Trois mois après son installation, le Haut Comité de la “Décennie des racines africaines et de la diaspora” a tenu lundi sa seconde réunion virtuelle. La session, présidée par le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, a été l’occasion d’exhorter les pays à la célérité dans la mise en œuvre de cette initiative.
Je remercie tous les collègues qui ont participé a la 2ème Réunion du haut comité de la décennie (2021-2031) des racines africaines et de la Diaspora. Félicitations pour vos précieuses contributions. @_AfricanUnion @MarocDiplomatie @Algeria_MFA @TunisieDiplo #Diapora pic.twitter.com/bNa9i2T8Ao
— Robert Dussey (@rdussey) September 13, 2021
L’enjeu, c’est “d’aller vite afin de répondre le plus rapidement possible aux aspirations des diasporas africaines et d’optimiser leurs contributions aussi bien au développement des pays pris individuellement qu’à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine”, a souligné le Ministre des affaires étrangères lors de la rencontre.
Les travaux auxquels ont participé une dizaine de pays, ont ainsi permis de plancher sur les axes de travail, les projets à inscrire à l’agenda et les mécanismes de financement des différentes initiatives et activités. A ce titre, le Maroc a, par le biais de son ministre des affaires étrangères, annoncé l’octroi d’une enveloppe de 200 000$ (111 millions FCFA) pour soutenir les activités.
Du reste, les participants ont convenu de nouvelles actions à mener, “afin de rendre le processus beaucoup plus inclusif notamment par l’implication des communautés afro-descendantes des Amériques, du Pacifique, des Antilles et des Caraïbes ainsi que des acteurs non étatiques”.
En rappel, la Décennie 2021-2031 des racines africaines et des diasporas est une proposition du Togo adoptée début février dernier par l’Union Africaine. Inspirée du modèle togolais, elle vise principalement à faire des diasporas africaines des acteurs de premier plan du développement du continent.
La 4ème édition de la Conférence internationale sur les entreprises sociales et la responsabilité sociale des entreprises (CIESRES’21), s’ouvre officiellement jeudi 16 septembre. L'événement, initié par le ministère du développement à la base et l'ambassade des Etats-Unis, va pendant 2 jours permettre aux panélistes venus de différents pays d’échanger autour du thème : « Entrepreneuriat social : levier d’actions pour dynamiser la création d’emplois dans les collectivités locales ».
Le 1er panel de la #CIESRSE21 est placé sous thème : Entreprises sociales, levier d'insertion économique et socioprofessionnelle dans les collectivités locales. Rdv le 16 sept pour des échanges de haut niveau@Devbase_Tg @DossouMyriam @USEmbassyLome @CnejTg #esrse2021 #RSETogo pic.twitter.com/k3oYUfqKZd
— CeRES (@ceres_togo) September 13, 2021
Dans les détails, selon les organisateurs, les réflexions vont s’articuler à la faveur de 5 panels, autour des nouvelles formes d’entrepreneuriat dans les collectivités locales. Les 2000 participants attendus plancheront également sur les capacités de création et de maintien des emplois. Au sortir de cette conférence, des recommandations et avis devraient être émis afin de doter les collectivités territoriales du Togo d’un dispositif d’accompagnement et de développement de l’entrepreneuriat social.
Pour rappel, cette édition à l’instar de la précédente se tiendra essentiellement en ligne en raison de la situation sanitaire.
Lien pour suivre la conférence
L’Université de Lomé organise ce mardi 14 septembre, une conférence d’actualité sur le développement, placée sous le thème : “Des ODD au PND au Togo : quelle place pour les universités?”. L’activité, initiée par la Direction de la recherche et de l'innovation de l’UL, sera animée par l’ancien Premier ministre, Selom Komi Klassou, également Docteur et Maître de Conférences.
Il s’agira notamment pour l’ancien chef de l’exécutif (2015-2020) de présenter sa pensée sur les contributions du monde universitaire aux défis qu’imposent l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies.
