La communauté musulmane du Togo entame cette semaine le Ramadan, traditionnel mois de carême dans la religion islamique. En prélude à sa tenue, marquée le plus souvent par des rassemblements dans les mosquées, le Gouvernement, après avoir consulté l’Union Musulmane du Togo (UMT) et plusieurs imams du Grand Lomé, a pris des mesures spécifiques pour limiter la propagation du virus dans cette période.
1. Interdiction formelle des Tafsir (interprétation ou commentaires du Coran)
2. Obligation pour les imams d’organiser plusieurs séries de prières pour les grandes prières de vendredi
3. Interdiction formelle des ruptures collectives de jeûne
4. Interdiction des prières nocturnes. Toutes les prières doivent prendre fin au plus tard à 19h30 durant ce mois de Ramadan
5. Interdiction des prières dans les coins de rue
6. Renforcement sous la responsabilité des imams de la surveillance des mesures barrières dans les mosquées
7. Les mosquées non autorisées restent toujours fermées jusqu’à nouvel ordre
8. Le premier appel à la prière matinale ne doit pas se faire avant 4h30
9. L’inobservation de l’une de ces mesures dans une mosquée entraîne la fermeture immédiate de celle-ci
10. Obligation pour l’Union Musulmane d’infliger des sanctions à tous ceux qui ne respecteront les mesures, objet de ce communiqué
11. Renforcement de la surveillance des forces GMS-Anti-Covid pour le respect de ces mesures spécifiques
12. Le Gouvernement appelle les fidèles musulmans à une extrême vigilance et à un respect scrupuleux des mesures édictées
Pour rappel, la célébration du Ramadan l’an dernier avait également été impactée par la situation sanitaire et les mesures restrictives. Les fidèles avaient observé le jeûne, sans regroupement ni accès aux lieux de prière.
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Moins de deux ans après avoir été mis à disposition des pêcheurs, le nouveau port de pêche de Lomé dispose d’un marché moderne. Le Premier Ministre, Victoire Dogbé a officiellement inauguré l’infrastructure ce vendredi.
Le joyau, érigé grâce à l’appui de la coopération japonaise pour améliorer les conditions de travail des différents acteurs, est complété par des magasins, des vestiaires, et une infirmerie. Le tout pour un coût global d’un milliard FCFA. La cérémonie d’inauguration a été également couplée à la remise de matériels de protection (1600 gilets de sauvetage) aux mareyeuses et aux pêcheurs.
Pour le gouvernement dont plusieurs membres ont fait le déplacement de Gbétsogbé pour l’occasion, il s’agit de permettre aux quelques 8000 acteurs opérant sur le site, d’évoluer dans un environnement adéquat et de rentabiliser de façon optimale leurs activités.
Pour rappel, le secteur halieutique emploie au Togo près de 22 000 personnes, dont plus de 55% de femmes.
L’ancien chef du parlement, Maurice Dahuku Pere est décédé vendredi à l’âge de 68 ans.
Militant du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) dont il sera membre du bureau politique et secrétaire général adjoint, Dahuku Pere occupa de février 1994 à mars 1999 le perchoir, en tant que 7ème président de la Représentation Nationale, après avoir été élu dans la Kozah. Sur le plan régional, il fut membre du Parlement de la Cedeao, et dirigea plusieurs comités.
Enseignant (directeur d’école, SG du ministère de l’éducation nationale de 1986 à 1990), l’illustre disparu a également servi dans le gouvernement en tant que ministre du Travail et de la Fonction publique de 1990 à 1991. En 2000, il reçut la prestigieuse distinction de Commandeur de l’Ordre du Mono.
Quelques heures après l’annonce de sa disparition, le ministre chargé des relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua, lui a rendu hommage : “C’est avec tristesse et émotion que nous apprenons la disparition de Maurice Dahuku Pere. Homme politique de conviction, de consensus, de grandes qualités humaines et politiques, il a présidé avec maestria et sobriété, le parlement de notre pays dans une période de cohabitation difficile. Il a marqué la mémoire collective et institutionnelle par son ouverture, sa foi, son engagement et sa volonté réformiste permanente”, a indiqué le ministre.
Au troisième jour de son séjour à Paris, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a rencontré vendredi Gérard Larcher, Président du Sénat français.
Les échanges, qui se sont déroulés au Palais du Luxembourg, siège de l’institution, ont tourné autour du renforcement des liens diplomatiques, du bicamérisme, de la décentralisation en cours au Togo, ou encore des enjeux de sécurité régionaux, notamment au Sahel. Plusieurs membres du gouvernement, membres de la délégation, ont assisté à l’entretien.
Pour rappel, le Togo doit se doter à terme d’un sénat, dont l’un des rôles sera de nommer des membres de la Cour Constitutionnelle.
Comme attendu, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a été reçu pour un déjeuner de travail au palais de la présidence française ce vendredi, par son homologue Emmanuel Macron.
Les deux chefs d’Etat, qui ont d’abord posé pour la traditionnelle photo sur le perron de l’Elysée, ont ensuite abordé des questions liées à la crise sanitaire, la coopération bilatérale, la lutte contre le terrorisme, la paix et la stabilité dans le Sahel, ou encore la situation dans l’espace Uemoa.
