Une mission économique et commerciale d’une vingtaine d’entreprises belges est attendue dans la capitale togolaise en novembre prochain. L’annonce a été faite par l’ambassadrice de la Belgique, Sandrine Platteau, mercredi 10 juillet au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Les échanges qui se sont déroulés à la faveur d’une audience à la Primature ont été l’occasion pour la diplomate, d’exposer à la cheffe du gouvernement les différents axes de cette mission et les différents accords qui pourraient être signés.
« La Belgique dispose d'expertise, par exemple, dans le domaine portuaire et celui de la couverture santé médicale. Nous avons des appuis au niveau de l’Union européenne pour soutenir les efforts du pays en matière de résilience, pour faire face à la situation terroriste au nord du pays », a affirmé Sandrine Platteau.
Les discussions ont également porté sur d’autres secteurs qui peuvent intéresser les entreprises belges. Entre autres, l’économie verte, les infrastructures, le transport et les industries numériques.
Au Togo, 75 opérateurs économiques de la région maritime ont été formés pendant trois jours (du 08 au 10 juillet) sur le développement stratégique et la mobilisation de fonds pour les entreprises locales.
La session initiée par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) en collaboration avec les cabinets Kekar et Royal Consulting Group, avait pour but d’outiller les participants en gestion d’entreprise.
Concrètement, il s’agissait de transmettre aux participants des informations nécessaires sur le montage et la négociation de dossiers de demande de financement auprès des banques et autres institutions financières. Les travaux ont également porté sur l’élaboration des stratégies de développement.
« Cette formation est nécessaire pour les opérateurs économiques afin de leur permettre de dynamiser leurs économies, et de bien définir une stratégie pour l’entreprise », a indiqué Monlandjo Éric, responsable du cabinet Kekar.
Cette initiative de la CCI-Togo intervient quelques jours après le lancement de « Databiz », une plateforme en ligne destinée à renforcer la visibilité des entreprises.
Au Togo, les efforts visant l’insertion socioprofessionnelle des jeunes s’intensifient. 384 jeunes artisans issus de toutes les communes de la région des Savanes et 20 coopératives du secteur agricole des préfectures de Tône et de Cinkassé ont reçu mardi 09 juillet de la direction de l’emploi des jeunes et du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), un appui en équipements et kits d’installation.
Il s’agit entre autres, des matériels de coiffure, de maçonnerie, de menuiserie aluminium, de soudure pour les jeunes artisans et des tricycles, batteuses ainsi que des motopompes pour les coopératives agricoles. Le tout pour un montant global de 104,5 millions FCFA.
L’initiative soutenue par la Banque africaine de développement (BAD), s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) et du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).
Lancé en 2016, le PAEIJ-SP vise à créer les conditions d’une croissance inclusive, à travers la promotion de l’entreprenariat et l’auto-emploi des jeunes.
L’Assemblée nationale disposera bientôt d’un pavillon annexe sur son site. Les travaux, entamés depuis plusieurs semaines, se poursuivent normalement, a constaté mardi 09 juillet, le président de l’institution, Kodjo Adedze, lors d’une visite du chantier et des locaux actuels.
Ce mardi 9 juillet 2024, le Président de @ParlementTogo @kodjo_adedze, a effectué une visite de chantier sur le site du pavillon annexe en construction au sein de l’Assemblée nationale. Cette visite a été l’occasion pour le Président de l’institution parlementaire de s’enquérir… pic.twitter.com/YDY90sn7Sp
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) July 10, 2024
Le bâtiment, une fois achevé, abritera notamment une grande salle destinée aux séances plénières, ainsi que des bureaux modernes pour les députés et le personnel de l’administration, répondant ainsi aux exigences modernes d’une institution parlementaire.
A l’issue de sa visite, Kodjo Adedze a exhorté les différents acteurs du chantier à respecter les délais et les normes préétablis.
Pour rappel, le nouveau président de la Représentation Nationale a axé le mandat de la nouvelle législature sur l’amélioration de la production législative, et la performance de l'administration parlementaire, entre autres.
