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Au Togo, le secteur du textile et de l'habillement va disposer d’un statut franc. Le gouvernement a adopté mercredi un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte qui s’inscrit dans le cadre du “renforcement de l’attractivité du cadre législatif pour les investissements” vise à réglementer ce secteur. L’objectif est de contribuer à la transformation économique du pays à travers “la création d’emplois et l’inclusion sociale dans un contexte de mise en place de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA)”.

Ainsi, l’outil va accélérer l’installation des industries du secteur du textile et de l’habillement. La mise en place de la PIA permet de créer plusieurs emplois dans l’industrie textile. 

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L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce mercredi 06 juillet à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans divers domaines. 

A l’issue de la réunion hebdomadaire, deux avant-projets de loi et deux projets de décret ont été adoptés dans les secteurs de l’éducation, la gouvernance économique et le social. Les textes concernent précisément la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel, un statut de zone franche pour les secteurs du textile et de l’habillement, et un code des marchés publics.   

Une communication a par ailleurs été écoutée sur des actions à mener pour limiter la propagation du Covid-19 pendant les fêtes traditionnelles. 

Enfin, le gouvernement s’est réjoui des conclusions du dernier sommet de la Cedeao qui s’est soldé par la levée des sanctions qui pesaient sur le Mali. Une levée qui a été possible grâce aux initiatives diplomatiques déployées par le chef de l’Etat auprès de ses homologues.

Le Togo dispose d’un nouveau plan stratégique du Programme alimentaire mondial (PAM) pour la période 2022-2026. Le document a été validé il y a quelques jours, à Rome (Italie) par le Conseil d’administration de l’organisation.   

Doté d’un budget de 17,6 millions de dollars, ce plan devrait toucher plus de 260 000 personnes vulnérables. Il s’aligne sur la feuille de route gouvernementale et le nouveau Cadre de Coopération au Développement 2023-2026 des Nations Unies au Togo. 

Dans les détails, les interventions de l’agence onusienne porteront sur le renforcement des capacités nationales de réponse aux situations d’urgence et du corridor logistique entre Lomé et les pays enclavés du Sahel, sur la fourniture de l’assistance alimentaire et sur l’appui aux efforts de résilience des communautés vulnérables.

En rappel, le PAM intervient au Togo depuis 2005 et dispose depuis l’année dernière d’une représentation entière

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Au Togo, un important pas vient d’être franchi dans la lutte contre l'extrémisme violent. Une stratégie nationale de lutte contre le phénomène a été adoptée mardi à Lomé. 

Le document qui s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience face à l’extrémisme violent dans un contexte d’insécurité sous-régionale, va servir de boussole pour les différents acteurs. Il sera coordonné par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).  

En effet, le gouvernement a pris des “mesures innovantes et multisectorielles” pour anticiper et répondre efficacement à la menace terroriste. L’objectif est de “concilier les approches sécuritaires et de développement en alliant à la fois des mesures opérationnelles, sécuritaires, institutionnelles et légales et des mesures plus souples et plus endogènes”, a rappelé le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame. 

Inauguration d’une cellule d’analyse de risques 

Dans le même temps, le pays renforce ses moyens opérationnels. Une cellule d’analyse de risques a été inaugurée, toujours mardi. 

Le dispositif, mis en place avec le concours l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), pour un coût de 2,5 milliards de FCFA, doit favoriser l’échange de renseignements entre les experts du Togo et d’autres pays sur l’extrémisme violent et le terrorisme. 

Selon le chef de la délégation de l’Union européenne, Joaquin Tasso Vilallonga, l’initiative permettra de lutter “contre la criminalité organisée et transnationale et les trafics illicites, en promouvant en même temps la coopération policière et judiciaire internationale”. 

La cellule d’analyse de risques de Lomé devient la septième de la sous-région. 

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Au Togo, la nouvelle campagne agricole (2022-2023) bat son plein sur le territoire depuis quelques semaines.  Après une dernière saison globalement satisfaisante malgré les aléas, l’Etat a décidé de renforcer son appui aux producteurs, particulièrement dans le domaine des intrants. 

Au total, 82 000 tonnes d’engrais (43 000 de NPK et 39 000 d’urée) ont été mis à disposition. A cela, s’ajoutent 3000 tonnes de semences certifiées, pour améliorer davantage la qualité des productions. Les intrants ont été déployés dans les différentes régions, sur la base des productions spécifiques à chacune d’entre elles, et sont subventionnées.

