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Lancée en 2017 pour assainir le secteur de la santé, garantir des soins de qualité pour les populations et améliorer la gouvernance dans le secteur, la contractualisation des formations sanitaires publiques affiche des “conclusions extrêmement positives et encourageantes, du moins en interne”, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Christian Trimua. Une communication avait été présentée sur la question dans la journée en conseil des ministres, par le ministre de la santé.

Encore en phase pilote, l’approche contractuelle déployée dans 08 centres issus des trois niveaux de la pyramide sanitaire (CHU-Sylvanus Olympio, CHU-Kara, CHR Atakpamé, Sokodé, Dapaong, CHP Blitta, Notsè et CMS Siou) s’est soldée par plusieurs points positifs.

Entre autres, l’amélioration de l’offre de soins aux populations, la croissance du taux de fréquentation et du nombre d’actes médicaux, la disponibilité des médicaments et la prise en charge des indigents. 

Par ailleurs, explique Moustafa Mijiyawa, “il a été constaté une amélioration de la situation financière des formations sanitaires concernées, permettant un réinvestissement de ressources dégagées au bénéfice de l’amélioration du plateau technique”. 

Fort de ses bons résultats, la contractualisation s’étendra à huit autres formations sanitaires déjà sélectionnées : Bè, Lomé commune, CHU Campus de Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Notsè et Sotouboua. Pour l’heure, une évaluation externe est en cours.

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Une délégation du gouvernement malien, conduite par le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a achevé mercredi une visite de travail de deux jours à Lomé. L’activité, qui se veut une nouvelle illustration de la qualité des relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, a été l’occasion pour le Mali de solliciter formellement la facilitation du Togo auprès de la communauté internationale, en vue de trouver des solutions à la crise malienne. 

Après avoir été reçu par le Président de la République, à qui il a transmis un message de son homologue, Assimi Goïta, le chef de la diplomatie malienne et sa délégation ont eu une séance de travail avec Robert Dussey et quelques membres du gouvernement. Plusieurs points d’intérêts communs, notamment sur le plan économique où le Mali fait l’objet de sanctions, ont été abordés. 

Soyez rassurés, le Togo  pays de dialogue est toujours disposé à aider les pays frères à trouver la voie de la paix et de la stabilité”, a indiqué le ministre de l’intégration régionale.

Depuis le début de la crise malienne en 2020, Lomé s’est montré disponible aux côtés de Bamako, en œuvrant pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, à travers le dialogue et la concertation avec toutes les parties impliquées. Le pays, fidèle à sa stratégie diplomatique, a accueilli il y a un an, une réunion du Groupe de soutien au Mali, avant d’être désigné récemment comme membre de groupe de dialogue par les autorités transitoires.  

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L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de divers sujets dans plusieurs secteurs. Au total, deux avant-projets de loi et un avant-projet de décret ont été examinés, tandis que trois communications ont été écoutées.

Dans le détail, les avant-projets de loi portent respectivement sur la réglementation des armes chimiques au Togo et la ratification d’un protocole additionnel relatif au fonctionnement de la Cour de Justice de la Cedeao dont le Togo est membre. 

Quant au projet de décret, il est axé sur le secteur des marchés publics où le Togo a lancé depuis plusieurs années un vaste chantier de modernisation. Son examen sera poursuivi lors du prochain conseil. 

Enfin, les communications, présentées tour à tour par les ministres de l’action sociale, de l’artisanat et de la santé, ont porté sur l'alphabétisation, le Marché international de l’artisanat (Miato) qui s’est achevé récemment et les résultats de la contractualisation des formations sanitaires publiques.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) tiendra du 09 au 14 mai prochain, une nouvelle session de réparations à l’intention de victimes de l’intérieur du pays. Les activités, prévues pour se dérouler simultanément dans deux régions, auront lieu à Kara et Sokodé. 

Sont concernées, les victimes de 12 préfectures (7 de Kara et 5 de la Centrale) : Assoli, Bassar, Binah, Dankpen, Doufelgou, Kéran, Kozah, Blitta, Mô, Sotouboua, Tchamba, Tchaoudjo. Les listes de ces dernières sont d’ailleurs disponibles sur le portail web de l’institution

Depuis le début des réparations en 2018, près d’une dizaine de milliards FCFA ont été octroyés.

La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) s’apprête à lancer une vaste opération d'inspection des travaux qu’elle a financés au cours des deux dernières années. Un appel a été lancé dans ce sens pour recruter un consultant. 

L’opération consistera notamment à effectuer sur une période de quatre mois, un contrôle technique et financier des programmes d’entretien routier exécutés par la Direction générale des travaux publics, ainsi que des activités de formation opérées par le Centre régional de formation en entretien routier (CERFER). 

Il s’agira entre autres d’analyser le processus de réalisation de plusieurs projets, terminés ou en cours, de même que la régularité des procédures de passation de marché. Un accent sera également mis sur la qualité des différents travaux effectués. 

Pour rappel, l’an dernier, la SAFER a annoncé la réfection de plus de 300 km de routes, sur des tronçons répartis pour la plupart sur la Nationale 1. Selon les prévisions, pour 2022, l’entretien routier devrait coûter près de 30 milliards FCFA.