Au Togo, l’importation des produits sensibles reste subordonnée à l’obtention d’un certificat de déclaration préalable. La mesure a été rappelée dans un communiqué mardi 09 juillet par le ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor.
#Denyigban#Togo??#CertificatDeDéclarationPréalableDimportation Au Togo, l’importation des produits sensibles est subordonnée à l’obtention d’un certificat de déclaration préalable d’importation. Les précisions dans ce communiqué du Ministre du @CommercegouvTg. ?? pic.twitter.com/GvXz8MqRzb
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) July 9, 2024
La disposition est un arrêté pris depuis 2020, qui énumère les produits concernés. Il s’agit des animaux vivants, des poissons vivants, des juvéniles de poissons, des bières, des boissons gazeuses, des boissons énergisantes, du ciment, du clinker, des denrées alimentaires, des eaux minérales, de la farine de blé, du fer à béton, de l’huile végétale, des produits carnés, des colorants, du riz, des sachets plastiques, des tissus imprimés, des tôles et des tubes PVC.
« Les produits n’ayant pas obtenu le certificat de déclaration préalable d’importation seront saisis et les contrevenants sanctionnés conformément aux textes en vigueur », a précisé le ministre.
La population est invitée à dénoncer les importations frauduleuses au numéro vert 8585.
Au Togo, 400 volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) artisans ont bénéficié mardi 09 juillet, de kits d’installation. C’est à travers une cérémonie de remise présidée par le ministre chargé du commerce et de l’artisanat et le ministre du développement à la base.
Ce mardi 9 juillet, 400 #VEC artisans, en fin de mission de volontariat ont reçu les kits d'installation. D’une valeur de 200 000 000 F CFA, ces kits servent à équiper les jeunes pour créer des activités génératrices de revenus. Lire tout ici
— Agence Nationale du volontariat au Togo (@anvt_togo) July 9, 2024
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D’un coût global de 200 millions FCFA, ces kits permettront à ces jeunes artisans en fin de mission de démarrer une activité génératrice de revenus (AGR).
« Je suis extrêmement fière de vous. Cela démontre votre esprit de solidarité et votre engagement à contribuer à la construction du pays. Je vous invite à vous inscrire à la Chambre des Métiers pour bénéficier de formations supplémentaires et de soutien en entrepreneuriat », a indiqué le ministre chargé du commerce et de l’artisanat.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) a souligné l’importance du programme de remise de kits qui favorise l’insertion socioprofessionnelle des VEC.
Lancé en 2016, le programme VEC cible les jeunes déscolarisés. Leur mission consiste à assainir et à restaurer l’environnement dans les milieux où ils sont déployés. À ce jour, 42.000 VEC ont été mobilisés dans les 117 communes du pays.
Au Togo les maires et cadres de l'enseignement des régions des Plateaux, Maritime et Grand Lomé, ont été formés lundi 09 juillet à Kpalimé sur l’appropriation du plan sectoriel de l'éducation (PSE). La session initiée par le ministère des enseignements primaire et secondaire est soutenue par le Pnud et l’Agence française pour le développement (AFD).
Objectif : susciter une participation plus active des élus locaux et des cadres à la mise en œuvre du plan.
Concrètement, il s’agissait d’amener ces responsables de communes à mieux comprendre leurs rôles et responsabilités dans un contexte de gestion décentralisée.
« Nous voulons que les élus locaux maîtrisent les responsabilités qui leur reviennent dans la gouvernance du système éducatif et qu’ils prennent en compte les questions éducatives dans leurs plans de développement communal », a indiqué Sena Yawo Akakpo Numado, secrétaire permanent du PSE.
Une autre session de formation, à l’endroit des maires des régions Centrale, de la Kara et des Savanes, est prévue dans les prochains jours.
Pour rappel, le Plan sectoriel de l’éducation constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif. Il est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan ainsi que les prévisions de financement des partenaires.
Au Togo, les trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) (Aquaculture-Elavagnon, Bâtiment-Lomé et Élevage-Barkoissi) lancent une campagne de recrutement d’apprenants dans le cadre de la prochaine rentrée académique 2024-2025.
