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« Des cas de rougeole ont été confirmés dans plusieurs districts sanitaires du pays », dans la Kéran et l’Oti-Sud placés en état d’épidémie, a annoncé vendredi 08 mars, le ministre de la santé Moustafa Mijiyawa.

Des investigations sont déjà en cours pour rechercher et prendre en charge efficacement d’éventuels nouveaux cas. Aussi d’autres dispositions ont-elles été prises. Entre autres, le renforcement de la veille épidémiologique et l’alerte précoce, la sensibilisation des populations à la vaccination anti-rougeoleuse de routine et les conduites à tenir.

« La rougeole est une maladie évitable par la vaccination. Le vaccin contre la rougeole est sans danger, efficace et reste à ce jour le principal moyen de prévention », précise le ministre.

Les populations sont donc invitées à une vigilance accrue et à l’adoption des comportements barrières basiques (laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, nettoyer et désinfecter les surfaces, éviter de se toucher les yeux, le nez, la bouche, se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux).

La rougeole est une maladie infectieuse virale très contagieuse affectant majoritairement les enfants. Elle se transmet par l’inhalation des gouttelettes de sécrétion (nasales ou pharyngées) émises par une personne infectée. Elle se manifeste très souvent par une forte fièvre, un nez qui coule, des yeux rouges et une éruption cutanée.

En cas de signes, se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche. “Plus tôt le malade est pris en charge, plus il a la chance de guérir” a conclu le ministre.

Le Rapport "les femmes, l’entreprise et le droit 2024" du Groupe de la Banque mondiale (BM) a été lancé officiellement à Lomé ce vendredi 8 mars 2024 à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. C'était au cours d’une cérémonie co-présidée par le Vice-président Afrique de l’Ouest et Centrale de l’institution financière multilatérale, Ousmane Diagana, de la ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République et Gouverneur de la banque au Togo, Sandra Ablamba Johnson, et des membres du gouvernement.

Le rapport a évalué l’évolution des initiatives visant l’égalité genre à travers dix indicateurs que sont la sécurité, la mobilité, le travail, la rémunération, le mariage, la parentalité, la garde des enfants, l’entrepreneuriat, les actifs et la retraite.

Le document présenté à Lomé, indique qu ' « aucun pays du monde ne garantit l’égalité des chances pour les femmes, pas même les économies les plus riches ». Et pour cause, dans les 190 économies étudiées, les femmes ne bénéficient en moyenne que de 64 % des protections juridiques dont jouissent les hommes.

Dans ce rapport, le Togo s’est démarqué positivement avec un score de 97,5, le plus élevé parmi les économies d'Afrique subsaharienne étudiés. Le pays fait ainsi un bond de 15,6 points comparativement à une année plus tôt.

Grâce à ce score qui est largement au-dessus de la moyenne d'Afrique, (74 sur 100), le Togo gagne la 1ère place au plan continental sur 53 pays et se positionne à la 19ème mondiale, sur 190 pays.

« C’est le fruit d’une série de mesures et de réformes juridiques ainsi que de  la mise en œuvre efficace des politiques de soutien aux populations vulnérables en général, et aux femmes en particulier », a indiqué Sandra Johnson.

Au rang de ces mesures, on note le vote d’une série de lois en 2022 et la mise en place d’un cadre juridique qui reconnait à la femme mariée le statut de chef de famille, au même titre que son mari, et lui offre la possibilité de disposer des comptes bancaires ; ainsi que la loi portant code foncier et domanial qui garantit l’accès à la propriété foncière aux femmes au même titre que les hommes.

L’Office Togolais des Recettes a lancé ce vendredi 08 mars, une campagne de dépréciation de 30% sur les valeurs des véhicules usagés. Cet abattement fiscal couvrira la période du 07 mars au 30 juin 2024.

L’initiative répond aux différentes préoccupations posées par les importateurs de véhicules d'occasion et vise surtout à   décongestionner les parcs automobiles.

Selon l’office, la mesure est applicable également aux véhicules en transit.

« Toutes les personnes bénéficiant de cette mesure de dépréciation sont invitées à faire valoir leurs droits au plus tard le 15 juillet 2024, par la liquidation et le paiement effectif des droits dus », a exhorté le Commissaire général de l’OTR, Philippe Tchodie. Passé ce délai, « la dépréciation accordée sera automatiquement annulée », a ajouté le responsable.  

