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Comme indiqué la Cour suprême a proclamé ce vendredi les résultats définitifs des élections municipales partielles du 15 août dernier, tenues dans 5 communes.

Plus de 112 000 électeurs ont pris part à ces consultations qui ont permis d’élire les 63 conseillers municipaux restants. Les résultats provisoires, publiés par la Ceni sont confirmés par l’institution. Le parti Union pour la République (Unir) maintient ses 42 sièges, obtenant ainsi un total de 920 conseillers municipaux sur les 1527 qui dirigeront désormais les 117 communes du Togo.

La publication de ces résultats acte ainsi le processus électoral. La prochaine étape qui ouvre la voie à la décentralisation proprement dite, devrait se poursuivre avec l’installation des différents conseils municipaux.

Le Japon, par la voix de son ministre d’Etat, des Affaires étrangères, Masahisa Sato, a annoncé ce vendredi son intention de soutenir le développement du Port autonome de Lomé (PAL). L’annonce a été faite à la faveur de la rencontre avec le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé en marge de la clôture du TICAD 7 qui s’est ouvert mercredi à Yokohama.

Au cours des échanges qui ont porté sur un renforcement de l’axe Tokyo-Lomé, le chef de la diplomatie nippone a mis un accent particulier sur les ambitions du Togo de devenir un pays portuaire. Masahisa Sato a ainsi affirmé que les initiatives du Togo dans la mise en place d’un hub logistique convergeaient avec les ambitions d’un cercle de croissance soutenu par le Japon en Afrique de l’Ouest.

Le ministre a également exprimé sa reconnaissance envers le Togo, avec à sa tête Faure Gnassingbé, pour sa participation effective aux trois dernières éditions du TICAD et particulièrement sa contribution pour le succès de celle-ci.

Le Chef de l’Etat de l’Etat s’est pour sa part réjoui des efforts déployés par l’archipel nippon dans le développement du continent et exprimé ses attentes quand aux retombées de ces initiatives. Le n°1 togolais devrait très prochainement fouler à nouveau le sol japonais, ceci à l’occasion de l’intronisation du nouvel empereur.

Du 1er octobre 2018 au 11 août 2019, le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) a indemnisé au total 7660 victimes des violences post-électorales de 2005 pour un total de 6,472 milliards dépensés.

Ces chiffres ont été communiqués jeudi à la faveur d’une conférence-bilan organisée à Lomé par l’institution, afin de faire un point sur l’étape II du Programme de réparations. Ainsi, dans la mise en œuvre de son chronogramme, le Hcrrun a effectué en 11 mois d’activités 18 séances d’indemnisation dont 8 à Lomé, le tout pour un taux de satisfaction de 99,2%.

Toutefois, souligne le haut-commissariat, ces résultats positifs ne doivent pas occulter les difficultés rencontrées lors de cette étape et liées en grande partie aux actes de fraude.

La fin de cette étape, rassure pour sa part Awa Nana Daboya, présidente de Hcrrun, ne signifie pas l’achèvement du processus et « personne ne sera oublié ». D’ailleurs informe-t-elle, le gouvernement a d’ores déjà débloqué la moitié de l’allocation prévue pour l’année 2019 et fixée à 5 milliards FCFA.

Pour rappel, le processus d’indemnisation du Hccrun est l’une des recommandations formulées par la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). Au total, près de 35 000 personnes, victimes des violences sociopolitiques de 1958 à 2005 ont été recensées sur tout le périmètre national.

Le peuple Guin a entamé ce jeudi 29 août les célébrations de la 356ème édition de sa fête traditionnelle Epé-Ekpé avec la prise de la pierre sacrée à Glidji-Kpodji dans la préfecture des Lacs. Cet ancestral rite dénommé ‘Kpessosso’ marque symboliquement le passage à une nouvelle année.

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou, entouré de plusieurs membres du gouvernement et de personnalités, a assisté à la prise de la pierre qui selon la tradition présage de la nouvelle année qui s’annonce.

