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L’équipe du Fonds monétaire international (FMI), en séjour au Togo depuis le 04 décembre, a achevé ce mardi, avec satisfaction, sa mission de revue au titre du programme triennal, adossé à une Facilité élargie de crédit (FEC). La mission conduite par Ivohasina Fizara Razafimahefa, a félicité les autorités togolaises « pour les progrès réalisées dans la mise en œuvre des réformes et la poursuite de politiques économiques saines

« L’assainissement budgétaire entamé en 2017 reste soutenu, le déficit budgétaire global étant estimé à 2,2% du PIB à fin septembre 2019 contre environ 9% au début du programme triennal », s’est réjoui le Chef de mission.

En dépit des faiblesses constatées dans le recouvrement des impôts, rappelle le Responsable, la collecte des recettes a été conforme aux prévisions, soutenue par un niveau élevé des recettes douanières.

Les dépenses globales, quant à elles, ont été inférieures aux prévisions, montrant la discipline budgétaire des autorités togolaises. Dans cette dynamique, la dette publique totale, qui s’élevait à 81% du PIB à la fin de 2016, est en baisse et devrait tomber à 70% à la fin de 2019. Une évolution jugée « exceptionnelle » par l’équipe du Fonds. Aussi, le Togo demeure-t-il depuis 2017, le seul pays de l’UEMOA à respecter régulièrement le critère de convergence relatif au déficit budgétaire plafonné à 3%.

La mission salue le cercle vertueux qui serait en train de se mettre en place, avec « des progrès très louables dans l’amélioration de l’environnement des affaires », tout en mettant l’accent sur le renforcement de la gouvernance.

Selon les estimations, la reprise économique qui se raffermit, après le spasme observé en 2017, suite aux manifestations socio-politiques, devrait s’accélérer à court et moyen termes.

Ainsi, stimulée par une demande intérieure croissante, et des crédits au secteur privé en augmentation, l’économie togolaise devrait progresser, passant de 4,9% en 2018 à 5,3% en 2019 et à 5,5% en 2020.

Comme annoncé, la Secrétaire générale de l’OIF à la tête d’une délégation en visite au Togo, a été reçue ce mardi par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.

Au menu des échanges, le point sur la situation et les programmes de l’Organisation ainsi que ses relations avec le Togo.

« Le Togo est un pays-clé dans cette région, surtout qu’il abrite le bureau régional, le plus ancien de l’OIF », a déclaré la responsable. Et de poursuivre : « J’ai fait l’état des lieux de notre organisation au Chef de l’Etat ; la Francophonie a une collaboration exemplaire avec le Togo, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la langue française ou du numérique ».

Les discussions ont également porté sur des questions politiques, notamment le processus électoral en cours : « La Francophonie est un accompagnateur du Togo dans différents exercices électoraux », a-t-elle affirmé à ce sujet.

mardi, 17 décembre 2019 17:12

La liaison Lomé-Houston désormais ouverte

Comme annoncé en septembre dernier, la compagnie Ethiopian Airlines a officiellement lancé ses vols Lomé-Houston (USA).

Le vol inaugural a été lancé lundi à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema, en présence de plusieurs personnalités dont le DG de la plateforme aéroportuaire Dokissime Gnama Latta et l’ambassadeur des USA, Eric Stromayer.

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Les passagers du transporteur panafricain auront désormais l’occasion trois fois par semaine de relier la métropole texane, à partir de son hub ouest-africain que représente Lomé.

Il y a quelques mois dans un communiqué, le patron d’Ethiopian, Tewolde Gebre Mariam avait déclaré que « ces nouveaux vols constitueront les seules liaisons directes et efficaces entre Houston et l'Afrique de l'Ouest ».

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Les vols d’Ethiopian Airlines à destination de Houston, via Lomé, seront disponibles à partir de décembre

Le gouvernement et la Banque Africaine de développement (BAD) ont acté ce mardi l’accord sur le Projet d’appui au volet social du programme Cizo d’électrification rurale du Togo (PRAVOST) et le Projet d’appui ciblé à l’exécution du PND.

C’était lors d’une cérémonie de signature qui a réuni à Lomé le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et Marie-Laure Akin-Olugbade, DG Afrique de l’Ouest pour la BAD, le ministre de l’énergie Marc Ably-Bidamon et des membres de la délégation de l’UE.

