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Les ressources de trésoreries (emprunts obligataires, emprunts projets et autres) ont plus que doublé, en glissement annuel, sur les six premiers mois de l’année, témoignant d’un regain de confiance des investisseurs et des partenaires extérieurs du Togo.

Comparée à la même période l’année dernière, ces ressources externes ont connu une hausse de 131%, s’établissant à 227,8 milliards FCFA, bien qu’en deçà des prévisions pour le premier semestre 2019. Il s’agit d’une progression qui aura permis au gouvernement togolais de mobiliser 39,5% des ressources de trésorerie attendues, dans le même sillage que les recettes du budget général, dont le taux de réalisation est estimé à  39,62%, soit un montant de recettes recouvrées de 577,65 milliards de FCFA.

La performance est surtout tirée par les emprunts obligataires qui ont permis à l’Etat d’encaisser au cours du semestre, 159,5 milliards FCFA, grâce à l’engouement sur un marché financier régional où les titres publics togolais ont été régulièrement sursouscrits (taux de couverture avoisinant en moyenne les 200%) depuis janvier 2019.

Le profil d’endettement du Togo, qui s’est nettement amélioré depuis 2017, avec l’accompagnement du FMI, les réformes économiques, celles en matière de gouvernance et la volonté politique dans la conduite des projets, ont renforcé la signature du pays.

Les emprunts projets ont augmenté en glissement, de plus de moitié (57%) pour sortir à près de 17 milliards FCFA, tandis que ceux logés dans la catégorie « autres emprunts », ont enregistré un boom de 157%, en glissement annuel.

En 2019, Lomé espère lever plus de 576 milliards FCFA de ressources de trésorerie pour combler le gap entre les ressources domestiques et les dépenses du budget général. Ces derniers qui devraient atteindre plus de 1457 milliards FCFA.

Comme annoncé, la 8ème édition de la Foire des jeunes entrepreneurs Adjafi ouvre ses portes ce jeudi 22 août 2019.

L’édition de cette année, axée sur le thème de la sécurité sociale du jeune chef d’entreprise en vue d’une croissance inclusive, sera officiellement lancée le lundi prochain, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Comme les années précédentes, l’édition 2019 de cette manifestation foraine lancée en 2012, connaîtra la participation de plusieurs institutions et mécanismes d’accompagnement des jeunes ou d’inclusion, mis en place par le gouvernement, à travers le ministère du développement à la base ou le secrétariat d’Etat à l’inclusion financière.

200 000 visiteurs sont attendus cette année pour visiter les 220 stands érigés sur le site de la Foire située dans la préfecture d’Agoè. A l’agenda, des forums, tables rondes, conférences, rencontres d’échanges, ateliers, expositions ventes, ou encore des soirées dédiées.

L’édition précédente avait enregistré la participation de près de 120 000 visiteurs.

Les moines du Monastère de Dzogbégan dans la préfecture de Danyi (région des Plateaux), pourraient prochainement s’associer aux techniciens de l’ITRA (Institut togolais de recherche agronomique) et de l’ICAT (Institut de conseil d’appui technique), dans le but d’approfondir ensemble des recherches pour plus de rendements agricoles.

Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, a donné mercredi des instructions dans ce sens, à la faveur d’une visite effectuée sur le site.

L’objectif de cette rencontre était pour le ministre d’apprécier le fonctionnement des chaînes de valeur agricole de ce site qui, en dehors de sa mission spirituelle première, joue un important rôle économique dans la région, à travers la plantation de café, la distillerie de citronnelle, la fabrication de confitures, de miel, de lait ou encore de produits à base de plantes médicinales.  

En sus de ces activités menées de concert avec des coopératives et des groupements locaux, le monastère offre également des formations en apiculture, aviculture et élevage. Pour le patron de l’agriculture togolaise, l’innovation dont font preuve les moines dans le domaine de la recherche, production, transformation et commercialisation, mérite d’être utilisée en exemple, encouragée et approfondie.

Pour rappel, le monastère de Dzogbégan, fondé en 1961 et devenu abbaye depuis 1993, œuvre également dans le domaine de la santé, de l’éducation ou encore de l’hôtellerie.

