Le Premier ministre Komi Sélom Klassou, représente le Togo au Forum ministériel de haut niveau sur les Objectifs de développement durable, qui débute aujourd’hui à New York, au siège des Nations Unies.
A ce titre, il va présenter demain 17 juillet 2018, les efforts du Togo dans l’atteinte des ODD. Un exercice volontaire auquel le pays participe pour la troisième fois consécutive.
Ainsi, en dehors de l’ODD relatif à une électricité de qualité et à moindre coût, son exposé portera également sur l’accès des populations à l’eau potable, à la protection de l’environnement et à l’amélioration de l’écosystème.
L’idée à terme, est de favoriser l’exécution des projets de développement dans l’intérêt des populations pour l’atteinte des objectifs ci-dessus énumérés, à l’horizon 2030, et d’inscrire le développement du pays dans la durée.
Les travaux de la revue nationale annuelle, édition 2018, des réformes, politiques, programmes et projets communautaires, ont démarré ce lundi 16 juillet à Lomé, sous l’égide d’Abdallah Boureima (photo), président de la Commission de l’Uemoa.
Institué en 2014, il s’agit d’un dispositif institutionnel de suivi contribuant à l’harmonisation des législations nationales, à la coordination des politiques sectorielles nationales et à la bonne exécution des politiques, programmes et projets communautaires.
Cette évaluation intervient après une édition 2017 marquée par une amélioration de l’état général de mise en œuvre des réformes dans l’Union, avec un taux moyen de 62%.
A la suite de l’édition 2017, et sous l’impulsion du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo a engagé un certain nombre de réformes. Au nombre de ces mesures, on pourra citer :
Grâce à ces textes, le nombre total des réformes communautaires effectuées par le Togo passe à 79 sur un ensemble de 122 réformes engagées au sein de l’Union, soit un taux de mise en œuvre de 65%, a indiqué Kossi Tofio, Directeur de Cabinet du ministre de l’économie et des finances, à l’ouverture des travaux.
Fiacre E. Kakpo
Accusés de réserver leur espace de diffusion à une forte proportion de productions étrangères, les médias publics togolais font de plus en plus la promotion des productions locales. Ils consacrent désormais 40% de leur espace de diffusion aux différentes productions locales. Cette information émane d’un tweet du ministère de tutelle.
Par ce tweet, le ministère convie également les acteurs artistiques et culturels à prendre contact avec la télévision togolaise pour la diffusion de leurs œuvres. Les cinéastes, les musiciens, dramaturges et producteurs togolais devraient saisir cette opportunité.
La chaîne de télévision publique a en effet un programme très diversifié, tourné vers la promotion des arts et de la culture. Entre autres, Ciné Art pour la promotion du 7è art, Afric Design pour la mode et ceux qui la créent, et d’ESK’L pour relayer les annonces liées aux sorties d’album, de films, d’événements de toutes sortes dans le secteur artistique et culturel.
Le président de la république, SEM Faure Essozimna Gnassingbe, était samedi 14 juillet dernier à Bafilo (environ 350 km de Lomé), chef-lieu de la préfecture d’Assoli pour toucher du doigt les réalisations socio-économiques initiées dans la préfecture.
La première a été le marché préfectoral de Bafilo, en construction, où le chef de l’Etat est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Prévus pour durer 8 mois et lancés le 17 novembre 2017, les travaux financés par le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV) sont achevés à 95%.
Le site dont la construction a été confiée à l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (Anadeb), s’étend sur 2 hectares et comprend 9 hangars préfectoraux de 60 places, 6 hangars cantonaux de 28 places, 4 magasins de 50 tonnes, 2 blocs de latrines et un bloc administratif. Ajouté à cela 10 boutiques, deux abris à volailles, un abri à bétail, une boucherie, un forage et un dépotoir, le tout pour une valeur de 407 822 245 Fcfa.
La deuxième étape de sa visite en terre Assoli a été le centre communautaire, ou Maison des Jeunes de Bafilo, qui a été rénové pour un coût global de 50 millions de Fcfa.
Le chef de l’Etat a enfin mis le cap sur l’hôpital préfectoral de Bafilo où il a également constaté les travaux de rénovation et de réhabilitation des services de chirurgie et de radiologie. Le montant des travaux est évalué à 250 millions de Fcfa.
