Dix ans après son dernier recensement général, le Togo renouvelle l’exercice. Le ministre de l’économie et des finances et la représentante de l’UNFPA ont signé ce mardi à Lomé, le document de projet du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), qui marque solennellement le lancement des opérations.
Indispensable outil de planification, de suivi et d’évaluation des politiques et programmes de développement, ce recensement intervient à un moment crucial, où le pays a centré ses priorités sur la mise en œuvre de plusieurs plans et priorités, parmi lesquels le Plan national de développement et la nouvelle feuille de route gouvernementale.
« Le RGPH-5 permettra de connaitre la situation sociale de la population, y compris celle des populations vulnérables, notamment les personnes vivant avec un handicap, les orphelins, les enfants, les personnes âgées et les femmes à des niveaux géographiquement désagrégés. Les caractéristiques de l'habitat et du cadre de vie de la population et les différents mouvements de la population seront également appréciés », a déclaré Sani Yaya, précisant que « les résultats sont attendus par le gouvernement pour servir d’aide à la décision en matière de développement ».
Mis en œuvre avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (qui est le chef de file des partenaires techniques et financiers), le recensement coûtera au total 8,6 milliards FCFA et s’étalera sur les trois prochaines années. A ce jour, 40% du budget ont été mobilisés.
La cérémonie a également enregistré la participation du ministre de l’administration territoriale.
Ce mardi débute à Lomé, par visioconférence, la revue des actions menées par le Pnud au Togo. Les travaux, qui vont durer trois jours, réuniront des représentants du gouvernement, des organisations de la société civile (OSC), ainsi que les responsables du programme et du système des Nations Unies.
https://twitter.com/PnudTogo/status/1338460614914666496
Conformément au cadre de coopération signé il y a tout juste un an, les délégations feront le bilan du plan de travail de l’année 2020, et actualiseront le programme pour l’exercice 2021, en tenant compte des nombreuses activités reportées en raison de la situation sanitaire.
L’exercice doit par ailleurs permettre aux autorités d’améliorer la mise en œuvre des programmes et projets soutenus par l’institution onusienne, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, du développement durable, de l’accès aux services de base ou encore de la consolidation de la paix.
Lire aussi:
Le PNUD, important partenaire dans la mise en œuvre du PND en 2019
La CNGR salue l’important apport du PNUD au Plan national de riposte
Deux semaines après sa nomination, le nouveau président de la Cour suprême a prêté serment. Ceci, lors d’une cérémonie spéciale tenue lundi devant le bureau de l’Assemblée Nationale, qui l’a officiellement renvoyé à ses fonctions.
« Je jure, de bien et fidèlement remplir ma fonction, de l’exercer en toute impartialité, dans le respect de la constitution, de garder le secret des délibérations et votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence de la Cour, et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat », a prononcé Yaya Abdoulaye.
Rappelons qu’au Togo, la Cour Suprême est la plus haute juridiction de l’Etat en matière judiciaire et administrative.
A partir du 1er janvier prochain, les tarifs d’accès aux codes USSD, pour les prestataires de services (fintech, startups, sociétés, etc…), vont drastiquement baisser auprès de Togocel et Moov, et ne coûteront que 3 FCFA.
C’est la décision prise par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Le régulateur a décidé de plafonner les tarifs, en raison « du coût très élevé de la session USSD, pratiqué au Togo par les deux opérateurs de téléphonie mobile ».
En effet, un prestataire doit débourser 100 FCFA pour obtenir un code USSD (service complémentaire par messagerie, comportant généralement des syntaxes qui permettent d’opérer des requêtes comme des achats, réservations, paiement de factures, consultation de compte, etc.) au Togo, tandis qu’il ne paiera que 2,38 FCFA au Bénin (Moov Bénin) ou 5 FCFA au Sénégal (Free), pour les mêmes accès.
A travers cette décision, le Togo, qui entend faire du digital un levier de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations grâce à la fourniture des services à valeur ajoutée, « libéralise » et « s’aligne sur les tarifs dans la sous-région ». Les frais d’accès et de maintenance sont eux aussi revus, et passeront respectivement à 250 000 FCFA et 150 000 FCFA, faisant partie au passage des tarifs les plus bas de la sous-région sur ce segment.
Du reste, la mesure devrait booster l’entreprenariat numérique, espère le régulateur.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce lundi à Abidjan, à la cérémonie d’investiture de son homologue Alassane Dramane Ouattara, réélu le 31 octobre dernier à la tête de la Côte d’Ivoire.