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De couleur blanc immaculé cette année, elle symbolise selon les prêtres et les initiés la paix, la prospérité et la fertilité. La célébration de Epé-Ekpé est l’occasion pour le peuple Guin traditionnellement réparti au sud du Togo, du Bénin et minoritairement au Ghana de se retrouver et de faire la promotion de sa culture, de son histoire et de son patrimoine.

Une unité industrielle de transformation et d’industrialisation de la noix de cajou pourrait être prochainement installée au Togo, permettant de booster un peu plus la filière. Des échanges ont eu lieu en ce sens mercredi à Yokohama entre le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et une délégation de la société japonaise Export Trading Group conduite par son directeur Osamu Kanetake.

L’entreprise, présente au Togo depuis 10 ans et basée aussi dans le commerce du café, du cacao et des légumineuses devrait jouer un rôle important dans la mise en place de cette industrie. Pour rappel, le Togo s’est doté d’un accord-programme signé en février qui vise une production de 24 000 tonnes cette année, et la création de 20 000 emplois sur 4 ans.

Plusieurs investisseurs et personnalités reçues parallèlement par le Chef de l’Etat

La transformation agricole a également été au menu des discussions avec Mario Pezzini, Directeur de l’OCDE qui avait déjà pris part activement au Forum Togo-UE à Lomé mi-juin. Les deux personnalités ont aussi abordé des questions de coopération et de mise en œuvre du PND.

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Le n°1 togolais s’est ensuite entretenu avec le nouveau président du Fonds mondial pour le Sida, la tuberculose et le paludisme, Donald Kaberuka. L’intensification de la lutte contre ces fléaux, les projets du fonds ainsi que les préparatifs de sa prochaine grande assise prévue en Octobre à Lyon ont meublé les échanges. Les membres du gouvernement faisant partie de la délégation se sont d’ailleurs prêtés à une séance photos destinés à affirmer le soutien du Togo à cette mobilisation.

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Faure Gnassingbé a enfin reçu le n°2 de l’Organisation japonaise du Commerce extérieur (JETRO), Katsumi Hirano. Le responsable, dont l’entité a organisé un forum d’affaires au cours duquel le Togo a animé un stand, a discuté avec le Président de la République d’investissement au Togo.

Le TICAD s’achève ce vendredi et l’agenda présidentiel devrait être marqué par d’autres rencontres.

Un pas de plus a été franchi ce jeudi 29 août 2019, pour la mise en place d’une assurance agricole au profit des producteurs togolais.

Un atelier de restitution et validation du rapport de l’étude de faisabilité de cette facilité, réunissant les acteurs des secteurs de l’agriculture, des banque et assurance, ainsi que les institutions de promotion de l’entrepreneuriat, s’est déroulé en ce sens à Lomé.

La rencontre, sous l’égide du Mifa (Mécanisme incitatif de financement agricole, basé sur le partage des risques), a été ouverte par le directeur de l’institution, Aristide Agbossoumonde.

Au terme de cette étude, réalisée par le Cabinet BARAC (Bureau Agriculture Résilience Assurance Conseils), trois filières ont été retenues, comme étant plus propices à la mise en place d’une assurance agricole, sur les six présélectionnées : maïs, riz fluvial et coton.

Les travaux auront également permis de prendre possession de la feuille de route des actions futures à mener, pour l’opérationnalisation d’un programme d’assurance agricole durable.

Pour rappel, l’implémentation de cet outil financier de gestion de risques, est une des priorités du Mifa, qui a pour objectif d’augmenter le financement du secteur agricole, en réduisant les risques encourus par les chaines de valeurs agricoles et agro-industrielles.

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Vers une assurance agricole au profit des producteurs togolais

Lomé accueillera en novembre prochain des journées d’échanges axées sur la coopération bilatérale Togo-Japon et l’aide publique au développement.  

L’évènement, organisé par le gouvernement en partenariat avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), sera l’occasion pour les hommes d’affaires nippons attendus de s’informer un peu plus sur les multiples d’opportunités d’investissement au Togo.