Adoptés en 2015 par l’ONU et rassemblés dans l’Agenda 2030, les ODD (au nombre de 17) sont destinés à éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes, protéger la planète et garantir la prospérité. Ces idéaux s’arriment aux différents outils de planification de développement mis en place par le Togo, dont le PND qui a été adopté en 2018 sous le mandat de Komi Selom Klassou.
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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce lundi, sur proposition du ministre des armées, à une série de nominations au sein des Forces Armées Togolaises (FAT).
Ainsi, le Colonel Kodjo Amana est nommé nouveau Directeur Général de la Gendarmerie Nationale. Il remplace à ce poste le Colonel Yotrofeï Massina, qui rejoint l'État-major en tant qu’Inspecteur Général Adjoint des FAT.
Le Chef d’Etat-major particulier du Chef de l’Etat, le Général de Brigade Komlan Adjitowou, est pour sa part nommé Inspecteur Général de la Grande Muette.
Le Chef d’Etat-major général (CEMAG) des FAT reste le Général de Brigade Dadja Maganawé, nommé en décembre dernier.
Au Togo, les examens de permis de conduire de la session de Septembre 2021 sont “reportés à une date ultérieure”, a communiqué la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF).
Suspension provisoire des examens du permis de conduire au #Togo suite au communiqué du @GouvTg en date du 9 septembre 2021.
— Ministère en charge des Transports ?? (@MTRAF_TG) September 12, 2021
Voici le communiqué de la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires, DTRF.#RespectMesuresBarrieres#Vaccination#StopCovid19?? pic.twitter.com/0sU3cywc3T
La décision est prise en application des nouvelles mesures restrictives actées jeudi dernier par le Gouvernement pour limiter la propagation du covid-19, et effectives depuis le 10 septembre. Un nouveau calendrier sera communiqué dès que les restrictions seront levées, a rassuré la DTRF.
Pour rappel, le permis de conduire s’obtient au Togo au terme de deux examens. Il est précédé de deux formations, l’une théorique, et l’autre pratique.
Le Togo poursuit sa mobilisation de vaccins contre le coronavirus. Le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, entouré des partenaires du Gouvernement, a réceptionné ce dimanche 117 000 nouvelles doses de Pfizer.
Les autorités togolaises et les partenaires mettent les bouchées doubles pour la vaccination contre la Covid-19. 117.000 doses de Pfizer ont été réceptionnées ce dimanche 12 septembre 2021 à l'AIGE. C'est un don des USA à travers le mécanisme COVAX. pic.twitter.com/8rHYM9Ceem
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) September 12, 2021
Ce lot, offert par les USA à travers le mécanisme COVAX, complète les 188 000 envoyés fin août par l’Oncle Sam dans le cadre de sa promesse d’appui à la riposte.
Avec cette nouvelle livraison, le Togo aura reçu en tout un demi-million de vaccins cette semaine. Jeudi dernier, le gouvernement avait en effet réceptionné 325 000 doses de Sinovac et 81 000 d’AstraZeneca.
“Plus de rupture de stock” désormais, a précisé le ministère de la santé, avant d’inviter une nouvelle fois les populations “à se faire vacciner pour rompre la chaîne de contamination”.
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) vient de lancer un appel d'offres international visant à sélectionner des entreprises pour la réalisation des travaux de construction de 32 villas à Kara. Particularité, l’entreprise qui remporte le marché doit s’engager à sous-traiter 30% du montant total du contrat aux entreprises dirigées par des jeunes et femmes.
Cette commande qui répond à la mesure des 25% de part d’attribution des marchés publics pour les jeunes et les femmes entrepreneurs, s’intègre aux différents projets de modernisation en cours dans les grandes villes, notamment à travers le PIDU, ou encore le PEAT dans les chefs-lieux des régions économiques. Elle vient surtout renforcer les programmes de constructions de logements (partenariat public-privé) Mokpokpo, Renaissance et Well City, dans un contexte de forte pression démographique urbaine.
