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Au Togo, l’accès aux écosystèmes forestiers dans les zones littorales sera bientôt mieux encadré. Le Gouvernement a lancé à travers le ministère de l’environnement et des ressources forestières, le recrutement d’un spécialiste qui sera chargé de proposer un plan d’action à mettre en œuvre dans ce sens. 

Concrètement, ce plan attendu devrait permettre d’identifier de façon plus précise les ressources naturelles à protéger, recenser les personnes qui seront affectées, ou encore rechercher des alternatives. 

L’initiative est l’une des composantes du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA-ResiP), soutenu par la Banque mondiale et d’autres partenaires, qui s’arrime aux ambitions nationales de préservation de l’environnement. 

Pour rappel, le Togo envisage de restaurer plus d’un million d’hectares de paysages dégradés d’ici la fin de la prochaine décennie

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L’Assemblée nationale a adopté mardi en session ordinaire, le code du cinéma et de l’image animée. Le texte, composé de 227 articles, a notamment pour objectif de doter le secteur du 7ème art togolais, d’un cadre juridique et économique dynamique, favorable pour ses acteurs, en phase avec la Politique culturelle et le Plan stratégique d’action culturelle décennale 2014-2024, adoptés en 2011.

Cette loi, qui est une première dans l’arsenal juridique togolais, doit booster la production cinématographique nationale en s’appuyant sur la protection et la valorisation du patrimoine culturel, et “protéger la créativité des acteurs, des artistes et de toute personne impliquée dans l'acte de création cinématographique”. 

En plus de ces objectifs cibles, la législation prévoit la création d’un Centre national du cinéma et de l'image animée, et d’un fonds de soutien. L'ambition est de rendre le secteur plus compétitif, et promouvoir davantage un cinéma local, victime selon le ministre de la culture, d’une “trop forte” consommation de films étrangers qui véhiculent “des modes de pensées et d’actions exogènes qui remplacent progressivement les valeurs culturelles endogènes”.

C’est un nouveau jour qui se lève sur le secteur”, a indiqué Kossi Lamadokou devant la Représentation nationale. 

En rappel, les premières manœuvres pour l’adoption de cette loi ont été lancées depuis 2017.

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A partir de ce mercredi 22 septembre, jusqu’au dimanche 26 septembre prochain, la fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones de Lomé et de la périphérie. C’est ce qu’annonce la Compagnie énergie électrique du Togo (Ceet). 

Les coupures qui interviendront essentiellement entre 08h30 et 15h00 (au plus tard) sont dues aux travaux de maintenance sur les ouvrages électriques, programmés conformément aux engagements du Contrat de Performance révisé. 

La compagnie publique recommande à cet effet “que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité”. 

Le programme des interruptions :

Mercredi 22 septembre 2021 

08 h 30 à 12 h 30 : Légbassito et ses environs.

Jeudi 23 septembre 2021 

08 h 30 à 12 h 30 :Badja et ses environs

09 h 00 à 13 h 00 :Amédinta, Zanguéra et leurs environs

09 h 00 à 13 h 00 : Akato et ses environs

09 h 00 à 14 h 00 : Assahoun et ses environs

Vendredi 24 septembre 2021 

09 h 00 à 14 h 00 : Sogbossito et ses environs

Samedi 25 septembre 2021 

08 h 30 à 13 h 30 : Légbassito, Parayama, Zilimédji et leurs environs

Dimanche 26 septembre 2021 

08 h 30 à 13 h 30 : Zone Administrative et ses environs. 

09 h 00 à 14 h 30 : Dabadakondji, Attiégougan et leurs environs

La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a approuvé ce mardi un financement de 20 milliards FCFA en faveur du Groupe Togocom. L’enveloppe, allouée sous forme de prêt, doit servir à étendre et moderniser le réseau de l’opérateur public, passé sous contrôle d’Agou Holding (Axian Group et d’Emerging Capital Partner) il y a deux ans.