Pour s’assurer de la disponibilité et de la bonne utilisation de ces atouts, des missions de proximité et des équipes techniques sillonnent le périmètre national, notamment les sites des zones d’aménagement agricole planifié (ZAAP), pour s’entretenir avec les exploitants et faire le suivi. 

Face au contexte actuel de crise et de tensions dans les circuits d’approvisionnement dans le monde, la volonté du gouvernement est claire : augmenter la productivité et améliorer les rendements.

Les Royaume d’Espagne et des Pays-Bas disposent de nouveaux représentants au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu mardi à Lomé les copies figurées des lettres de créance respectives de Javier Gutiérrez Blanco-Navarrete et Jeroen Verheul. 

Les deux diplomates également en poste au Ghana, auront notamment pour mission de renforcer les liens et la coopération entre leurs capitales respectives et Lomé.

Ils seront officiellement accrédités par le Président de la République, à l’issue d’une cérémonie. 

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Le Togo était le 30 juin dernier à Genève devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Objectif, présenter sa position officielle sur les recommandations émises par les autres pays lors de son grand oral de l’EPU, et faire adopter son rapport final sur ce nouveau cycle. 

Toutes les recommandations ont été minutieusement étudiées, dans une démarche inclusive, avec toutes les parties prenantes. Suite à ces concertations nationales, le Togo a décidé d’accepter 182 recommandations et d’en noter 42”, a déclaré Christian Trimua, entouré pour la circonstance d’une délégation officielle.

Sur les recommandations notées, le ministre des droits de l’homme, a relevé que “certaines ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principaux fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise”.

Pour ce qui est des recommandations relatives à la ratification de certains instruments internationaux comme le Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le porte-parole du gouvernement a rassuré le Conseil : “Des réflexions restent ouvertes et certaines mesures préalables ont été déjà initiées”, a-t-il indiqué. Également, a-t-il ajouté, malgré la conjoncture internationale et sous-régionale défavorable, les pouvoirs publics restent engagés à œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’homme dans le pays.

Si la majorité des Etats et Organisations internationales présentes ont approuvé la position du Togo, validant de ce fait le rapport final, certaines ONG ont émis des réserves, notamment sur les questions de la torture, de la détention arbitraire et sur les nouvelles dispositions sur la liberté d’expression et les manifestations pacifiques.

Des efforts continueront d’être menés, afin d’améliorer au quotidien la question des droits humains au Togo, a affirmé Christian Trimua.

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Les ministères de la Sécurité et de la Fonction publique ont dévoilé les résultats définitifs du concours direct de recrutement des fonctionnaires de police. Au total, 3435 candidats ont été retenus sur toute l’étendue du territoire. 

Lancé l’année dernière, le concours a été élargi aux jeunes titulaires d’un diplôme ou d’un certificat de spécialité de tout genre. L'objectif est de renforcer un peu plus qualitativement les rangs de la Police Nationale. 

La liste des admis peut être consultée dans le Quotidien national à partir de ce mardi. 

Au Togo, les familles et ayants-droits des militaires et autres personnels des forces de défense et de sécurité décédés en opérations intérieures, bénéficieront d’une indemnité forfaitaire de 10 millions FCFA. La décision a été actée il y a quelques semaines via un arrêté interministériel signé par les ministres des armées, de la sécurité et de l’économie. 

La répartition de l’indemnité entre les différents ayants-droits s’effectuera, conformément aux lois nationales en vigueur en matière de succession. Quant aux dépenses liées à cette indemnité, elles sont imputables au budget de l’Etat. 

Pour rappel, il y a deux mois, huit militaires, déployés dans le dispositif de l’opération Koundjoare dans les Savanes, ont perdu la vie lors d’une attaque terroriste à Kpékpakandi.

mardi, 05 juillet 2022 12:48

Les nouveaux tarifs du e-visa au Togo

Au Togo, depuis le 30 juin dernier, tout voyageur désirant entrer ou sortir du pays par voie aérienne, et désireux d’obtenir son visa devra le faire de façon électronique, via la nouvelle plateforme dédiée. Une nouvelle grille tarifaire est ainsi entrée en vigueur. 

3 les nouveaux tarifs du e visa au togo ocb

Les frais, qui tiennent comptent de la durée du séjour et des types d'entrées, vont notamment de 25 000 à 100 000 FCFA. Les visas de courtoisie sont, quant à eux, délivrés gratuitement. 

Autre donnée importante à relever, la durée maximale de traitement des demandes de visas est désormais de cinq jours ouvrés.