Faure Essozimna Gnassingbé était dans la région de la Kara dans le cadre des manifestations des fêtes traditionnelles Evala.
La coopération franco-togolaise a été une fois encore à l’honneur, en marge de la commémoration, ce 14 juillet à Lomé, de la prise de la Bastille en 1789. Une célébration à laquelle ont pris part plusieurs personnalités politiques, administratives, et des partenaires au développement.
Dans son allocution, Marc Vizy, Ambassadeur de France au Togo, a retracé les grandes lignes de la politique étrangère française et passé en revue la coopération bilatérale multiforme entre son pays et le Togo.
Un partenariat qui couvre divers domaines, entre autres, l’économie, la sécurité, la santé et l’emploi des jeunes. Le développement des infrastructures et la décentralisation constituent également des axes privilégiés de coopération.
Profitant de ce créneau, Marc Vizy a également fait une ouverture sur la situation sociopolitique au Togo, qui a connu ces dernières semaines une amélioration grâce aux efforts combinés des acteurs politiques, de la société civile et des partenaires au développement. « En l’espace de 6 mois, j’ai vu émerger des regroupements, des convergences et des propositions de sortie de crise et de dialogue » a-t-il déclaré.
Il s’agit d’un engagement qui a pour objectif de créer une confiance réciproque, pour une sortie de crise durable. Une logique dans laquelle le gouvernement s’est engagé sous la houlette du Chef de l’Etat, pour créer une dynamique consensuelle en vue d’une décrispation de la situation sociopolitique. « Le gouvernement a toujours démontré sa bonne foi, et continuera à jouer sa partition pour l’aboutissement des réformes dans le cadre du dialogue en cours »,a indiqué Octave Nicoué Broohm, représentant le gouvernement à l’occasion.
Ce vendredi 13 juillet, présent dans le nord du pays en marge des Evala, Faure Gnassingbé a fait d’une pierre deux coups. Le Chef de l’Etat a profité de sa présence dans la région de la Kara pour aller, en personne, remettre un chèque de 95 millions FCFA, aux acteurs de la coopérative des producteurs de riz et planteurs de manioc.
Un financement de la Société Générale de Micro et Méso Finance (SOGEMEF), qui permettra à ces producteurs, d’améliorer leur production et leur compétitivité sur le marché. D’ici la fin de cette année, 6000 professionnels devraient ainsi bénéficier de prêts à taux préférentiels, apprend-on.
Le MIFA a été lancé officiellement le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, pour révolutionner le secteur agricole, qui emploie près de 70% de la population active, avec une contribution de 40% au PIB, et une participation estimée à 1,7% à la croissance économique en 2017. Le principe est basé sur le partage de risques, qui vise à accroitre le financement destiné aux agriculteurs.
Ce mécanisme qui impliquera les institutions privées, telles que les banques et les microfinances, dans le développement agricole, a également pour objectif, de promouvoir la mécanisation, l’utilisation des intrants, l’innovation, et surtout, de faire de l’agriculture, un véritable pôle de création de richesse et d’emplois.
Une délégation de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA), organisation basée à Abuja qui travaille avec des partenaires à l’amélioration de la qualité et la productivité des cultures, la réduction des risques pour les producteurs et les consommateurs, a séjourné au Togo du 09 au 10 juillet 2018.
Cette visite qui fait suite à une précédente mission de présentation du projet, tenue du 18 au 21 Juin 2018, entre dans le cadre du programme « Technologies de Transformation de l’Agriculture Africaine » (TAAT). Un projet financé par la BAD qui met le cap sur le développement de la filière manioc au Togo, sélectionné pour en implémenter la phase pilote, sur une liste de 35 pays.
Concrètement, ces deux jours de mission, ponctués de visites d’installations existantes, en plus de la revue des données sur la production et des études spécifiques réalisées par l’ITRA, auront servi comme jauge à la préparation d’un appui technique en faveur de la filière. Une assistance qui portera sur la mise en place d’une technologie SAH (technologie de production intensive de matériel végétal amélioré) et la livraison de semences de sélection.