Concrètement, le projet validé par l’institution bancaire porte sur la “construction de 430 nouveaux sites de réseau mobile, la mise aux normes 4G de 793 sites, et le déploiement de 53 nouveaux sites 5G dans cinq zones à titre expérimental”. Il est également prévu “le raccordement de 613 sites à la fibre optique et l’extension de la capacité d’accès à l’international de 60 Gpbs, afin de la porter à 80 Gpbs”. 

Selon les prévisions, la mise en œuvre du projet permettra de couvrir 98% de la population et 90% du territoire d’ici 2023.

En rappel, au lendemain de la reprise du holding né de la fusion de Togo Telecom et Togocel, Axian avait dévoilé ses ambitions, avec un investissement de 160 milliards FCFA sur 7 ans, dans les infrastructures, le développement de l’expertise, l’amélioration et l’apport de nouveaux services. 

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Le Togo poursuit ses préparatifs pour l’exposition Universelle de Dubaï 2020 (prévue du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022). A ce titre les inscriptions, ouvertes depuis mars, se poursuivent jusqu’au 31 octobre 2021.

L’événement planétaire (190 pays participants), prévu pour durer 182 jours, mettra en avant la construction du futur. La participation togolaise, articulée autour de l’inclusion numérique, sera meublée par trois importantes activités : la Journée Économique (19 décembre), la Journée Nationale (21 décembre), et la Journée des Startups (08 février 2022).

Les inscriptions se déroulent sur le portail internet dédié par le Togo à cette exposition.

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Une entreprise d’assemblage de motos électriques et de triporteurs dénommée ‘M Auto Togo’ a officiellement démarré lundi ses activités sur le territoire. La cérémonie de lancement, tenue sur le site annexe de la Plateforme industrielle d’Adetikope (qui abrite les installations de la société), a réuni les ministres des transports, de l’investissement, du commerce et de l’environnement. 

La société, portée par le spécialiste indien des rickshaws et engins électriques ‘M Auto’, envisage de produire pour le marché togolais, puis celui de la sous-région. En ligne de mire, une capacité de production journalière de 1000 engins. 

1 production

Cette production locale est un tournant décisif pour l’industrialisation dans notre pays. Elle permettra aux populations d’avoir des motos, des tricycles à moindre coût avec de véritables possibilités de réduction des coûts d’entretiens des équipements. Elle favorisera également la création de l’emploi et corrélativement contribuera à la protection de l’environnement”, a expliqué Affoh Atcha Dedji.

Des bornes de recharges seront installées dans la capitale avant de s’étendre progressivement à tout le territoire, et près de 2000 personnes devraient en tout être employées. 

Il y a quelques mois déjà, la société avait offert des véhicules électriques au Gouvernement, à travers les ministères de la santé, de l’environnement et des transports.

 

Le ministère de la fonction publique vient de lancer, pour le compte du secteur de la santé, les concours d’entrée à l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM), l’École Nationale des Sages-Femmes (ENSF), et l'Ecole Nationale des Aides Sanitaires (ENAS). Ils seront en tout 635 nouveaux agents (répartis dans les écoles) à rejoindre les rangs du ministère de la santé, dans une dizaine de départements : kinesithérapeutes, techniciens d’ophtamologie, sages-femmes, infirmiers auxiliaires d’Etat, etc.

Précision faite par les officiels, tous les candidats aux différents concours doivent “fournir la preuve d’avoir reçu au moins une dose du vaccin contre la covid-19”. Par ailleurs, les candidats fonctionnaires et non fonctionnaires seront soumis aux mêmes épreuves. Le calendrier du concours ainsi que les autres informations sont disponibles dans les directions régionales du ministère de la santé ainsi que dans le quotidien national. 

Ce recrutement, à l’instar d’autres, plusieurs fois retardé en raison du Covid-19, doit permettre de renforcer les besoins en ressources humaines du secteur, et participer à la mise en œuvre des différents projets initiés par le Gouvernement.

Pour rappel, d'autres recrutements ont été lancés dans cette veine (plus de 5000 depuis 2008), et de nouvelles vagues sont attendues pour les prochaines années.

