RTG

RTG

Sur les dernières décennies, le Togo a réalisé des progrès significatifs en termes de développement humain, surtout dans les domaines de l’amélioration du niveau de vie, de bien-être et de l’éducation.

C’est ce qui ressort globalement des conclusions du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), qui a publié la semaine dernière sa mise à jour annuelle sur l’indice du développement humain (IDH).

Le rapport, intitulé « Au-delà des revenus, des moyennes et du temps présent : les inégalités de développement humain au XXIe siècle », veut voir davantage plus loin, dans un contexte mondial marqué par de plus en plus d’inégalités.

Classement

Selon le Programme, de 1990 à 2018, l’indice de développement humain du Togo (IDH) s’est amélioré, passant de 0,405 à 0,513 soit un gain de 26,6%. Dans le même temps, l’espérance de vie à la naissance s’est accrue de 4,9 années, signe d’une certaine amélioration des conditions sanitaires, dont 03 années gagnées entre 2010 et 2017.

Bonnes nouvelles aussi dans le secteur de l’éducation où les conditions se sont améliorées aussi bien dans le segment de la scolarisation que dans celui de l’achèvement des études. A titre d’illustration, en 2018, un enfant en âge d’aller à l’école au Togo peut escompter faire 12 années d’études, soit 5 années de plus qu’en 1990.

Les revenus se sont également améliorés, le PIB par habitant augmentant de 22,4% dans la même période.

Pour le représentant-résident du Pnud, Aliou Dia, ce sont « des progrès importants ! Mais beaucoup d’efforts restent à faire ». Aussi, dans la lignée des recommandations du document qui conseille aux nations « d’agir sans plus tarder », estime-t-il que le « Plan National de Développement est une opportunité ».

Pour rappel, le Togo occupe dans ce classement 2019, le 167ème rang sur 189 pays, (deux de moins que l’an précédent) et se retrouve dans la catégorie des Pays à IDH faible, avec tout de même un IDH supérieur à la moyenne desdits pays (0,507).

Sur le continent, dominé par les Seychelles, d’autres pays comme le Rwanda, le Nigéria, la Côte d’Ivoire ou encore l’Ethiopie sont classés dans la même catégorie « faible ».

Lire aussi 

Journée mondiale de la population : le Togo a réalisé des progrès significatifs en 30 ans

La scolarisation au primaire en constante amélioration sur les dernières années, impulsée par des initiatives gouvernementales

PND : le cap sur 7,6% de croissance, 500 000 emplois directs à l’horizon 2022

lundi, 16 décembre 2019 09:04

La nation exprime sa reconnaissance à Dieu

Les fidèles chrétiens du Togo célébraient ce dimanche 15 novembre dans chacune des 05 régions du Togo, la 7ème édition de la ‘Journée Nationale de reconnaissance à Dieu’ (JNRD).

A Lomé, l’évènement s’est tenu au Stade Municipal de Lomé, en présence du Chef de l’Etat, du Premier ministre, de la Présidente de l’Assemblée nationale et de nombreux membres du gouvernement et diverses personnalités.

11337 rtg

Les fidèles ont, à travers des louanges et adorations, glorifié Dieu et prié pour la nation togolaise, ses dirigeants. Ils ont également intercédé en faveur de la paix, de la stabilité et la prospérité pour le pays.

En rappel, la JNRD est un rendez-vous annuel d’adoration et de communion des fidèles chrétiens de diverses obédiences, organisé par le « Corps du Christ au Togo ».

La Cour constitutionnelle du Togo, plus haute juridiction du pays, devrait bientôt être renouvelée, conformément aux réformes constitutionnelles et institutionnelles du 08 mai dernier.

Le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a instruit ce vendredi le gouvernement à prendre des dispositions dans ce sens. C’était à l’occasion d’une rencontre avec les Présidents des Institutions de la République, axée sur l’état d’avancement du processus électoral.

Les échanges ont porté entre autres sur la révision des listes électorales, la mise en place d’un Comité de suivi du processus, les missions d’évaluation pré-électorales des Nations unies et de la Cedeao, les dispositions réglementant le déploiement des observateurs nationaux et internationaux ainsi que les mesures de sécurisation du scrutin avec la création de la Force élection présidentielle 2020.

La recomposition de la Cour constitutionnelle était l’une des principales réformes adoptées par l’Assemblée nationale, avec le mode de scrutin à l’élection présidentielle, la limitation du mandat présidentiel ou encore la durée du mandat des députés.