Pour rappel, selon une statistique du ministère de l’urbanisme, de l’habitat, un Togolais sur deux, (soit 50% de la population) résidera en ville d’ici 2028.
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Le Togo est le premier pays au monde, en termes de pourcentage de femmes dans des fonctions dirigeantes. C’est ce que révèle une infographie publiée ce vendredi par le portail en ligne de statistiques Statista.
La part de #femmes dans les fonctions #dirigeantes varie fortement selon les pays et régions du monde, comme le montrent ces données de l'@OITinfo. Voici un aperçu de pays où les femmes sont aux commandes (et où non) :https://t.co/UMj08Cfwue pic.twitter.com/KH0O11RJVf
— Statista France (@Statista_FR) September 9, 2021
L’infographie, réalisée sur une sélection de pays à partir de données de 2020 fournies par l’Organisation internationale du travail (OIT), montre quels sont les principaux pays où les femmes sont aux manettes, ou pas.
Le Togo est largement devant, avec près de 70% de proportion de femmes dirigeantes, cadres, ou accédant à des postes de responsabilité. Une “exception”, souligne le statisticien, alors que “les pays asiatiques et africains sont moins bien classés”.
Loin devant des nations comme les USA (41%) ou la France (36%), le Togo est suivi par la Russie (46%) et la Suède (42%). L’Allemagne de la chancelière Angela Merkel atteint 28%, soit exactement la moyenne mondiale. Le peloton de queue de ce classement est occupé par l’Inde (15%), le Japon (13%) et l’Afghanistan (5%).
Si cette infographie ne porte que sur une sélection de pays, elle confirme néanmoins un fait rappelé en mars dernier par le Premier ministre lors du lancement d’un programme d’excellence en faveur des jeunes filles. "Le Togo est devenu une référence sur la question de la promotion des femmes”, avait déclaré Victoire Dogbé.
Impulsé par de nombreuses réformes, le pays a en effet réalisé plusieurs avancées (politique nationale d’équité-genre, actualisation de lois et codes, scolarisation et autonomisation) afin de propulser les femmes aux devants de la scène. Résultat, le Togo compte aujourd’hui 11 femmes dans son gouvernement, fait partie des pays qui accordent le plus de droits aux femmes dans le monde (84%), et a le plus fort ratio de femmes inventeurs au niveau mondial (2019).
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Au Togo, la voie est désormais ouverte pour l’organisation des régionales, nécessaires pour parachever le processus de décentralisation. Le gouvernement a adopté jeudi en conseil des ministres trois projets de loi, entérinant ainsi les conclusions des travaux de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP) qui s’est achevée en juillet dernier.
Les textes adoptés portent respectivement sur le code électoral, la loi sur la décentralisation et les libertés locales, et la loi sur la liberté de réunion et de manifestations publiques. Ces modifications avaient été actées par les principaux acteurs politiques du pays, à l’issue de leurs 28 réunions, destinées à faciliter l’organisation des régionales.
Pour rappel, ces élections permettront de choisir des conseillers, qui constitueront les différents organes des régions, devenues depuis 2019 des collectivités territoriales au même titre que les communes.
Au Togo, l’effectivité de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) se précise un peu plus. Après plusieurs séances d’approfondissement sur la question, le Gouvernement a adopté jeudi en conseil des ministres un avant-projet de loi.
Le texte, qui s’inscrit dans la mise en œuvre du premier axe de la nouvelle feuille de route quinquennale (renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales), se veut une innovation majeure en matière de protection sociale au Togo.
Concrètement, l’AMU permet à travers un système global, cohérent et intégré, de réduire la charge des dépenses de soins de santé, notamment pour les populations les plus vulnérables. Il permettra notamment, “de garantir l’accès de toutes les couches de la population à des soins de santé de qualité, à travers un mécanisme de mutualisation des risques et de la solidarité dans le financement”.
La mise en place de ce projet soutenu par la Banque mondiale, intègre une autre initiative, celle de l’identification biométrique des populations.
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