La délégation gouvernementale présente sur l’archipel dans le cadre du 7ème TICAD, l’a d’ailleurs rappelé aux opérateurs économiques locaux, lors du Business Forum organisé sur les projets structurants du PND.

Ces journées d’échanges qui connaîtront la participation effective du secteur privé national, devraient ainsi permettre aux investisseurs privés nippons, encore très peu présents au Togo, d’y nouer des partenariats avec leurs homologues. Pour l’exécutif, ce sera non seulement un outil supplémentaire pour mobiliser davantage les investisseurs autour du PND, mais surtout une opportunité de raffermir les liens économiques avec le pays du soleil levant.

Partenaire de longue date, le pays de Shinzo Abe est présent au Togo sur de nombreux projets ou réalisations, comme le nouveau port de pêche, le PUDC, la cartographie numérique ou les ponts sur les rivières Kara et Koumongou. De 2011 à 2018, hormis l’année 2012, les financements du Japon au Togo se chiffrent à près de 73 millions de dollars US.

Près de six mois après la signature de la convention tripartite pour la professionnalisation de la filière apicole togolaise, les coopératives apicoles togolaises ont procédé à la livraison de 1500 kg de cire d’abeille au groupe américain Koster Keunen.

Cette transaction d’un montant estimé à un peu plus de 5 millions FCFA a été réalisée par l’entremise du mécanisme incitatif de financement agricole pour le partage de risques (Mifa). Elle représente 42% de la quantité globale attendue cette année, la convention stipulant que les apiculteurs togolais fournissent au moins 3,5 tonnes de cire par an.

Rappelons que le groupe Koster Keunen, un des leaders mondiaux de la production de cire, s’était également engagé à travers ce partenariat, à renforcer les capacités des acteurs de la filière, à parvenir à l’obtention de l’agrément ‘Europe’ pour le miel et la cire alimentaire du Togo et à rechercher des financements structurants pour l’extension des capacités de la production apicole nationale.

Le Togo et le Ghana viennent de marquer un pas significatif dans la résolution du désaccord qui les oppose sur la question de la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays depuis plus d’un demi-siècle.

La nouvelle rencontre, la cinquième du genre, qui s’est tenue il y a quelques jours à Accra entre les commissions spéciales des deux pays, a accouché d’avancées positives, à en croire le président du Haut conseil pour la mer, Stanislas Bamouni Baba.

Ce nouveau round de discussions, indique le ministre qui avait affirmé à l’issue de la précédente réunion fin avril à Lomé, qu’il était « temps d’aborder le fonds même des négociations », a permis d’échanger sur les données techniques et les dispositions transitoires, afin de parvenir à une délimitation des territoires marins respectifs des deux Etats. Surtout, il a été entendu « qu’entre le 10 et le 20 septembre, des équipes techniques vont se retrouver pour parachever le travail ».

Pour rappel, les deux pays ont toujours exprimé leur intention de régler conformément au droit international, ce contentieux basé sur une imprécision de la délimitation de la frontière maritime héritée de la période coloniale.

Comme annoncé le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mercredi en marge des travaux de la 7ème conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo, avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe.

Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur les différents axes de la coopération entre l’archipel nippon et le Togo. Le chef du gouvernement japonais s’est félicité de la qualité des relations bilatérales et de leur convergence de vues sur les questions de coopérations multilatérales.

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Shinzo Abe qui avait également rencontré Faure Gnassingbé lors du dernier TICAD qui s’est tenu à Nairobi, a salué le Togo pour sa gouvernance propice au développement.

Le n°1 togolais s’est en retour réjoui du soutien du gouvernement japonais et de l’engagement des grandes entreprises nippones à investir au Togo. Le Président de la République en a profité pour rappeler les grands axes de la nouvelle dynamique de développement du Togo, contenue dans le Plan National de Développement.

Plusieurs membres de la délégation togolaise ont pris part aux échanges. Les travaux du TICAD se poursuivront jusqu’au 30 août.