Réuni en conseil des ministres ce vendredi, le gouvernement a adopté un nouveau projet de loi de finances rectificative, gestion 2019. Ce nouveau collectif budgétaire, le second après celui de septembre, intervient à la suite de la cession de 51% des parts de l’Etat dans le groupe Togocom qui vient de rapporter un peu plus de 48 milliards (48 257 744 904) FCFA au Trésor.

Les ressources de trésorerie passent donc de 514,5 milliards FCFA à 562,8 milliards et les charges de trésorerie de 442,9 milliards à 491,1 milliards, soit une hausse de 48,3 milliards.

De façon globale, le nouveau budget de l’Etat est projeté à 1430,1 milliards de francs CFA contre 1381,9 milliards de francs CFA dans le collectif précédent, soit une hausse de 3,5%.

L’adoption du nouveau projet de loi vise ainsi à présenter ce changement intervenu dans les grandes masses budgétaires. Surtout, il s’inscrit dans la démarche de sincérité budgétaire et de transparence, prônée par le gouvernement. Il devrait être soumis dans les prochaines semaines au Parlement pour validation.

Lire aussi :

Le gouvernement revoit à la hausse le budget 2019

Le parlement adopte un collectif budgétaire pour 2019

Le gouvernement cède 51% de TOGOCOM au consortium international Agou Holding

Les candidats à la prochaine élection présidentielle du 22 février pourront commencer à soumettre officiellement leurs dossiers à partir du 27 décembre 2019.

C’est ce qu’a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ce vendredi à travers un communiqué.

Le formulaire de déclaration de candidature ainsi que la liste des pièces à joindre sont à retirer auprès de la commission à partir du 18 décembre.

Les dépôts se feront au siège de l’institution tous les jours ouvrables de 07h30 à 17h30 jusqu’au 08 janvier 2020 à minuit.

Pour rappel, le cautionnement fixé pour les candidats est de 20 millions FCFA. Plus d’une douzaine de candidats se sont déjà déclarés pour briguer la magistrature suprême.

Lire aussi 

Le 1er tour de l’élection présidentielle est fixé au 22 février 2020

Le Chef de l'Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement nommé ce jeudi par décret présidentiel Atcha Dedji Affoh, ministre des enseignements primaire et secondaire.

Ce département était rattaché à la Primature depuis le mois de janvier et la composition de l'actuel gouvernement.

Le nouveau ministre, qui a passé il y a quelques semaines, le fanion à la tête du Groupe TogoCom, mettant fin à une vingtaine d'années de bons et loyaux services dans le secteur des télécommunications, sera désormais le principal interlocuteur des acteurs de l'éducation nationale.

Le nombre de ministres au gouvernement est porté à 24.

Lire aussi:

Le nouveau gouvernement au complet

A partir du lundi 16 décembre prochain, le contrôle d'alcoolémie sera effectif sur toutes les routes nationales. L'annonce a été faite jeudi à Lomé par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame lors de la présentation du bilan sécuritaire comptant pour le second semestre de l'année en cours.

Selon le ministre, les tests seront systématiquement effectués par la gendarmerie et la police lors des contrôles inopinés pour tous les usagers de la route. Le lancement de cette mesure à l'approche des fêtes de fin d'année devrait permettre de réduire considérablement les accidents liés à l'alcool sur les routes, fréquents à cette période.

« Il n'est pas interdit de boire de l'alcool mais il ne faudra pas dépasser le seuil autorisé», qui est en l'occurence de 0,5 grammes dans le sang, a précisé le patron de la protection civile.

Autre grande annonce, la prorogation du contrôle strict pour le Permis de catégorie A. Initialement fixée au 1er décembre 2019, la mise en vigueur du contrôle permanent de ce permis pour les 2 et 3 roues est repoussée au 30 avril 2020. Ceci, afin de permettre à tous de se conformer. Plus de 50 000 demandes ont été enregistrées à Lomé et ses environs, par les services de la Direction des Transports Routiers.

Enfin, bonne nouvelle sur les routes togolaises, une légère baisse a été observée au niveau des accidents, quoique le bilan humain reste encore trop lourd. Du 1er août au 30 novembre, 1757 accidents ont été enregistrés, faisant 2420 blessés et 181 morts. Ce qui porte le total sur toute l'année à 4935 accidents pour 535 morts et 6903 blessés.

En 2018, c'était 5814 accidents pour 592 morts tandis qu’en 2017, il y a eu 5181 accidents et 580 morts. « Nous pouvons faire encore beaucoup mieux», a déclaré Yark Damehame.