Plusieurs ministres, membres de la délégation officielle, ont pris part aux échanges.
Présente au Togo depuis un mois, la Compagnie financière africaine (Cofina) a officiellement inauguré ses locaux ce vendredi à Lomé, en présence du ministre chargé de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor.
Le groupe financier ivoirien créé il y a sept ans et déjà présent dans sept pays sur le continent, est spécialisé dans la mésofinance, un segment à cheval entre la banque classique et la microfinance. Depuis le démarrage de ses activités en 2014, plus de 80 000 projets ont été financés, assure la société.
Au Togo où les PME/PMI représentent 86% des entreprises déclarées, le Groupe s’est engagé à les accompagner : “Cofina continuera d’accompagner les PME-PMI et tous ces entrepreneurs exclus des circuits financiers classiques et qui pourtant, ont besoin de financements pour pouvoir nourrir notre économie”, déclarait ainsi jeudi son PDG Jean-Luc Konan, lors d’un entretien avec le Premier Ministre.
La Compagnie a par ailleurs dévoilé l’idée d’un partenariat public-privé, au sein duquel la digitalisation occuperait une place importante. Pour rappel, le secteur comptait déjà un acteur au Togo, la SOGEMEF (Société générale de micro et mésofinance).
Des cadavres de dauphins et de thons échoués sur les plages ghanéennes ces derniers jours seraient découpés en petits morceaux, fumés puis vendus sur les marchés de la ville de Kpalimé et ses environs, sous le prétexte de viande de gibier, a appris le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural.
“Nous rappelons que la cause de cette mortalité massive reste inconnue à ce jour”, a annoncé ce vendredi le ministre, qui invite les populations à “s’abstenir de la consommation de cette viande”. “Des instructions fermes ont par ailleurs été données aux services techniques pour procéder à leur saisie et leur destruction”, a précisé Antoine Lekpa Gbegbeni.
D’importantes quantités de dauphins (une soixantaine) et de différentes espèces de poissons morts ont en effet été rejetées par la mer en plusieurs endroits du littoral ghanéen depuis le 02 avril dernier. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes, pour tenter de comprendre l’origine du phénomène.
Le Togo sera le vendredi 16 avril prochain sur le marché financier régional pour soutenir sa relance économique. Ce sera par le biais d’une triple émission simultanée d’OAT.
Pour cette sortie qui sera la quatrième dans le cadre des ODR, 75 milliards FCFA sont recherchés. Les obligations auront des maturités respectives de 5 ans (60 mois), 7 ans (84 mois) et 10 ans (120 mois).
Comme les précédentes, l’opération permettra d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat dans le cadre de ses plans de relance économique, et contenir les effets du Covid-19 tout en renouant avec les performances d’avant crise.
En séjour depuis mercredi en France dans le cadre d’une visite officielle, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé sera l'invité de son homologue Emmanuel Macron ce vendredi à l’Elysée.
Des ministres togolais et français prendront part à cette rencontre, avant un tête-à-tête entre les deux dirigeants. Plusieurs sujets d’intérêt commun ayant trait aux relations bilatérales, à la situation sanitaire, ou encore sécuritaire meubleront les échanges entre le leader togolais et son hôte.
Toujours sur le plan politique, une autre rencontre aura lieu avec le président du sénat français, Gérard Larcher.
En attendant ce vendredi, le Chef de l’Etat a multiplié, ces dernières 48h, les échanges avec les dirigeants de groupes et divers opérateurs économiques importants. Au menu, économie et investissements.
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Les travaux de construction de la Plateforme Industrielle d’Adetikope (PIA) avancent à grands pas. Sept mois après leur lancement, le taux d’exécution se chiffre à 65%, a annoncé jeudi au Premier Ministre, le Directeur général de la Plateforme, Jesse Damsky.
La cheffe du gouvernement, entourée de plusieurs membres de l’exécutif était en effet en visite guidée sur le chantier, afin de constater l’évolution des opérations. “Dans la première phase du projet, 40% de l'espace sera occupé par des projets liés à la logistique. Il y aura un parc de camions, un parc de conteneurs et un magasin pour des produits de l'agrobusiness. Également des usines qui seront chargées d'un premier niveau de transformation du coton et d'autres usines qui seront chargées de transformer ce coton en textile. Ce projet va utiliser tout le coton produit au Togo et ça sera un grand pourvoyeur d'emplois pour les populations”, a détaillé le responsable à la délégation gouvernementale.
“Les travaux suivent le calendrier défini et avancent très bien dans les délais”, a pour sa part noté le ministre du commerce et de l’industrie, Kodjo Adedze, qui a déjà effectué plusieurs descentes sur le terrain au cours des mois précédents.
Partie intégrante de la feuille de route quinquennale, la PIA doit générer à terme au moins 35 000 emplois, permettra de transformer sur place les matières premières, et disposera d’un guichet unique regroupant tous les services utiles aux investisseurs.
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