de la CEET et de la Transmission Company of Nigeria, sont à pied d'œuvre pour la restauration du système électrique.
« En attendant le rétablissement de la tension provenant du Nigeria, des interruptions de service pourront être observées dans certaines zones du réseau de distribution », prévient la compagnie publique qui présente ses excuses pour les désagréments.
La capitale togolaise abritera du 13 au 15 novembre prochain une série d’activités liées à l’intelligence artificielle. L’initiative, dénommée ‘La rencontre autour de l’IA’ est propulsée par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, avec le concours de plusieurs entités.
Du 13 au 15 novembre 2024, participez à une série d'activités autour de l'Intelligence Artificielle. Ce carrousel vous dit tout ???. Découvrez l'agenda et réservez votre place sur ?? : https://t.co/NSJutVF2kB @digitalgouvtg @giz_gmbh @CoTIAtogo#AutourDeLIA #IndabaXTogo… pic.twitter.com/xCKu1Hh18S
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) November 7, 2024
Pendant trois jours, il sera question d’ateliers, de panels, de sessions de présentations, de plénières et de networking autour de thématiques en lien avec l’IA et ses applications. L’ambition est notamment de renforcer l’engagement du pays sur le sujet, et de poursuivre la création d’un écosystème digital dynamique, inclusif et compétitif, capable de répondre aux défis actuels et futurs en s’appuyant sur les innovations technologiques.
Il y a quelques mois, le pays, qui a entamé des manœuvres pour se doter d’une stratégie nationale, a accueilli un salon inédit dédié à l’IA.