Au Togo, la fourniture de l’eau potable dans la capitale devrait connaître une amélioration. Le ministère de l'Eau et de l’hydraulique villageoise vient en effet de lancer un appel à manifestation d'intérêt en vue du recrutement d’un consultant individuel (CI) pour l’étude de réhabilitation des forages de la Tde et d’optimisation des équipements de pompages.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT).

Le futur prestataire devra justifier de dix ans d’expérience dans le domaine d’exploitation des eaux souterraines et d'exécution des forages. Ses missions consisteront à comprendre les raisons de la baisse de la productivité des forages actuellement exploités par la Tde et proposer les travaux à réaliser pour augmenter les débits initiaux des forages.

Il sera en outre chargé d’évaluer les gains de productivité attendu des travaux de réhabilitation.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courriel à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec copie à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. La date butoir pour les soumissions est fixée au 19 mars 2024 à 09h.

Pour rappel, le PASH-MUT, financé par la Banque mondiale, vise à renforcer l’accès au service de l’eau et d’assainissement dans le Grand Lomé, ainsi que la performance opérationnelle des fournisseurs du système d’approvisionnement.

Le ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt en vue du recrutement d’un consultant chargé de la conception d’une plateforme intégrée de collecte d’analyse, de visualisation et d’archivages de données. Les candidats devront justifier de cinq ans d’expérience dans la conception et le développement de plateformes de collecte de données.

Les services du consultant consisteront à former les cadres et les responsables du suivi-évaluation du ministère sur l’utilisation de la plateforme, à faire des propositions d’une option d’hébergement de la plateforme et intégrer les éventuels manquements.

La date butoir des dépôts de candidatures est fixée au 22 mars 2024. Les conditions peuvent être consultées sur le portail web du ministère.

Au lendemain de sa nomination, le nouveau ministre des Droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, Pacôme Adjourouvi, a officiellement pris fonction. Une cérémonie de passation de service, organisée jeudi 07 mars à Lomé, a acté son installation. 

La séance, présidée par le Secrétaire général adjoint du Gouvernement, Makre Skpane, a été l’occasion pour le ministre sortant, Christian Trimua, de passer le témoin à son successeur. 

Aucune politique ne peut être efficace si elle ne repose sur une administration pleinement dévouée et compétente”, a indiqué le nouveau responsable à l’endroit de ses collaborateurs. 

Avocat de formation, Pacôme Adjourouvi était jusqu’alors Vice-président de l’Assemblée nationale. Conseiller du chef de l’Etat depuis 2017, il dirigeait également le Cadre permanent de concertation (CPC), un regroupement des principaux acteurs politiques du pays. 

Comme presque partout dans le monde, le Togo célèbre ce vendredi 08 mars, la Journée internationale de la Femme. L'événement, institué depuis 1977 par la Communauté internationale, est chaque année une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice.

Si dans tout le pays, plusieurs activités ont d’ores et déjà été lancées en prélude et se poursuivront autour du thème retenu pour cette année, de nombreux officiels se sont exprimés via leurs comptes sociaux. 

Sandra Johnson : “chaque femme mérite de contribuer pleinement au développement” 

Dans un message posté ce vendredi, la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson a salué “les efforts inlassables pour briser les barrières, défier les normes et créer un monde plus juste et équitable pour tous”, avant de reconnaître les nombreux défis existants. 

Chaque femme mérite d'avoir sa voix entendue, d'être autonome et de contribuer pleinement au développement de nos nations”, a-t-elle notamment affirmé.

Victoire Dogbé : “une nécessité vitale”

Dans son traditionnel post de circonstance, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a de nouveau souligné la pertinence de cette date, et appelé à la construction d’un avenir “où chaque fille, chaque femme, a les opportunités nécessaires pour briller”. 

L’investissement dans l’éducation et l’autonomisation économique des femmes, pour bâtir des communautés prospères et inclusives, est une nécessité vitale”, a souligné la cheffe du gouvernement. 

Cina Lawson : “une présence féminine dans la Tech (...) valorisée” 

Pour sa part, la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale a rendu hommage aux femmes, particulièrement celles évoluant dans le secteur du numérique. 

Leur leadership précieux et leur créativité contribuent grandement à l’accélération de la transformation digitale au Togo et dans le monde. Construisons ensemble un avenir où la présence féminine dans la Tech est non seulement valorisée, mais surtout essentielle”, a formulé Cina Lawson. 