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Pour la campagne de commercialisation 2021-2022 du soja, les acteurs de la filière Soja sont invités à suivre les dispositions en vigueur. C’est ce qu’ont rappelé lundi, via un communiqué conjoint, les ministres de l’agriculture et du commerce.

Ainsi, outre les anciennes règles (création, attribution, fonctionnement), les nouvelles dispositions ayant fait l'objet de consensus comme le "développement de l’application de suivi des cargaisons de soja et la mise en place de postes de contrôle au niveau des ponts de Djéréhoué et de la douane de Lilikopé" sont aussi à suivre scrupuleusement.

Par ailleurs, l’exercice de la profession d’acheteur ou d’exploitant de soja et de ses produits dérivés reste "subordonné à l’obtention d’un agrément délivré par le secrétariat exécutif du Comité de coordination de la filière soja au Togo ( CIFS-Togo)”, ont rappelé les officiels.

Au Togo, le secteur du soja, qu'il soit conventionnel ou biologique, observe depuis quelques années une embellie, du fait de l'attention particulière accordée par le gouvernement. Entre 2019 et 2020, la filière avait notamment généré près de 50 milliards FCFA et contribué à faire du Togo, le 1er exportateur mondial de soja bio vers l’UE, devant des pays comme la Chine et l’Inde. Des recettes qui devraient être boostées avec la mise en service récente de la Plateforme industrielle d’Adétikopé

 

La capitale togolaise a accueilli en fin de semaine dernière, une réunion conjointe de haut niveau sur la fluidité des échanges commerciaux le long du corridor Abidjan-Lagos. L’événement, organisé par le Secrétariat de la Zlecaf, a regroupé les ministres en charge du commerce et les directeurs des douanes des cinq pays concernés (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, et Togo). 

Il s’agissait pour les responsables, de plancher sur les défis auxquels sont confrontés les commerçants et autres acteurs économiques le long de cet axe routier long de quelques 1028 km devant relier les capitales de ces États, mais aussi et surtout de prendre des décisions idoines à mettre en œuvre pour la réussite de ce projet.

La rencontre de Lomé est une première étape dans l'intégration de la facilitation des échanges au niveau régional pour nous assurer que les bénéfices soient pour nos pays, les PME, les opérateurs de transit et les populations", a indiqué lors des travaux le SG de la Zone de Libre échange, Wamkele Mene.

Un protocole d’accord soutenu par le Pnud a, dans ce sens, été conclu à l’issue des assises, dans le but de renforcer la gestion du processus.   

Projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), le corridor Abidjan-Lagos transporte chaque année environ 44 millions de personnes et 130 millions de tonnes de marchandises. Avec la signature prochaine des accords sur la facilitation des commerces, on estime à plus de 65 millions de personnes, le nombre d’usagers annuels.

Au Togo, le secteur maritime s’apprête à disposer d'un guichet unique, destiné à collecter les recettes non fiscales. Ce projet, dont les contours ont été examinés il y a quelques jours en conseil des ministres, fera l’objet d’un décret. 

Cette plateforme multiservices, dont le fonctionnement devrait être similaire à celle du commerce extérieur mise en œuvre depuis 2014, permettra aux opérateurs économiques maritimes d'accomplir en un même lieu, les procédures et les déclarations non fiscales et ainsi, réduire les coûts et les délais. 

Une fois opérationnelle, le guichet devrait en outre permettre à l’Etat d’avoir une vue globale des différentes recettes non fiscales dans le secteur, et optimiser la mobilisation des ressources. 

Du reste, ce sera une nouvelle avancée de plus pour le Togo, qui a multiplié ces dernières années les réformes et les investissements dans le secteur, afin de consolider le statut de leader du port de Lomé en matière de transbordement et de corridor préférentiel.

Il y a quelques jours, l’infrastructure portuaire a confirmé ses performances, en entrant pour la première fois dans le Top 100 des ports à conteneurs dans le monde, d’après l’édition 2021 de la Lloyd's List, un magazine spécialisé.

En rappel, le secteur maritime a été doté il y a un an d’un ministère spécialement dédié.