L’information a été dévoilée ce mardi 09 juillet par le Top Management de l'Agence Éducation-Développement (AED), structure chargée de la gestion des Instituts, à la faveur d'une conférence de presse.
Ces recrutements qui s’achèveront le 08 août prochain se feront en ligne et concernent les Togolais âgés de 16 à 29 ans, titulaires au minimum du BEPC, étant en bonne condition physique et surtout motivés. Les formations, d’une durée de trois ans et sanctionnées par un Baccalauréat Professionnel, couvrent une dizaine de filières réparties dans les trois domaines.
« Nous insistons sur la motivation parce que l’apprenant doit être passionné du domaine dans lequel il veut suivre la formation pour pouvoir bien l’exercer », a indiqué Commi Nassini, directeur général adjoint de l’Agence Education-Développement (AED), l’institution gouvernementale chargée du pilotage des IFAD.
Pour ce qui concerne les frais de scolarité, ils s’élèvent à 400.000 FCFA par an, couvrant la formation, les équipements et outils de travail, ainsi que les fournitures scolaires. « Nous donnons également la possibilité de payer en deux tranches », a déclaré le DGA de l’AED.
Pour rappel, une dizaine d’instituts sont prévus à terme sur tout le territoire national. Actuellement, deux sont en cours de finalisation à Adidogomé et à Avétonou et sont respectivement dédiés aux énergies renouvelables et à l’élevage. En 2023, le premier IFAD ouvert en 2020 a certifié ses premiers diplômés en Aquaculture. A ce jour, 67% des apprenants diplômés ont été financés.
Le Togo, représenté par le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a participé en fin de semaine dernière à Brazzaville, à la première conférence internationale sur l’afforrestation et le reboisement. L’événement, initié par le leader congolais, Denis Sassou N’Guesso et placé sous l’égide de l’Union africaine, a réuni des centaines de participants de haut niveau, parmi lesquels des chefs d’Etat et de gouvernement.
J'ai pris part à #Brazzaville, au nom du Président de la République, SEM @FEGnassingbe, à la conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, initiée par le Président de la République du Congo, SEM@SassouNGuesso. pic.twitter.com/Fh8lw5iwVq
— Sévon-Tepé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) July 7, 2024
Les travaux ont été l’occasion de plancher sur l’urgence climatique, et la nécessité pour le continent de remédier à la déforestation qui a atteint, selon les dernières statistiques, des limites critiques.
Au cours de son intervention, le chef du parlement a rappelé l’engagement du Togo sur le sujet, et présenté les différentes initiatives prises par le gouvernement dans ce sens. Entre autres, l’extension de la couverture forestière nationale, la restauration des paysages dégradés, la campagne de reboisement massif illustrée par l’ambition décennale de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030, ou encore l'implantation de forêts cantonales et communales.
“Le Togo appelle à une coopération internationale renforcée pour l'afforestation et le reboisement afin de lutter contre le changement climatique et préserver nos écosystèmes”, a notamment déclaré Kodjo Adedze.
A l’issue du sommet, plusieurs engagements ont été pris par les différentes parties.
En séjour à Brazzaville en fin de semaine dernière où il a participé à la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement, le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze a rencontré son homologue congolais, Isidore Mvouba.
Lors de mon séjour à #Brazzaville, en marge des travaux de la 1ère Conférence Internationale sur l'Afforestation et le Reboisement, j’ai eu des échanges fructueux avec mon homologue congolais, M. Isidore Mvouba, ce 6 juillet 2024. pic.twitter.com/XlFMdrCbjS
— Sévon-Tepé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) July 8, 2024
Au centre des échanges entre les deux personnalités, l’approfondissement des relations bilatérales entre les deux institutions parlementaires au profit des populations, ainsi qu’un tour d’horizon de la coopération entre les deux pays, matérialisée par les fréquentes concertations entre leurs dirigeants.
Le Togo et le Congo entretiennent en effet d’excellentes relations multiformes. Ces dernières années, les deux pays ont engagé plusieurs initiatives, afin de dynamiser davantage leur partenariat.