Le n°1 togolais a assisté aux côtés de ses pairs du continent et d’un parterre d’invités de marque, à la prestation de serment et au discours du président Ouattara.
Le Chef de l’Etat, qui avait déjà adressé un message de félicitations, a renouvelé ses compliments à son homologue investi et formulé ses vœux de réussite pour ce nouveau mandat qui démarre.
Le Togo et la Côte d’Ivoire entretiennent d’excellentes relations, matérialisées par les fréquentes concertations entre leurs dirigeants sur des sujets d’ordre bilatéral, régional et continental.
Au Togo, des données concrètes pourront être bientôt disponibles sur l’état du handicap et le taux de personnes handicapées. Ceci, pour favoriser une meilleure prise en compte de cette couche de personnes dans les politiques et programmes.
Une initiative a été lancée dans ce sens par la fédération togolaise des associations de personnes handicapées (Fetaph), en accompagnement au processus en cours du prochain recensement général de la population (RGPH5).
Le projet, intitulé « Ne laissez personne de côté » consistera à œuvrer en collaboration avec l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed), afin de rendre inclusif le processus de recensement. Prévu sur deux ans, il sera exécuté dans les 117 communes du pays.
En 2010, année du dernier recensement général, le pays comptait 6 191 155 habitants parmi lesquels 1,6% d’handicapés.
Après les élections locales il y a un an, le Togo s’apprête à franchir une nouvelle étape de son processus de décentralisation, avec l’organisation l’année prochaine des toutes premières élections régionales. La tenue de ces consultations est l’une des conséquences de la nouvelle Loi sur la décentralisation et les libertés locales, adoptée le 25 juin 2019.
En effet depuis cette date, les 05 régions du pays sont passées au rang de collectivités territoriales au même titre que les communes, et sont désormais définies comme des « personnes morales de droit public dotées de l’autonomie financière ».
Les futures élections permettront aux populations de choisir des conseillers régionaux, qui constitueront les différents organes des régions. Une rencontre est annoncée ce lundi, entre le ministre de l’administration territoriale et les leaders des formations politiques, afin d’évoquer le sujet.
Lire aussi
10ème conseil des ministres : plusieurs décisions sur la décentralisation et les libertés locales
Le gouvernement a attiré vendredi, par le biais d’un communiqué, l’attention de la population sur les fausses informations véhiculées via les réseaux.
Il circulait en effet ces derniers jours un communiqué annonçant des mesures prises par l’exécutif pour prévenir la propagation du virus, particulièrement en cette fin d’année.
« Il s’agit d’un faux », a précisé le gouvernement, ajoutant que « si des mesures doivent être prises, elles seront annoncées par les canaux officiels ».
Le gouvernement appelle la population à la vigilance et met en garde « les auteurs de ces actes délictueux qui violent les dispositions en vigueur ».
Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a adressé ce samedi ses félicitations à son homologue ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, réélu le 10 décembre dernier pour un nouveau mandat.
« J’adresse mes chaleureuses et cordiales félicitations à mon frère et ami Nana Akufo-Addo pour sa brillante réélection à la magistrature suprême de son pays », a indiqué le leader togolais dans son message.
J'adresse mes chaleureuses et cordiales félicitations à mon frère et ami @NakufoAddo pour sa brillante réélection à la magistrature suprême de son pays. FEG
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) December 12, 2020
« Je voudrais l’assurer de ma ferme disponibilité à œuvrer au raffermissement des liens de coopérations entre nos deux Etats et à travailler ensemble pour la consolidation de l’intégration sous-régionale », a poursuivi Faure Gnassingbé.
Nana Akufo-Addo a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle avec 51,59% des voix devant l’ancien président John Mahama.
Lire aussi
Le Chef de l’Etat félicite Roch Christian Kaboré pour sa réélection
La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a appelé cette semaine les promoteurs des chaînes de télévisions satellitaires illégalement installées sans autorisation préalable, à mettre fin à la diffusion de leurs programmes.
Le régulateur lançait cet appel dans le cadre d’une interpellation adressée aux responsables de la chaîne confessionnelle « Céleste World TV » installée illégalement et coupable de plusieurs violations des dispositions en vigueur au Togo. Le média a été dans la foulée, sommé « d’arrêter immédiatement » la diffusion de ses programmes.
La Haac est « compétente pour donner l’autorisation d’installation et d’exploitation de toutes catégories de télévision et de radiodiffusion sonores privées », a précisé l’institution présidée par Pitalounani Télou, avant d’annoncer qu’elle lancerait « en temps opportun », un appel d’offres à l’endroit des stations satellitaires.