Des efforts soutenus ces dernières années 

Ces dernières années, le Togo a réalisé d’énormes progrès en matière de promotion de la femme, d'équité et d'égalité de sexes.

Que ce soit dans l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion financière, la prise en charge sanitaire, ou encore l’éducation, le pays s’est illustré, au point d’être cité en exemple dans de nombreux rapports internationaux.

Le Togo s'apprête à se doter d’une politique nationale d’enseignement ouvert et à distance (ODL). Les travaux d’élaboration de cet outil ont démarré en début de semaine à Lomé avec plusieurs acteurs de l’éducation.

L’initiative appuyée par le Commonwealth of Learning, (organe du Commonwealth dédié à la promotion de l’enseignement à distance), vise à créer des possibilités d'apprentissage innovantes pour les enseignants.

Jusqu’au 09 mars, il s’agira pour les parties prenantes de plancher sur le plan stratégique à mettre en œuvre pour la formation des enseignants.

Concrètement, l'enseignement ouvert et à distance permettra à tous les acteurs d'accéder à la formation, en brisant les barrières physiques avec des opportunités d'apprentissage flexibles et adaptées aux besoins des apprenants.

« En élaborant une politique nationale d'enseignement ouvert et à distance, le Togo fait un grand pas dans sa quête d'une éducation inclusive et de qualité. Ce qui permettra de renforcer les compétences des enseignants, de diversifier les modes d'apprentissage et d'améliorer la qualité de l'éducation dispensée », a expliqué Adam-Tsar Esssogbaré, point focal Togo de Commonwealth of Learning.

Pour rappel, ces dernières années, plusieurs réformes ont été opérées pour améliorer la qualité de l’enseignement.

Au Togo, l'exécutif veut renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes dans la vie publique et politique. Cette ambition a été dévoilée par la ministre chargée de la promotion de la Femme, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, dans son message, en prélude à la célébration de la journée internationale de la femme observée chaque 8 mars. 

Dans son adresse, la ministre a relevé que de nombreux postes décisionnels sont occupés par des femmes. Ainsi, la Primature, la présidence du Parlement, la Médiature de la République et le Secrétariat général de la Présidence de la République. La ministre a en outre, mis l’accent sur diverses initiatives prises en faveur de la femme. Entre autres, l'arsenal juridique qui s’est  renforcé avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes à savoir les codes pénal et foncier ainsi que la politique nationale d’équité-genre

Sur le plan économique, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) dont 72% des crédits octroyés aux bénéficiaires sont revenus aux femmes. Le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) a permis la création de plus de 840 000 emplois indirects, dont 41% par les femmes. Quant au Projet d’appui aux investissements agricoles des jeunes (PAIAJ), sur 8 308 emplois indirects créés, 38% ont été à l’actif des femmes.

« Il faut noter que la politique d’inclusion financière a non seulement permis une plus grande autonomie financière des femmes, mais aussi encouragé un entrepreneuriat permettant de contribuer au développement de leurs communautés et de participer à la croissance économique du pays », a conclu la ministre.

En rappel, au Togo, le 8 mars sera célébré cette année autour du thème : « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes dans la vie publique et politique ».

Au Togo, les initiatives gouvernementales d’autonomisation des différentes couches de la population continuent d’engranger des résultats significatifs. Propulsé en 2016 avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), le Projet d'appui à l'inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV) a ainsi enregistré à fin 2022, des performances au-delà des attentes. 

Au total, plus de 13.500 femmes, réparties dans les régions Maritime, Kara et Savanes, ont bénéficié de plus de 15.000 crédits, sur un objectif initial de 10.000 femmes. L’initiative, inscrite parmi les priorités gouvernementales, avait particulièrement ciblé les femmes handicapées, celles souffrant de fistule obstétricale, victimes de traite et d'exploitation sexuelle, les filles-mères disposant de faibles revenus, ou encore les femmes portefaix.

En tout, environ 600 millions FCFA ont été distribués sous forme de crédit, favorisant la création de plus de 8.000 micro et très petites entreprises dont les taux de rentabilité moyens se sont établis à 26,5 %. 

Pour le Togo, l’ambition reste la même : réduire les disparités sociales et œuvrer davantage en faveur de l'autonomisation et de la réinsertion socio-économique des femmes.

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