La Cheffe du Parlement Yawa Djigbodi Tségan a entamé ce mercredi une visite officielle de 05 jours en Egypte, à l’invitation de son homologue égyptien Ali Abdel-Aal Sayed Ahmed.

Ce déplacement qui représente le premier depuis son élection à la tête de la représentation nationale en janvier dernier, s’inscrit dans la droite ligne du renforcement des relations bilatérales et parlementaires entre Lomé et Le Caire.

Au menu du séjour, des entretiens avec le Chef de l’Etat Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi et plusieurs autorités, au cours desquels il devrait être évoqué des questions économiques, d’éducation, ou encore socio-culturelles. La délégation accompagnant Yawa Djigbodi Tségan est à cet effet composée de plusieurs parlementaires.

Rappelons qu’en avril dernier, à la faveur d’une audience avec la Cheffe du Parlement, l’ambassadeur égyptien au Togo, Ismael Hussein Hossam, avait notamment « émis quelques idées pour approfondir les questions de coopération technique entre les deux pays à travers la Chambre des représentants d’Egypte et le parlement togolais ».

Une conférence sur le respect des Droits de l’Homme, des valeurs et principes démocratiques pour une paix durable, a réuni mardi à Lomé plusieurs membres et responsables des forces de l’ordre et de sécurité.

Initiée par le ministère des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République, en collaboration avec plusieurs partenaires dont le Pnud, la rencontre a été conduite par le ministre en charge du secteur Christian Trimua et son homologue de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane.

Il s’agissait selon les responsables, de renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité, principalement les corps d’armée, de la gendarmerie et de la police, sur ces notions, dans le cadre de leurs interventions. Ce qui favorisera de l’avis du ministre de la sécurité, plus d’adhésion et de collaboration de la part des citoyens à l’égard des forces de l’ordre. « La recherche et le maintien d’un équilibre entre la liberté de nos citoyens et notre sécurité à tous, doit être au cœur du droit et de la doctrine qui encadrent l’intervention de nos forces de l’ordre », a affirmé Christian Trimua. Et de conclure : « C’est bien par la garantie des droits de l’homme et du citoyen que se justifie l’institution d’une force politique ».

A partir de ce mercredi 21 août jusqu’au dimanche 26 août prochain, la fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones de Lomé et de la périphérie.

C’est ce qu’annonce la Compagnie énergie électrique du Togo (Ceet). Ces perturbations qui surviendront généralement entre 8h00 et 14h30 sont essentiellement dues aux travaux de maintenance sur les ouvrages électriques, conformément aux engagements du Contrat de performance révisé.

Sont surtout concernées les zones Tokoin Forever, Tokoin Tamé, Garage Central, Tokoin Kodomé, Zone Agoè Fil O Parc, Ramatou, Coco Beach.

Comme toujours dans ce cas, la Compagnie recommande aux clients de débrancher leurs appareils avant la survenue de l’interruption afin d’éviter tout désagrément.

A l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé, le trafic total des passagers au premier trimestre 2019 est en hausse de 6,7% par rapport à la même période un an plus tôt. Un chiffre attribuable à la hausse des arrivées (+12,4%) et aussi des départs (+9,0%).

Ainsi, au total, 198 698 passagers ont été enregistrés lors des 3 premiers mois de l’année 2019 contre 186 183 au premier trimestre 2018.

La tendance s’observe également lorsqu’on prend en compte les deux mois suivant le trimestre. Ainsi, de janvier à mai 2019, le trafic global des passagers s’établit à 150 661 arrivées, contre 133 016, sur la même période de l’année 2018.

Toutefois, un contraste est observé au niveau du fret aérien, qui a régressé de 10,2% par rapport à la même période, se fixant à 3210,6 tonnes.

En ce qui concerne les mouvements d’aéronefs, le nombre de mouvements au premier trimestre 2019 enregistré à l’AIGE se chiffre à 2874 contre 2561 à la même période en 2018. Soit une augmentation en glissement annuel de 12,2%.

Moins d’une semaine après la tenue des élections municipales partielles, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a proclamé ce mardi les résultats.

Le parti Union pour la République (Unir) déjà arrivé en tête avec 878 élus obtenus sur les 1464 mis en jeu lors de la première partie du scrutin, conforte un peu plus sa victoire en enlevant cette fois-ci 42 sièges sur les 63 restants à pourvoir.