Six mois après avoir formellement adopté le nom d’« Eco » pour le projet de la future monnaie unique, les dirigeants de la Cedeao se réuniront le 21 décembre prochain à Abuja pour examiner les recommandations sur le régime de cette monnaie.

Ce sommet annoncé fera suite à la réunion du comité des ministres de finances et des gouverneurs des banques centrales de l’espace communautaire, qui s’est tenu il y a quelques jours dans la capitale nigériane.

Selon la ministre nigériane des finances, du budget et de la planification, Zainab Ahmed, présidente du comité ministériel, « le rapport des recommandations est prêt à être soumis aux Chefs d’Etat ». Ce n’est qu’après le sommet qu’une décision sera prise et communiquée, précise-t-elle.

Par ailleurs, de l’avis de la responsable, citée par l’agence de presse nigériane NAN, seul le Togo, parmi les pays de la Cedeao, satisferait aux exigences ou critères principaux pour l’adoption d’une monnaie unique (convergence, régime de change flexible, lutte contre l’insécurité et collaboration inter-Etats). Aussi, poursuit-elle, la date butoir de 2020 retenue pour le passage à l’Eco semblera difficile à tenir avec un seul pays répondant à la majorité des critères.

Depuis l’opérationnalisation du Fonds d’Aide à la Culture (FAC) en 2013, plus d’un milliard huit cent millions (1 800 000 000) FCFA ont été mobilisés par l’Etat pour la subvention de projets culturels.

Cette subvention accordée par le gouvernement à tous les acteurs du monde artistique et culturel, participe aussi à la construction et à la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, à l’aide à la création artistique, littéraire et cinématographique, et à la conservation du patrimoine national.

« Des résultats ont certes été obtenus, mais ils peuvent être améliorés », estime le ministre en charge de la culture, Kossivi Egbetonyo qui vient d’achever sa tournée de rencontre avec tous les acteurs du secteur au Togo.

Au terme de ces concertations, de grandes décisions sont annoncées, en commençant par la réforme du FAC, qui misera désormais sur des projets collectifs et non individuels. L’objectif selon le ministre est « que les acteurs culturels se mettent ensemble pour proposer au gouvernement, de véritables industries culturelles et créatives pour financement, afin d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, de créer des emplois et de la richesse dans le pays ».  

Autre grande annonce, la mise en place d’un mécanisme scientifique et fiable de redistribution des royalties aux artistes sociétaires du Bureau togolais du droit d’auteur (BUTODRA). Un logiciel a été conçu à cet effet, avec le concours de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), qui permettra de « ne verser des redevances qu’aux artistes dont les œuvres ont fait réellement l’objet d’utilisation par des tiers ».

Lomé accueillera le 19 décembre prochain l’atelier régional de l’Organisation Africaine des Zones Economiques Spéciales (AFZO).

L’évènement, organisé en partenariat avec Togo Invest sous le thème « Le développement des zones économiques en Afrique : Cadre général et orientations principales » est soutenu par de nombreuses institutions dont la SFI, l’UA, le Cabinet Deloitte, ou encore la SAZOF.

Les thématiques au cours des travaux porteront sur le cadre fiscal, juridique et institutionnel, les meilleures pratiques et les stratégies en matière de développement des zones économiques spéciales (ZES) ou encore les mécanismes à mettre en œuvre pour attirer les investissements directs étrangers vers une zone économique.

L’organisation de ce workshop à Lomé intervient alors que le gouvernement a lancé récemment dans le cadre du Plan national de développement, des études pour le développement d’une ZES au Port de Lomé. Ce gigantesque projet en cours de structuration accueillera à la fois, des zones résidentielle, touristique, commerciale, de technologie, d’industries lourdes et légères, avec un accent sur le volet écologique. Des partenaires privés sont à ce titre recherchés pour un PPP, conformément l’ambition du Togo de faire du secteur privé la locomotive des investissements.

TOGO

La rencontre du 19 décembre pourrait également servir de tremplin pour l’adoption d’un cadre juridique spécifique pour les zones économiques spéciales qui englobent, entre les zones franches, l’ensemble de la communauté en charge de développement des zones industrielles et commerciales, économiques, des zones non franches ainsi que des ports secs.

Pour précision, les zones économiques spéciales (ZES) sont des zones bénéficiant d’une règlementation économique spécifique, différente du reste du pays, dans le but d’attirer des entreprises et investisseurs étrangers.