Outre le champ semencier de l’ITRA, à Davier et son laboratoire, à Cacaveli, qui ont mobilisé les attentions, la délégation de l’IITA s’est aussi portée vers les utilisateurs des produits dérivés du manioc. Objectif : évaluer l’état des lieux en vue d’identifier des sites potentiels pouvant servir à la mise en place de deux centres modernes de formation sur la transformation de manioc. Ces centres outilleront des fabricants d’équipements (les éplucheuses, les broyeurs, les rappeuses, les presses, les calibreuses), des transformateurs du manioc en produit intermédiaire ou produits finis ; et les utilisateurs des produits dérivés du manioc.
Egalement, la création de centres d’incubation consacrés à la formation des jeunes, a été évoquée.
Au terme de cette visite, un plan d'actions a été proposé par la partie togolaise pour mieux préparer le pays à assurer la phase pilote de cette initiative qui devrait sortir plus 250 millions d'Africains de la pauvreté d'ici 2025.
Le ministère de la culture a lancé, au titre du Fonds d’Aide à la Culture, un appel à projets d’un montant global de 400 millions FCFA.
Cette initiative vise à soutenir et à promouvoir le patrimoine et les industries culturelles, à créer et à valoriser les potentialités du pays. L’objectif est également d’accompagner les efforts des professionnels concernés pour un développement socioéconomique durable.
Les secteurs éligibles sont les arts de la scène, les arts plastiques, le cinéma et l’audiovisuel, la littérature et le patrimoine culturel.
Ainsi, avec la mise en œuvre du Fonds d’Aide à la Culture, le Togo entend redynamiser le riche patrimoine culturel national et créer plus d’emplois dans le secteur. C’est dans cette optique qu’a été adopté le 08 mai dernier, en conseil des ministres, le projet de loi portant code du cinéma et de l’image animée, qui prend en compte le développement de l’industrie cinématographique du pays.
Une séance de travail s’est déroulée mercredi 13 juillet à Lomé, entre Lékpa Gbégbéni, Ministre de l’Eau, de l’assainissement et de l’hydraulique villageoise, et les responsables du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF).
Occasion de faire le point des réalisations de l’association, engagée au Togo dans l’extension du réseau hydraulique et la rénovation des installations de la Togolaise des Eaux (TdE). Un engagement qui a pour objectif d’accroitre l’accès à l’eau potable dans les zones peu desservies.
Pour Marc Vézina, chargé des relations internationales de l’institution, « l’objectif est de parvenir à étendre les réseaux d’adduction d’eaux potables mais aussi de renouveler ceux déjà existants dans les communautés ».
Si le projet a été lancé à Aneho, les initiateurs entendent l’étendre vers les villes de Vogan et de Tabligbo, dans le sud du Togo. Il devrait ensuite, selon le Ministre Lékpa Gbégbéni, se poursuivre pour s’étendre à d’autres localités.
Dans le même sens, le Togo dispose déjà d’un projet « Eau et assainissement », couvrant la période (2014-2020) pour un financement global de 42 millions d’euros, cofinancé par l’Etat togolais, le Fonds pour l’environnement et le développement (FED), l’AFD et la BOAD. Un projet qui devrait également permettre d’assurer, à court terme, l’accès à l’eau potable pour tous et contribuer davantage au développement des communautés à la base.
Officiellement lancé le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, afin de répondre aux problèmes de financements des acteurs du monde agricole togolais, le Mifa, (Mécanisme incitatif de financement agricole), entre dans sa phase concrète de réalisation sur le terrain.
En effet, les producteurs de riz, les planteurs de manioc ainsi que les autres unités de transformation de Tagnamboul et de Blitta, deux des huit sites sélectionnés pour la phase pilote du projet, recevront à partir de ce vendredi 13 juillet 2018, les premiers chèques pour le financement de leurs activités.
Des cérémonies de remise voulues simples mais solennelles offriront l’occasion d’entretenir les populations sur le Mifa et l’aide qu’il apportera aux agriculteurs togolais.
Les conseillers en exploitation agricole seront également dotés de matériel technique comprenant notamment des tablettes et des matériels de déplacement. Ces outils faciliteront leur accès à tous les producteurs où qu’ils se trouvent sur le territoire national, et leur enregistrement.
Le Mifa est une initiative du gouvernement qui vise à faciliter les financements bancaires au monde agricole togolais qui, faut-il le rappeler, est confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis de ce secteur.