Le Togo dispose officiellement de son Centre d’information policière (CIPT). L’infrastructure, créée en octobre dernier dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional SIPAO, a été inaugurée vendredi par le ministre de la sécurité en présence de plusieurs officiels.

Concrètement, le centre sera chargé de collecter et enregistrer toutes les données de police sur le plan national, et jouera un rôle de catalyseur pour le renforcement de la sécurité, en mettant en synergie toutes les agences chargées de l’application de la Loi. Sur le plan international, il permettra aux forces de l’ordre togolaises “de renforcer les liens avec la communauté internationale dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme”, a déclaré le Directeur appui opérationnel et analyse d’Interpol, Cyril Gout. 

D’ailleurs, a ajouté le responsable, “Interpol continuera ses formations et son support pour faire du CIPT le véritable cerveau de l’information policière au Togo”. 

Avec son ouverture, le CIPT de Lomé devient le 9ème centre de données policières opérationnel dans le cadre du Système d’information policière en Afrique de l’Ouest.

mardi, 03 mai 2022 15:15

La CNSS renforce ses effectifs

31 nouveaux employés ont rejoint vendredi les rangs de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). L’acte a été officialisé lors d’une prestation de serment au Tribunal de première instance de Lomé. 

Ces nouveaux personnels, qui ont au préalable suivi une formation, sont soit enquêteurs, contrôleurs ou encore agents de recouvrement. Leurs missions consisteront entre autres à s'assurer du versement des cotisations, délivrer les quitus sociaux, vérifier la législation du code de sécurité sociale, ou encore identifier les entreprises n’immatriculant pas leurs employés.

Ces dernières années, la Caisse s’est engagée dans un processus de modernisation de ses services. La plupart des prestations ont été notamment digitalisées.

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Évoquée depuis de nombreuses années dans le paysage des médias, la convention collective sectorielle s’apprête à devenir effective. Les négociations se sont achevées vendredi à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la Liberté de la presse, lors d’une réunion entre le ministre de la communication d’une part, et les patrons et responsables d’organisations de presse d’autre part. 

Véritable élément structurant du secteur”, cette convention permettra de mieux organiser les relations entre les patrons et les salariés, et constituera surtout, un pas significatif dans la professionnalisation du secteur. 

Aujourd’hui la convention collective est prête à 99,99%, autrement dit, les acteurs sont d’accord sur les termes et il ne reste qu’à aller vers sa signature pour qu’elle puisse aller au gouvernement et faire le tour de l’Assemblée nationale”, a indiqué Akodah Ayewouadan.

Pour Fabrice Petchezi, le président de l’Observatoire togolais des médias (OTM), “c’est un satisfécit qui se dégage”.   

Au Togo, le paysage médiatique est très fourni. A ce jour, il est composé de près de 300 titres, 94 radios et une dizaine de télévisions.

Au Togo, les communes d’Agoè-Nyivé 2 et de Kloto 1 sont officiellement jumelées depuis quelques jours avec la commune française de Mamoudzou (Département d’outre-mer de Mayotte). Les trois collectivités territoriales ont scellé jeudi dernier leur union à Lomé, lors d’une cérémonie dirigée par le ministre de la décentralisation, Payadowa Boukpessi. 

L’entente, paraphée par les élus des différentes communes, s'articule autour de plusieurs secteurs prioritaires : aménagement du territoire et infrastructures, éducation, agriculture, tourisme, ou encore jeunesse. Pour les différentes parties, il s’agit de mettre véritablement en œuvre cette forme de coopération décentralisée, au profit des populations.  

Cette association créera une dynamique et des opportunités de développement”, a estimé le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila.

Forte de plus de 70 000 habitants, la capitale économique mahoraise est notamment réputée pour son attrait touristique. 

Arrivé à échéance le 31 décembre 2021, le projet d’Opportunités d’emplois pour les jeunes vulnérables (EJV) au Togo a été officiellement clôturé vendredi dernier à Lomé. Ceci, à la faveur d’un atelier qui a réuni autour du ministère du développement à la base, les partenaires de la Banque mondiale, et des représentants de communautés bénéficiaires. 

Mention hautement satisfaisante”, a noté l’institution de Bretton Woods à l’issue de l’évaluation du rapport final. En quatre ans d’exécution par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), le projet a permis d’impacter 14 500 jeunes en situation de pauvreté ou de vulnérabilité, de créer 225 centres d’alphabétisation, et de réaliser 200 microprojets. 

Les actions portées par les EJV ont en outre favorisé la redistribution du modèle d’économie vertueuse et renforcé les notions de cohésion sociale dans les communautés cibles, sans distinction ethnique ou religieuse. 

Si la Banque mondiale estime qu’il mérite d’être institutionnalisé, au même titre que l’alimentation scolaire par exemple, le ministre Myriam Dossou d’Almeida souligne surtout les “importants acquis apportés à la feuille de route gouvernementale”. 

Pour rappel, le projet a été financé à hauteur de 9 milliards FCFA. 

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