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Au total, 8,8 milliards FCFA, soit 7,9 milliards pour le premier et 821,3 millions sont alloués au Togo. « Ils permettront respectivement de renforcer la résilience communautaire de 500 localités rurales à travers l'accès à l'énergie solaire et de contribuer à l’appropriation de la mise en œuvre du Plan national de développement », a déclaré le ministre de l’économie.

Concrètement, le PRAVOST prévoit l’électrification de 314 centres de santé et l’équipement, de 122 centres en chauffe-eau solaires, l’installation de 400 adductions d’eau potable et le déploiement de 600 pompes solaires d’irrigation.

Sont également prévus, l’électrification d’environ 2000 foyers grâce à des mini-réseaux solaires.

Notons que la signature de cet accord qui permettra de matérialiser la composante sociale du Cizo, est rendue possible grâce notamment à l’Union Européenne qui a accordé un don d’environ 6,6 milliards FCFA, à travers son Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les Infrastructures.

Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est depuis lundi en séjour au Togo.

La responsable a été accueillie à son arrivée par le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, avec qui des échanges se sont tenus sur la coopération entre le Togo et l’organisation.

Sont prévus au menu de sa visite, des rencontres avec les plus hautes autorités togolaises où il devrait être question de la coopération bilatérale sur les plans politiques, culturels et technologiques.

Louise Mushikiwabo, d’origine rwandaise a été élue en octobre 2018 à la tête de la francophonie, à l’occasion du sommet d’Erevan. Rappelons par ailleurs que le Togo abrite depuis 1988 le bureau régional ouest-africain (BRAO) de l’institution.

La SFI qui dispose depuis quelques semaines d’une représentation officielle permanente au Togo, veut se rapprocher davantage des petites et moyennes entreprises locales.

Après le vice-président de l’institution, Sergio Pimenta qui avait décliné en juillet dernier lors de sa visite, la nouvelle stratégie de la Société, c’est au tour de la représentante-pays à Washington, Ronke-Amoni Ogunsulire de le confirmer.

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, la responsable a souligné la volonté de la branche de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, de renforcer sa présence au Togo : « Le secteur privé au Togo est en croissance. Pour soutenir cette croissance, nous examinons un large éventail de secteurs, notamment l’accès des PME au financement, à l’énergie et à l’amélioration de l’environnement des affaires du pays », a-t-elle déclaré.

L’institution annonce avoir déjà investi 30 millions $ dans plusieurs banques locales, afin de financer principalement des PME. Autre initiative prise dans la mise en œuvre de cette stratégie, le Programme de conseil Local Champions Project « qui est destiné aux PME prometteuses afin de les amener à un niveau leur permettant de bénéficier d’investissements d’institutions telles que la SFI ».

De façon plus globale, la Société, dont le portefeuille actuel d’engagements s’élève à 330 millions $, a accompagné le Togo dans l’élaboration de sa stratégie nationale d’électrification, dans le financement de Lomé Conteneur Terminal, de la centrale électrique Contour Global, du Groupe Heidelberg Cement et des institutions financières régionales à l’instar d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI). 

« Plus de 600 millions de dollars ont été investis dans les secteurs de l’énergie, des marchés financiers, de la production de ciment, la logistique et la santé », a également précisé Ronke-Amoni Ogunsulire.

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Présente depuis de nombreuses années, l’ONG International Youth Fellowship (IYF) souhaite renforcer son partenariat avec le Togo, notamment dans le domaine éducatif et professionnel.

C’est ce qu’a indiqué lundi son fondateur, le Pasteur Ock Soo Park, à la faveur d’un entretien avec le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé.

Les échanges ont porté sur l’appui de l’organisation à l’éducation et à la formation professionnelle des jeunes Togolais : « Nous avons discuté de l’éducation des jeunes et des possibilités de voyages d’études des fonctionnaires et enseignants togolais en Corée du Sud. IYF souhaite appuyer l’Etat togolais dans ce domaine », a affirmé le pasteur qui s’est également réjoui de rencontrer le Chef de l’Etat pour la troisième fois.

IYF, fondée au début des années 2000 et présente sur 3 continents, organise annuellement des camps de jeunesse destinée à promouvoir la diversité culturelle, l’épanouissement et des valeurs saines, le développement personnel et le leadership ou encore l’entrepreneuriat.

En 2017 déjà, l’organisation avait annoncé son intention de construire un centre dédié à la jeunesse au Togo. Notons que le patron d’IYF a également été reçu dans la journée du lundi par la Présidente de l’Assemblée Nationale Yawa Djigbodi Tségan.