Le parti de la majorité parlementaire est respectivement suivi par la liste indépendante ‘Avé en marche’ qui obtient 6 sièges, l’ANC (4) et le CAR (3). L’UFC, le NET ou encore la C14 s’adjugent chacun un siège.  

Les candidats disposent désormais d’un délai de 48h pour contester la régularité du scrutin et les résultats provisoires, comme l’a indiqué le Président de la Commission, Ayassor Tchambakou qui s’est réjoui de l’organisation pacifique de ce processus électoral qui tire à sa fin.  

Pour rappel, ces élections partielles se sont tenues dans 5 communes, Oti Sud 1, Bassar 4, Wawa 1, Zio 4 et Ave 2 et ont mobilisé 24 listes.

L’Université de Lomé (UL) a entamé depuis lundi une tournée nationale d’information et de sensibilisation des nouveaux bacheliers.   

L’initiative, menée par l’administration de l’UL, dans la lignée des réformes opérées depuis quelques années, a pour objectif d’outiller et d’éclairer les nouveaux diplômés sur les différentes offres de formation et de cursus, le processus d’inscription, et plus globalement sur toutes les informations relatives à l’institution.

Selon l’administration universitaire, la tenue de cette tournée résulte de plusieurs constats effectués, notamment les difficultés d’orientation observées chez les nouveaux bacheliers, au moment d’entrer à l’Université.

La tournée sillonnera jusqu’au 26 août prochain, les chefs-lieux des principales régions économiques du pays (Dapaong, Mango, Kara, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé et Tsévié).

Croissance rapide du nombre d’adhérents, augmentations constantes des crédits octroyés par les systèmes financiers décentralisés (SFD), confiance grandissante avec des hausses continues des dépôts, la microfinance togolaise a le vent en poupe. Une croissance à deux chiffres du crédit et des dépôts, soutenue par une amélioration de l’inclusion financière où le Togo performe par rapport à ses voisins de l’Uemoa, depuis la création du FNFI.

De 1,6 million en 2015,  le nombre de personnes bénéficiant directement des services des structures de microfinance a cru à plus de 2,6 millions fin mars dernier, alors que le nombre de SFD, en partie pour des raisons de régulation, est tombé à 76, deux étant toujours sous administration provisoire.

Ce sont plus de 300 milliards FCFA de transactions (crédits et dépôts) qui sont opérées entre SFD et leur clientèle chaque année. Le regain de dynamisme dans le secteur qui croît à deux chiffres s’est plus ressenti sur les dernières années. Selon les données compilées à partir des statistiques de la BCEAO, l’encours des crédits a, à nouveau, progressé de 16% cette année, après avoir cru de 21,9%  en 2016, de 19,9% en 2017 et de 24,8% en 2018. Le même trend s’observe dans les dépôts, confirmant les indicateurs du premier trimestre 2019.

Si au cours des trois premiers mois de cette année, le montant des dépôts collectés dans l’Union a augmenté  de 11,4%, la progression a été surtout tirée par le Mali (+20%), suivi du Togo (+16%), et la Côte d'Ivoire (+15,1%). Le Togo maintient également ce deuxième rang s’agissant de la croissance de  l’encours des crédits qui a atteint 15,3%, toujours devancé par le Mali (+19,6%).

Toutefois, la qualité du portefeuille de crédit s’est très peu améliorée depuis 2015, mais reste un cran au-dessus de la moyenne de l’Union, au terme du premier trimestre 2019.

Au Togo, le gouvernement qui, après avoir porté sur les fonts baptismaux le FNFI, a adopté une feuille de route en vue de l’élaboration d’une stratégie nationale d’inclusion financière. « L’objectif global décliné dans la feuille de route est d’assurer sur une période de 5 ans, une augmentation de l’accès et de l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers, formels et informels, accessibles pour 60% à 80% de la population togolaise adulte », avait soutenu Assih Mazamesso, la Secrétaire d’Etat chargée de l’inclusion financière et du secteur informel.

La part des crédits accordés par les SFD étant toujours faible dans l’ensemble du portefeuille consenti par les institutions de crédits opérant sur le territoire national.