Après une première expérience en 2010, le Togo s’apprête à évaluer de nouveau son dispositif de lutte contre le blanchement de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

En amont de cet exercice, un séminaire préparatoire s’est ouvert lundi à Lomé, organisé par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et la Cellule nationale de traitement des opérations financières du Togo (CENTIF).

Les travaux, ouverts par Kossi Tofio, représentant le ministre de l’économie et des finances, vont consister jusqu’au 19 décembre en une formation des acteurs concernés sur toutes les notions portant sur l’évaluation. « Cette évaluation va impliquer tous les acteurs des secteurs publics et privés intervenant dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », a déclaré le responsable.

Et d’ajouter : « Elle consiste pour le Togo à démontrer le niveau de sa conformité aux normes internationales et le niveau d’efficacité de son dispositif. Cela suppose que l’on fournisse toutes les informations nécessaires pour prouver cette conformité et cette efficacité ».

Pour rappel, après sa première évaluation, le Togo a bénéficié de recommandations du Groupe d’action financière (GAFI) et d’un régime de suivi du GIABA afin de mieux corriger ses difficultés dans le domaine.

La question était au centre d’une conférence de presse, animée vendredi par le ministre des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua.

L’objectif était de présenter aux médias, organisations de défense des Droits de l’Homme (ODDH) et diverses parties prenantes, la situation au Togo, les acquis, défis et perspectives.

Selon Christian Trimua, le Togo a réalisé des avancées notables dans le domaine depuis janvier et entend poursuivre sur cette dynamique.

Plusieurs aspects du tableau des Droits de l’Homme ont été dévoilés par le ministre, comme entre autres la lutte contre la torture et l’usage excessif de la force par les forces de sécurité, la lutte contre les violations des Droits de l’Homme lors des manifestations publiques, le cadre d’exercice des manifestations publiques, les conditions de détention, la formation des forces de sécurité, la lutte contre la corruption, l’accès à la justice.

Le bilan révèle par exemple qu’en 2019, 24 membres des forces de sécurité toutes catégories confondues ont été déférés en justice pour des faits touchant aux droits de l'Homme, 473 personnes ont bénéficié de la grâce présidentielle. Il précise également qu’un numéro vert, le 1014 a été mis à disposition pour dénoncer tout acte de corruption ou de violation de Droits de l’Homme par les forces de sécurité et de défense.

Également, le Togo a procédé au renforcement de son cadre législatif et institutionnel et présenté son troisième rapport périodique sur la mise en œuvre de la convention contre la torture et autres traitements dégradants.

Des actions ont été initiées avec succès dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et les forces de défense et de sécurité ont été outillés sur les Droits de l’Homme et la Paix.

Dernière mesure entreprise par le gouvernement, outre l’opérationnalisation de la Haplucia, l’adoption d’un projet de loi qui veut obliger les hautes personnalités et fonctionnaires à déclarer leurs biens et avoirs.

Pour Christian Trimua, ces actions sont à saluer et à encourager. Mais de nombreux défis restent à relever, a-t-il souligné, notamment l’adoption du code de procédure pénale, les questions relatives au système carcéral, la CNDH, ou encore dans le domaine social avec les enfants sorciers ou la prostitution des mineures.

lundi, 16 décembre 2019 16:09

Ouverture de la Quinzaine commerciale

Le ministre du Commerce, de l’Industrie, du Développement du Secteur Privé et de la Promotion de la consommation locale Kodjo Adedze a ouvert ce lundi 16 décembre à Lomé, la 35 è Grande Quinzaine Commerciale, en présence de Germain Mèba (photo), Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) qui organise l'événement, des autorités  locales de la commune Golfe 4 et des opérateurs économiques.

Cet événement qui se tient simultanément cette année encore sur les sites d’Agbadahonou, de Baguida et d’Adeticope, offre un cadre de rencontre et d’échanges aux opérateurs économiques, prospecteurs et potentiels clients de biens et services. Il est organisé à l’intention des opérateurs économiques, surtout les petites entreprises et les commerçants, pour leur permettre de liquider les marchandises de fin de série et les stocks invendus de l’année.

Le ministre Adedze souligne que la rencontre économique est dédiée également à la promotion du « made in Togo ».

Pour Germain Mèba, cette foire commerciale « permettra aux opérateurs économiques de se frotter avec une clientèle nouvelle et déterminée ». L’année prochaine, un nouveau site sera retenu à Sanguera pour abriter au même moment que les 3 autres sites, la grand-messe commerciale.